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Communiqué n° 1818 : Sur la condamnation en appel de Renaud Camus

Communiqué n° 1818, vendredi 10 avril 2015
Sur la condamnation en appel de Renaud Camus

Le parti de l’In-nocence prend acte avec tristesse et indignation, mais sans surprise, de la condamnation en appel, sur requête du Mrap, de son président Renaud Camus pour le discours qu’il a prononcé le 18 décembre 2010 aux Assises sur l’islamisation, “La nocence, instrument du Grand Remplacement”.

Le parti de l’l’In-nocence, à l’heure de ce communiqué, ne connaît pas encore les attendus de l’arrêt mais il y attache la plus grande importance. De deux choses l’une, en effet :

— ou bien Renaud Camus est condamné pour avoir parlé de la colonisation démographique dont la France et l'Europe font l’objet, de la conquête en cours, du Grand Remplacement et du rôle que joue la délinquance dans la prise de contrôle du territoire par ses nouveaux maîtres ; et, comme c’est exactement ce qu’il a fait, sa condamnation prouve simplement que l’énoncé de ces tragiques vérités est désormais criminalisé, ce qui n’est pas très étonnant.

— ou bien Renaud Camus est condamné, comme la première fois, pour avoir mis en cause l’honnêteté de tous les musulmans, pour les avoir traités de “voyous”, pour avoir dit qu’ils étaient les soldats de la conquête et pour avoir incité à la violence à leur égard, non pas expressément, sans doute, mais au seul motif qu’il ne proposerait rien politiquement, alors que ce communiqué-ci est le mille huit cent dix huitième du parti qu’il préside, que le programme de ce parti constitue un programme de six cents pages (où non seulement ne se trouve pas, non plus qu’en les communiqués, la moindre incitation à la violence mais où elle est constamment répudiée et condamnée), sans compter qu’il prenait la parole, le 18 décembre 2010, en tant que candidat à la candidature pour la présidence de la République, une initiative éminemment politique ; et, en ce cas-là, si ces motifs-là sont de nouveau retenus, bien qu’ils soient totalement contraires à la plus évidente vérité et qu’ils prêtent arbitrairement à Renaud Camus et à son parti les sentiments, les convictions et les intentions les plus éloignés de ceux qui sont vraiment les leurs, alors cette condamnation montre que plus aucun citoyen n’est à l’abri de l’arbitraire remplaciste des juges.
Sur le fond, force m'est d'avouer que je ne trouve pas cette condamnation absurde ou imbécile, au regard des lois en vigueur contre le racisme, pour la simple raison qu'il est impossible de parler de conquête et de colonisation sans mettre en cause les conquérants et les colonisateurs, et de ce fait de les désigner à la vindicte publique comme ennemis : quiconque est nommément désigné de cette façon comme conquérant et colonisateur devient nécessairement ennemi, cela tombe sous le sens à mes yeux, et une telle désignation s’appliquant à des populations ne peut manquer de risquer, sans verser le moins du monde dans un délire interprétatif, de tomber sous le coup de telles lois.
Que la conquête soit directement et pratiquement perpétrée par la totalité de cette population ou seulement par quelques commanditaires ou exécuteurs des basses et violentes besognes d'icelle — le fameux "bras armé" en réalité indétachable du corps qui l'actionne —, sciemment et volontairement orchestrée ou mise en œuvre par quelque "force des choses", cela importe peu quant au fond et ne relève que de la forme, sur laquelle on peut en effet pinailler sans fin, et s'indigner avec d'excellentes raisons de l'incompétence intellectuelle de certains juges.
Il reste, et c'est là le point essentiel, qu'un jugement semblable eût pu être rendu par un tribunal qui aurait eu des textes incriminés une intelligence bien meilleure et juste, sans qu'on puisse lui imputer à grief autre chose qu'appliquer ce genre de lois, hélas.
Il est paradoxal d'en appeler à la remigration (pour combattre le grand remplacement) et de refuser la violence. Aucune remigration dans l'histoire ne s'est faite sans violence. La dernière en date, en ce qui concerne la France, est celle des pieds noirs. On ne peut pas dire qu'elle s'est faite en douceur. La valise ou le cercueil, tel était le choix.

Eric Zemmour, dans son entretien au Corriere della Sera du 30 octobre dernier, n'a pas ces pudeurs de langage. Il est vrai qu'il ne fait pas de politique.
Entièrement d'accord avec Alain Eytan. Bien entendu je regrette cette nouvelle condamnation.

