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Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo

Communiqué n° 1792, mercredi 7 janvier 2015
Sur l’attentat contre Charlie Hebdo

Le parti de l’In-nocence, en ce jour qui voit à la fois la publication du roman de Michel Houellebecq, “Soumission”, et l’attentat meurtrier entraînant la mort de douze personnes à l’hebdomadaire “Charlie Hebdo”, constate l’accélération de l’histoire qui marque ce début d’année. Il présente ses condoléances aux familles des victimes et ses vœux de rétablissement aux survivants. Son espérance est que le crime, la tragédie, la littérature et ses propres efforts depuis douze années ouvrent enfin les yeux de nos compatriotes et de tous les Européens sur la réalité du Grand Remplacement et sur ce qu’il implique pour la paix civile, pour l’indépendance de nos patries et la préservation de notre civilisation déjà plus qu’à demi effondrée. Le président de SOS Racisme estime que le monstrueux forfait perpétré ce jour par des islamistes est une attaque contre le vivre-ensemble. Non : c’est le vivre-ensemble forcé qui attaque et qui tue.
"Le pire attentat en France depuis la guerre d'Algérie" (JT de France 2). Ah, parce que la guerre d'Algérie était finie?
Ce soir, à C dans l'air, l'intervenant musulman (un Algérien dont le nom m'échappe) mettait dans le même sac - condamnait pour la même haine - le parti xénophobe (le Fn) et les terroristes islamistes - enfin, superficiellement les mettait dans le même sac, car en fait, il attribuait une antécédence dans le mal à la xénophobie française, laquelle avait suscité en retour le terrorisme islamiste.
Cet homme, qui ne m'était d'ailleurs pas antipathique - il a notamment fait remarquer que, à l'accent, il était sûr que le terroriste était un Maghrébin, et "à 95%", un Algérien" - pense ce qu'il pense, très bien.
Mais jusques à quand C dans l'air nous imposera-t-il ce genre de discours ? Ce ne sont pas les hommes politiques qui sont insupportables ou coupés de la réalité, ce sont les média qui imposent une sorte de dictature.

A la question : Pourquoi la France et pas le Danemark ?, les intervenants répondirent que c'était parce que la France étai le pays des droits de l'homme et de la liberté.
Je vois une explication plus probable et moins pc : en France, les Beurs pullulent, alors qu'ils sont beaucoup moins nombreux proportionnellement au Danemark.

Les intervenants disaient "le Prophète" (je suppose qu'ils auraient mis la majuscule). Non : Mahomet, c'est son nom en français (et dans les langues latines occidentales - espagnol Mahoma, portugais Maomé, italien Maometto, les langues germaniques et slaves ayant des formes du type Mohammed), comme telles personnes ont pour nom Confucius, Jules César, Averroès, Avicenne ou Charlemagne.
Les intervenants ne cessaient de dire (comme le font les autorités de l'Etat) : c'est une atteinte contre la République, contre nos valeurs, contre le vivre-ensemble.
Peut-être. J'y vois surtout la facilité avec laquelle des Maghrébins tuent des Français, aujourd'hui comme hier. Bref, j'y vois surtout une atteinte contre la substance française, la population française, physiquement définie.

La question fut posée : Cela profite-t-il au Fn ?
Hélas, peut-être, fut-il répondu.
Dans cette émission, il va de soi pour tout le monde que la montée du Fn est un mal. Ce n'est pas l'opinion majoritaire. Ce n'est pas l'opinion très majoritaire. C'est l'opinion unanime.
Les fachos en rêvaient, les hommes du califat l'ont fait, les musulmans modérés en sortent grandis. On se croirait dans un roman de Houellebecq.
L'islam avec ses aspects inquiétants existait depuis déjà longtemps en France sans que Ch. Hebdo y trouvât à redire trop occupé qu'il était à caricaturer de façon atroce (et parfois drôle) les cathos, le pape et Le Pen. Pire : quand le malheureux prolo vivant en banlieue a commencé à essayer de se plaindre des incivilités et de la délinquance dont il était victime de la part de la jeunesse immigrée, c'est lui que les journalistes de Ch.H, entre autres, ont caricaturé en " beauf" affreusement raciste et facho et leur leur ligne de conduite a été de défendre mordicus l'immigration. Toutefois pour un journal qui se voulait rebelle et iconoclaste, cette postion consistant à ne tirer que sur des ambulances n'était plus tenable. Des lecteurs se sont fait l'écho de cette opinion et Ch H, pour ne pas perdre la face et une partie de son lectorat, a dû se résoudre à traiter l'islam de la même manière, enfin presque ... Apparurent donc, un jour, les fameuses "caricatures", lesquelles en comparaison de celles concernant les cathos ou l'extrême droite, semblaient bien inoffensives. Elles suscitèrent des violences mortelles dans certains pays musulmans mais, bizarrement pas en France. D'ailleurs Ch.H réagit aussitôt en faisant une nouvelle caricature, cette fois très islamiquement correcte, où l'on voyait le prophète Mahomet consterné jusqu'aux larmes par le comportement de ces fanatiques, le message implicite étant qu'ils ne représentaient aucunement le véritable islam. Ch.H s'est depuis lors donné comme ligne de conduite un virulent "pad'amalgamisme", la défense inconditionnelle du multiculturalisme, de la Diversité et du "vivrensemble" continuant à voire dans l'extrême droite à savoir tous ceux qui ne pensaient pas comme lui sur ces sujets le principal ennemi à abattre. De temps en temps une caricature du prohète venait rappeler que les journalistes de Ch.H étaient de vrais rebelles. En fait, par leur constant mépris du peuple "de souche" et les calomnies dont ils l'ont abreuvé, ils ont été parmi les principaux responsables de la haine que les nouvelles générations d'immigrés ont voué à la France et du multiculturalisme délétère qui s'y est installé. Ce qu'ils donnaient d'une main pour donner le change et s'afficher comme rebelles, ils le reprenaient de l'autre et largement. Ce qui ne trompe pas, c'est leur succès dans la classe médiatique, laquelle, loin de les ostraciser comme un Redeker et un Renaud Camus, ou de les fustiger âprement comme un Finkielkraut et un Zemmour, leur a toujours déroulé le tapis rouge. En fait ces journalistes ont été tués par le monstre qu'ils avaient eux-mêmes si opiniâtrement fabriqué.
La leçon à tirer de cet attentat est que vouloir montrer "patte" politiquement ou islamiquement correcte ne sert à rien. Mais certains de ceux en qui les journalistes de Ch.H voyaient leurs pires ennemis, s'en doutaient depuis longtemps. Paix à leur âme. Ils ont désormais l'éternité pour méditersur la question.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 12:06   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Richard Millet, dans sa dernière et sixième chronique :




