Le site du parti de l'In-nocence

La preuve par les chèques

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Renaud Camus aborde ces derniers temps, et plus que de coutume, le thème de la mévente, si je puis dire.

Autant j'ai souvent critiqué certaines de ses positions politiques (pour ne pas parler de l'exercice chanté récent), autant je n'ai jamais cessé d'être admiratif devant l'écrivain, écrivain qui a un style si particulier (ou, plutôt, qui peut avoir plusieurs styles si particuliers).

D'autre part, je suis fort ébaubi de voir ses thèses reprises, pour ne pas dire pillées, sans qu'il en tire le moindre profit, alors que son nom circule partout.

Dans ces conditions, la mévente est curieuse, d'autant que le site www.renaud-camus.net est fort bien fait.

Quelles peuvent être les raisons de cela, et comment améliorer la situation ?

J'ai quelques idées à ce propos, pourrions-nous en parler et essayer de faire des suggestions (qui n'ont rien à voir avec l'oeuvre écrite mais avec la façon de la promouvoir) ?
06 janvier 2015, 00:00   Re : La preuve par les chèques
"J'ai quelques idées à ce propos, pourrions-nous en parler et essayer de faire des suggestions "

Ah, il n'est pas interdit d'être utile en effet, exceptionnellement : la charte du forum l'autorise et le modérateur est déjà fort occupé ailleurs.

(Si le plan de relance des ventes pouvait ne pas dépendre de la sortie de la zone euro, ce serait mieux je crois )
Je pense que c'est totalement indépendant de cela. Je vous en dis plus ces prochains jours. L'idée est de partir de faits puis de vérifier tous ensemble comment nous pouvons les interpréter.
06 janvier 2015, 01:29   Re : La preuve par les chèques
Ah voilà un sujet intéressant et, potentiellement, utile. Je suis toute ouïe, Monsieur.
Mon idée est d'appliquer à ce sujet les techniques habituelles de résolution de problèmes, c'est à dire de procéder à une analyse forces-faiblesses-occasions-menaces (le classique SWOT) permettant de répondre aux questions classiques :

- quel est le produit (le ou les produits) ?

- quelle est la clientèle ?

- quelle communication pour donner à la clientèle la connaissance du produit et l'envie de l'acheter ?

- quel prix ou quels prix pour le produit ?

Pour être tout à fait clair, Renaud Camus n'est pas le produit, ce sont ses ouvrages qui le sont. Il ne s'agit pas de vendre le message de l'In-nocence, mais les ouvrages de Renaud Camus.

En mettant nos idées et nos compétences en commun nous pouvons sans doute arriver à quelque chose, car nous avons à la fois une bonne connaissance de l'oeuvre, des milieux susceptibles d'être intéressés et des parcours très différents permettant des éclairages contrastés.

Le document final serait une liste de propositions formulées à Renaud Camus, avec pour chacune une idée de l'impact et une présentation des avantages et inconvénients.

Pensez-vous utile que cette discussion se poursuive ici, ou bien est-il possible de la tenir sur une partie du site plus discrète ? je suis, Marcel, tout à fait prêt à payer la cotisation ad hoc, mais il ne s'agit pas d'une adhésion au Parti.
Le problème de Renaud Camus, ce n'est pas la forme mais le fond. Un site peut être fort bien fait, si le contenu déplaît au lecteur, la chute des ventes est logique.

Son nom circule partout à cause de la thèse du Grand Remplacement, qui a été reprise par d'autres et diffusée dans les médias. Mais c'est la seule raison qui fait que son nom est connu d'un large public. Pour le reste, c'est un écrivain élitiste et confidentiel. Une sorte de Cassandre qui tiendrait son journal intime. Ce n'est pas ça qui va multiplier les ventes.
Utilisateur anonyme
06 janvier 2015, 16:16   Re : La preuve par les chèques
« Le problème de Renaud Camus, ce n'est pas la forme mais le fond. »

