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Pour en finir avec la propagande et surtout l'ignorance sur les Croisades

Envoyé par Dominique Vinciguerra 
" Les musulmans ne font que se venger des croisades. " disent ils !!!!

Les CROISADES ?

Actions menées par les chrétiens d’occident afin de reconquérir des territoires chrétiens occupés par l’envahisseur Musulman(ceux qui pratiquent la soumission à Dieu) partisan de l’ISLAM(soumission à Dieu) apparu 622(l'égire) après le Christianisme !!!

Vous voulez voir précisément sur une carte ce qu'elles ont été, comparées au Djihad musulman ?

Vidéo TRES claire d'un historien, pour en finir avec la propagande et surtout l'ignorance !

[resistancerepublicaine.eu]
Les croisades ne se limitent pas à la période 1095-1291. Elles se sont laïcisées. Qu'est-ce que la colonisation, sinon une forme de croisade sans le nom ? Il s'agissait de conquérir de nouveaux territoires et de propager la foi chrétienne. Le rêve de Christophe Colomb était de lancer une croisade pour libérer Jérusalem. La conquête du Nouveau Monde devait permettre d'acquérir les richesses pour financer cette dernière.
Citation
Dominique Vinciguerra
Actions menées par les chrétiens d’occident afin de reconquérir des territoires chrétiens occupés par l’envahisseur Musulman(ceux qui pratiquent la soumission à Dieu) partisan de l’ISLAM(soumission à Dieu) apparu 622(l'égire) après le Christianisme !!!

Si le motif de la Croisade occupe une certaine place dans la propagande islamique, au prix, évidemment, de la vérité historique (comme toujours), ce n'est pas une raison pour ajouter d'autres erreurs quand on répond à cette propagande sur son propre terrain. La province romaine de Palestine faisait partie de l'Empire romain à l'arrivée des Arabes, de la pars orientalis de cet empire, nommé souvent byzantin. Cette province n'était donc pas un "territoire chrétien", mais une province impériale, et les Croisés ne l'ont pas conquise pour le bénéfice de l'empereur romain de Constantinople, ni même en son nom. Trop souvent l'ignorance du fait "byzantin" conduit à des errements regrettables dans la culture.

En revanche, la mention des Croisades dans la propagande islamique actuelle mérite d'être étudiée non pour sa valeur historique, mais à titre de symptôme de la mentalité musulmane contemporaine. Répondre à cette propagande par une contre-propagande de même nature, c'est s'exposer à ressembler à son ennemi. Si les musulmans nous islamisent de la sorte, nous mourrons même si nous venions à gagner la guerre, en nous étant transformés en reflets fidèles de nos ennemis.
Pour en finir avec la propagande, il y aurait peut-être cet homme dont j'ai déjà parlé (), et son exégèse du Coran plus que décoiffante (ici).
En écho et en prolongement à l'intervention d'Henri Bès, l'apocalyptique musulmane actuelle (celle dont se nourrit le Daech) est aussi purement musulmane que virulente; l'offensive générale du monde musulman actuel répond à un régime apocalyptique et millénariste musulman propre qui, s'il accuse certaines ressemblances avec l'apocalyptique chrétienne des âges passés (notamment dans ses références aux textes canon), est pourvu d'un calendrier original qui est celui de la civilisation musulmane. Il n'y a point cause d'une civilisation à l'autre; la poussée expansionniste musulmane actuelle ne doit ses causes à aucun fait d'histoire de la chrétienté. Il n'y a aucun "contre-coup causal" à chercher à cinq ou à dix siècles de distance de l'une à l'autre et entre l'une et l'autre de ces deux civilisations car les phases de déploiement historique (qui sont cycliques et alternés aux phases épochéales) sont indigènes à la civilisation qui les met en oeuvre et en assure la mise en scène, à l'instar du Daech invoquant les "Croisades" de la chrétienté dans son actuel matériel de propagande apocalyptique. Et s'il est vrai que ces cycles ont des mesures communes (chiliasme et rythme pentaséculaire communs à ces grandes civilisations), leur ordre chronologique d'apparition, correspondant aux points de fondation des civilisations respectives, les met en opposition de phase dans l'histoire (cas de l'Occident et de l'Islam) sans pour autant que les moments de l'une ne surviennent en réponse causale ou en mimétisme conscient et délibéré des moments de l'autre.