Je ne suis pas Charlie

J’ai, pour une fois, hier soir, écouté la radio et regardé la télévision d’Etat. J’avais oublié le ton sur lequel les journalistes prennent de haut le peuple français – ou ce qu’il en reste ; et je ne suis pas certain d’avoir, ce matin, le courage d’ouvrir les organes officiels de la Propagande concernant le massacre commis à Charlie Hebdo, puis dans la rue Nicolas-Appert, inventeur de la conserve industrielle. Seuls les naïfs, ou les menteurs, peuvent s’étonner de ce nouvel épisode de la guerre en cours – après Merah, Nemmouche et l’apprenti sorcier de Joué-les-Tours (pour ne pas remonter à l’époque de Kelkal et, plus loin, encore, de Naccache : il y a bien une persévérance dans le démoniaque dijhadiste). Je m’étonne, moi, qu’on n’ait pas de nouveau parlé, hier soir, de « loups solitaires », comme si des loups pouvaient être isolés à l’heure des « réseaux sociaux » et du téléphone satellitaire, parfaitement maîtrisés par le djihadisme international ; mais je suis rassuré qu’on ait mis en place une « cellule d’aide psychologique », les citoyens français étant à ce point conditionnés par les mots d’ordre du Bien qu’ils sont incapables de réagir devant le surgissement du Mal – le vrai, non le mythe du « retour des années 30 » orchestré par ceux qui, justement, feignent de ne pas voir ce qui se passe.
Comme d’habitude, on n’a parlé de rien, à grands renforts de « spécialistes », de « confrères » et d’hommes politiques venus donner le la – au premier rang desquels, plus encore que Hollande, qu’on croyait disparu dans le roman de Houellebecq, Mme Kosciusko-Morizet prenant des airs de dame aux camélias, place de la République, pour dire les mêmes effarantes banalités que le premier venu – la politique n’étant rien d’autre, aujourd’hui, que l’exhaustion du premier venu sur la scène médiatique.
Si je ne puis m’associer aux flots de larmes soulevé par des actes qui, il va de soi, m’inspirent la même horreur que ceux de Breivik, c’est d’abord parce que le système politico-médiatique refuse de montrer la nature profonde de cette tragédie : une guerre civile qui plonge une grande partie de ses racines dans l’immigration musulmane, et dont les guerriers, aux noms toujours semblables dans leur morphologie et emblématiques d’une haine affichée de la France et de l’Occident ; le djihadisme naît principalement du refus de s’assimiler et du multiculturalisme d’Etat.
Charlie Hebdo n’est pas en guerre contre le multiculturalisme : ce journal fait partie de la Propagande d’Etat, et j’ai toujours regretté que Cabu, Wolinski et Charb mettent leur incomparable talent au service de quelque chose qui dépasse le simple refus de l’islamisme : la haine de l’Eglise catholique, laquelle a pour pendant l’antisémitisme d’origine maghrébine, et qui est un des acquis du multiculturalisme. J’ai toujours méprisé l’acharnement et les cibles faciles ; c’est pourquoi je hais l’anticléricalisme officiel autant que le dos courbé du clergé devant les attaques dont il est l’objet. Peu avant l’attentat, hier matin, j’avisais au flanc d’un kiosque un affichette publicitaire publiée par ce journal, et sur laquelle la naissance du Christ était moquée outrancièrement, l’illustration annonçant un article de Mordillat et Prieur, néo-renaniens duettistes de la déconstruction du christianisme, qui ont trouvé là de quoi faire oublier l’indigence de leur œuvre littéraire et cinématographique ; et je me demandais ce qu’il en est de la liberté d’expression, en France, pour ceux qui n’ont nulle voix au chapitre et qui ne peuvent se résoudre au triomphe du nihilisme, dont Charlie Hebdo est un organe actif.
La guerre en cours n’est pas une guerre de religion, comme voudraient nous le faire croire Charlie Hebdo et les djihadistes : c’est, redisons-le, une guerre civile que la présence sur le sol européen d’une masse croissante de musulmans rend d’autant plus violente qu’on la tait, même quand elle suggère aux Juifs français d’émigrer, de plus en plus nombreux, en Israël. Ainsi suis-je étonné que, pas une seule fois, hier soir, au journal de France 2, le mot de musulman n’ait été prononcé, bien que les terroristes aient tué, semble-t-il, deux de leurs coreligionnaires – ce qui montre bien l’étendue de la terreur islamiste, devant laquelle les journalistes officiels se couchent, devenant ses complices de fait. Il est vrai qu’ils sont, il faut y revenir, les séides de ce nihilisme officiel dont, avant le massacre, Libération donnait un exemple entre mille, la veille, en publiant le portrait d’une certaine Mme Schneck dont on me dit qu’elle publie des livres et qui croyait devoir apprendre à la France qu’elle avait avorté à l’âge de 17 ans – l’insignifiance littéraire étant aussi une des figures du nihilisme –, tandis que l’affaire Vincent Lambert était portée, le même jour, devant la Cour européenne des Droits de l’homme, à charge pour celle-ci de décréter de la vie ou de la mort d’un homme plongé dans le coma. Le même jour, la France perdait sa place de 5ème puissance industrielle…
Les rédacteurs de Charlie Hebdo sont morts les armes à la main. Je respecte les guerriers, fussent-ils des ennemis – ce que je ne saurais faire pour les terroristes, et je m’incline devant les deux policiers assassinés. Si je ne m’associe pas au deuil national décrété par Hollande, c’est que je n’ai rien de commun avec les fourriers de l’insignifiance étatique, outre que je refuse de faire corps avec un pouvoir qui a fait voter le mariage homosexuel et la loi sur l’euthanasie. Avait-on décrété une journée de deuil pour les collégiens juifs de Toulouse et les militaires de Montauban, dont deux musulmans, assassinés par Merah ? Le massacre de Charlie Hebdo a eu lieu le matin même où paraissait le roman de Houellebecq, à qui les djihadistes ont en quelque sorte donné une pathétique mais prévisible actualité. Hollande avait déclaré qu’il lirait le roman, « parce qu’il fait débat » : on n’en est plus là. Il n’y a pas de débat ; nous sommes en guerre. Une guerre que le système politico-médiatique occulte au nom de la « tolérance » et des « valeurs républicaines ». Nous sommes libres, nous, de refuser toute forme de collaboration avec une classe politique qui a rendu possible le massacre d’hier, et, plus largement, la guerre civile.
Accord total avec Cassandre, partiel avec Millet.
Dieu, que Richard Millet écrit mal. Aveuglé par la passion, il semble s'exprimer au fil de la plume, sa phrase n'est ni structurée, ni harmonieuse, ni personnelle. Comme on regrette le velouté du style de Renaud Camus, même dans le pamphlet. Mais il y a aussi d'importantes différences de fond. Je vois mal le Président du PI reconnaître
l'"incomparable talent" (même dévoyé) de Cabu, Wolinski et Charb. Ni déplorer le passage de la France à la 6ème place des puissances économiques mondiales.

Pour ma part, je note que les premiers martyrs (connus, célèbres) de l'islamisme en France sont des soixante-huitards notoires (Cabu...), ce qui inciterait, me semble-t-il, à plus de nuances, à plus de faveur, envers l'esprit de 68. Ce fut une révolte entièrement blanche et européenne, nourrie invisiblement de christianisme, menée par des individualistes, en faveur d'une société de type aristocratique, méprisant les lois économiques de la consommation. Une part de l'héritage de 68 est tout à fait récupérable dans le cadre du combat pour une France redevenue européenne, n'en déplaise à Richard Millet et à tant d'autres.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 14:27   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Les “soixante-huitards”, en tout cas, se sont bien rattrapés en matière de consommation. Voyez comme la plupart d'entre eux sont devenus gras, à force de s'octroyer les postes, les monopoles et les prébendes. Et que dire de cette habitude qu'ils ont prise, tous, de nous faire sans arrêt la morale, laquelle constitue la base de leur pouvoir ?

Pour le reste, j'avoue ne pas comprendre (ou alors je ne comprends que trop...) l'éloge que l'on fait du prétendu talent de ces malheureux caricaturistes. Sans doute étaient-ils fort sympathiques, et plus vraisemblablement sympa, je ne sais — mais enfin, ces méchants petits dessins, dans l'ensemble, quelle médiocrité, quelle laideur.

Enfin, il fallait voir leur ami Patrick Pelloux, le médecin urgentisto-médiatique, nous expliquer ce matin à la télévision, entre deux sanglots et trois tutoiements, que l'attentat a apparemment eu lieu au moment où se tenait une conférence de rédaction contre le racisme. Ce serait presque comique, si ce n'était si profondément tragique.

video: [www.youtube.com]
Si on avait dit à Cabu -- qui a passé sa vie à produire des caricatures méprisantes de policiers et de militaires -- qu'il périrait à sa table de travail par les mêmes balles qui ont abattu deux policiers en armes, en plein Paris...

L'homme avait été soldat pendant la guerre d'Algérie, en 1960, lit-on dans sa biographie. Il avait échappé à ces tueries. Elles sont venues le rattraper plus d'un demi-siècle plus tard. Entre ces deux dates, le malheureux, en dépit de tout son talent, ne fit que s'aveugler et penser contre le réel.

J'avais toujours imaginé que les premières victimes des attaques djihadistes ciblées en France métropolitaine -- ces exécutions où l'on vous fait vous lever et décliner votre identité avant de vous vider un chargeur de mitraillette dans l'estomac -- seraient des soixante-huitards attardés. C'est chose faite. C'est aussi l'assassinat d'un certain pacifisme militant. En général, les fauteurs de guerre trouvent plus expédient de commencer par lui, le pacifiste bêlant, ce qui a le mérite de poser la prévalence de la Guerre sur la Paix, de réaffirmer à ceux qui ne l'entendraient pas encore que le default setting de la société multiculturelle où l'on se trouve est celui de la Guerre, et absolument jamais celui d'un paisible "vivre-ensemble". C'est de la guerre qu'il faut partir, tel est le message. Et protester contre ce message en le prétendant faux ou erroné ne sert à rien puisque étant écrit en lettres de sang sa validité est une évidence. La guerre est là, qu'on le veuille non, que ce message soit déplorable ou pas.
Donner l'adresse de l'article de Millet, très bien. Le citer intégralement, non.

A part ça, est fautif : " la politique n’étant rien d’autre, aujourd’hui, que l’exhaustion du premier venu sur la scène médiatique. "

Littré :Terme didactique.. Action d'épuiser.
Pompe d'exhaustion, pompe placée sur quelques navires à vapeur pour enlever du fond de la chaudière une certaine portion d'eau sursaturée soit de sel marin, soit de toute autre matière tenue en dissolution. [Legoarant]
Fig. Terme de logique. Action d'épuiser tous les cas possibles dans une question.
L'induction est impossible, car elle suppose l'exhaustion de tous les singuliers. [Diderot, Opinions des anciens philosophes]
Terme de mathématique. Méthode d'exhaustion, manière de prouver que deux grandeurs sont égales, en montrant que la différence en est plus petite que toute quantité donnée.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 14:49   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Mékilèpénible !
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 14:56   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« la politique n’étant rien d’autre, aujourd’hui, que l’exhaustion du premier venu sur la scène médiatique. »

Je ne vois pas où est le défaut de sens. Le système actuel épuise en effet ceux qu'il porte au pinacle à une allure jamais vue auparavant.
08 janvier 2015, 14:56   Pomper l'air
Pomper, Pompeur

