Le site du parti de l'In-nocence

Eric Zemmour : Le suicide français

Envoyé par André Page 
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 01:51   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Citation
André Page
D'autres grammairiens font d'autres analyses, mais je ne crois pas qu'il y en a qui parle de double cod (ou double accusatif), et cela se comprend : il y a un seul cod à "j'ai vu" . La question est simplement : dit-on que ce complément est de nature propositionnelle (comme Denis et Sancier-Chateau), ou bien non ? Auquel second cas, le cod est le pronom relatif "que", auquel est adjoint l'infinitif..

Oh, mon cher ami, il en est des grammairiens et de la grammaire comme des exégètes bibliques : en exagérant à peine, toute interprétation peut se trouver. La Sancier-Chateau est une très bonne grammaire. Il faudrait jeter un œil à la Riegel-Pellat-Rioul, à la Grammaire de la phrase française, éventuellement à Damourette et Pichon. Et au Grevisse, comme M. Marche y invitait, pour la partie historique notamment. De mémoire, l'élément discriminant est ici le type de verbe recteur : verbes de perception, d'énonciation, de pensée, de jugement... Le double accusatif est une analyse qui a cours pour expliquer la formation de la proposition dite infinitive, catégorie qui n'a vraiment de consistance que dans les langues classiques. Ces deux "accusatifs" (effectivement des COD) sont d'une part ce qu'on a coutume de nommer improprement le sujet de la prop. infinitive et d'autre part le verbe à l'infinitif :
a) Je le vois.
b) Je vois chanter. [[i]Chanter[/i] est le COD de voir.]
c) Je le vois chanter. [Les deux COD sont associés au sein de ce qu'on peut tenir pour une proposition à noyau infinitif, du fait de la prédication, qui cependant est discutable.]
Avec les verbes de perception, l'accord est de règle avec un COD antéposé. Avec les verbes d'énonciation, de jugement ou de pensée, le cas est moins net.

Citation
André Page
1° Hélène ?

M. Zemmour a peut-être commis l'audacieux exploit de réhabiliter l'antique catin.
"Mes interventions sur ce forum suscitent d'aventure des critiques - exprimées quelquefois d'ailleurs en des termes que j'ai jugés si peu aimables que je les ai trouvées manquer de courtoisie" !

Si les termes de la critique sont peu aimables, c'est qu'ils manquent de courtoisie, et si la critique manque de courtoisie c'est que les termes en sont peu aimables.
Si ce n'est pas un pléonasme c'est pour le moins une lapalissade.
L'émission "Hélène et les garçons" . Monsieur Page, êtes-vous sûr d'avoir lu le livre de Zemmour ?
Citation
Cassandre
L'émission "Hélène et les garçons" . Monsieur Page, êtes-vous sûr d'avoir lu le livre de Zemmour ?

Qu'en pensez-vous ?

[En fait, j'ai tout lu ; cette émission, je ne la connais pas ; j'ai certainement lu assez rapidement ce qui y était relatif - comme je l'ai dit, les pages du livre relatives à la culture audiovisuelle m'ont paru relativement dépourvues de saillant ; de plus, elles évoquaient en général des réalités que je ne connaissais pas (comme Hélène ou le chanteur Balavoine) ou que je connaissais peu (comme les films de Claude Sautet)].
Il est quand même triste et affligeant de constater que les critiques malveillantes du roi des pinailleurs ont trouvé un écho favorable sur ce site.
Ils discutent très sérieusement du sexe des anges pendant que la maison brûle et ils trouvent le temps pour discréditer l'unique représentant de nos idées dans les médias !
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 13:30   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Monsieur Versini, pensez-vous sérieusement que l'usage d'un peu de sens critique touchant les éminents travaux de votre champion puisse en quelque façon le « discréditer » ou lui faire le moindre tort ?