Ben c'est ce que je me tue à expliquer à Nicole, ça, depuis qu'elle s'est mise en tête de me réciter Du Sens en commençant par la fin ! J'y ai dit comme ça, à Nicole : « Vois-tu, ma Grande, le problème de Camus, c'est qui tient son journal intime comme Cassandre quand c'est qu'elle étend son linge. Elle a beau y mettre les plus beaux draps brodés de la tante Léonie, on y voit rien que ses petites culottes ! C'est de l'élitisme pour obsédé sexuel, c't'affaire-là, ou je n'm'y connais pas ! » Non, c'qui faudrait, vois-tu, c'est dégraisser le bouillon, à chaud, au papier de soie, et lui faire rendre son jus comme écrit par un Léautaud qui sentirait pas la pisse de chat. Moi j'vois qu'ça.
Chastagnac est un grand peintre, c'est sa maman qui le lui dit. Ah, l'art-comptant-pour-rien ! C'est gratuit, ça ne mange pas de pain.
06 janvier 2015, 17:01   Re : La preuve par les chèques
Mais il est très drôle, votre Chastagnac ! Il est tout le temps comme ça ?
Utilisateur anonyme
06 janvier 2015, 18:55   Re : La preuve par les chèques
Oh, moi, j'essayais seulement de me mettre dans la perspective Brémond, hein, élitisme et confidentialité à tous les étages.
Cher Sébastien,


Vous êtes dans l'erreur. On peut détester le fond de l'oeuvre politique de Renaud Camus, cela n'empêchera pas l'autre bord politique de l'acheter, cette oeuvre politique.

Le problème est le suivant : le nom de Renaud Camus revient en boucle, si je puis dire, avec comme qualificatif celui d'idéologue de l'extrême droite. Même M. H. en parle dans son dernier roman.

Le fait qu'un idéologue ne soit pas lu (ou, plutôt, pas acheté) est un phénomène inédit. C'est le point sur lequel nous devons réfléchir.

D'autre part, si certains ouvrages de Renaud Camus sont élitistes, et ce sont mes ouvrages préférés, on ne peut pas dire que ses écrits politiques le soient ni que le Journal le soit.
Cher Sébastien,

Notez aussi que le propos n'est pas de transformer ce faible niveau de ventes en grands tirages. Il s'agit simplement de passer à 2000/3000 pour le Journal et à, mettons, 1000 pour chaque écrit politique, ce qui n'est pas impensable compte-tenu des forces dont on parlera plus tard.
Un auteur capable de faire s'écharper entre eux les remplaçistes mériterait, pour cette raison également, un meilleur sort "commercial":

[www.leblogtvnews.com]
Pour reprendre sur ce sujet, la grande force de Renaud Camus est de combiner une excellente qualité d'expression dans son oeuvre écrite avec des idées originales, percutantes et bien exposées, qui suscitent toujours l'intérêt et parfois l'accord.

Or, au lieu d'écrire des billets sur ce site ou ailleurs, ou de rentrer dans certains débats qui le mériteraient, Renaud Camus, pour des raisons qui lui sont propres, parle très peu sur le fond. Cela serait sans grande conséquence (l'économie de la parole, pour un écrivain de sa qualité, est une vertu) si, à côté, il ne déployait pas une intense activité sur les réseaux sociaux, domaine dont il ne maîtrise pas les codes.

Cette activité donne de lui une image brouillonne et dispersée. Les messages sur twitter, notamment, me paraissent détruire l'image de l'auteur des églogues. Peu suivis, rarement retransmis, ils sont pourtant la première image qu'une personne ne connaissant pas Renaud Camus trouve par une requête google. Talleyrand nous disait déjà de nous méfier de la première impression, car c'est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.

Je ne sais qui a inculqué à Renaud Camus cette passion pour twitter. Je ne sais si c'est vous, Marcel, mais cette personne lui a rendu là un bien mauvais service.

Twitter est l'outil de l'inconnu qui veut se faire connaître, ou celui du polémiste, souvent de basse gamme.

Renaud Camus n'est ni l'un, ni l'autre.

Renaud Camus est, dans l'esprit de la presse, l'idéologue de l'extrême droite. Pourquoi ne reste-t-il pas sur cette position, parlant peu mais longuement et bien ? pourquoi succombe-t-il à cette dictature de l'immédiat, de l'émotion, du quart de tour ?