2. Pop. Fatiguer, épuiser. Le moindre effort lui coûtait une fatigue immense, le pompait (ARNOUX, Seigneur, 1955, p.14). Au part. passé. Être pompé. Synon. être crevé (pop.), être vidé.
3. Pop. Pomper l'air (v. air1 II B 2 i). Ennuyer, importuner. Je lui raconte comment le fameux docteur avait acheté un domaine dans les bois, près de Marseille, où il vivait à poil en toute saison. Un peu piqué, même beaucoup. Que j'en suis parti, parce que cette façon de comprendre la vie me pompait l'air (GIONO, Gds chemins, 1951, p.189).
REM. Pompeur, subst. masc. a) Celui qui pompe. Le mal vient du cerveau toujours en travail, l'animal monstrueux, informe et mou dans sa gaine comme un ver, pompeur infatigable (BERNANOS, M. Ouine, 1943, p.1461).
Quoi que l'on pense des caricaturistes de Charlie Hebdo, de leur aveuglement, de leur bêtise (Charb : "J'ai plus de chances de mourir renversé par un Vélib que par les balles d'un terroriste"...), ils n'ont pas eu peur, ils n'ont pas cédé aux pressions des musulmans radicaux (ou pas). Je ne sais pas, moi, si j'aurais le courage de me balader dans Paris avec un t-shirt reproduisant l'une de leurs caricatures de Mahomet.
Donner l'adresse de l'article d'André Page, très bien. Le citer intégralement, non.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 16:37   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Ah oui, excellent, le "pompeur infatigable", c'est exactement ça. Ça me rappelle ma tante, ça. « Tu me pompes l'air » et « arrête ton char », deux de ses expressions favorites…
Je ne dénie pas à ces caricaturistes un certain courage. Il n'empêche qu'ils font partie de ces enfants gâtés d'une France prospère et paisible qu'ils ont prise, on ne sait trop pourquoi, en grippe au point de préférer à son peuple des populations étrangères qu'ils ont dressées à le haïr. C'est pourquoi, paraphrasant a contrario la formule fameuse de Churchill à propos de la "Royal air force", on pourrait dire d'eux et de leurs semblabes : jamais dans l'histoire de l'humanité une si petite poignée d'hommes n'a fait le malheur absolu et irréversible d'un si grand nombre, celui de tout un peuple parmi, pourtant, les plus méritants et les moins racistes qui soient. Ils portent donc une lourde responsabilité dans la situation où se trouve la France, situation qui leur a valu d'être, à leur tour, assassinés. Et quand je dis " à leur tour", c'est parce que je pense à ces centaines de Français anonymes, parfaitement innocents, eux, de la situation en question, assasinés depuis une trentaine d'années et qui constituent le lourd tribut déjà payé par le peuple "de souche" à l'idéologie défendue par Ch.H et consorts. Je pense à ces malheureux obligés de vivre en territoire occupé et qui y risquent tous les jours leur vie pour un regard, une cigarette refusé, un accrochage de voiture ou une simple rumeur. Le vivrensemble défendu de façon si intransigeante par la caste médiatique n'a d'autre but,en fait, que d'interdire au peuple français de se mettre à l'abri d'envahisseurs dressés, encore une fois, par ces journalistes à le haïr. C'est très bien de faire des funérailles quasi nationales à ces" héros de la liberté", mais je trouve qu'il serait au moins aussi juste de dresser un monument au "franchouillard inconnu", celui qui presque tous les jours, dans l'indifférence générale, tombe sous les coups de la racaille immigrée. C'est lui qui est en première ligne et si la guerre éclate pour de bon, c'est lui qui sera pris en otage et le premier égorgé.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 17:24   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« Et quand je dis " à leur tour", c'est parce que je pense à ces centaines de Français anonymes, parfaitement innocents, eux, de la situation en question, assasinés depuis une trentaine d'années et qui constituent le lourd tribut déjà payé par le peuple "de souche" à l'idéologie défendue par Ch.H et consorts. Je pense à ces malheureux obligés de vivre en territoire occupé et qui y risquent tous les jours leur vie pour un regard, une cigarette refusé, un accrochage de voiture ou une simple rumeur. Le vivrensemble défendu de façon si intransigeante par la caste médiatique n'a d'autre but,en fait, que d'interdire au peuple français de se mettre à l'abri d'envahisseurs dressés, encore une fois, par ces journalistes à le haïr. C'est très bien de faire des funérailles quasi nationales à ces" héros de la liberté", mais je trouve qu'il serait au moins aussi juste de dresser un monument au "franchouillard inconnu", celui qui presque tous les jours, dans l'indifférence générale, tombe sous les coups de la racaille immigrée. C'est lui qui est en première ligne et si la guerre éclate pour de bon, c'est lui qui sera pris en otage et le premier égorgé. »

C'est exactement, au mot près, ce qu'il fallait écrire. Comme presque toujours, c'est Cassandre qui le dit. Merci à elle.
Oui, en se gaussant des "franchouillards", des "beaufs", et en dénonçant le "racisme de la société française" les dessinateurs de Charlie Hebdo ont contribué peut être au malheur des "Français de souche" dans les "quartiers sensibles", mais ils avaient eu aussi le courage ces dernières années de se moquer de l'islam publiquement et sous leur identité, comme aucun des intervenants sur ce forum ne l'a jamais fait.
Au haut de la page de couverture de "Charia Hebdo" (2 novembre 2011, n° 1011) est annoncé un article par le titre suivant : "les cathos intégristes (en lettres rouges) contre le théâtre (en noir) page 6". Un reportage occupe cette page. Le titre en est "cathos et musulmans intégristes (en rouge) main dans la main (en noir)". L'article est signé "Jean-Yves Camus", "universitaire" ou "chercheur" ?!!!. La place de l'adjectif "intégristes" est, à elle seule, un petit chef d'oeuvre de sournoiserie. Se rapporte-t-il seulement à "musulmans" ? Je vous laisse conjecturer sur l'abîme sémantique qu'ouvre cette place.
A côté, dans un encart, "le mot de Mahomet" que voici : "On critique l'islam, mais chez les cathos, c'est pas mieux : regardez la gueule de Boutin, c'est une charia à elle toute seule". Il est belle cette insolence (!) qui consiste à mettre sur le même plan ou dans le même sac, par souci "d'égalité", les bourreaux et ceux qu'ils coupent en deux, les égorgeurs et ceux qu'ils égorgent, les assassins et leurs victimes !
Bien sûr, Henri Rebeyrol, les dessinateurs ont été assassinés pour avoir comparé "le Prophète" à Mme Boutin.
Henri Reyberol a raison de mettre en relief cette "originalité" de Ch. H. qui était un journal si bête qu'il en était finalement apolitique et "inconscient", ce qui a conduit à son martyre. N'ayant su se protéger de rien ni de personne, n'ayant pas de pensée politique digne de ce nom, son courage était celui de l'inconscience du danger, ce qui le fait paraître incomparablement héroïque.

Et toujours pas un mot dans les médias sur le terrible échec du ministère de l'Intérieur qui a fourni à cette équipe menacée de mort des moyens de protection cruellement inadéquats. Dans n'importe quelle démocratie digne de ce nom, Cazeneuve aurait déjà déposé sa démission. Dans la France de l'"Union sacrée" qui vient de naître, il parade.

Et toujours le silence sur cette mosquée du XIXe arrondissement où ces tueurs qui-n'ont-rien-à-voir-avec-l'islam ont été endoctrinés...
Je trouve moi aussi tout à fait extravagant le fait que pas un média ne s'étonne de l'échec de la protection. Si l'on comprend bien, les tueurs étaient très repérables, ne savaient pas bien où étaient leurs cibles, se sont d'abord trompés de porte puis d'étage avant de se faire enfin ouvrir par l'une des dessinatrices, rencontrée dans l'immeuble, et qui, sous la menace de leurs armes, a tapé le code de la porte. Où étaient alors les deux policiers, et notamment celui qu'ils ont exécuté dans la rue ?

Une fois de plus on doit constater que le complexe médiatique, tout à son rôle d'endoctrinement et de surveillance idéologique, en a complètement oublié les bases élémentaires de son métier.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 21:45   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Que voulez-vous, le complexe médiatique est trop occupé à répandre l'obscénité, comme il le fait dès qu'il en a l'occasion.
Aujourd'hui, M. Pelloux est allé vaillamment pleurnicher sur toutes les chaînes. Mme Bougrab aussi. Yeux bouffis et mines graves à tous les étages.

Quant aux masses doucereuses, elles ont docilement arboré — et virtuellement reproduit à l'envi — la fameuse petite pancarte Je suis Charlie (sic). Les plus dociles d'entre nous, les plus abreuvés de sentimentalisme, sont même allés jusqu'à verser quelques larmes. C'est toujours de bon aloi. Wilhelm Reich parlait de la peste émotionnelle...

Ah, que la petite-bourgeoisie est contente quand on lui donne l'occasion de se comporter comme dans son feuilleton du jeudi soir, et de crier haut et fort qu'elle est du côté du Bien, qu'elle est pour les gentils caricaturistes et contre les méchants !

Bref, l'Occident pleurniche, l'Occident pleurniche : il ne sait d'ailleurs plus faire que cela.
Au fait, est-ce qu'on ne nage pas encore en plein Muray ? (Souvenez-vous : « Chers Djihadistes... Vos démolitions s'effectuent en toute illégalité et s'attirent un blâme quasi unanime. Tandis que c'est dans l'enthousiasme général que nous mettons au point nos tortueuses innovations et que nous nous débarrassons des derniers fondements de notre ancienne civilisation. (...) Nous vaincrons. Parce que nous sommes les plus morts. »)
Cher Marcel,

Le second policier, Ahmed Merabet, était un simple gardien de la paix en patrouille sur la voie publique. Voyant les assassins armés, il a dégainé son arme de poing et à tiré sur eux, semble-t-il. Il n'avait aucune chance contre des armes d'épaule. Il a été abattu puis achevé.