Que voulez-vous ? Ce site est à l'image du monde : il s'y trouve d'affreux pinailleurs byzantins (heureusement peu nombreux), des inutiles, aveugles à la vérité, tout occupés à couper les cheveux en quatre, terrés dans leurs grimoires et grammaires, pendant que déferlent les barbares et que brûlent les voitures, et puis il y a ceux qui, mâlement, lucidement, héroïquement, savent saisir l'urgence de la situation et en affronter les périls, en lisant les chroniques de Jean-Gérard Lapacherie sur le site du cercle Aristote.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 14:00   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Au sujet du sexe des anges, j'ai trouvé ceci dans la Grammaire de la phrase française de Le Goffic, dont les analyses sont souvent originales et "opératoires" (comme on dit dans le jargon) :

Citation
§ 194 p. 278
2. D'autres verbes (verbes de connaissance ou d'opinion) s'emploient avec la même construction [que les verbes de perception], mais uniquement dans les relatives, et dans une langue recherchée :
admettre, croire, estimer, penser, savoir, supposer :
Voici la solution que j'estime convenir.
Je me suis adressé à un ami que je savais être de bon conseil (avec concurrence du même énoncé sans être).
Ce tour (dans lequel on voit généralement un latinisme) permet d'éviter les difficultés des constructions imbriquées [...].

Les références que j'ai consultées développent surtout le cas des verbes de perception et le cas délicat des verbes factitifs ou assimilés (laisser, faire, etc.) et de l'infinitif de progrédience (équivalent du supin latin). Cependant, même les grammaires les plus normatives indiquent que l'usage est hésitant dans le cas précis qui nous occupe. Pour ma part, j'aurais opté pour l'invariabilité du participe, n'était le risque d'amphibologie, qui à mon sens suffit à justifier l'accord. C'est en tout cas un des points épineux de la grammaire française, et fort intéressant, quand on aime à pinailler, bien entendu. Mais ce ne sont pas des amateurs de la bathmologie, ou scrutateurs de particules, ou buveurs de Champaigne et escaladeurs de Montaigne, qui pourraient de bonne foi s'en offusquer.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 14:55   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Bien sûr que non, le sens critique, que je sache, n'a jamais fait défaut ici, mais ce qui est assez insupportable, ce sont vos cuistreries ronflantes et contentes d'elles-mêmes, qui n'arrêtent pas de se rengorger de tant de merveilleuses finesses et précisions, et dont la langue artificiellement démodée me paraît le comble du ridicule. Il y en a qui s'écoutent parler, vous vous regardez écrire et vous vous applaudissez de penser.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 15:05   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Pour tous les pinailleurs que la grammaire intéresse (ici, précisément, la syntaxe), il est à remarquer que le monument des inimitables Damourette et Pichon, géniaux Bouvard et Pécuchet de la grammaire française, trente années de pinaillage impénitent sur genres, nombres, natures, fonctions, struments, et autres sexes angéliques, le tout dans une métalangue véritablement inouïe, abstraite, néologique et jargonnante en diable et, à la fois, truculente, charnue et ne reculant devant aucune métaphore, même les plus triviales (tiroirs du verbe, couvercle de l'ayance, etc.), est à présent consultable intégralement (huit tomes) sur Gallica :

Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française.

L'ouvrage n'a pas pour seul intérêt de présenter des analyses d'une hardiesse et d'une force remarquables, il offre également la plus riche moisson d'exemples pris à toutes les époques et tous les niveaux de langue, de la Cantilène de Sainte Eulalie aux propos de la concierge d'en-bas, citant [l'ouvrage, non la concierge] pêle-mêle la Chanson de Roland, Saint-Simon, Rutebeuf, Toulet, Proust, Courteline, Racine, Maurras, Montaigne, etc.

Détail curieux : Édouard Pichon, neveu de Jacques Damourette, fut à la fois un fervent soutien de l'Action française (d'où les fréquentes citations de L. Daudet, Maurras, du journal de l'A.F., etc.) et l'un des fondateurs de la Société psychanalytique de Paris. L'EGLF a été lu attentivement par Lacan qui y a ramassé quelques-unes de ses formules, et probablement aussi le goût du jargon.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 15:13   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Citation
Chastagnac
...qui n'arrêtent pas de se rengorger de tant de merveilleuses finesses et précisions, et dont la langue artificiellement démodée me paraît le comble du ridicule.

Fichtre ! Vous est-il arrivé, par aventure, de lire quelques-uns des communiqués que publie le parti dans le forum duquel vous écrivez ? Et lisez-vous par moment la prose du fondateur dudit parti ?
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 15:14   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Jamais, bien sûr !

(Il y a dans votre réponse tout ce qui fait qu'on ne risque pas de se comprendre.)
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 16:08   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
(Il y a dans votre réponse tout ce qui fait qu'on ne risque pas de se comprendre.)

