Dutilleux et les khmers roses

En écho à la belle tribune de Camus dans Boulevard Voltaire sur la dialectique grand/petit remplacement illustré par l'affaire "Dutilleux", un article publié dans le site de la revue Diapason :
[www.diapasonmag.fr]

A noter que cette "affaire" n'est que l'illustration supplémentaire de la haine des khmers roses parisiens à l'égard de la musique, puisque cette année les subventions de la mairie aux Conservatoires vont être considérablement réduites. Motifs ? Trop élitistes et pas assez ouverts sur la diversité :
[www.lemonde.fr].

Cette nouvelle agression visant une personne noble s'inscrit dans la mascarade actuelle orchestrée par les médiocres qui s'adonnent ici au plus infâme des jeux: prendre autant de faux-coupables que possible et leur coller, dans le dos, les étiquettes qu'ils refusent aux ennemis réels. C'est Dutilleux le collabo, de la même manière que c'est "Zemmour qui s'est radicalisé" (dixit l'immense Ruquier).

Une pétition est en cours pour dénoncer les accusations abjectes et mensongères dont Henri Dutilleux a récemment été victime. (après le quasi-anonymat de son inhumation en 2013).

Pétition-Dutilleux

Et pendant ce temps Cesare Battisti, assassin de plusieurs personnes, en liberté au Brésil trouve facilement des éditeurs en France alors que Renaud Camus n'en trouve plus. Allez donc y comprendre quelque chose.

Sortie, assez pathétique, de Jack Lang: comment peut-on attenter à l'honneur de Dutilleux, qui fut un fervent soutien...de Mitterrand? Dutilleux rédimé au nom de son miterrandisme présumé ! Dans cette malheureuse affaire, la bêtise appelle la bêtise.

[culturebox.francetvinfo.fr]

Cette affaire montre surtout que les gens ne connaissent rien à rien : même à la Libération on n'a pas inquiété ceux qui avaient travaillé pour Vichy dès lors que ce n'était pas au sujet des lois raciales ou de la collaboration avec les boches. Sinon on aurait mis à la porte tout le monde.

Ce qui ets important c'est l'attitude des gens entre la fin 42 et la fin 43 et la ce monsieur a été impécable.