Le jugement de première instance était absurde pour les raisons qui furent plusieurs fois commentées ici mais on ne pourrait reprocher aux juges de "verser dans le délire interprétatif' s'ils raisonnaient ainsi :

1° le discours a été prononcé lors des "Assises contre l'islamisation" et à aucun moment il n'indiquait qu'il concernait toutes les formes d'immigration, que l'immigration musulmane n'était pas spécialement visée : on peut donc en déduire qu'il visait particulièrement l'immigration musulmane ;

2° le discours dénonçait les "soldats de la nocence", "bras armée de la conquête", en insistant sur la différence entre des "voyous" et des "soldats" : or, précisément, des "voyous" échappent au contrôle de leur communauté alors que des soldats agissent pour le compte d'une nation dont ils sont le "le bras armé" ;

Conclusion : si le discours ne faisait pas de tous les musulmans des "soldats de la nocence" - ce que le Tribunal correctionnel avait absurdement compris - en revanche, il les présentait comme une communauté étrangère, immigrée en terre française, dotée d'une armée dont les soldats agissent, pour le compte de cette communauté, de façon violente ("nocente") dans un but de conquête du territoire de la nation française.

Pour cette raison, en l'état actuel de la législation et de la jurisprudence, tout recours judiciaire me paraît condamné à l'échec.
Quelle pitié de voir ici des personnes — qui, bien entendu, regrettent la condamnation — déployer leur magnifique intelligence et leur arguments de coupeurs de cheveux en quatre pour finalement conclure qu’il ne pouvait en aller autrement. En réalité, ces gens justifient la condamnation de Camus, pauvre Camus !
M. Veron, vous nous faites un procès parfaitement stalinien.

Lorsqu'un avocat conseille une personne, il l'informe des risques de condamnation auxquels elle est exposée en application du droit positif (la législation et la jurisprudence) : cela ne signifie évidemment pas que ledit avocat approuve le droit positif et justifie par avance la condamnation de la personne qu'il conseille et qu'il va essayer de défendre, malgré tout : [www.renaud-camus.org]

Le communiqué du Parti de l'In-nocence que nous commentons ne retient que deux possibilités d'interprétation du discours que Renaud Camus a prononcé aux Assises contre l'islamisation ("De deux choses l’une...") Or, il me semble (et à Alain Eytan également si j'ai bien compris) qu'une troisième interprétation est parfaitement possible, qu'elle ne serait pas illogique, et, qu'en l'état actuel de la législation et de la jurisprudence, elle conduirait immanquablement à la confirmation de la condamnation : le constater ce n'est pas l'approuver.

Plutôt que de nous invectiver, démontrez-nous que nous nous trompons.

Je sais parfaitement que Renaud Camus, après les Assises contre l'islamisation, a indiqué que le discours qu'il avait prononcé à cette occasion ne visait pas spécialement les musulmans et que, dans ces conditions, les termes "soldat de la nocence" et "bras armé de la conquête" ne visaient pas spécialement la communauté musulmane. Mais les juges du fond n'ont tenu compte que du texte du discours et des conditions dans lesquelles il a été prononcé, pas des éclaircissements donnés ex-post, et la Cour de cassation fera de même.
Citation

M. Veron, vous nous faites un procès parfaitement stalinien.

J'adore ! Merci.
Ce jugement est vraiment scandaleux : un gouvernement et une justice islamolâtres veulent baillonner Renaud Camus et l'empêcher de dire que l'islam est étranger à notre pays et que trop c'est trop. Il n'a jamais appelé à la violence mais simplement dit que les musulmans étaient venus chez nous sans qu'on les ait invités et qu'ils devaient en repartir par des moyens à définir. La fameuse Léonarda et son glorieux père ont été expulsés du pays sans violence que je sache.
Monsieur Pellet, une question : Renaud Camus dit effectivement que le Grand Remplacement ce n'est pas que les musulmans. Cependant il dit très clairement que tous les Grands Remplaçants doivent prendre leur valise, cela comprend donc évidemment les musulmans. Je ne vois pas alors ce qui peut empêcher les musulmanophiles de le persécuter même s'il parle aussi d'autres populations.