Une réponse ? M'aviez-vous posé une question, Monsieur ?

Ce qui fait qu'on ne risque pas de se comprendre n'est pas nécessairement situé dans ce que vous appelez ma réponse.

Je vais néanmoins préciser à l'usage de ceux que les cuistreries intéressent : M. Renaud Camus est un écrivain dont la langue et le style ne se caractérisent pas vraiment par le naturel et la spontanéité, non plus que par l'absence de recherche, frôlant parfois le purisme et la préciosité (d'aucuns diraient l'affectation, c'est évidemment affaire de point de vue). Quant à sa pensée, elle est souvent sinueuse et amie des subtilités. C'est l'une de ses évidentes qualités que d'avoir un style cohérent, qui n'appartienne qu'à lui, à l'écrit comme à l'oral (où il apparaît peut-être un peu plus embarrassé face à des contradicteurs dont le langage est plus vulgairement éristique : je pense notamment à ses passages dans l'émission Répliques, assez piteux à chaque fois (cela étant dit à l'intention des guerriers du monde médiatique dont ce forum abrite les légions)). De cette parlure, on discerne ici, çà et là, des miroitements et des traces dans la prose de tel et tel, comme il est bien naturel chez des lecteurs assidus et admiratifs (parenthèses imbriquées, usage archaïsant du pronom y, hypercorrection fébrile, scrupules typographiques persistants, quintes de périodes, etc.). C'est en quelque sorte du mimétisme, heureux chez les uns, moins heureux chez d'autres.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 17:00   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Je serais vous je ferais probablement comme vous.

De grâce, cher Monsieur, n'installez pas chez moi vos pénates.
Décortiquer Zemmour, mépriser Dantec, critiquer Camus ou moquer les "Camusiens" alors que nous avons des hordes de coquins, vilains, menteurs, imbéciles et salauds à contredire et à combattre, vraiment, il faut le faire.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 18:18   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Citation
M. Pugnière
... alors que nous avons des hordes de coquins, vilains, menteurs, imbéciles et salauds à contredire et à combattre,

Toujours ce tropisme belliqueux, qui me paraît rien moins qu'in-nocent.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 19:22   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Un joli mot :

TURLUPIN, subst. masc.
A. − HIST., le plus souv. au plur. Membre d'une secte qui se répandit au XIVe s. en France, en Allemagne et dans les Pays-Bas et qui soutenait qu'on ne doit avoir honte de rien de ce qui est naturel (d'apr. Littré). À partir de ce moment [1255], persécutions sans nombre dans Paris (...) en 1372, contre les turlupins (Hugo, Paris, 1867, p. 27).
B. −
1. Subst. masc. et adj., vieilli ou littér. [P. allus. à Turlupin, surnom de l'aut. de farces Henry Legrand] (Personne) dont les écrits ou les paroles sont de mauvais goût, qui fait des plaisanteries grossières. Synon. mauvais plaisant*.Un marchand de couleurs, épigrammatique et turlupin, se signalait entre tous. La pauvre femme ne pouvait passer devant sa poudre à punaises, sans qu'aussitôt il engageât quelque colloque facétieux avec les compères (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 261).Des esprits contraires (...) Traitaient Ibsen de turlupin, Disant que son « Canard sauvage » Dont on faisait si grand tapage, N'était, en somme, qu'un... lapin (Ponchon, Muse cabaret, 1920, p. 293).
2. Comédien médiocre, bouffon. Un turlupin émiettait, dans une sauce rebattue de musique, du patriotisme et de l'amour (Huysmans, Sœurs Vatard, 1879, p. 316).Le nez de Breuce était un peu trop long, et rond du bout (...). Le profil s'aiguisait à la renarde, à cause du front oblique et de la toison, qui formait bonnet. La mobilité de cet ensemble tenait un peu du clown, du turlupin (La Varende, Roi d'Écosse, 1941, p. 26).
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 19:47   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
« Je vais néanmoins préciser à l'usage de ceux que les cuistreries intéressent : M. Renaud Camus est un écrivain dont la langue et le style ne se caractérisent pas vraiment par le naturel et la spontanéité »

Ah, vous trouvez ? Pour ma part, ce que j'aime justement, chez lui, c'est son naturel (très culturel, pour le coup) et une certaine spontanéité de sa plume, sa nervosité calme, sa vigueur légère.

