J'aime l'objectivité du journaliste qui écrit que ces ABCD étaient "pris pour cible par les lobbys traditionalistes", mais ne signale jamais qu'ils furent imposés par les très minorataires collectifs LGBT. En fait, les familles sont généralement inquiètes de ce type d'expérimentation, pour autant qu'elles en ont connaissance, évidemment.
Ce crétin d'Hamon dit que c'est "un bilan positif globalement, [qui ressort] de ces initiatives pédagogiques." Je ne sais pas comment on détermine le caractère positif d'un bourrage de crâne et d'une rééducation absurde. Cela signifie sans doute simplement que les enfants sont très malléables et manipulables et qu'on peut donc leur faire croire et penser ce qu'on veut - pas besoin d'expérimenter pour cela, c'est connu depuis longtemps.
La chute est venimeuse :
"Car le constat est là : quarante ans après que la mixité a été rendue obligatoire à tous les niveaux d'enseignement, trente ans après que l'éducation nationale a inscrit dans ses missions la promotion de l'égalité, un rapport des inspections générales divulgué à l'été 2013 rappelait que « les stratégies des élèves sont largement influencées par leur appartenance de genre ». A l'époque, le mot n'était pas – encore – tabou."
On sait depuis longtemps l'irresponsabilité des inspecteurs de tous crins, grands expérimentateurs, d'autant plus qu'ils sont peu compétents dans leur discipline et illégitimes. On trouve les mots les plus idiots dans ces rapports.
Rien sur la véritable crainte des familles, sur la tentative d'une éducation vraiment nationale, c'est-à-dire qui se substitue en tout à la transmission des valeurs familiales (Peillon parlait d'arracher l'enfants à tous ses déterminismes familiaux), rêve de la république inspiré par Sparte, depuis la Révolution. Rien donc sur la crise de confiance des familles à l'endroit de l'école que cette histoire d'ABCD a nourrie et entretenue.
Dans le même temps des UMP proposaient d'interdire le préceptorat : les familles sont fixées, l'école est en passe de devenir l'ennemi auquel elles sont condamnées à se soumettre.
Voilà une manière de ne pas apaiser la société civile et ses relations avec l'Etat.