Les assassins ont eu hélas énormément de chance.

On ne sait pas actuellement ce qui s'est exactement passé à l'étage, si les assassins sont entrés en se protégeant derrière une otage, par exemple. Là encore, un policier avec une arme de poing, qui plus est dans une pièce remplie de personnes, ne peut presque rien contre deux agresseurs munis d'armes d'épaule. Il me semble que le rôle de protection du policier était plutôt de déjouer une agression dans la rue.

En fait, la protection n'est efficace que contre des tarés non préparés (ils sont nombreux). Le Général le savait, il se fiait à la baraka.
Absolument. La bêtise politique ou la bêtise tout court qui habitait cette équipe n'est pas en cause et ne doit en aucun cas être retenue contre ces victimes. C'est bien l'Etat, qui a le devoir de protéger les simples d'esprit, qui dans cette affaire a failli à sa charge. Sa responsabilité politique et morale est engagée dans cette affaire.

Les islamistes, massacreurs logiques, le rappellent : on vous avait bien prévenus ! L'Etat savait, le gouvernement français savait ce que risquaient ces citoyens et ressortissants français. C'était à lui à affecter les ressources nécessaires à leur protection, qui lui auraient coûté bien moins que l'aide massive qu'il accorde au quotidien aux demandeurs d'asile qui le sollicitent.

La fureur citoyenne des Français devrait être aujourd'hui celle-là : des Français (pour certains assez illustres) viennent d'être assassinés pour avoir bénéficié d'une protection au rabais, moindre que celle que l'Etat accorde à des passagers clandestins qui traversent le territoire national en foulant au pied son histoire et ses valeurs.

Un mot pour aller dans le sens de H. Rebeyrol: ces 25 dernières années je n'ai acheté Ch. H. qu'une seule fois. C'était pendant le court pontificat de Benoit XVI. J'ai dû le faire par ennui, dans une salle des pas perdus de gare de province. Je suis tombé sur un numéro qui caricaturait la personne du Pape en officier nazi pédophile, revêtu de la robe pontificale, le mettant en scène dans des images si épouvantables et explicites que ces dessins me firent presque peur. Je me promis de ne plus jamais de ma vie acheter ce torchon ou même en toucher le papier.

J'apprends qu'aujourd'hui Notre-Dame de Paris a sonné le glas pour Charlie Hebdo. La veille dame de pierre a fait vrombir le grand bourdon pour ces gens. Rarement elle ne fut plus grande.
Cher Marcel,

Le second policier, Ahmed Merabet, était un simple gardien de la paix en patrouille sur la voie publique. Voyant les assassins armés, il a dégainé son arme de poing et à tiré sur eux, semble-t-il. Il n'avait aucune chance contre des armes d'épaule. Il a été abattu puis achevé.

Les assassins ont eu hélas énormément de chance.

On ne sait pas actuellement ce qui s'est exactement passé à l'étage, si les assassins sont entrés en se protégeant derrière une otage, par exemple. Là encore, un policier (Franck Brinsolaro) avec une arme de poing, qui plus est dans une pièce remplie de personnes, ne peut presque rien contre deux agresseurs munis d'armes d'épaule.

En fait, la protection n'est efficace que contre des tarés non préparés (ils sont nombreux). Le Général le savait, il se fiait à la baraka.
Pour Mme Bougrab (comme Patrick Pelloux, elle larmoie beaucoup en direct live), compagne du défunt Charb, ce dernier mériterait le panthéon et, "le combat continue".
Les dessinateurs assassinés étaient peut être "bas du plafond" en comparaison d'intellectuels et de stratèges qui peuvent se targuer d'avoir écrit des milliers d'articles sur ce site, mais, dans leur petit registre de faiseurs de petits mickeys, en publiant les caricatures du prophète de l'Islam de 2006 à aujourd'hui, les petits-bourgeois de Charlie-Hebdo ont fait courageusement leur petit métier, en toute conscience des risques mortels qu'ils prenaient, comme les policiers qui essayaient d'assurer leur protection.

complément :

"Pour Mme Bougrab (comme Patrick Pelloux, elle larmoie beaucoup en direct live), compagne du défunt Charb,"

comment peut-on écrire sans honte une phrase pareille ?

Complément 2 :

Cette femme "larmoie" de façon indécente ?

[www.lemonde.fr]
"comme aucun des intervenants sur ce forum ne l'a jamais fait."
Cher Pellet, je ne parlerai que pour moi. Je fus longtemps bien seule, ou presque, sous mon vrai nom, à mettre en garde contre l'islam sur d'autres forums et même aux touts débuts sur celui-ci. Si j'ai fini par prendre le pseudo de Cassandre et le conserver ce n'est nullement pour garder l'anonymat mais parce que je m'identifiais totalement à la célèbre princesse, laquelle, avait comme moi, raison, mais comme moi à l'époque n'était pas crue du tout par le plus grand nombre.
D'autre part il n'est pas possible pour des tas de raisons assez évidentes de comparer le citoyen "banal" qui écrit sur un forum avec des journalistes, surtout quand ils sont célèbres. D'abord, les journalistes de Ch.H ne risquaient pas de perdre leur travail pour leurs idées et leurs caricatures puisque, contrairement à la plupart des Français "lambda", leur employeur était d'accord avec eux. Je n'ai pas le temps de développer ce soir mais Mais je reviendrai sur le sujet.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 23:19   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Même si la douleur et sans doute l'état de choc post traumatique lui ont fait dire quelques énormités (le Panthéon, par exemple), Jeannette Bougrab m'a paru très digne. Elle a dit aussi quelques vérités : entre autres, que dans la guerre où nous sommes, nous venions de subir une défaite (car la journaliste qui l'interrogeait parlait de victoire, à cause des manifestations de sympathie de la foule). J'ai été très touché par le témoignage de Jeannette Bougrab.
Ce "comme aucun des intervenants sur ce forum ne l'a jamais fait" n'est guère justifiable.

Les intervenants d'ici non seulement ne bénéficieront jamais d'aucune protection physique de la part des autorités mais qui plus est s'exposent à l'ostracisme professionnel et à la mort sociale. Allez trouver un éditeur en France, par exemple, après plusieurs années d'affichage quasi-quotidien de votre nom d'état civil sur ce site, M. Pellet. Charb était mal protégé, nous point du tout et non seulement nous ne le serons jamais mais qui plus est ceux qui persistent à s'exprimer ici en leur nom propre comme je le fais depuis dix ans s'auto-détruisent socialement et professionnellement, et ce de manière irrévocable.
C'est vrai "Cassandre", vous aviez un temps écrit vous votre identité réelle. Reconnaissez toutefois que la confidentialité de ce site vous mettait à l'abri des risques auxquels les dessinateurs de Charlie-Hebdo qui font l'objet de tant de mépris ici se sont courageusement exposés.

J'avais écrit : "ils avaient eu aussi le courage ces dernières années de se moquer de l'islam publiquement et sous leur identité, comme aucun des intervenants sur ce forum ne l'a jamais fait."

Bien entendu, je ne faisais grief à personne ne n'avoir pas fait preuve du même courage que les dessinateurs qui viennent d'être assassinés : je dénonçais la morgue de ceux qui se permettaient de les juger "bêtes", "petits-bourgeois", etc.
Utilisateur anonyme
08 janvier 2015, 23:37   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Que les proches des morts soient tristes et affligés, c'est bien normal. Mais faut-il absolument qu'ils viennent nous servir leurs larmes à l'écran ? N'y a-t-il pas, dans leur comportement, et comme à chaque fois qu'un otage est libéré, par exemple, une part d'obscénité ? Et finalement, tout ce sentimentalisme larmoyant, est-ce que ça n'arrange pas tout le monde : et les médias, et les téléspectateurs, qui offrent et consomment respectivement un moment de télé-réalité tragique et sentimentale plus vraie que nature ?

Est-ce que le fait d'être l'ami ou la compagne de Charb donne réellement de l'épaisseur aux trémolos de M. Pelloux et de Mme Bougrab ? Les a-t-on entendus, et d'ailleurs les a-t-on seulement invités, lorsqu'il y a eu Merah et les agressions de ces dernières semaines ? Vraiment, est-ce que tout ce petit spectacle trop bien ficelé ne nous dégoûte pas un peu, tout de même ?
"Mais faut-il absolument qu'ils viennent nous servir leurs larmes à l'écran ? "

C'est qu'il ne s'agit pas exactement d'un accident de la circulation mais de l'assassinat pour motif religieux de "publicistes" (vous leur refuserez sans doute la stature de "journaliste") : est-il indécent que la compagne du directeur du journal dont toute la rédaction ou presque vient d'être assassinée témoigne du sens du combat de son conjoint et de ses compagnons ? Cette dame s'exprime-t-elle dignement ou pas ?

Idem pour l'ami médecin des dessinateurs, qui fut le premier à tenter de leur porter secours (avez-vous seulement une petite idée de la scène dont il a été le témoin ?...)

