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La France invitée à accueillir 9 127 migrants en deux ans

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Tout est formidable dans cet article: l'intitulé de la rubrique, le titre (invitée à accueillir...), etc. Sur le fond, les remplaçistes les plus avides s'écrieront: "9000? à peine?!"
C'est extravagant, 9127 est un nombre premier, tout comme 257885161 - 1.
Si c'est pas beau.
 
On sait, malheureusement, que la suite des nombres premiers croît vers l'infini.
29 mai 2015, 19:52   Question
Ce que je ne comprends pas, dans cette histoire de migrants et de trafics humains, c'est comment on peut à la fois présenter des personnes absolument dénuées de tout et néanmoins capables de trouver 1000 à 2000 euros pour payer les passeurs. Proportionnellement, c'est comme si un chômeur français, ou même un simple smicard, devait réunir 100 000 euros pour fuir et, de surcroît, en traversant des pays en guerre. Combien le pourraient-ils ? En tout cas, pas moi.

Je me souviens du système du micro-crédit qui a valu à son inventeur le prix Nobel d'économie et où était présentée comme une aubaine la possibilité de prêter à des malheureux l'équivalent de 20 euros afin qu'ils puissent démarrer une activité. Mais alors, avec 1000 ou 2000 euros, quelle activité ne pourrait-on démarrer dans ces pays pauvres que fuient leurs habitants ? Alors de deux choses l'une : ou les trafiquants d'êtres humains empêchent ceux qui parviennent malgré tout à réunir des sommes pour eux colossales de les utiliser à autre chose que la traversée et, pour ainsi dire, les contraignent à partir, ou ces trafiquants, en réalité, ne sont pas payés par les migrants.
31 mai 2015, 07:30   Re : Question
Ce que je trouve au moins aussi peu compréhensible, c'est pourquoi des gens qui auraient effectivement les moyens de vivre décemment chez eux, mieux que décemment même s'ils disposent de "tant d'argent", se lanceraient-ils dans l'aventure désespérée de l'émigration, au péril de leur vie, et se livreraient, pieds et poings liés, à la merci de trafiquants sans merci, s'exposant à des conditions de survie épouvantables, et cela sciemment, puisqu'ils ne sont tout de même pas complètement idiots et doivent bien savoir comment se passent ces traversées, ayant déjà été certainement informés par les migrants arrivés saufs...
Le fait que "the grass is always greener on the other side", l'appât du gain facile, le goût de l'aventure et du défi qui existent chez toutes les races. Du temps pas particulièrement béni des colonies, qu'est-ce qui poussait des jeunes gens d'Amsterdam, de Nantes ou d'Anvers à partir mourir à 28 ans de fièvres ou de tueries à Malacca, à Makassar, à Tananarive ou à Lambaréné ? Les cimetières "coloniaux" sous les Tropiques, sont remplis de pierres tombales de jeunes européens intrépides, de l'aventurier solitaire au jeune agent des douanes qui ne devaient plus jamais revoir leur mère.

Le contre-colonialisme, comme le colonialisme, s'alimentent de défis et de rêves fous et idiots. Tous ne partent pas "parce qu'ils n'ont plus rien à perdre". Les flux migratoires vers les Amériques aux siècles derniers et avant-derniers n'auraient jamais eu lieu sinon.

Et puis la traversée de la Méditerranée, contrairement aux apparences, n'a jamais été chose si facile. J'ai eu sous les yeux ces derniers jours une plaque commémorative qui rappelle le naufrage du Général Chanzy en 1910 sur des hauts fonds près de l'île de Minorque, lors d'un voyage de Marseille à Alger. Tous périrent (150 personnes) sauf un : un jeune agent des douanes de 23 ans qui parvint à se sauver en nageant jusqu'au rivage.

Voir cette page de la BnF : [blog.bnf.fr]

Le colonialisme n'est jamais sans risques.
Ce n'est pas un calcul idiot : mille ou deux mille euros, souvent réunis par collecte dans un ou même plusieurs villages, constituent un investissement potentiellement au moins aussi rentable et plutôt moins risqué que feu le commerce triangulaire mettons : songez aux années pendant lesquelles ces jeunes gens devront ensuite envoyer plusieurs centaines d'euros par mois au pays.
En matière d'immigration, la gauche est darwinienne. Officiellement elle est pour le respect des frontières mais elle accueille volontiers ceux qui ont su les violer en survivant aux risques de la traversée de la Méditerranée. Son mode de sélection des migrants aboutit à piller les pays pauvres de leurs éléments les plus vaillants mais elle n'en a cure puisqu'en accueillant ces derniers elle montre qu'elle est généreuse et fidèle à son idéal de solidarité avec les déshérités.
Quelqu'un sait-il où et quand cette photo a été prise ?


Très probablement après l'invention de Photoshop.
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