« le seul journaliste qui pense, qui travaille et qui a tout lu »

Oh mon Dieu, il a tout lu ? Mais c'est très inquiétant, ça !
Il n'y a rien de pire que ceux qui veulent ou affirment tout lire. Ce sont exactement ceux qui ne lisent rien.
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 21:09   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
« Toujours ce tropisme belliqueux, qui me paraît rien moins qu'in-nocent. »

Non mais vraiment on nage en plein délire, là ! On a vraiment l'impression qu'une bande de fous a envahi ce forum…
J'ai commencé à faire du ménage.
Citation
Chastagnac
On a vraiment l'impression qu'une bande de fous a envahi ce forum…

Tropisme psychiatrisant !

Citation
Marcel Meyer
J'ai commencé à faire du ménage.

Tropisme totalitarisant !
On me le disait déjà à la récré, Pierre-Jean, tu comprends vite mais il faut t'expliquer longtemps. Je viens à peine de réaliser que la manière d'écrire de M. Nolain n'était pas un gag!
Utilisateur anonyme
02 janvier 2015, 23:34   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Ah, vous aussi…
Utilisateur anonyme
03 janvier 2015, 00:56   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Citation
Afchine Davoudi
Ah, vous trouvez ? Pour ma part, ce que j'aime justement, chez lui, c'est son naturel (très culturel, pour le coup) et une certaine spontanéité de sa plume, sa nervosité calme, sa vigueur légère.

Eh bien, j'ajouterai, sans plaisanter, à vos beaux oxymores celui-ci : son naturel artificieux. Et je me propose de le justifier. Je ne voudrais pas cependant qu'on imagine que je dénigre l'œuvre de Renaud Camus, que j'estime, sans l'idolâtrer. Même l'affectation peut être un charme et, aussi bien, une œuvre d'art n'est jamais toute naturelle.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2015, 01:00   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Citation
Pierre Jean Comolli
Je viens à peine de réaliser que la manière d'écrire de M. Nolain n'était pas un gag!

Qu'est-ce qui vous le prouve, cher Monsieur ? Décidément, l'esprit est peu scientifique par ici.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2015, 01:05   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Citation
Stéphane Pugnière
...

Tropisme psychiatrisant !
...

Tropisme totalitarisant !

Tropisme dérisoirisant. L'esprit qui règne ici n'est finalement pas si différent de celui de canal +.
je viens de comprendre ce qu'on entendait par un style de "khâgneux ampoulé ".
Citation
André Page

7° Peu d'informations non connues : en ce sens il ne fait pas du journalisme.
Quelques unes cependant.
Celle qui m'a le plus intéressé : il n'y aurait plus un seul élève de confession juive dans l'enseignement public dans le 93 (source non donnée : "Arkady a dit publiquement qu'un responsable académique le lui a dit"). Je suppose qu'il s'agit de juifs pratiquants, ou peut-être de juifs pratiquants porteurs de kippas, et non de juifs par l'origine.
.

J'avais écrit ce qu'on peut lire plus haut.

Aujourd'hui, dans le Parisien, interview de Roger Cukierman, président du Crif.
"Certains [Juifs] préfèrent se regrouper dans certains quartiers de Paris, par exemple. Avant, tous les enfants juifs allaient dans des établissements publics. Aujourd'hui, seulement un tiers, et, dans certains départements, comme la Seine-Saint-Denis, quasiment plus. Un autre tiers s'inscrit dans des écoles confessionnelles juives, et un dernier tiers dans le privé catholique. Nous nous sentons désormais comme des parias, malgré le soutien sans faille des autorités. Il n'est quand même pas normal de mettre des policiers devant les synagogues et de devoir protéger les écoles juives !"

Un tiers des juifs dans le public, un tiers chez les juifs religieux, et un tiers chez les catholiques.
Pendant l'Occupation déjà les Juifs se planquaient souvent chez les protestants ou les catholiques.

