La ferme des animaux

"Genial !"comme dirait Pegida :
[www.bvoltaire.fr]

Citation
Renaud Camus
La cote de popularité de François Hollande fait un bond de vingt points.

C'est l'illusion groupale : « Nous sommes bien ensemble, nous construisons un bon groupe, et (si le leader du groupe partage cet état) nous avons un bon leader.
Dans les groupes non directifs, l’illusion groupale survient après une première phase dominée par l’angoisse persécutive. D’où le sentiment d’euphorie d‘être délivré de cette angoisse.

(petit emprunt d'ici)

Arrêtons les anglicismes. "Entraînement aux toilettes" eut été préférable à "toilet training".
Enfin un qui doit être content des événements des jours derniers c'est Hollande. Sa carrière est relancée. Youpi.
Et j'ai appris de la bouche de notre premier ministre que je vis dans un pays où il y a de l'apartheid.

Citation
Serge Diot
Et j'ai appris de la bouche de notre premier ministre que je vis dans un pays où il y a de l'apartheid.

Normal que vous ne le sachiez pas. Pour voir l'apartheid, il faut être mis sur orbite.



 

Toilet training est un bon contournement langagier. De toute façon, "entrainement aux toilettes" n'est pas parlant. "Entrainement" est faux. Je crois qu'on dit ça autrement en français : "être propre sur soi" (malheureusement aussi détourné par la parlure médiatique), ou "l'éducation des sphincters", plus technique, etc.

"To train someone" c'est former quelqu'un en français, et non l'entraîner. Autre traduction fausse des rédacteurs de presse, et qui commence, hélas, à s'imposer dans la langue.

Valls défend son usage du terme apartheid des quartiers en faisant valoir ce qu'il appelle son "expérience" de maire d'Ivry.

L'apartheid a existé en Afrique du Sud, il s'agissait d'une doctrine de l'Etat, qui veillait à son application dans la société. En France, c'est très exactement l'inverse : c'est une doctrine produite et appliquée par ceux-là même qui s'en disent les victimes dans les quartiers, organisée et mise en oeuvre par eux-mêmes, et dénoncée et combattue par l'Etat à coups de milliards d'euros dépensés en "politique de la ville".

Valls et son gouvernement vivent la tête en bas, inversent tout, et il est à peine étonnant que le premier ministre ait choisi ce terme et ce concept, apartheid, né aux antipodes (aire de la planète où, pour les enfants, les gens marchent sur la tête) pour signifier sa vision du monde qui l'entoure.

Citation
Francis Marche
organisée et mise en oeuvre par eux-mêmes

Ajoutons à celà l'accueil qui est fait aux policiers, aux pompiers, à ce qui incarne plus généralement l'Etat, son autorité, sa présence, ...

Aujourd'hui, on vire même les commerçants s'ils ne sont pas musulmans.

Pareil pour les mauvais musulmans (ici)

 

"Apartheid" fait partie, avec "quartiers de relégation", "ghettos", "stigmatisation", "discriminations" et quelques autres termes — tous plus impropres et créateurs de confusion mentale les uns que les autres — du vocabulaire excusologique traditionnel parmi les grenouilles du parti dévot. Ces temps-ci elles ont surtout coassé « Padamalgam ! Padamalgam ! » et « Çannaabsolumenriennavoiraveclislam ! Çannaabsolumenriennavoiraveclislam ! », il fallait bien que quelqu'un du complexe médiatico-politique rappelle les fondamentaux (comme on dit dans ce milieu).

Citation
Marcel Meyer
les grenouilles du parti dévot

Ceux qui pieusement...
Ceux qui copieusement...
Ceux qui tricolorent
Ceux qui inaugurent
Ceux qui croient
Ceux qui croient croire
Ceux qui croa-croa
Ceux qui ont des plumes
Ceux qui grignotent
Ceux qui andromaquent
Ceux qui dreadnoughtent
Ceux qui majusculent
Ceux qui chantent en mesure
Ceux qui brossent à reluire
Ceux qui ont du ventre
Ceux qui baissent les yeux
Ceux qui savent découper le poulet
Ceux qui sont chauves à l'intérieur de la tête
Ceux qui bénissent les meutes
Ceux qui font les honneurs du pied
Ceux qui debout les morts
Ceux qui baïonnette... on
Ceux qui donnent des canons aux enfants
Ceux qui donnent des enfants aux canons
Ceux qui flottent et ne sombrent pas
Ceux qui ne prennent pas Le Pirée pour un homme
Ceux que leurs ailes de géant empêchent de voler
Ceux qui plantent en rêve des tessons de bouteille sur la grande muraille de Chine
Ceux qui mettent un loup sur leur visage quand ils mangent du mouton
Ceux qui volent des oeufs et qui n'osent pas les faire cuire
Ceux qui ont quatre mille huit cent dix mètres de Mont-Blanc, trois cents de Tour Eiffel, vingt-cinq de tour de poitrine et qui en sont fiers
Ceux qui mamellent de la France
Ceux qui courent, volent et nous vengent, tous ceux-là, et beaucoup d'autres, entraient fièrement à l'Elysée en faisant craquer les graviers, tous ceux-là se bousculaient, se dépêchaient, car il y avait un grand dîner de têtes et chacun s'était fait celle qu'il voulait.

