Le tabou de la manipulation génétique embryonnaire levé?

Des scientifiques chinois viennent de réaliser une manipulation génétique de l'embryon humain et les modifications structurales de l'ADN obtenues pourront se transmettre à la descendance; ceci n'est pas sans poser des questions éthiques fondamentales et notamment d'éthique de Responsabilité. Alors ces faits constituent-ils, une '' (nouvelle) Nocence du Pouvoir de certains scientifiques'' ou une espérance impérative à l'égard du progrès bio-technologique qui reste, in fine, éthiquement acceptable ? Je vous laisse imaginer les effets d'une telle ''avancée'' sur la ''sélection prochaine de certains humains'' et des nouvelles servitudes qui pourront en résulter, celles-ci sans rébellion possible à l'égard des pouvoirs, de tous les pouvoirs !
Qu'en pensent les habitués des forums du P.I ?


[sante.lefigaro.fr]

(Le diable se cachait dans le titre)
Un tabou est fait pour être levé, sinon c'est un interdit. Le sorcier pose un tabou. Puis, le sorcier lève son tabou.
On notera que cette activité de sorcellerie éducative est sans doute l'activité la mieux partagée au monde .

J'oubliais, Bienvenue à Gattaca.

Si une manipulation génétique parvient à empêcher le développement d'un Alzheimer dans votre cerveau, vous la refusez ?

Comme dirait le journal Le Monde : une révolution scientifique.

Citation
Thomas Rothomago
Si une manipulation génétique parvient à empêcher le développement d'un Alzheimer dans votre cerveau, vous la refusez ?

Si une réduction de la tête parvient à empêcher le développement d'un Alzheimer dans votre cerveau, vous la refusez ?

Ah ! Ah ! (C'est Léon Bloy ?)

Forget it.

Je dirais plutôt Nietzsche, avec un petit quelque chose de Jacques Dufilho.

» Alors ces faits constituent-ils, une '' (nouvelle) Nocence du Pouvoir de certains scientifiques'' ou une espérance impérative à l'égard du progrès bio-technologique qui reste, in fine, éthiquement acceptable ?

Je dirais plutôt "une espérance impérative à l'égard du progrès bio-technologique" (?), à tout hasard ; quant à la question de savoir si elle serait "éthiquement acceptable", de surcroît, n'est-elle pas du genre à se mordre la queue ? En effet, je ne vois pas du tout comment il pourrait y avoir quelque critère d'acceptabilité éthique qui ne soit lui-même déterminé par une éthique, de sorte que quelque soit la réponse qu'on apportera à la question, elle sera toujours éthiquement motivée. Justifier un choix éthique, c'est immanquablement commettre une pétition de principe.