L'indécence n'est pas celle que vous dénoncez.
Utilisateur anonyme
09 janvier 2015, 00:16   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
On peut faire ces choses-là vaillamment, héroïquement, sans se sentir obligé de venir se répandre le lendemain des faits sur les plateaux de télévision.
On peut attendre un peu, prendre du recul et, plus tard, publier un texte par exemple, ou se taire. Mais non, il fallait absolument venir verser des larmes devant tout le monde, et jouer à fond ce rôle trop attendu de proche affligé(e), parce que la société du spectacle et de l'info en continue est, pour vingt-quatre ou quarante-huit heures, en haleine, et que la tyrannie de l'émotion exige des larmes encore chaudes (comme les cadavres).

Même frappés par la tragédie, M. Pelloux et Mme Bougrab n'ont pas oublié qu'ils étaient avant tout des personnages médiatiques.
Mme Bougrad communique. Il faut reconnaître qu'elle est exceptionnelle et qu'à l'écran, elle surclasse la concurrence.
Ce que vous appelez de façon méprisante "se sentir obligé de venir se répandre le lendemain des faits sur les plateaux de télévision", c'est venir témoigner dignement du fait que les assassins des journalistes ne seront pas victorieux, que, oui, "le combat continue" pour la liberté d'expression. Cette attitude est honorable et devrait être respectée comme telle.


Complément :

"Mme Bougrad communique. Il faut reconnaître qu'elle est exceptionnelle et qu'à l'écran, elle surclasse la concurrence."

J'espère que vous inscrirez cette phrase dans la liste de vos oeuvres, elle les résume très bien.
09 janvier 2015, 00:49   L'humour Charlie
Quel organe de la presse hebdomadaire aura le courage de titrer, dans l'esprit Charlie, bête et méchant, Bal tragique rue Nicolas-Appert : 12 morts dans son édition de la semaine prochaine ? seul titre qui rendrait véritablement hommage aux disparus, parce qu'en pareilles circonstances frappant des collègues, eux en eussent été capables.

L'humour Charlie, débordant sur Canal Plus, c'était ça. Il faut être absurdement sublime comme l'Eglise catholique ou insigne racoleur comme le gouvernement Valls pour sonner le glas solennel ou décréter une journée de deuil national en leur honneur. La folie qui les a frappés mercredi dernier ne surpasse qu'à peine celle des éloges délirants qui leur sont prodigués depuis ce moment et de l'apologie dérisoire qu'on leur consacre.

Le pire et le plus décevant est qu'on apprend à leur sujet, au fil des témoignages, que ces individus n'étaient pas même méchants. Ils n'étaient donc que bêtes.
09 janvier 2015, 00:57   Re : L'humour Charlie
Pour que chacun se forge une opinion : Jeannette Bougrab.

[video.lefigaro.fr]

Un puissant exercice de communication, superbe. L'élocution, l'expression, le texte, l'émotion : tout est parfait. Historique.
Utilisateur anonyme
09 janvier 2015, 01:28   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Il est vrai qu'elle est excellente. Pelloux, à côté, se laisse complètement déborder par son rôle — pardon, son émotion —, il en fait des tonnes : on dirait un débutant. Mais bon, auprès de la ménagère de Lamotte-Beuvron avide de télévision sentimentale et sensationnelle, ça passe.
Citation
Rémi Pellet
Les dessinateurs assassinés étaient peut être "bas du plafond" en comparaison d'intellectuels et de stratèges qui peuvent se targuer d'avoir écrit des milliers d'articles sur ce site, mais, dans leur petit registre de faiseurs de petits mickeys, en publiant les caricatures du prophète de l'Islam de 2006 à aujourd'hui, les petits-bourgeois de Charlie-Hebdo ont fait courageusement leur petit métier, en toute conscience des risques mortels qu'ils prenaient, comme les policiers qui essayaient d'assurer leur protection.

complément :

"Pour Mme Bougrab (comme Patrick Pelloux, elle larmoie beaucoup en direct live), compagne du défunt Charb,"

comment peut-on écrire sans honte une phrase pareille ?

Complément 2 :

Cette femme "larmoie" de façon indécente ?

[www.lemonde.fr]


Absolument d'accord.
À lire les uns et les autres, on aurait parfois l’impression que ces pauvres "journalistes" de ce piètre "journal" n'étaient tout simplement pas assez bien pour mériter leur mort ; pas à la hauteur pour tomber sous les balles des djihadistes. Morts pour rien, quoi.
D'ailleurs toute cette histoire ne serait qu'un malentendu, il y a eu erreur : que les vaillants In-nocents se chargent donc, pour la prochaine fois, de constituer un peloton d'exécutés autrement plus méritants, pas des lopettes stupidement crayonnantes, mais de la véritable chair à héros idéologiquement conforme.
Alain vous caricaturez. C'est de saison.
En plus de quarante ans -- je le lisais avec avidité quand j'étais jeune lycéen -- Charlie Hebdo était devenu une véritable institution post-soixante-huitarde. Le mot "institution" doit être pris au sens littéral depuis la première accession de la gauche au pouvoir en 1981, et il n'est sans doute pas fortuit que son directeur tombé mercredi ait eu pour compagne une femme ayant détenu de hautes responsabilités dans l'Etat.

Ces journalistes faisaient parti de la Nomenklatura de la Gauche au pouvoir, que cela leur plaise ou non, ou plaise à leur fan ou non.

Les risques qu'ils prenaient étaient donc couverts institutionnellement. Ils avaient leurs entrées dans les ministères à subvention. L'assise sociale et professionnelle de ces personnes était garantie. Rien ne pouvait leur arriver sauf le pire. Le pire était su et, en principe, couvert lui aussi. On a découvert cette semaine qu'il l'était fort mal, d'où le drame.

Voilà ce que serait pour moi le "tombeau de Ch. H." Point de mépris à l'égard des victimes.
Cher Pellet, je suis d'accord avec vous : la confidentialité de ce forum et d'autres ainsi, hélas, que celle d'un Renaud Camus par exemple, protège sans doute les intervenants. Cette confidentialité n'est pas de leur faute, encore moins de celle de Renaud Camus qui n'eût pas demandé mieux que d'avoir la célébrité des journalistes de Ch.H. L'ironie de l'histoire est que c'est précisément parce que ces journalistes étaient particulièrement bien en cour dans les médias, (pour les raisons plus que discutables que j'ai exposées plus haut), donc très connus, ainsi que l'adresse de leur journal, qu'ils ont pu être si facilement assassinés. S'ils avaient été ostracisés comme l'est Renaud Camus ils seraient sans doute encore vivants.
D'autre part, visiblement l'équipe de Ch.H. ne connaisait rien à l'islam ni d'ailleurs au front national (c'est ce qu'on appelle chez les gens de gauche "ne pas avoir de préjugés") au point qu'elle craignait bien davantage un attentat d'extrême droite qu'islamique. C'est, donc, par ignorance ou sous-estimations des réactions meurtrières qu'ils allaient susciter qu'ils ont publié leurs premières caricatures, bien inoffensives encore une fois, en comparaison de celles contre le front national ou les cathos. D'ailleurs, ces réactions n'ont pas eu lieu en France, qui semblaient à l'époque encore relativement protégée de ces excès fanatiques. Toutefois ils ont aussitôt été mis sous protection policière, laquelle comme son nom l'indique a pour mission de protéger, donc de donner un sentiment de sécurité, sort que ne connaît pas le citoyen lamda, ainsi que le souligne Francis. Cette situation durait depuis dix ans, dix ans sans représailles d'aucune sorte. Or, aujourd'hui, parce que la situation a complètement changé ( et dans ce changement désastreux Ch.H a joué un rôle non négligeable) les journalistes assassinés l'ont été pour des faits qu'ils ont accomplis il y a dix ans sans savoir ce qu'ils risquaient. Excusez-moi, mais je ne vois pas là la preuve d'un courage particulier. Eussent -ils été, ou fussent-ils devenus les hommes les plus lâches du monde que, ne pouvant changer le passé, ils eussent été tout de même tués.
Cela me fait penser aux journalistes assassinés par le FIS, en Algérie. Les premiers ne savaient pas ce qui les attendait . Ce sont ceux qui ont continué à écrire librement après leur mort qui ont fait preuve de vrai courage.
J'apprends que certains hommes politiques ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas du front national à la manifestation unitaire prévue dimanche en hommage aux victimes et pour la liberté d'expression. Ils font, en somme, du Ch.H. : d'un côté ils prétendent défendre haut et fort la liberté d'expression, et de l'autre ils adressent un signal à ceux qui la nient, les musulmans, afin de les amadouer.
À l'évidence, Francis Marche et Afchine Davoudi jouent à Renaud Camus, le premier interprète la partition de la "mort sociale et professionnelle", l'autre celle de la dénonciation de l'obscénité morale des familles des victimes.

Le pastiche serait seulement risible s'il ne s'accompagnait pas de leçons de courage et d'insultes à l'adresse des journalistes assassinés et de leurs proches.
Personne ne se prend pour Renaud Camus dans ce débat.

J'ai mentionné le fait qu'il était difficile, en effet, de se faire éditer quand son nom peut être googlisé et surgir ici. Ce n'est pas même à mon cas particulier que je faisais référence. On se souviendra par exemple de celui de Quentin Dolet décrit ici en novembre 2013:

Les responsables du forum voudront bien me pardonner une fantaisie passagère : je m'affuble d' un pseudonyme. Je prends momentanément, en guise de clin d’œil aux inquisiteurs de la Toile, celui sous lequel j'étais en passe de publier un petit opuscule sur l'avenir du livre et des bibliothèques (d'une tonalité, je crois, assez "réactionnaire" pour avoir un écho parmi les lecteurs ici présents).