En fait il faut se battre pour pouvoir dire qu'en France les musulmans qui veulent rester ostensiblement musulmans n'ont pas leur place et doivent pouvoir être renvoyés dans les pays d'origine de leurs familles.
Que MM. Eytan et Pellet se croient tenus de contredire ce communiqué tout en disant à peu près la même chose que lui, c'est plus surprenant de la part de l’un que de l'autre. Ce communiqué ne dit à aucun moment qu'il est étonnant que l’accusé ait été condamné. Il s’inquiète de savoir si la condamnation repose, comme la première fois, sur des accusations totalement fallacieuses — à savoir que le prévenu aurait dit que tous les musulmans étaient des voleurs ou des détrousseurs de vieille dame, ou encore qu’il aurait appelé à la violence contre eux au motif qu’il ne l’aurait pas fait mais n’aurait rien proposé d'autre, nonobstant l’activité de ce site et de ce parti —, ou bien si cette condamnation a pour fondement ses déclarations tout à fait véritables selon laquelle la France est colonisée et victime d’un changement de peuple : seconde hypothèse qui établirait seulement qu’il est interdit d'exposer la vérité (la vérité du moins selon l'accusé, selon ce parti et selon quelques millions de Français : on est libre de penser qu’elle n’est pas vraie) de notre situation historique.
Vous évoquez toujours deux hypothèses :
1° vous êtes condamné parce que vous auriez dit que tous les musulmans étaient des voleurs ;
2° vous êtes condamné parce que vous avez dénoncé le Grand Remplacement en général ("la colonisation démographique", "le rôle que joue la délinquance dans la prise de contrôle du territoire par ses nouveaux maîtres") sans référence particulière aux musulmans.

La première hypothèse est bien celle des premiers juges et elle est en effet absurde car vous n'avez jamais dit bien sûr que tous les musulmans étaient des "soldats de la nocence", "le bras armé de la conquête".

Mais votre deuxième hypothèse ne tient pas car il est parfaitement possible en France de dénoncer l'immigration et de faire un lien entre celle-ci et la délinquance. Ce que les tribunaux sanctionnent c'est la mise en cause d'une communauté particulière, religieuse et/ou ethnique.

La troisième hypothèse est donc celle-ci : vous êtes condamné parce que les juges considèrent que seuls les "soldats de la nocence" musulmans étaient visés par votre discours et, partant, puisque des soldats sont au service d'une communauté, toute la communauté musulmane et elle seule.

Si vous étiez condamné pour cette raison, il vous serait tout à fait possible de continuer à dénoncer "la colonisation démographique dont la France et l'Europe font l’objet, de la conquête en cours, du Grand Remplacement et du rôle que joue la délinquance dans la prise de contrôle du territoire par ses nouveaux maîtres". `
Autrement dit, si vous aviez prononcé votre discours ailleurs qu'aux "Assises contre l'islamisation" vous ne seriez pas condamné.

Il me semblait que vous l'aviez compris puisque vous vous êtes d'abord défendu en voulant convaincre les juges que votre discours ne visait pas les musulmans en particulier. Vous aviez même écrit que le contexte dans lequel votre discours avait été prononcé avait créé un "malentendu" regrettable.

Je vous cite : "Une grande part du malentendu provient de l’intitulé et du thème des “Assises sur l’islamisation”, au cours desquelles fut prononcé mon discours. Il s’agissait d’islam, j’ai parlé d’islam. Ce n’est pas ma spécialité. Je suis accablé par le Grand Remplacement, peu m’importe quels peuples et quelles civilisations y procèdent au détriment des indigènes français — même si je dois reconnaître que, remplacement pour remplacement, nous n’avons pas eu de chance et sommes plutôt mal tombés ; encore que les subsahariens non-musulmans ne paraissent pas forcément beaucoup plus amènes, dans l’ensemble, ni plus agréables de contact urbain." [www.renaud-camus.net]
Mais alors monsieur Pellet voulez-vous dire que le si bon communiqué sur les mosquées tombe sous le coup de la loi puisqu'il ne vise à l'évidence que les musulmans ? ce serait incompréhensible !
La loi autorise la critique de l'Islam, comme celle de toutes les autres religions. Les juges pourraient considérer que la dénonciation du projet de construction de deux mille mosquées est licite en tant qu'elle n'est qu'une critique de l'islamisation de la société française, en tant que cette islamisation est une colonisation "culturelle" (dans ce communiqué il n'est pas question de violence armée imputée à des soldats).
C'est vraiment subtil... et le terme de "Remplacement" ne suppsoe-t-il pas une action plus forte que culturelle ?
Cela me paraît à moi assez simple :

Le communique anti-mosquées pourrait devenir un communiqué anti-Mac-Do, en dénonçant l'impérialisme ou colonialisme culturel américain.

De même, si vous arriviez à démontrer une très forte sur-délinquance des Américains en France, vous pourriez dire que les délinquants sont majoritairement des "voyous" américains.

En revanche, vous ne pourriez pas dire que ces délinquants américains sont des "soldats" et sont "le bras armé de la conquête" car cela signifierait que les États-Unis nous font la guerre, puisque les soldats servent leur pays.