Enfin, qui, hormis quelques habitués, peut avoir envie d'acheter le journal d'un homme qui publie une bonne dizaine de messages par jours, qui publie une chronologie et des photographies ? soyez certains que sans twitter, sans chronologie, sans images postées, Renaud Camus aurait le bénéfice de la rareté, et donc des lecteurs.
12 janvier 2015, 21:23   Re : La preuve par les chèques
Moi ? Mais qu'est-ce qui peut bien vous donner cette idée ? Je n'utilise jamais twitter.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 21:23   Re : La preuve par les chèques
Oh, la peste soient les conseillers !

Quand je vous lis, Jean-Marc du Masnau, je comprends mieux pourquoi je me suis disputé avec un grand nombre de lecteurs de Renaud Camus. La raison en est simple : ils profèrent exactement les mêmes absurdités que vous, à savoir que, dans les écrits, les positions ou les attitudes de cet écrivain, il y a décidément trop de ceci, pas assez de cela, et que tout serait parfait s'il s'abstenait seulement de dire ou faire telle ou telle chose.

Pour X ou Y, l'homme est trop cultivé, trop sexuel, trop politique, trop répétitif, trop élitiste, trop autobiographique, trop églogal, trop porté sur les châteaux, trop attentif à la langue, trop présent sur Tweeter, trop hostile au Grand Remplacement, etc. — ça ne va jamais.

A ces lecteurs qui, en se comportant ainsi, me donnent toujours l'impression de n'avoir strictement rien compris à son œuvre, je conseille de s'acheter de la pâte à modeler et de se fabriquer, rien que pour eux-mêmes, un petit-Renaud-Camus-tout-parfait, qui ferait exactement et à la seconde près ce qu'ils voudraient qu'il fasse, écrirait exactement ce qu'ils voudraient qu'il écrive, et qui, d'ailleurs, leur ressemblerait trait pour trait.

Et ainsi, quand Renaud Camus aura cessé d'être Renaud Camus, tout ira bien.

Il y entre dans cette réaction parfaitement infantile quelque chose qui a tout à voir avec la créance. C'est la position de l'enfant ou de l'adolescent immature qui estime que ses parents lui doivent quelque chose. A aucun moment ils ne semblent se rendre compte qu'ils doivent en général beaucoup plus à Renaud Camus qu'il ne leur doit ; et qu'ils seraient mieux avisés de reconnaître leur dette à son égard, plutôt que cette créance aussi infantile qu'imaginaire.
C'est tout ?

Je rappelle que le but de ce fil est d'analyser pourquoi les livres ne se vendent pas. Personnellement, je possède toute l'oeuvre imprimée et je suis abonné au Journal. J'essaie de vous expliquer ce qui, à mon avis, fait que malgré une conjoncture très favorable, Renaud Camus ne vend pas de livres, et à d'autres que moi, si je puis dire.

J'achète le Journal actuel, très différent du Journal d'autrefois, mais cela reste le Journal.
Maintenant, avez-vous une explication rationnelle pour expliquer le fait qu'un homme qui est aussi connu (voir google), qui fait l'objet d'articles de fond critiques à son égard et donc qui devraient inciter les adversaires de ces critiques-là à le lire, qui a un aussi bon site pour la vente de ses livres et qui écrit aussi bien ne vend presque rien ?

Quand il était mal exposé et mal distribué, ou qu'il y avait le silence autour de lui, on pouvait comprendre. Mais là, pourquoi ? pouvez-vous faire autre chose que déplorer et dire comment améliorer des choses ?
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 21:39   Re : La preuve par les chèques
Le but de ce fil est de permettre à Jean-Marc du Masnau de suggérer à Renaud Camus de ressembler moins à Renaud Camus et davantage à Jean-Marc du Masnau.

Cela nous permet de mieux connaître Jean-Marc du Masnau — rien d'autre.
Pourquoi dites-vous cela ? c'est gratuit...

Je ne me permettrais en aucun cas de faire des suggestions quant au travail de l'écrivain, quant aux ouvrages que l'écrivain veut vendre. Cordonnier, pas plus haut que la chaussure.

En revanche, je me sens tout à fait libre de contester des idées politiques, c'est le but d'un forum, je crois.

Je me borne à constater l'échec d'une stratégie, et ce à la suite d'une entrée qui porte sur une interrogation quant à la mévente.

