L'étude à froid de ce fil révèle des choses très intéressantes.
A l'évidence, le débat posé par M. Pellet est technique : pour vendre un livre de cette nature, vaut-il mieux une édition augmentée ou des volumes successifs ? un débat technique aurait pu apporter des réponses.
Or, quelle est la réponse de Renaud Camus ? elle n'est pas technique, la voici :
Rémi Pellet, comme d’habitude vous coupez les cheveux en quatre et cette fois tout à fait à tort.
Entrée en matière qui est un jugement de valeur sur la personne de M. Pellet.
La publication d’une nouvelle édition corrigée et augmentée d’un ouvrage est une action toute à fait classique qui n’implique en rien que ne sauraient paraître d’autres ouvrages inédits (rappelons que le même auteur a publié cinq ou six volumes inédits depuis deux ou trois ans).
Voici un point technique.
Votre intervention hautement inamicale et parfaitement gratuite
Grande surprise quand j'ai lu cela. Je ne voyais vraiment pas ce que la suggestion avait d'inamical, ni ce qu'elle avait de gratuit. C'était au contraire très concret.
montre bien le paradoxe d’une “Société des lecteurs” qui vous a comme président et laisse en jachère depuis des années le site excellemment conçu qu’avaient édifié des titulaires précédents.
Mise en cause évidente de M. Pellet : qu'est ce que la "Société des lecteurs" vient faire là ? M. Pellet serait un incapable succédant à des aigles ?
Viennent ensuite quelques tentatives de M. Pellet qui tente de démontrer sa bonne foi.
C'est là que du Masnau l'infâme intervient pour relever qu'il y a plus amical comme comportement : c'est alors la preuve évidente de la noirceur pelletesque.
Il y a à l'oeuvre un processus psychologique intéressant, qui vise à considérer tout contradicteur comme un adversaire et à procéder ensuite par assimilation, par tâche d'huile.
Je prenais la métaphore du chien battu, j'aurai dû prendre le proverbe nous parlant du chien et de la rage. Voyez, du Masnau l'infâme rebondit sur cette affaire, c'est bien la preuve que Pellet est coupable, qu'il n'est qu'un "ami", pas un ami.