À propos des États-Unis, dans les mêmes circonstances, il me semble que Renaud Camus ne serait pas condamné par les tribunaux américains, la liberté d'expression dans ce pays étant plus large qu'en France.
12 avril 2015, 09:21   Ratissons large
» La troisième hypothèse est donc celle-ci : vous êtes condamné parce que les juges considèrent que seuls les "soldats de la nocence" musulmans étaient visés par votre discours et, partant, puisque des soldats sont au service d'une communauté, toute la communauté musulmane et elle seule.

Le fait est que je me demande si l'on ne risquerait pas également la condamnation si les juges pouvaient établir, a minima, que ce n’était pas seulement la communauté musulmane qui était visée, mais aussi cette communauté, entre autres ?...
12 avril 2015, 10:17   Re : Ratissons large
Vous avez raison, ma phrase était ambiguë. Je voulais dire que l'on peut lier la délinquance et l'immigration si l'on ne met pas en cause une ou des communautés immigrées dans leur ensemble pour les actes de certains de leurs membres.

En l'espèce, l’intitulé et le thème des “Assises sur l’islamisation" ont créé un premier malentendu puisque l'intention de Renaud Camus n'était pas de viser en particulier les musulmans. Il me semble que l'expression "soldat" en a créé un second car les soldats sont au service d'une communauté nationale (c'est son "bras armé", précisément).

Si le discours n'avait pas été prononcé aux Assises sur l'islamisation, le premier malentendu n'aurait pas eu lieu et on ne pourrait faire grief à son auteur d'assimiler des voyous musulmans à des soldats au service de la communauté musulmane.

Les malentendus ont été retenus à charge contre Renaud Camus, ce qui est très regrettable, nous en sommes tous d'accord ici.
La question n’est plus de savoir si je suis condamné ou non (je le suis) mais si je le suis à bon droit ou pas.

Si je suis condamné pour avoir dit qu’il y avait conquête et colonisation, essentiellement musulmane mais pas seulement, avec les voyous en guise de soldats et de “bras armé”, je suis condamné “à bon droit”, car j’ai en effet dit cela et ce qui est établi par cette condamnation c’est qu’on n’a pas le droit de dire cela, qui est pourtant la vérité (selon moi).

Si je suis condamné (comme la première fois) pour avoir dit que tous les musulmans étaient des voyous, des voleurs, des “arracheurs de sacs de vieille dame” et “le bras armé de la conquête”, ou pour avoir incité à la haine ou à la violence, je ne suis pas condamné à bon droit car je n’ai jamais dit ni pensé cela et n’ai jamais incité à autre chose qu’à une action politique, exposée en grand détail dans les deux mille communiqués de l’In-nocence et les six cents pages de son programme publié.
Écartons l'hypothèse que les juges d'appel réitèrent les absurdités des juges de première instance ("tous les musulmans sont des nocents"), pour ne plus considérer que le propos que vous revendiquez.

Des soldats sont au service d'une nation et contre des actes "nocents" commis par ces soldats le pays attaqué se défend en faisant la guerre à la nation belliqueuse, pas seulement par l'action politique.

Dès lors, les juges pourraient lire dans votre propos (puisque nous spéculons sur les motivations de votre condamnation) une incitation à la guerre "défensive", malgré le nom du P.I et son programme, totalement pacifique en effet.

Vos propos me paraissent parfaitement admissibles, au même titre, par exemple, que ceux du général de Gaulle ou de Claude Lévi-Strauss sur le sujet. D'une façon générale, on peut légitimement soutenir que l'Islam est en guerre avec l'Occident depuis quatorze siècles.

Mais, en effet, la loi interdit de passer de ces considérations générales, parfaitement licites (le FN et toute autre parti pourront continuer à lier immigration et délinquance sans risquer d'être condamnés), aux considérations "concrètes" qui sont les vôtres.
D'autres intervenants de la journée du 10 décembre 2010 ont été condamnés qui n'avaient pas parlé de "bras armé de la conquête" ni de "soldats". Christine Tasin a été plus récemment inquiétée, jugée et relaxée pour un délit d'opinion sur l'islam, assimilable à un délit de blasphème.