Votre réaction est bien vive. Etes-vous celui qui a suggéré à Renaud Camus l'usage des réseaux sociaux ?

Je vous pose à nouveau la question : comment gagner des lecteurs à Renaud Camus ?
Je vais vous expliquer une chose, Davoudi.

La seule relation valable, entre un particulier et un écrivain, c'est l'acte d'achat. Le particulier a une dette envers l'écrivain et cette dette il la rachète en achetant ses livres.

J'achète ses oeuvres, je n'adhère pas à son parti.

Libre à vous de vouloir un Renaud Camus splendide dans son isolement, mourant de faim.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 22:04   Re : La preuve par les chèques
« Je vais vous expliquer une chose, Davoudi. »

Oh là là, il va m'expliquer la vie...

Cela dit, ce n'est certainement pas moi qui ai suggéré à Renaud Camus l'usage des réseaux sociaux, réseaux que j'ai pour ma part à peu près désertés. D'ailleurs, je ne lui ai jamais suggéré quoi que ce soit, et j'entends persévérer dans cette voie.

Comment gagner des lecteurs à Renaud Camus ?
Plus difficile encore : Comment expliquer à ses actuels lecteurs que Renaud Camus, finalement, décidera sans doute de rester Renaud Camus, plutôt que de devenir eux ?
Comment écrire le grand roman du 21ème siècle ?
Comment réussir à faire cinq tractions de plus que le mois dernier ?
Comment faire en sorte que cette femme accepte de coucher avec moi ?


Pour répondre à toutes ces graves questions, nous allons d'abord établir un schéma SWOT, puis demander à une centaine d'étudiants issus des meilleurs écoles de management de France de plancher.

Sous la présidence du Grand Masnau, un jury prestigieux composé de Chastagnac, Meyer, Pellet, Dave Hoody, Cassandre et Pugnière décernera aux vainqueurs le prix de la meilleure stratégie marketing. Le second prix consistera en un séjour à la montagne tous frais payés avec Michel Houellebecq et André Page.
Vous persiflez et Renaud Camus se ruine.

Que Renaud Camus, l'auteur de Tricks et des églogues, l'auteur de "Du Sens" et du "Journal romain", reste Renaud Camus, tous ceux qui achètent régulièrement ses livres (achètent, paient, argent, acheter, payer, il s'agit de cela, toiture, voiture, gaz, payer payer payer) le souhaitent.

Comment faire de la réclame, pour être clair ?
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 22:21   Re : La preuve par les chèques
« Que Renaud Camus (...) reste Renaud Camus, tous ceux qui achètent régulièrement ses livres (...) le souhaitent. »

Cela ne correspond guère à ce que j'ai pu observer. La plupart d'entre eux ont des conseils à lui donner, conseils qui, consciemment ou non, n'ont d'autre but que de faire en sorte qu'il se mette à leur ressembler.
Je ne sais comment vous dire que je ne parle pas de son oeuvre telle qu'elle est présente dans ma bibliothèque ou sur le site www.renaud-camus.net.

Il faut savoir faire la différence entre l'écrivain et la personne.

Vous devriez jeter un coup d'oeil à twitter et voir comment Renaud Camus y fut traité.
Je vais dire cela encore autrement. Le style de conseil formulé ici est de l'ordre du prosaïque, exactement comme un conseil sur un régime alimentaire.

Je suis un féroce carnassier, j'aime le tartare cru, enfant je mangeais des sanquettes du poulet fraîchement tué sous mes yeux (sang et pain).

Je lis sur le Journal que Renaud Camus a changé de régime, je lui dirai à cette occasion : attention aux protéines, demandez à Davoudi ou M. Delautremer où trouver des protéines végétales, et attention à la crème. Je ne lui dirai pas "faites comme moi, mangez de la viande".
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 22:39   Re : La preuve par les chèques
Chez Renaud Camus, vous devriez pourtant le savoir, il n'y a guère de solution de continuité entre la vie et l'écriture — tel est le principe fondamental : cela s'appelle graphobie.

Vous parlez de ses “livres”, de son œuvre, sans avoir bien perçu semble-t-il que son travail remet en question l'idée même de livre et d'œuvre. Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus passionnant chez lui.