L'ouvrage était prêt, il m'avait demandé neuf mois de travail intensif. Le contact avec l'éditeur, petite maison militante du type de l'Encyclopédie des Nuisances, avait été jusque là tout à fait plaisant. Certes, je n'avais pas livré le fond de ma pensée sur certains sujets "délicats" lors de nos entrevues ; d'ailleurs ces sujets n'avaient aucun rapport avec le thème de mon livre. Je n'avais pas mis en exergue nos éventuels points de discordance intellectuelle. J'ai toujours cru qu'il était possible de trouver des socles communs, et de mener des entreprises communes, avec des individus qui ne prêchent pas pour la même chapelle. Le tout est de savoir mettre de côté et de tolérer les différences de sensibilité et de point de vue.

Or, il y a quelques semaines, j'ai été "googlisé" par les militants de la maison d'édition, échaudés par la tentative d'intrusion d'un auteur "soralien". On a lu mes interventions sur ce forum, vous savez, le forum de l'horrifique Parti de l'In-nocence, celui du non moins terrifiant Renaud Camus, inventeur du concept de Grand Remplacement. La tache. La marque d'impureté politique et morale absolue. On m'invite à une petite réunion, la mine sombre. Suis-bien celui qui écrit régulièrement sur ce maudit forum ? – Oui. Les visages sont tendus, la discussion ne mène à rien. La tache est là, qui ne peut pas partir. Rien à faire, toute collaboration avec moi est devenue impossible, on m'invite à chercher – pour un livre qu'on dit trouver excellent (n'est-ce pas vertigineux ?) – un autre éditeur, non sans avoir religieusement essayé de me faire comprendre que j'étais nécessairement, du seul fait de mes quelques billets de non-membre du Parti, en opposition avec toutes les valeurs humaines, non pas seulement avec les idées de gauche, mais avec toutes les idées progressistes, avec la fraternité minimale, avec l'Amour, avec la Vie peut-être ?

Ce serait assez comique, si ce n'était pas aussi désolant.

O.L.


Quand à ces accusations d'"insulter" des personnes, aujourd'hui des morts, elle est devenue épidémique à mon encontre dans ces colonnes ces dernières semaines, et n'ayant aucun sens je n'y répondrai pas.
Cassandre, vous n'êtes pas exacte :

- les journalistes de C-H ne se sont pas contentés il y a dix ans de publier des caricatures "sans savoir ce qu'ils risquaient." : leurs confrères danois ont été très sérieusement menacés de morts à l'époque et les journalistes français savaient parfaitement qu'ils le seraient à leur tour ;

- les journalistes de CH ont continué à publier très régulièrement des caricatures dont ils savaient qu'elles seraient perçues comme des blasphèmes par les islamistes.

Quant à Renaud Camus, il fut l'objet d'une "fatwa médiatique" si vous voulez, qui l'a conduit à une sorte de mort sociale et professionnelle, assurément, mais cela n'a évidemment rien à voir avec la condamnation à mort pour blasphème qui avait été lancée contre les journalistes de Charlie-Hebdo dont la mémoire et les proches sont insultés ici par Marche et Davoudi.

Renaud Camus a toujours nié le fait qu'il désignait spécifiquement les fidèles de l'Islam dans son expression "soldats de la nocence" : [www.renaud-camus.net]

quand bien même il l'avait utilisée aux "assises sur l'islamisation".

La prise de risque n'était donc pas la même, à tous égards, ce qui ne signifie pas évidemment que les dessinateurs de C-H avaient raison dans leur défense de la société multiculturelle contre Renaud Camus qui lui en dénonce les effets délétères, à mon sens très justement.
Net avantage à Remi Pellet dans cette histoire, si je puis me permettre.

Cassandre dit que l'équipe de Charlie Hebdo craignait bien davantage un attentat d'extrême-droite qu'islamique. Qu'en sait-elle ? Pure pétition de principe.

Cassandre parle d'absence de réprésailles [contre l'équipe de Charlie Hebdo] depuis dix ans. C'est faux. L'incendie qui avait ravagé leurs anciens locaux remonte à bien moins de dix ans.

Cassandre dit encore que les journalistes de Charlie Hebdo étaient inconscients du danger, c'est peut-être vrai mais alors contradictoire avec la supposition qu'ils redoutaient un attentat d'extrême-droite. Ils ont d'après moi fait preuve (surtout Cabu et Charb) d'une certaine insouciance qui est très française, ils auront été fort courageux sans le savoir et le vouloir peut-être, c'est la meilleure formule du courage.

Cassandre dit que lâches, les journalistes de Charlie Hebdo auraient été tués quand même. On demande des preuves.

La moraline dégoulinante et officielle qui nous submerge depuis l'attentat ne peut que nous inciter à nous tenir à l'écart, comme Marine Le Pen, de toutes ces manifestations du plus plat conformisme ; mais pas à nier le courage des Français qui sont morts dans l'exercice de leur mission ancestrale d'insolence.
"Cassandre dit que l'équipe de Charlie Hebdo craignait bien davantage un attentat d'extrême-droite qu'islamique. Qu'en sait-elle ? Pure pétition de principe. "

Je me base sur une déclaration faite un jour par Charb lui-même.
Cela dit, reportez-vous à ce que j'ai écrit : je ne leur dénie pas pour autant un certain courage. C'est le minimum que l'on se doit d'attendre de vrais journalistes en période troublée, surtout quand ils ont pour habitude de s'afficher autant qu'eux en mission commandée contre les forces mal, certain mal étant à leurs yeux, malgré l'évidence, bien plus redoutable que l'autre, qu'ils soient caricaturistes ou pas, sinon ce ne seraient que de vulgaires scribouillards.

"Cassandre dit que lâches, les journalistes de Charlie Hebdo auraient été tués quand même. On demande des preuves."

(Ce qui prouve , soit dit en passant, que je ne les considère pas comme des lâches .)

Bien sûr que je n'ai pas de preuves ! mais c'est une supposition plausible. Je pense aux journaliste algériens tués par le FIS. Certains s'étaient prudemment tus après les premiers meurtres, toutefois, ils ont été assassinés quand même pour ce qu'ils avaient dit ou fait, parfois longtemps avant.
Aujourd'hui en tous cas, le vrai courage est celui de ce professeur, une femme, qui a parlé de l'attentat dans un collège à majorité musulmane. (voir l'article du Point).
Et puis, à la fin des fins, cessons de tourner autour du pot et disons le tout net : je refuse de saluer le courage, réel ou supposé, de gens qui ont contribué plus souvent qu'à leur tour et avec délectation à créer la situation épouvantable dans laquelle nous sommes et qui continuaient contre vents et marées !
Utilisateur anonyme
09 janvier 2015, 12:53   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Ça y est, on a retrouvé les vrais responsables du carnage à Charlie-Hebdo !

« Dans son éditorial Laurent Joffrin juge que les assassins de Charlie Hebdo se sont trompés de cible : ils ne se sont pas attaqués aux vrais islamophobes. Et il cite Alain Finkielkraut, Michel Houellebecq et les identitaires. La prochaine fois que des tueurs islamistes voudront abattre quelqu’un ils devront téléphoner à Joffrin qui leur indiquera le bon choix. »
Ce débat reflète bien la contradiction apparente dans laquelle nous sommes : ces gens ont été assassinés par ceux dont nous dénonçons sans relâche l'esprit et les entreprises parce qu'ils s'étaient, très courageusement comme on a pu le voir, permis d'égratigner l'intolérance des musulmans (se gardant bien toutefois de remettre en cause quoi que ce soit du dogme : la couverture où l'on voit Mahomet soupirer qu'il « est dur d'être aimé par des cons » dit tout de cette volonté) et nous ne pouvons donc qu'être solidaires — ce que marque le communiqué ci-dessus. D'un autre côté, et même si l'on peut estimer que ce n'est pas le meilleur moment de le dire, nous ne pouvons pas ne pas ressentir les très fortes réticences que le journal des victimes nous inspire et que Cassandre et Francis ont exprimées ici (j'y ajouterai volontiers quant à moi l'incroyable laideur de la plupart de leurs dessins, évoquée précédemment par Davoudi je crois).
En complément à l'intervention de Chastagnac sur Joffrin, ceci, pris dans Le Monde extrait d'un article intitulé « Le frappant télescopage entre la sortie du livre de Houellebecq et l’attentat contre « Charlie Hebdo » :

C’est Manuel Valls qui a brutalement verbalisé le télescopage entre les deux : « La France, ça n’est pas Michel Houellebecq, ça n’est pas l’intolérance, la haine et la peur », a déclaré le premier ministre jeudi 8 janvier au matin, sur RTL, pour dire son espoir que la tuerie de Charlie Hebdo n’ait pas pour répercussions des actes islamophobes.

Manuel Valls au même niveau que Laurent Joffrin. Quelle pourriture !
Certes le communiqué est impeccable mais il est très légèrement imprécis : "le vivre-ensemble forcé qui attaque et qui tue", il désigne quelles communautés précisément ? "Le vivre-ensemble forcé" entre qui et qui exactement ? Les chrétiens et les bouddhistes... ?