Quant à l'affirmation de M. Pellet selon laquelle "on a le droit de critiquer l'immigration", rafraîchissons-lui la mémoire : en 2010, la Halde sévissait encore, et à ses yeux, outre que "l'islamophobie" constituait un délit, toute condamnation de l'immigration sauvage en France était métonymiquement à comprendre comme appel xénophobe et raciste à la haine.
Soit l'extrait suivant du rapport de la Halde publié en janvier 2010, dans lequel est caractérisé, à des fins d'identification et d'instruction pénale, le "discours raciste" (les soulignements sont de nous):

Le discours raciste s’appuiera également en fonction des sujets traités (économie politique, justice, société, culture, religion…) sur des champs lexicaux particuliers pour affecter une fonction rhétorique qui pourra être de déprécier, de réifier, d’amalgamer, de soumettre… l’autre ou son action.
Outre ces propos dont le caractère manifestement illégal ne peut être contesté, il existe des formes bien plus insidieuses de discours raciste, soit par la forme d’expression retenue par leurs auteurs, soit par le style ou par la démarche de l’auteur. Ces procédés, qui visent à déguiser le contenu et protéger l’auteur par rapport à une action judiciaire, conduisent à des difficultés réelles d’appréciation. La difficulté ne tient pas obligatoirement au caractère raciste du propos mais bien plus souvent à la qualification pénale susceptible de lui être appliquée.

Ainsi, que penser d’un commentaire tel que celui-ci publié à la suite de la diffusion d’un sondage sur le tourisme qui classait les Français au dernier rang des touristes les plus agréables. Sur Autoflagellation : "les Français, pires touristes du monde» ? ;XXXXX retablit la verité des prix : les pires touristes sont ceux qui oublient de repartir chez eux"
Sorti du contexte du site notoirement connu pour les idées qu’il défend, ce « simple » commentaire peut ne pas être identifié pour ce qu’il est : une critique directe de l’immigration et des immigrés en séjours irréguliers.


Les juges français qui ont condamné R. Camus et les intervenants des "Assises contre l'islamisation" ont agi en commissaires politiques appliquant une herméneutique de procès d'opinion, comme avaient pu en inspirer les procès staliniens ou castristes à la grande époque de la terreur communiste. Et à cet égard, les fines arguties juridiques commentant leurs verdicts dans la présente discussion sont hors sujet.
Quand l'apparence permet de juger sur le fond: quel sérieux, quel respect des justiciables et quel respect pour leurs victimes peut-on attendre de la justice d'un pays où le "Palais de justice" d'une de ses capitales de région, métropole d'un demi-million d'habitants où siège le Conseil de l'Europe, mais où se signale, la ô combien symbolique présence de la Cour européenne des droits de l'homme, ressemble à ça ?


Strasbourg le 18 septembre 2014. Le Palais de justice. Illustrations - G. Varela / 20 Minutes

Type de "palais de justice" que l'on trouve dans certains pays du tiers-monde, où ne comparaissent que des condamnés d'avance, où la justice du Droit est un fait négligeable par rapport à la justice politique qui siège en haut-lieu, hors de tout ressort.
Je lisais cet après-midi (ici) que la vertu de justice est une vertu de synthèse. Elle est, au sens moral, le propre de l'homme en ordre.
Et je me suis alors demandé si "La nocence, instrument du Grand Remplacement” ne relevait pas plus du raccourci que du travail de synthèse. Un raccourci qui aurait eu pour nom: "Les Assises de l'islamisation".
» Les juges français qui ont condamné R. Camus et les intervenants des "Assises contre l'islamisation" ont agi en commissaires politiques appliquant une herméneutique de procès d'opinion

Vous savez bien que la "vérité juridique", comme toute autre vérité d'ailleurs, est affaire de correspondance ou d'adéquation : en l'occurrence, savoir si tel acte peut être incriminé au regard d'une législation en vigueur. Je ne laisse pas d'être frappé par la sorte de naïveté de certains intervenants dans cette discussion qui font comme si tel jugement devait être évalué à l'aune d'un critère absolu du juste et de l'injuste, du bien et du mal, et non strictement en considération d'un cadre juridique particulier, c'est-à-dire, pour ce qui nous concerne, ces lois "anti-racistes" : or je suis de plus en plus convaincu, et je crois que Rémi Pellet va dans ce sens, que les passages du discours retenus à l'encontre de Renaud Camus lors des Assises peuvent donner lieu à une lecture motivant l’inculpation, au regard de ce type de lois, sans qu'on soit nécessairement commissaire politique, stalinien, abjectement prébendé et vendu et toute autre sorte de jean-foutre d'une magistrature désormais étalée en paillasson...
Cela pour les raison qui ont été assez largement, et clairement à mon avis, exposées ici, et surtout celle qui consiste à prendre acte du simple bon sens qu’il y a à conclure de la désignation d'un ennemi conquérant, colonisateur et spoliateur, pourvu qu'elle soit suffisamment explicite et ciblée, à l'incitation à la violence à son égard, par le fait même de cette désignation.
Si vous trouvez vraiment, Francis, que ce bon sens-là relève de l'argutie et du coupage de cheveu en quatre, alors nous n'avons pas la même conception de l'enculage des mouches, que voulez-vous.