Voilà pourquoi vous ne pourrez conserver Du Sens, mettons, et supprimer Twitter. Quand je pratiquais encore Facebook, pour moi il allait sans dire que le moindre commentaire de lui participait de l'œuvre au même titre que la chronologie, les photographies, Twitter, la peinture, le parti de l'In-nocence, etc. — « c'est tout un ensemble ».

Jean-Paul Marcheschi a bien compris cela quand, lisant un récent opuscule politique, il lui a dit quelque chose comme : « Finalement, tout était déjà là dans ton premier livre. » (NDLR : Passage)

Ne cherchez donc pas à le rendre plus convenable selon vos critères : c'est infantile, inutile, et Dieu merci, de toute façon, vous n'y arriverez pas.
Utilisateur anonyme
12 janvier 2015, 22:40   Re : La preuve par les chèques
Ah, et je vois que mon végétarisme vous obsède (pour changer).
Effectivement, si toute remarque autre que de dire "continuez, tout va bien" est infantile, il n'y a pas lieu de débattre "sur comment" aider à de meilleures ventes.

Prenons le cas de Flickr, qui est très différent de celui de twitter : sur le fond, les photographies qui y sont publiées me plaisent beaucoup, je les regarde avec le plus grand intérêt.

Je me dis cependant qu'elles sont offertes gratuitement, donc que tout le travail de vision, de cadrage est perdu, financièrement parlant.

Dit autrement, l'oeuvre est-elle la prise de la photographie ou son dépôt sur un moyen de communication ? pour moi, c'est la prise de la photographie.

Nous sommes bien dans un cas où il y a accord sur le fond, mais pas forcément sur l'efficacité.
En tant que végétarien, pensez-vous mon conseil (attention aux protéines, attention à la crème) inepte ?
Maintenant, un autre exemple.

Je ne sais quel âge vous avez. Si vous êtes jeune, vous ne connaissez pas, autrement que de nom, l'époque du minitel. Renaud Camus passa sur ce type de machine des heures et des heures. Les innombrables messages qu'il écrivit ne sont pas, pour moi, partie de son oeuvre. Ils sont partie de sa vie et n'entrent dans son oeuvre que s'il les cite dans son journal.


Pour moi, les oeuvres de Renaud Camus sont celles décrites comme telles sur son site. Voyez vous même, il y a des oeuvres finies, d'autres en progression. On y voit des albums de photographies, mais pas flickr, par exemple.

[www.renaud-camus.net]
Eh, pourquoi pas ?

"- t d'ou ?
- Je suis né à Chamalières, en Auvergne.
- non mé t d'ou ,t ou ,moi dan le 77 ??"
Je suis inlassable, ce soir.

Considérez la rubrique "Le Jour ni l'Heure". Elle me plait beaucoup.

Cela étant, le fait qu'elle soit gratuite (sur ce fil on parle de sous) "tue" des possibilités d'achat du Journal.
Ah, tiens, je pense à quelque chose : les webmestres du site Fdesouche pourraient peut-être faire la publicité d'un livre de Renaud Camus, comme ils le font en ce moment pour le livre à paraître d'Obertone (portrait de l'auteur en marge, ouverture automatique de la page du site de vente) ?
C'est le type même de la bonne idée.
Il faudrait obtenir l'e-mail de Pierre Sautarel, le fondateur du site.
Je reprends donc le propos.

J'ai relu ce samedi quelques pages d'Outrepas.

Il y a plus de dix ans, le Journal paraissait deux ou trois ans après les faits et pouvait se lire d'un coup. On découvrait, outre le Journal, une vision de choses présentes dans notre mémoire mais un peu estompées.

Aujourd'hui, le Journal est là le lendemain, premier changement.

Il y a plus de dix ans, le Journal était le seul à parler d'un jour donné.

Aujourd'hui, la chronologie, twitter, facebook, flickr nous parlent aussi de ce jour donné. Deuxième changement.

Il y a donc concurrence de vecteurs du message porté par Renaud Camus, quatre de ces vecteurs étant gratuits, le dernier payant. Dans ces conditions, il n'est pas stupide de se demander si l'abondance de "gratuits" ne nuit pas à la vente du "payant".
Au sujet, maintenant, du système twitter.