Si les magnifiques du Monde et autres BHL avaient été intelligents et honnêtes, en 1980 ils nous auraient annoncé cela, et ils nous auraient dit : on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs, l'immigration musulmane est à ce prix, assumons virilement ce qui va se produire.
Las ! Loin de l'avoir annoncé en 1980, en 2014 ils tentent encore de le dissimuler, comme Sartre dissimulait les crimes communistes.
Ils sont bêtes et malhonnêtes.
Enfin, bêtes : ils ne se servent pas de leur intelligence pour réfléchir politiquement, ils s'en servent pour justifier leurs passions ou pour truquer.

Cukierman : "La quasi-totalité des actes antisémites sont commis par des jeunes issus de l'immigration, et pour l'essentiel, par des musulmans".
Bref : essentiellement des Arabes et des Noirs musulmans, secondairement des Noirs non musulmans.
Voilà qui est nettement dit, et voilà une information qu'on n'a toujours pas lue dans le Monde. lui qui évoque globalement les actes "racistes" - anti-musulmans et anti-juifs - commis en France, comme si les actes anti-juifs n'étaient pas commis par des gens d'une population particulière (et comme si les actes anti-musulmans étaient si nombreux et si graves, et comme si les actes d'hostilité aux Français (européens) n'existaient pas).

Dans ce même entretien, le journaliste évoque 7 000 Juifs français émigrés en 2014 ("sur 500 000 à 600 000"), et Cukierman répond : "il ne faut pas oublier les centaines, voire les milliers de juifs français qui, poussés notamment par le vent mauvais qui souffle en France, se sont installés cette année au Canada, aux Etats-Unis ou en Australie".
Les Juifs français émigrent en Australie pour fuir les Arabes et les Noirs. Bientôt ça sera la Nouvelle-Zélande, puis l'Antarctique. Après, la Lune, puis Mars.
Utilisateur anonyme
03 janvier 2015, 11:48   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Bon, bon, toutes mes excuses : je vais faire amende honorable.

C'est vrai que Zemmour il est le seul vrai historien qu'on a. C'est notre Thucydide (pas moins). Ou peut-être plutôt notre Tacite. Et il ose dire tout haut dans les médias ce que tout le monde pense tout bas dans la noire mélasse et les feux de voitures.

C'est vrai que son travail est formidable : d'abord il pense, il travaille. Ensuite il a tout lu, tout, même les livres en anglais (chut... ils sont interdits en France !).

C'est vrai que l'article de Laparcherie est un bel article : d'abord il dit du bien de Zemmour. Ensuite il pense bien, du bon côté. Et puis il le dit en beau français, pas khâgneux pour un sou (Laparcherie écrit bien, comme Zemmour, qui a lu les Classiques et tout et tout, même les Mémoires deudeu Gaulle).

C'est vrai qu'on a un combat à mener, pour la Civilisation, pour la vraie Culture, pour les bonnes manières, pour la France et l'orthographe, et contre la Barbarie et les Nocences (islamique, communiste, zivaiste, judéophobique, européiste, altiermondiste, mondialiste, technoscientifique, homophobique, pollutistes, ethnoremplacistes...). Et c'est vrai que pour ça, on a besoin d'un homme comme Zemmour.

C'est vrai que la pire nocence, c'est quand même la petitebourgeoisisation rampante et la banleugalisation y attenante, mais là encore chut... Il ne faut pas dire que nous sommes un refuge de la grande, de la vraie Bourgeoisie cultivée, car on rirait de nous.

Je vous laisse donc entre vous, Messieurs, dans votre salon Charles X ou (si vous préférez) votre villa romaine. Il est plaisant (ou désespérant, selon l'humeur) de constater que des Homais et des Prudhomme de la plus belle eau (certes acculturés) remplissent le parti, si petit qu'il soit, fondé par Renaud Camus. Ne vous sentez donc pas menacés. Les sarcasmes et la malveillance sont inutiles : vous triomphez partout.
Citation
Victor Nolain

Je vous laisse donc entre vous, Messieurs

J'espère que non.
Vous avez été reçu avec pas mal d'agressivité. Il y en a à revendre, sur ce forum, et le modérateur ne fait rien pour la faire diminuer. D'où l'aspect cour de récré d'école primaire - la mauvaise monnaie chassant la bonne.
Et les propos sont souvent intellectuellement très bas de plafond, du type j'aime/j'aime pas, voire du type c'est conforme/c'est pas conforme. Très peu d'argumentation. Quand il y en a, souvent extravagante.