Vous ne le dites pas mais vous faites toujours grief aux autres de dissimuler l'identité des communautés en cause, cf. un autre communiqué récent : "Suivant leur usage, les journalistes ne désignent pas les coupables puisqu’ils ne sont pas indigènes." [www.in-nocence.org]

Ces dessinateurs assassinés dont le courage est ici mis en doute ou carrément nié, dont "la bêtise" est moquée, dont les proches sont insultés, dont les dessins sont jugés hideux, dont la responsabilité est mise en cause dans l'assassinat du Français franchouillard (quand on pense à ce que Renaud Camus écrit du Français petit-bourgeois...), en bref ces minables, eux, dessinaient le "prophète de l'Islam" et insultaient le Coran ("Le Coran c'est de la merde... il ne protège pas des balles" : [www.afrik.com]).

Quant à l'Eglise catholique, "sublime" forcément "sublime", elle a bien raison de sonner le glas et de rendre hommage aux libertaires qui se moquaient d'elle car ces mécréants de mauvais goûts ont fait preuve d'un courage dont le clergé français manque singulièrement.
Utilisateur anonyme
09 janvier 2015, 13:51   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
« Le pastiche serait seulement risible s'il ne s'accompagnait pas de leçons de courage et d'insultes à l'adresse des journalistes assassinés et à leurs proches. »

Rémi Pellet fait fausse route.
Sans doute fallait-il du courage pour publier ces caricatures ; mais cela n'ôte rien au fait qu'à mes yeux, politiquement, ces aimables caricaturistes ont eu, le plus souvent et sur le long terme, tort. Cela, naturellement, n'ôte absolument rien au respect dû aux morts.

Renaud Camus ne s'est pas exprimé sur les interventions médiatiques de M. Pelloux et Mme Bougrab, et pour ma part je n'ai pas, que je sache, “insulté” qui que ce soit. Je disais simplement que toute cette « moraline dégoulinante et officielle », à l'élaboration de laquelle ces deux personnes endeuillées ont beaucoup participé hier, entretient surtout la tyrannie de l'émotion, si nécessaire à la société du spectacle et à un gouvernement aux abois, et qui permet à merveille d'occulter certains grands enjeux. Je pense à ceci.
"Quant à l'Eglise catholique elle a bien raison de sonner le glas et de rendre hommage aux libertaires qui se moquait d'elle car ces mécréants de mauvais goûts ont fait preuve d'un courage dont le clergé français manque singulièrement."
Ah, là, je suis entièrement d'accord. Ce n'est pas bien difficile d'être plus courageux que l'Eglise catholique aujourd'hui !
Autre télescopage non moins frappant, l'obstinée détermination des auteurs de comics à faire paraître leur feuille de chou, alors que, dans la cohue, le chevalier Houellebecq se défile dare-dare et prend ses jambes à son cou... Ah, c'est à n'y plus rien comprendre !
Accord complet, à nouveau, avec Remi Pellet :

Ces dessinateurs assassinés dont le courage est ici mis en doute ou carrément nié , dont "la bêtise" est moquée, dont les proches sont insultés, dont les dessins sont jugés hideux, dont la responsabilité est mise en cause dans l'assassinat du Français franchouillard (quand on pense à ce que Renaud Camus écrit du Français petit-bourgeois...), en bref ces minables, eux, dessinaient le "prophète de l'Islam" et insultait le Coran ("Le Coran c'est de la merde... il ne protège pas des balles" : [www.afrik.com]).

Quant à l'Eglise catholique, "sublime" forcément "sublime", elle a bien raison de sonner le glas et de rendre hommage aux libertaires qui se moquaient d'elle car ces mécréants de mauvais goûts ont fait preuve d'un courage dont le clergé français manque singulièrement.
Du même, concernant Mme Bougrab et M. Pelloux

"Il est vrai qu'elle est excellente. Pelloux, à côté, se laisse complètement déborder par son rôle — pardon, son émotion —, il en fait des tonnes : on dirait un débutant. Mais bon, auprès de la ménagère de Lamotte-Beuvron avide de télévision sentimentale et sensationnelle, ça passe.


"Je n'ai pas, que je sache, insulté qui que ce soit"

Les dessinateurs assassinés sont coupables d'avoir assassiné le "Français franchouillard" auquel il faudrait élever une statue mais la française franchouillarde, "la ménagère de Lamotte-Beuvron avide de télévision sentimentale et sensationnelle", n'aura pas droit aux mêmes égards.
Utilisateur anonyme
09 janvier 2015, 14:08   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Rémi Pellet réagit un peu comme ceux qui se sentent lésés par les caricatures du prophète : il ne supporte pas ma (gentille) caricature du cirque hyper-médiatique qui, ces jours-ci, tourne à plein régime.

Pas touche à l'émotion !, aurait sans doute dit le regretté Ph. Muray.

Dans sa dernière phrase, il colle une idée de Cassandre à un syntagme que j'ai produit, comme si Cassandre et moi étions une seule et même personne. Le procédé, on en conviendra, n'est pas très honnête.
"Dans sa dernière phrase, il colle une idée de Cassandre à un syntagme que j'ai produit, comme si Cassandre et moi étions une seule et même personne. Le procédé, on en conviendra, n'est pas très honnête."

Ah oui, pardon, il ne faut pas en effet confondre les spécialités.

Complément :

"ma (gentille) caricature du cirque hyper-médiatique"

"Aujourd'hui, M. Pelloux est allé vaillamment pleurnicher sur toutes les chaînes. Mme Bougrab aussi."

Plus gentil, tu meurs.
Madame Bougrab est la seule, dans l'affreux concert de padamlgam et de gentilgarçonembrigadé et de vivrensemble à dire deux ou trois vérités. De plus sa voix, son élocution, sa tenue, malgré les larmes et l'indécence de fait qu'il y a à les laisser couler sur un plateau de télévision, lui donnaient une élégance admirable.
Hollande :

"La France elle a fait face"
"Ces actes n'ont rien à voir avec la religion musulmane"
"d'abord être implacable contre le racisme et l'antisémitisme"

On a beau être habitué, on a beau ne plus rien espérer de ces gens-là, on a quand même envie de casser sa télévision.
Citation
Stéphane Pugnière
Hollande :

"La France elle a fait face"
"Ces actes n'ont rien à voir avec la religion musulmane"
"d'abord être implacable contre le racisme et l'antisémitisme"

On a beau être habitué, on a beau ne plus rien espérer de ces gens-là, on a quand même envie de casser sa télévision.

Je cosigne même si, dernièrement, les sorties, notamment twittées, de Cambadélis dit "Camba" m'ont semblé être dotées d'un pouvoir urticant encore plus puissant que celles de...lui là.
Dans Le Monde, à propos de Vincennes :

« Je suis soulagée que la prise d'otages soit finie. Mais on a peur que d'autres jeunes désœuvrés prennent l'exemple sur les assaillants, racontent les jeunes gens, en regardant une vidéo d'un Français parti faire le djihad en Syrie. Aujourd'hui, c'est ce petit magasin mais demain ça pourra être à Carrefour ou Auchan. »

Pourquoi, Carrefour et Auchan sont casher maintenant ?
Ils vendent encore des produits non halal, peut-être.
Rémi,

Comment ne comprenez-vous pas que le style, le fameux style, c'est tout ?

Les gens peuvent souffrir, les gens peuvent pleurer, qu'importe, ce qui compte, c'est le style.
À propos de Mme Bougrab, la "pleurnicheuse" :

[www.bvoltaire.fr]
Cher Francis, grâce aux encouragements (dont les vôtres bien sûr) et à l'influence de quelques in-nocents qui se reconnaîtront, et que je remercie bien chaleureusement au passage, l'ouvrage en question sera publié aux Belles Lettres en mars prochain. La directrice de cette belle maison, à qui je n'ai pas manqué de rappeler mon "pedigree" -- par souci d'honnêteté -- m'a clairement répondu : "Je n'ai rien contre ceux qu'on appelle les "réactionnaires", vous l'aurez compris". Les Belles Lettres, à cet égard, sont une exception. Dans plus de 90 % des cas, le manuscrit signé par un in-nocent aisément repérable par "googlisation" ne pourra pas franchir la barrière de la censure. Et ne parlons pas des conséquences que son honnêteté peut avoir sur ses relations avec ses collègues, ses confrères, ses voisins, ses amis. J'ai connu le cas d'un militant identitaire (il écrivait pourtant sous pseudonyme) qui, une fois repéré, faillit être dénoncé par un syndicat auprès de la hiérarchie de son établissement. Dans sa vie professionnelle, il était pourtant d'une discrétion et d'une neutralité absolues. Aussi je félicite pour leur courage tous ceux qui interviennent ici sous leur nom. Je les mets en garde, aussi, car l'internet est un immense panoptique où les rapports sont inégaux. Tout le monde "googlise" tout le monde, tout le monde voit tout le monde, les flics anonymes de la pensée guettent les braves qui s'élancent nus sur le champ de bataille électronique ; et dans l'atmosphère de chasse à l'homme qui règne aujourd'hui, voiler son identité relève peut-être de la prudence la plus élémentaire.
En voilà une, de bonne nouvelle ! Félicitations.