Alors oui, la conclusion de tout cela me semble être qu'il y a en effet certaines vérités, ou tentatives de description de la réalité, qui sont devenues possiblement illégales, parce qu'elles procèdent d'une vision d'une société dont l'état est en soi incompatible avec l'esprit des lois qui la sanctionnent.
Intervention de Jacques Philarchein aux Assises contre l'islamisation sur Youtube:

video: [www.youtube.com]


M. Philarchein a été condamné par les juges qui ont condamné Camus.
Que trouvez-vous à reprocher à cette intervention qui soit "incriminable au regard de la législation en vigueur" ? Qu'est-ce qui, présent dans ce discours, au regard du Droit peut motiver son inculpation et sa condamnation ? où trouvez-vous dans ce discours matière "à conclure à la désignation d'un ennemi conquérant, colonisateur et spoliateur, explicitement ciblé, et à l'incitation à la violence à son égard, par le fait même de cette désignation" ?

M. Philarchein a été condamné en février 2014 à une amende de 2000 euros et à 1000 euros de dommages et intérêts à verser au Mrap.
Effectivement Monsieur Marche, vous avez raison. Ce monsieur Philarchein ne dit rien qui corresponde à ce que dit monsieur Pellet. La condamnation de monsieur Philarchein fait penser à cette partie du communiqué : ou bien Renaud Camus est condamné pour avoir parlé de la colonisation démographique dont la France et l'Europe font l’objet, de la conquête en cours, du Grand Remplacement et du rôle que joue la délinquance dans la prise de contrôle du territoire par ses nouveaux maîtres ; et, comme c’est exactement ce qu’il a fait, sa condamnation prouve simplement que l’énoncé de ces tragiques vérités est désormais criminalisé, ce qui n’est pas très étonnant.
Monsieur Changeur :

concernant le procès fait à Jacques Philarchein je ne peux rien en dire car je n'ai pas le texte du jugement qui l'a condamné. Au demeurant, un jugement d'un tribunal correctionnel ne fait pas la jurisprudence de la Cour de cassation ni celle de la Cour européenne des droits de l'homme.

Vous constaterez par exemple que Mme Tassin a été condamnée en première instance par le tribunal correctionnel de Belfort avant d'être relaxée en appel alors qu'elle était poursuivie pour avoir dit que "L'islam est une saloperie" : [ripostelaique.com]

Vous pourrez également constater sur le site [ripostelaique.com] qu'il est légalement possible de s'affirmer contre "l'islamisation" en tant qu'elle "est un péril mortel pour nos valeurs".

Autrement dit, le principe général est bien le suivant : on peut critiquer sans réserve les religions mais on ne peut pas inciter à la haine et/ou à la violence contre des personnes en raison de leur religion.

Quant à M Jacques Philarchein, qui dit avoir été "viré" de Riposte laïque, je vous laisse deviner les personnes qu'il désigne par l'expression "oligarchie mondialiste" :

[cpo-auvergne.fr]

