L'un des propos les plus stupéfiants entendus au sujet de la Tunisie post-Ben Ali: Oh oui! après le départ du dictateur, les plus extrémistes ont pu
enfin s'exprimer... Ils étaient empêchés de se pourrir la vie, de pourrir celle de leurs proches, des habitants de leur village, de leur ville, de leur pays tout entier? Et là, ils le peuvent?... Très bien.
J'ignore si, au cours de l'histoire du monde, il s'est déjà produit des cas de figure similaires: des "dictatures" combattues pour, qu'à la place, soient installés des régimes encore plus fous, des sociétés encore plus invivables. La Boétie aurait jeté l'éponge.