Citation
Marcel Meyer
"Apartheid" fait partie, avec "quartiers de relégation", "ghettos", "stigmatisation", "discriminations" et quelques autres termes — tous plus impropres et créateurs de confusion mentale les uns que les autres — du vocabulaire excusologique traditionnel parmi les grenouilles du parti dévot. Ces temps-ci elles ont surtout coassé « Padamalgam ! Padamalgam ! » et « Çannaabsolumenriennavoiraveclislam ! Çannaabsolumenriennavoiraveclislam ! », il fallait bien que quelqu'un du complexe médiatico-politique rappelle les fondamentaux (comme on dit dans ce milieu).

Inch'Allah Marcel !

Message déplacé.

La cote de popularité de François Hollande fait un bond de vingt points.

C'est exactement comme le saut. Si, pieds joints, vous pliez vos genoux, puis vous vous détendez, vous sauterez relativement haut. Si vous essayez de sauter en restant debout, ce sera lamentable.

M. Hollande étant dans les affres de l'impopularité, toute action qu'il accomplit de façon à peu près correcte présente un tel caractère de merveilleux que son score triple d'un coup. Il ne tardera pas à baisser.

Cela étant, il ne faut pas méconnaître ces mouvements d'opinion, le peuple n'est pas stupide, il juge de l'attitude d'un moment. En discutant avec divers particuliers, il est évident que, sur cette affaire, le Gouvernement a marqué des points. M. Valls a su trouver les mots devant le Parlement, on peut aimer ou non, mais il a été convaincant (du moins, il a convaincu les gens qu'il voulait convaincre).

Mme Le Pen en est d'ailleurs consciente, c'est une phase un peu délicate. Simplement, le soufflé va retomber, l'union nationale est une vaste blague et plus dure sera la chute. Je ne sais cependant si ce reflux sera suffisamment amorcé pour assurer de grands gains aux nationaux les 22 et 29 mars, pour les élections départementales.

Regardons non pas un sondage mais le vote des Français, déjà ce dimanche à Montbéliard.

Je ne sais pas si Pegida a du génie, mais son responsable, Luz Bachmann est décidément un bel abruti :

[www.lefigaro.fr]

C'est effectivement consternant de bêtise.

 
Nicolas Sarkosy, sur France 2, nous parle de 'centres de déradicalisation'.

Voilà une semaine qu'on nous parle de déradicalisation.
C'est quoi, déradicalisation ?

C'est car wash ?
 

On leur explique que l'islam est une religion de paix et d'amour en leur cachant les sourates 9 verset 14 du coran qui appellent au meurtre, l'histoire des invasions meurtrières et l'actualité dans les 57 pays musulmans.
Puis on leur dit que c'est pas bien de tuer des gens et s'ils sont d'accord ils peuvent partir.

Citation
Pierre Hergat
 
Nicolas Sarkosy, sur France 2, nous parle de 'centres de déradicalisation'.

Voilà une semaine qu'on nous parle de déradicalisation.
C'est quoi, déradicalisation ?

C'est car wash ?
 

Au moins, cher Hergat, avait pu isoler un propos de cette bouillie. La forme, chez Sarkozy, est tellement épileptique, confuse, pulsionnelle, percluse de tant d'incorrections que je suis incapable de comprendre un traître mot de ce raconte ce bonhomme.

Je me sens atteint de complotite lorsque j'écoute pendant trop longtemps des hommes politiques: "C'est pas possible, ils se sont ligués pour détruire la langue française!"

Jetez une oreille au parler du maire de Sevran, c'est stupéfiant...: [www.france5.fr]
L'émission vaut tout de même le détour: deux autres maires nous racontent la sorte d'ouailles qu'ils administrent aujourd'hui. Des talibans au cube, apparemment.

Je ne sais pas si Pegida a du génie, mais son responsable, Luz Bachmann est décidément un bel abruti :


Vous avez raison, Francis. A ce que je vois, les méfaits de ce personnage étaient connus depuis longtemps.