"C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre que je me sois fait virer de Riposte Laïque et de Résistance Républicaine. Bien conscient qu’il fallait éviter le piège de l’affrontement avec un islam qui ne s’est implanté en France que par l’action de l’oligarchie mondialiste, et non pas comme conséquence automatique d’un « logiciel » impérialiste, réel ou supposé, de l’islam, j’avais commis quelques textes qui détonnaient avec la ligne générale, où j’évoquais, non sans une certaine sympathie, Alain Soral, Dieudonné, Kemi Seba, le Sheikh Imran Hosein, ou encore la République Islamique d’Iran, ou la Palestine, et tant d’autres choses inattendues. Ces textes ne furent jamais publiés, ils me valurent même insultes et menaces, ou à la rigueur pleurnicheries, de la part de quelques rédacteurs ouvertement sionistes, parfois même ultra-libéraux, de Riposte. Le contentieux commença du reste lorsque, il y a quelques mois, j’éprouvai comme une indécrottable sympathie pour la Quenelle (et pas seulement le plat lyonnais, que je consomme d’ailleurs bien volontiers, lorsque j’invite chez moi des amis proches d’Égalité et Réconciliation). Il eût mieux valu que je fusse atlantiste ou franc-maçon, je crois que j’eusse été mieux considéré… J’étais simplement national, avec quelques sympathies, fussent-elles teintées de marxisme, pour les milieux royalistes et catholiques traditionalistes, et j’avais le tort de bien rire à tous les mots d’esprit du sieur Dieudo ; bref : je pris la porte. Pour insolence. Je ne cherchai pas, du reste, à me réintroduire par la fenêtre !"
Cher Rémi, que ce M. Philarchein tienne ces propos est sans effet sur sa condamnation. Je pense moi aussi que la véritable raison est celle exprimée dans le communiqué. C'est pour cela que j'avais suggéré de ne pas faire appel, la condamnation était certaine et appeler c'est reconnaître la légitimité de la cour.
13 avril 2015, 08:04   La tentation du stalisnisme
De toute façon, je crois que nous somme tous convenus que les juges de première instance qui ont condamné Renaud Camus l'ont fait avec des arguments stupides ; toute la question est de savoir si des juges plus dégourdis intellectuellement, et honnêtes dans leur travail d'application de la loi telle qu'elle est, ne pourraient aboutir à une sentence semblable ; de l'avis de quelques-uns d'entre nous, la réponse est positive, voilà tout.
(Quant à ce M. Philarchein, je n'ai pas eu la patience de l'écouter dégoiser, et quoi qu'il en soit, l'eût-on même foutu en taule, ça ne m'aurait pas plus choqué que cela...)
Cher Jean-Marc du Masnau, l'appel me paraissait également perdu d'avance et il ouvrait le risque d'une condamnation pour un motif moins absurde, sur le plan juridique, que celui que le tribunal correctionnel avait retenu, l'absurdité du jugement de première instance pouvant être, elle, aisément dénoncée sur le seul terrain politique.

Sinon, la citation que j'ai faite des propos de J Philarchein visait à souligner la perversité des arguments "soraliens" qui imputent aux juifs l'islamisation de l'Europe, l'islam étant exonéré de toute volonté conquérante, "impérialiste".
Nos messages se sont croisés, cher Alain Eytan.

Dans l'entrée du vendredi 10 avril de son Journal, [www.renaud-camus.net], Renaud Camus s'inquiète, et nous avec lui, des risques que lui fait courir pour sa vie la répétition du grief absurde selon lequel il aurait dit des musulmans qu'ils étaient tous des "nocents".

Or, il me semble bien que les risques ne seraient pas moindres, et peut-être même seraient-ils augmentés malheureusement, si la Cour d'appel ou la Cour de cassation retenait que Renaud Camus présente les délinquants, dans leur majorité, comme des "soldats de la nocence", "bras armé" d'une communauté étrangère, musulmane pour l'essentiel et colonisatrice.

S'il s'agissait d'éviter lesdits risques, ce qui aurait été en effet raisonnable et souhaitable, il aurait mieux valu s'en tenir à la dénonciation politique de l'absurdité manifeste du jugement de première instance et au constat du "malentendu" né "de l’intitulé et du thème des “Assises sur l’islamisation”, au cours desquelles fut prononcé (le) discours" incriminé, comme cela était écrit dans le Journal de 2014.
13 avril 2015, 15:29   Niqués
Camus est donc condamné "pour provocation à la haine ou à la violence". Il est condamné pour avoir désigné une partie de la population française. Or, récemment, un autre procès a eu lieu, après la plainte déposée par une association à la suite de la diffusion d'un clip de chanson intitulé "Nique la France", procès que les auteurs de cette chanson ont gagné. Il se trouve que, dans ce cas, les juges ont estimé que cet appel à "niquer" la France ne constituait pas une "provocation à la haine ou à la violence" à l'égard de quiconque car personne n'est visé dans cette chanson, moyennant quoi, en effet, personne n'est habilité à porter plainte puisque que les "petits Gaulois de souche" ne sauraient, selon les juges, désigner qui que ce soit, pas plus que "les culs tous blancs" qui, selon les auteurs de ce texte, dominent indûment à la chambre des députés. Voici le texte de ce morceau :

Nique la France
Et son passé colonialiste
Ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes

Nique la France
Et son histoire impérialiste
Ses murs, ses remparts et ses délires
Capitalistes.

Ca y est, c’est réglé
Maintenant c’est formel
Ca y est c’est confirmé
Par voie ministérielle
Les nazillons sont lâchés
Les bidochons décomplexés
Carte Blanche pour les gros bauf
Qui ont la haine de l’étranger


Petits bourgeois
Démocrates républicains
Ton pays est puant raciste et assassin
Les lumières des droits de l’homme
Soit disant universels
Un mythe, un mirage, un mensonge officiel.

Nique la France
Et son histoire impérialiste
Ses murs, ses remparts et ses délires
Capitalistes.

