Communiqué n° 1763, mercredi 8 octobre 2014
Sur la politique des terrains à bâtir
Le parti de l’In-nocence est farouchement hostile à la politique récemment exposée par le gouvernement et par le chef de l’État en personne, qui prévoit de taxer très lourdement certains terrains vierges, non bâtis, afin de contraindre les propriétaires à les vendre pour qu’il soit construit sur eux, ou à construire eux-mêmes. Dans cette perspective désastreuse le terrain vierge devient l’ennemi, le genre de territoire qu’il faut réduire à tout prix, pourchasser, éradiquer, au bénéfice d’une urbanisation galopante et sans césure, le devenir-banlieue précipité de l’espace en sa totalité.
Le parti de l’In-nocence entretient une vision exactement inverse. Rien ne lui semble plus précieux, plus digne d’être protégé par tous les moyens, que le malheureux espace libre restant, les jardins, les prairies, les champs cultivés, la campagne, le vide, même les terrains vagues, tout ce qui a pu se soustraire jusqu’à présent à la banlocalisation ravageuse. Il ne faut pas construire davantage, il faut entretenir et restaurer le bâti ancien, et surtout il faut réduire la pression démographique en mettant un terme rigoureux à l’immigration et en inaugurant fermement la remigration. La France n’a pas à se complaire dans la poubelle urbanistique qu’elle est devenue pour loger indéfiniment des populations coloniales et colonisatrices qui feraient mieux de modérer leur expansion démographique, catastrophique pour tout le monde.