Ma technique (approximative) :
1° Je trace ma route intellectuellement, c'est-à-dire que je soutiens de façon argumentée mon point de vue, de préférence sur un fil qui porte comme titre le sujet sur lequel j'argumente - éventuellement je l'ai créé moi-même.

2° Je réponds aux objections.

3° Je ne réponds pas aux agressions si elles ne sont pas impolies (exemple : "l'ergotage fastidieux des pions caquetants...", Chastagnac, 02 janvier 2015, 01:49, puisque après tout j'étais visé indirectement plutôt qu'apostrophé). Si elles sont impolies (exemples : "con turgescent", Alain Eytan, "vous n'êtes qu'une plaie", Francis Marche), je le fais remarquer, sans être impoli moi-même.
Si, à l'intérieur d'un billet agressif ou impoli, il y a une objection, je tends à lui répondre.
Je réponds d'un mot à qui m'adresse un billet favorable.

4° Je ne désespère pas qu'un jour, le modérateur s'éveille de son sommeil de forçat, de cynique, d'indifférent ou d'huître.
Il y a sur ce point un contraste étonnant.
Renaud Camus est extraordinairement intolérant envers les mauvaises manières, mais le site aux destinées desquelles il préside, au contraire, leur manifeste une tolérance qui a l'air illimitée.
Paresse ? Incurie ? Haute politique ? Indifférence ? Dépression ?
Je me perds en conjectures.
Cher ami, oui, il faut vous reconnaître une certaine constance, voire une constance certaine, et ce programme en quatre points ne manque pas de panache. Pour le point 3, est-ce bien Je ne réponds pas aux agressions si elles ne sont pas impolies que vous avez voulu dire ? Ce régime de double négation jette un certain trouble et ne facilite pas la compréhension de votre ligne de conduite. Quant à traiter l'éventuel modérateur d'huître, n'est-ce pas une impolitesse de même nature que celle(s) dont vous avez souffert ?
Ne vous en faites pas, j'adore les huîtres.
[économie d'espace, suite à la remarque justifiée de Chastignac]
Utilisateur anonyme
03 janvier 2015, 16:58   Les Huîtres, pièce en un acte manqué
C'est inouï ! Absolument inouï. Ils sont tous inébranlables.
Il y a trois jours, Zemmour, dans "Zemmour et Naulleau", à propos des députés qui ont rencontré Bachar el-Assad, prend son ton le plus pédagogique et explique qu'il y a deux écoles en politique étrangère : celle de Richelieu, de Gaulle et Zemmour (et, aurait-il pu ajouter, Maurras ("France d'abord")), qui vise à servir les intérêts de la France, et l'autre, la kouchnero-droit de l'hommiste, qui vise le Bien.
Une minute plus tard, il s'affirme d'accord avec Naulleau, qui dit qu'il faut défendre les chrétiens de Syrie et d'Irak.
Or on voit mal en quoi les intérêts militaires ou économiques de la France sont servis par la défense des chrétiens du Moyen-Orient.

Une fois de plus, Zemmour remonte aux principes tout à fait mal à propos.

En vérité, tout le monde souhaite une politique qui à la fois serve les intérêts de la France et serve le Bien. Mais comme les intérêts de la France et ceux de l'humanité ne sont pas toujours les mêmes, il faut arbitrer. Et certains arbitrent plutôt du côté des intérêts, d'autres plutôt du côté du Bien.

Mais, en l'occurrence, les intérêts de la France sont minimes, et leur prise en compte ne joue guère pour l'un et l'autre parti.
Il y a ceux qui pensent que pour les populations concernées, le maintien d'Assad est une solution moins mauvaise que la victoire de ses ennemis, et ceux qui pensent le contraire.
Tout ça n'a donc rien à voir avec la distinction évoquée par Zemmour entre les deux écoles.
Zemmour esbroufe.
Une fois de plus...
Utilisateur anonyme
03 mars 2015, 10:04   Re : Eric Zemmour : Le suicide français
Zemmour esbroufe.
Une fois de plus...




Il y a des gens qui se cachent derrière les autres, ce sont les conformistes. Il y a ceux qui se cachent sous les jupes des dames – les timorés et les vicieux. D’autres qui s’abritent derrière des verres fumés... Zemmour ne se cache pas, lui. Alors "esbroufe "ou pas, qu'on nous laisse Zemmour.
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