Petits donneurs de leçons
Petits gaulois de souche
Arrête ton arrogance
Arrête d’ouvrir ta bouche
Tu juges, tu critiques
Les arabes et l’Afrique noire
Mais balaye devant ta porte
Regardes toi dans un miroir

C’que j’en pense
De leur identité nationale
De leur Marianne, de leur drapeau
Et de leur hymne à 2 balles
J’vais pas t’faire un dessin
Ca risque d’être indécent
De voir comment j’me torche
Avec leur symbole écœurant.

Nique la France
Et son histoire impérialiste
Ses murs, ses remparts et ses délires
Capitalistes.

Affligeant
L’évolution en 60 ans
Regarde à l’assemblée
Il y a que des culs tous blancs
Ils veulent l’intégration
Par la Rolex ou le jambon
Ici on t’aime
Quand t’es riche et quand tu bouffes du cochon

Quand t’adhère à leurs projets
Quand tu cautionnes leurs saloperies
Leurs lois, leurs expulsions
Et leur amour de la patrie
Certes ils adorent le couscous
Et Cheb Khaled
Mais ils flippent que leur fille leur ramène un Mohammed

Fais pas ton étonné,
Ta vierge effarouchée
Ta p’tite chochotte
Qui fait semblant d’être choqué
Genre tu découvres
Que tu vis chez les gros cons
Chez les ?
Qui n’ont jamais enlevé leur costume de colons

Le racisme est dans nos murs et dans nos livres scolaires
Dans nos souvenirs, dans notre histoire
Dont nous sommes si fiers
Omniprésent,
Il est banal et ordinaire
Il est dans nos mémoires
Et impossible de s’en défaire

Nique la France
Et son passé colonialiste
Ses odeurs, ses relents et ses reflexes
paternalistes
Nique la France
Et son histoire impérialiste
Ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes

Et toi alors,
Petit socialiste hypocrite
J’ai pour toi quelques rimes
Amèrement écrites
Tu nous as dit que ta cause
Etait celle des sans-papiers
Qu’elle était anti-antiraciste
Tu as promis l’égalité

Tu nous as fait miroiter
Rêver d’une France meilleure
Mais tu triches,
Tu récupères
Comme avec la « Marche des beurs »
Manipulateur,
Tu cours après l’électeur
On t’a démasqué
Toi et ton parti d’usurpateurs

Et y’a nos intellos
Nos p’tits fachos à lunettes
Notre tête à claques,
Comme la conasse de Fourest
Qui propagent, alimentent,
La haine du musulman, du banlieusard
Avec leurs discours stigmatisants
Leurs discours arrogants, insultants et méprisants
Omniprésente leur propagande dans les médias dominants
C’est l’union sacrée
Contre l’envahisseur,
Le barbare, le sauvage,
Contre l’ennemi intérieur

Mais on va pas se laisser faire,
Se laisser bâillonner
On va pas lâcher l’affaire
Comme Eli du LKP
C’est mon devoir d’insolence,
Mon devoir d’irrévérence
Mon devoir d’impolitesse,
Mon devoir de résistance

Nique la France
Et son passé colonialiste
Ses odeurs, ses relents et ses reflexes paternalistes
Nique la France
Et son histoire impérialiste
Ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes


A présent, écrivez dans une chanson quelque chose comme :

Affligeant
L’évolution en 60 ans
Regarde dans le R.E.R
Il y a que des culs tous noirs

et vous verrez si les juges jugeront que vous ne désignez "personne" ni n'appelez à "niquer" personne.
13 avril 2015, 15:38   Re : Niqués
Thomas, visiblement vous n'avez "pas la même conception de l'enculage des mouches" que certains ici. A mon avis, vous êtes bon pour le Goulag là.
13 avril 2015, 18:31   Re : Niqués
Citation
Renaud Camus
La question n’est plus de savoir si je suis condamné ou non (je le suis) mais si je le suis à bon droit ou pas.

C'est amusant, Renaud Camus en appel au droit, plus précisement, à bon droit, tandis que Anne-Marie Sauteraud en appel à la foi, plus précisement, à la bonne foi (ici). Comme quoi, pour méjuger, il suffit de ne pas parler la même langue.
14 avril 2015, 11:12   Life is a bitch
... tout est consommable :

Eric Veron a raison de déplorer que certains trouvent logique la condamnation de Renaud Camus.
Il me paraît fondamental de constater qu'il a été condamné pour avoir eu le courage de dire la vérité sur le Grand Remplacement.
Et qu'on ne vienne pas me parler des lois ! Nos juges partiaux et politisés sont assez vicieux pour les interpréter dans le sens qui leur convient...
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