Vos remarques sur la censure sociale qui frappe certains sont bien en résonance avec mon propos. Il n'est pas nécessaire de "se prendre pour Renaud Camus" pour se voir catalogué dans la case des parias. L'expression "village mondial" qui servait à caractériser le web il y a une dizaine d'années revêt un sens littéral à cet égard -- ceux qui ont connu l'ère du village dans nos campagnes le savent et s'en souviennent : il y avait toujours, dans une rue, dans un quartier ou un recoin des zones habitées, des familles infréquentables dont il n'était pas même besoin de connaître les causes de l'infréquentabilité, lesquelles se perdaient dans le brouillard ancien des connotations.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 11:58   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Pardonnez-moi, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas, Cher Quentin Dolet. Vous écrivez « La directrice de cette belle maison, à qui je n'ai pas manqué de rappeler mon "pedigree" – par souci d'honnêteté –  (…) » De quel "souci d'honnêteté" parlez-vous, exactement ? Faudrait-il, comme pour un entretien d'embauche dans une secte, donner des preuves de sa bonne moralité, avant de remettre un texte à un éditeur, et, si oui, pourquoi ?
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 12:12   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Sainte Jeannette de Bougrab priez pour nous !

Tout cela est bel et bon, Cher Rémi Pellet, mais concédez cependant que les propos de l'ancienne directrice de la funeste HALDE — poste qui l'a tout de même menée au Grand Journal de Canal + —, même s'ils possèdent une certaine teneur en vérité, viennent un peu tard.

Pendant longtemps, après tout, Jeannette Bougrab c'était ça (avec un superbe lapsus à la fin...) :
video: [www.youtube.com]

Bref, si l'on met de côté le malheur qui vient de la frapper, et dont il n'est encore une fois pas question de minimiser l'ampleur, suis-je le seul à avoir toujours trouvé que, tout, absolument tout était faux, chez elle ?

Il faudrait écrire pour elle, sur le modèle de Muray, un genre de Tombeau pour une arriviste innocente. Car en la voyant aujourd'hui, on ne peut pas ne pas penser au poème murayien, si visionnaire.

(Et « défendre la laïcité », cette ancienne idole plus tout à fait adaptée aux enjeux de notre temps, est-ce que ce n'est pas too little, too late ?)
Pour être tout à fait précis, Cher Jérôme, j'aurais sans doute dû écrire : "par souci d'éviter un nouveau malentendu" ; car je ne crois pas, en effet, qu'un auteur soit dans l'obligation d'attester de sa bonne moralité politique. En tout cas, il ne devrait pas l'être. La personne que j'ai rencontrée n'y a d'ailleurs aucunement fait mention d'elle-même ; c'est moi qui ai voulu prévenir toute mauvaise surprise, échaudé par mon expérience précédente.

Merci à tous pour vos réactions de sympathie. J'ai eu la chance de recevoir des soutiens efficaces.
Eh oui, Marche, vous êtes vous un vrai paria du village universel, on tremble pour vous, alors que les dessinateurs assassinés, menacés de mort depuis près de dix ans, "n'étaient pas même méchants. Ils n'étaient donc que bêtes", tandis que Mme Bougrab, la pleureuse de plateaux télé, a su saisir l'occasion trop belle que représentait pour elle l'assassinat de son conjoint, pour réussir "Un puissant exercice de communication, superbe. L'élocution, l'expression, le texte, l'émotion : tout est parfait. Historique".
Pour le dire encore autrement : je préfère un lâche qui ne crée pas de situation irréversiblement affreuse, qu'un courageux qui, comme CH.H s'est rendu coupable de cette situation. Et c'est une lâche qui vous parle. C'est en effet parce que je ne me suis jamais senti une vocation à l'héroïsme comme l'écrasante majorité des êtres humains que j'ai essayé dès le début d'alerter sur les dangers de l'islam, car je savais que quand il se sentirait sûr de sa force, il faudrait tellement de courage pour l'affronter que je ne serais pas de taille à le faire, ni moi ni la plupart de mes compatriotes. Et ceux qui l'auraient, ce courage, l'auraient pour rien car il serait alors trop tard. Raison pour laquelle il me paraissait urgent d'éclairer les esprits.
Cassandre, vous pensez comme les jeunes musulmans de nos banlieues, "ces dessinateurs courageux l'ont bien cherché..."

C'est quand même invraisemblable, le fondateur de ce site et tous ceux de sa génération ont été des "soixante-huitards" qui ont voté à gauche en 1981 et même après (pour les écologistes dans les années 1990), ils n'ont fait leur conversion qu'ensuite, et les journalistes assassinés devraient être tenus pour les seuls responsables de leur malheur ?

La pudeur, le sentiment de honte... etc...
Eh oui, Pellet, sachez quand même, puisque votre insistance à me brocarder pour avoir qualifié de "bêtes" ces journalistes et caricaturistes paraît indiquer que vous ne le savez pas, que cette équipe de rédaction, depuis le début des années 70 se revendiquait cela : "bête et méchant", c'était sa marque déposée en quelque sorte. Et je précise encore que s'il ne reste plus que "bête", c'est parce que tous ceux qui les ont connus s'accordent à dire que dans la vie professionnelle et sociale, ils n'étaient point "méchants".

J'admirais le talent de Cabu, dont le trait n'avait jamais été vulgaire. Et même, j'avais admiré celui de Reiser.

Bêtes ils l'étaient bien pour refuser de ne pas mettre dans le même sac toutes les religions. Ils ont cru pouvoir railler l'islam comme l'Eglise catholique en s'attaquant ce qu'ils appelaient avec une candeur déconcertante la religion. C'était une triste erreur qui leur a coût la vie. Sachez aussi que je suis plus attristé par cet événement que mes messages jusqu'ici ont pu le laisser paraître. On a sa pudeur.
"ces dessinateurs courageux l'ont bien cherché..."
Soit. Nous ne le disons pas pour les même raisons. Il y a une nuance entre se rendre coupable de "blasphème" et contribuer à assassiner une nation et son peuple.
Voulez-vous dire que Charb est "coupable" de ce qui s'est passé ?
Citation
Afchine Davoudi
Pendant longtemps, après tout, Jeannette Bougrab c'était ça (avec un superbe lapsus à la fin...) :
video: [www.youtube.com]

Ah oui, en effet, on est au cœur du réacteur antiraciste, là.
Rémi,

Je pense que Francis a raison : Charlie avait la provocation et l'irrespect dans le sang, et les gens d'Hara-Kiri revendiquaient cette "bêtise".
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 12:49   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Cet ajout, que je ne réussis pas à intégrer à mon précédent message (bug ?) :

Mme Bougrab a été de tous les bons combats, ce qui veut dire qu'elle a été dans tous les bons plans : Sarkozy l'a placée dans la vitrine, elle a lutté bien comme il faut contre les discriminations, elle a été et elle est encore adorée par le show-biz.
On la voit ici frémir d'aise dans l'angélisme de l'esprit Canal — ah, les grandes réconciliations !

video: [www.youtube.com]

Mais ça, c'était avant.
Voici, sur ce sujet, un article glané sur un blog nationaliste algérien. Je n'ai pas pu en vérifier l'authenticité mais la personne qui l'a mis en ligne est sérieuse.

La tuerie qui a eu lieu le 7 janvier contre les locaux de Charlie Hebdo devrait en réalité être reléguée aux faits divers, car en réalité ça n'est qu'une histoire passionnelle. Cela fait plus de 40 ans que cet immonde torchon diffuse de la propagande immigrationiste, gauchiste, homosexuelle et libertaire. Cela fait plus de 40 ans que les journalistes et amateurs de ce journal vouent une haine sans borne à la famille, à la race et à la nation. Qu'ils méprisent les déistes (en faisant quand même attention de moins égratigner les juifs, mais d'exploser en premier lieu les chrétiens ensuite les musulmans). Enfin, cela fait plus de 40 années que ce même Charlie Hebdo, encourage le multiculturalisme, l'immigration massive (en grande partie musulmane) et le métissage.
Résultat: Deux racailles maghrébines de banlieue, un nègre et sa "beurette à khel" ont liquidé presque une vingtaine de personnes. Ces quatre terroristes ont été pourtant élevés dans cette culture gauchisante de France. Ils sont devenus ces paumés qui versent dans un bric-à-brac salafo wahabite clownesque et pathétique. Tel le professeur Frankenstein créant son monstre qui s'est retourné contre lui , Charlie Hebdo a, d'une certaine manière, crée ses assassins.
Maintenant , les arabes qui vivent en France n'ont qu'a bien se tenir, ils ont voté pour la gauche, se sont en partie alliés aux juifs sur le dos des vrais français. Qu'ils payent les pots cassés.
L'Algérie n'est pas du tout en cause , les assassins comme les victimes sont tous les produits de cette France multiculturelle, tolérante etc.
Comptons les points, en sirotant un thé. Aucune compassion n'est de mise (hormis pour les deux policiers tués et un agent d'entretien, qui en réalité ne sont que de simples pions, innocents et malheureux) Par ailleurs, nous espérons de tout cœur que la France redevienne raciste et xénophobe , et cela véritablement, histoire de briser le cycle du gauchisme envahissant qui nous affaiblit , jusqu'en Algérie. Et par pitié qu'on arrête le trop facile "C'est la faute des juifs" ... ça devient fatiguant à la longue ! On sait a qui c'est la faute. C'est bon.
Utilisateur anonyme
10 janvier 2015, 12:51   Re : Communiqué n° 1792 : Sur l’attentat contre Charlie Hebdo
Marcel, avez-vous lu le reste du blog en question ?
Non. J'ai demandé à Barbier d'en donner le lien. Pour l'instant il n'a pas répondu.
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