C'est, très majoritairement, un réseau destiné aux personnes jeunes. En 2014, l'âge moyen des utilisateurs est de 22 ans, et 53% des utilisateurs sont des adolescents.

L'utilisateur "moyen" est suivi par 208 personnes. On notera que seuls 8% des utilisateurs ont posté plus de 50 messages, et 14% plus de vingt.



[www.blogdumoderateur.com]
Maintenant, une première proposition concrète, concernant le Journal.

Compte-tenu de son prix, très supérieur à celui habituellement rencontré pour des ouvrages en ligne (voir les tarifs d'Amazon pour kindle), on peut supposer que ses acheteurs actuels sont de réels amateurs de l'oeuvre de Renaud Camus et un examen sur deux ans (c'est possible puisque les achats sont nominatifs) permettrait de voir quel est le "noyau fidélisé". Ce noyau-là continuera à acheter le Journal à ce prix, sorte d'achat militant, quelles que soient les options de vente.

Ma proposition serait de créer un "achat-découverte", pour un an. Il concernerait les personnes qui n'ont jamais lu le Journal et hésitent à verser 40 € pour un ouvrage en ligne.

Prenant comme référence "Soumission", qui doit être beaucoup commandé, le prix pourrait être fixé à 15 €. Ce prix correspond à un ordre de grandeur habituel pour une oeuvre.

Je pense les lecteurs de Renaud Camus honnêtes, et je ne vois pas un acheteur habituel se transformer en occasionnel pour gagner 25 €.
Une variante, par rapport à l'idée précédente.

Renaud Camus bénéficie d'une bonne "couverture médiatique". Je suppose que bon nombre de personnes aimeraient le lire, mais le prix du Journal est peut-être un peu élevé.

Si on ne veut pas "brader" le Journal avec un tarif réduit, ne peut-on penser à un "tarif d'essai", par exemple trois mois de journal pour 10 euros ? cela permet au nouveau lecteur de découvrir le Journal, de se faire une idée. C'est un prix raisonnable, accessible à tous.
Une autre idée, dans l'hypothèse où Renaud Camus aurait satisfaction dans sa demande faite à Paul / POL.

Une sorte de bibliothèque virtuelle pourra être constituée. Je ne crois pas beaucoup à la "vente au numéro", le support s'y prête assez mal.

En revanche, je pense qu'une formule "Abonnement annuel à l'ensemble de l'oeuvre publié", qui permettrait à des lecteurs assidus de Renaud Camus de prendre leur temps, de piocher ici et là, d'avoir tout à leur disposition, serait intéressante.

Une somme modeste, mettons 50 € par an, serait un prix raisonnable : sur dix ans, cela fait 500 €, sur un an, c'est peu. L'avantage serait d'avoir un socle de lecteurs fidèles, mettons 200 - 400, cela permettrait à Renaud Camus des "rentrées" régulières et assurées de 10000 à 15000 €.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Les récents succès de Renaud Camus sur "Boulevard Voltaire" conjugués avec le fait que la presse parle de ses idées pendant que d'autres les pillent me paraissent confirmer que le problème est bien un problème de "vecteur de communication".

Renaud Camus excelle dans les textes complexes, là où un auteur à la mode sombre au bout de trois phrases. Il doit donc se battre sur son terrain et avec des textes construits. Si ces textes sont en plus compatibles à (et non conformes avec) la ligne générale de l'organe où ils sont publiés, une bonne mise en valeur et un succès de lectorat sont garantis.

On peut très bien imaginer Renaud Camus écrivant certains articles pour le Figaro, d'autres plus polémiques pour des publications plus engagées.
Quelqu'un connaîtrait-il l'adresse e-mail de Pierre Sautarel, fondateur du site Fdesouche, ou celle de l'un de ses collaborateurs ? Dans l'affirmative je vous prie de me la communiquer par "message privé", ici-même.

La nouvelle édition du "Grand Remplacement" mériterait, c'est peu de le dire, d'être mise en avant sur ce site très visité.
Vous avez raison, je vais lui envoyer un message (pardonnez-moi, mais je ne me sens pas autorisé à vous communiquer son adresse).
Vous êtes pardonné et remercié, en plus.
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