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Vie quotidienne au temps du Grand Remplacement et décisions de justice

Envoyé par Marcel Meyer 
Voici un article publié en juin 2013 dans Métro News sur une affaire assez banale, hélas, ayant entraîné une décision de justice qui ne l'est pas moins et de curieux commentaires.

Violente agression sur fond de "racisme anti-blanc" à Lille

Le tribunal de Lille a condamné ce lundi un homme à 15 mois de prison dont 8 avec sursis. Avec un mineur, celui-ci a torturé, le 13 juin, un étudiant, dont la faute était d’être blanc. Les magistrats n’ont pas choisi de qualifier les faits avec la circonstance aggravante de l'acte raciste.

Un nuit de cauchemar. Un homme a été condamné lundi par le tribunal de Lille, à 15 mois de prison dont 8 mois avec sursis, pour une agression et une séquestration sur un étudiant, pour le motif que celui-ci était blanc.
Les faits, particulièrement violents, se sont déroulés dans la nuit du 13 juin, dans un appartement situé rue de la Clé, au cœur du quartier tranquille du Vieux-Lille, rapporte la Voix du Nord.

Après s’être fait voler sa carte bancaire et son code chez lui, la victime a vu revenir ses deux agresseurs, une heure plus tard, furieux de ne pas avoir pu retirer suffisamment d’argent liquide.
Commence alors une véritable séance de torture. Les deux hommes de couleur noire le frappe à plusieurs reprises, le force à avaler des médicaments et le recouvre de liquide de nettoyage en criant : "Les blancs, ça pue." Son appartement est mis à sac et des inscriptions racistes sont taguées à la bombe: "Nike les blancs, Black Power revient."

Au cours d’une patrouille policière juste après les faits et auquel participe la victime, un mineur de 15 ans est interpellé au parc Matisse de Lille. Son complice, âgé de 20 ans, déjà condamné pour l’agression d’une jeune femme le 3 juin dernier, est ensuite arrêté dans la foulée.
Malgré les aveux du mineur qui a avoué "qu’ils avaient envie de dépouiller un blanc", les magistrats n’ont néanmoins pas choisi de qualifier les faits avec la circonstance aggravante de l'acte raciste.

SOS Racisme Nord a réagi après cette condamnation. "Nous condamnons fermement les faits qui ont été commis et nous apportons tout notre soutien à la victime, indique à metronews Houmria Berrada, présidente de SOS Racisme Nord. Mais la sentence est sévère par rapport à d’autres types d’agressions racistes. Le juge a voulu faire un exemple. Nous demandons le même type de sévérité pour les agressions dans l’autre sens."
La porte-parole régionale de l’association se dit également "choquée et heurtée" que le mot "race" (noire) a été prononcé au cours du procès de lundi : "Le mot race a été supprimé récemment de la constitution, ajoute Houmria Berrada. Cette utilisation dans un tribunal met de l’huile sur le feu."

MATHIEU PAGURA

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Voilà donc un récidiviste déjà condamné pour l’agression d’une jeune femme dix jours (!) avant les faits relatés ici, qui commet un crime avec la circonstance aggravante du racisme, parfaitement explicite mais non retenu par le ministère public (selon La Voix du Nord La procureure Lacoste ne mâche pas ses mots : « On aurait pu poursuivre sur la base d’une agression du fait de la race de la victime. Le mineur dit qu’ils avaient envie de dépouiller un blanc. »  — j'adore le non-mâchage des mots) condamné à sept mois de prison ferme et huit avec sursis. On imagine que ni lui ni son jeune complice n'ont été écroués puisque condamnés à moins d'un an ferme.

On pourra utilement comparer cette condamnation avec celle que vient de prononcer le tribunal de Cayenne mais au moins aussi intéressante me semble la réaction de SOS Racisme qui condamne les faits (bien, bien !) mais trouve la sentence sévère. Houmria Berrada estime que Mme Le juge a voulu faire un exemple et demande le même type de sévérité pour les agressions dans l’autre sens : on peut donc supposer qu'elle a été comblée par la décision de Cayenne (qu'aurait donc été celle-ci si Mme Taubira, ce qu'à Dieu ne plaise, avait été torturée par Mme Leclère ?). Et puis il y a cette fin magnifique : Houmria Berrada ne nie pas le caractère raciste de l'agression mais elle est "choquée et heurtée" parce que le mot "race" (noire) a été prononcé au cours du procès de lundi : « Le mot race a été supprimé récemment de la constitution [c'est faux, il l'a été du code pénal mais pas de la constitution]. Cette utilisation dans un tribunal met de l’huile sur le feu ».

De l'huile sur le feu...
« Les magistrats n’ont pas choisi de qualifier les faits avec la circonstance aggravante de l'acte raciste. »
Il me semble que ces deux affaires présentent à la fois des similitudes et des différences :

- les similitudes : les faits sont avérés ; ces faits sont évidemment délictueux ; ces faits ont pour moteur le racisme ;

- les différences : une sévérité extrême dans un cas, avec une condamnation à de la prison ferme alors qu'une peine de prison avec sursis aurait été suffisante, et une amende extraordinairement élevée ; une grande bienveillance dans l'autre, la prison ferme avec incarcération étant évidemment méritée.
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