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"Libération", les langues anciennes et le second degré

Envoyé par Marcel Meyer 
On trouvera dans cette tribune de Pascal Engel un excellent exemple de la gorafisation du monde.

Il m'a fallu un nombre non négligeable de lignes, lues en m'étranglant d'indignation, pour comprendre qu'il s'agissait d'une parodie, d'un texte au second degré.

On remarquera que beaucoup de lecteurs, si l'on en croit les réactions publiées, ont cru jusqu'au bout au premier degré. C'est que la frontière entre notre monde et sa caricature est devenue tellement floue, ténue, poreuse qu'on peut en effet s'y laisser prendre.

Et d'ailleurs, après tout, est-ce réellement du second degré ?
Excellente tribune, au contraire. Quand l'absurde est outré, l'on lui fait trop d'honneur de vouloir par raison combattre son erreur : enchérir est plus court, sans s'échauffer la bile.
Pourquoi "au contraire" ? Bien sûr que c'est excellent !
Dans la marge on voit, en plus, un extrait de la sidérante intervention de Philippe Val, hier soir, sur France5. Aucun second degré de sa part quand il a fustigé les ravages du sociologisme, parlé comme Renaud Camus le fait sur l'engraissement au long cours de ces banlieues dont nous explique, depuis des décennies, qu'elles produisent des désœuvrés à la pelle, ou lorsqu'il a clairement sous-entendu que l'islamisme était sûrement majoritaire au sein de la communauté musulmane. Là, c'était la situation inverse: jusqu'au bout, on n'aurait pu croire à une canular.
Quand Marcel Pagnol parlait de l’enseignement des humanités :

[www.ndf.fr]
Citation
Sébastien Brémond
Quand Marcel Pagnol parlait de l’enseignement des humanités :

[www.ndf.fr]

"...ce n’est pas pour rien qu’on les appelait les humanités."

Allez dire ça à un "techno" du PS...
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