Petit rappel : [www.recherchemetahistorique.fr]
Le Coran des origines : le professeur Luxenberg est-il fiable ?

[www.youtube.com]

A noter l'intervention d'Anne-Marie Delcambre à partir de 8'13.
Les croisades ne se limitent pas à la période 1095-1291. Elles se sont laïcisées. Qu'est-ce que la colonisation, sinon une forme de croisade sans le nom ? Il s'agissait de conquérir de nouveaux territoires et de propager la foi chrétienne. Le rêve de Christophe Colomb était de lancer une croisade pour libérer Jérusalem. La conquête du Nouveau Monde devait permettre d'acquérir les richesses pour financer cette dernière.

On peut considérer aussi que c'est la Reconquista qui rendit possible la navigation vers l'Ouest et le Sud-Ouest, et donc une expansion de la Chrétienté vers le Ponant, rendant par là même réalisables les expéditions colombiennes à la charnière du XVIe siècle. "Le rêve" de Colomb visant Jérusalem a pu venir se surajouter à ce mouvement dans une mise en scène réflexive. Ce qui ressort de ce mouvement de balancier : les Etats latins fondés en Orient par les Croisés refluaient depuis trois siècles au moins (le dernier, celui de Naxos ayant cédé sous la pression ottomane au milieu du XVIe siècle), quand la Chrétienté se trouva un débouché vers le Ponant, ce qu'elle fit aussi parce qu'elles n'avait d'autres voies géographiques possibles pour se déployer et persister dans son être.

Mais l'Occident sécularisé à la fin de son second millénaire (cinq siècles plus tard) reprit le mouvement vers l'Est et l'Orient en mettant fin au Communisme, cette victoire sur le Communisme avec la chute du mur de Berlin et le mouvement pro-démocratique de Pékin la même année prit la figure inconsciente d'une Reconquista vers l'Orient impulsée par le pape post-Vatican II d'alors -- Jean Paul II -- avec pour résultat une expansion séculière (libéralisme économique et industrialisation) vers les espaces d'Extrême-Orient (Chine et Asie du Sud-Est qui sont à l'Occident d'aujourd'hui ce que le Pérou fut à l'Occident du XVIe siècle). Il en ressort secondairement que le Communisme peut à postériori être interprété comme un outil stratégique de cette expansion de l'Occident sécularisé vers l'Orient. A cet égard, le Communisme, en faisant ce qu'il n'avait pas prévu de faire ou de permettre, peut être dit "ruse de la raison" par excellence, "ruse de la raison" au sens hégélien du terme [*]

Le motif "des Croisades" est imaginaire; les motifs transhistoriques sont autres, ils sont cycliquement organisés dans le plan géographique comme dans la diachronie. Les causes eschatologiques (et qui par définition remontent la diachronie) motivent les conflits et les configurations historiales bien plus que ne le peuvent les causes articulées dans le maintenant et la synchronie inter-civilisations.

[*]
Selon Hegel,
« L'intérêt particulier de la passion est donc inséparable de l'affirmation active de l'universel... Ce n'est pas l'Idée qui s'expose au conflit, au combat et au danger ; elle se tient en arrière hors de toute attaque et de tout dommage et envoie au combat la passion pour s'y consumer. On peut appeler ruse de la raison le fait qu'elle laisser agir à sa place les passions, en sorte que c'est seulement le moyen par lequel elle parvient à l'existence qui éprouve des pertes et subit des dommages. »
Un commentateur traduit : « La portée historique des actions humaines n'est jamais réductible aux motivations subjectives des acteurs.... Les passions humaines, qui sont des facteurs d'aliénation, peuvent aussi servir au progrès dans la conscience de la liberté. » Par exemple, Jules César pensait ne suivre que son intérêt pour « sa position, son honneur, sa sécurité » personnelles, lorsqu'il allait vaincre la Gaule et le monde méditerranéen, or, en gagnant le pouvoir unique à Rome, but apparemment passionnel et « négatif », il faisait avancer l'idée de « maître individuel de l'État » (régime impérial), qui allait dans le sens de « l'histoire du monde », vers l'idée d'État moderne, il suivait « la volonté de l'esprit du monde. »

[fr.wikipedia.org]


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