Communiqué n° 1851 : Sur la nuit du ramadan à l’Hôtel-de-Ville de Paris

Communiqué n° 1851, mardi 7 juillet 2015
Sur la nuit du ramadan à l’Hôtel-de-Ville de Paris

Le parti de l’In-nocence constate avec écœurement la tenue à l’Hôtel-de-Ville de Paris d’une “nuit du Ramadan”, qui non seulement constitue un défi patent à la loi et aux règles de la laïcité, non seulement témoigne d’un clientélisme au cynisme inouï, mais représente, alors que la conquête coloniale dont fait l’objet notre malheureux pays montre tous les jours plus clairement son visage terroriste, un défi au peuple indigène humilié. Cette réception officielle est un acte de collaboration insigne avec ceux qui mettent toujours plus d’outrecuidance à prétendre lui imposer, à ce vieux peuple, non seulement leur présence envahissante et agressive, mais leur civilisation, pour peu amène qu’elle paraisse. Dans le contexte évident du Grand Remplacement, désormais reconnu par tous comme la réalité de ce qui survient, Mme Anne Hidago, entre remplacés et remplaçants, a manifestement fait son choix. Elle agit en accord avec le remplacisme ardent de son parti. La nuit du ramadan à l’Hôtel-de-ville, c’est le bal au palais du gouverneur, en guise de provocation aux populations colonisées — elles n’auront garde de l’oublier.

Écœurement, c'est le mot. Au fond, il y a le terrorisme, et il y a le terrorisant. Être Français est devenu un effort de chaque instant pour résister au terrorisant.

Bal masqué (tragique) à l'hôtel de ville

 

Il y a un gigantesque malentendu, conséquence, sûrement, d'une communication lacunaire: la France est la première cible des jihadistes au motif, disent ces derniers, qu'elle maltraite les musulmans. Là, vraiment, il faudrait rédiger un rapport recensant toutes les allégeances faites à l'islam et l'envoyer par Chronopost, accompagné d'un petit mot (en arabe, pour faire bien) d'Abou Cazeneuve, à M. al-Baghdadi en personne. Peut-être que cela contribuerait au renforcement de la sécurité du territoire.

Le contraste que vous soulignez ouvre une perspective intéressante quoique pas absolument nouvelle, mais elle contredit votre conclusion : la multiplication des marques, assurances et serments de soumission, de dhimmitude, d'allégeance n'apaisent nullement les nouveaux maîtres, au contraire, ils aiguisent leur appétit. Quand la victoire paraît à portée de main on se sent pousser des ailes.

Par contre il faudra bien interdire les crèches dans les lieux publics pour Noël prochain.
Et donner la parole au législateur pour expliquer ce grand écart.

Quoi qu'il en soit, chaque année, à pareille époque, c'est la même chose dans les cénacles dits républicains, et nous aurons aussi droit aux meilleurs voeux du Président à la communauté, relayés par tous les médias aux ordres.
La dhimmitude est désormais institutionnellement ''adoptée'' ! Il paraît qu'une demi génération est encore autorisée à ''râler'' un peu, pour la forme, puis ''il faudra s'y faire, rien ne changera, acceptez ou partez'', disent les conquérants, leurs intellectuels et leurs futurs séides !

Exactement ! et on voit bien la stratégie de conquête des musulmans !

Ils feront bien ch... mais, en fin finale, ils ne conquerront rien du tout.

Peut-être bien, mais les en empêcher, eux et leurs collabobos, ça ne se fera pas tout seul : il y a du pain sur la planche.

Oui Thomas. Mais une grande question, tout à fait sérieuse, se pose alors : Quelle différence, exactement, entre parvenir à faire bien ch... quand on veut, qui on veut et partout où on le désire, avec l'assentiment et la protection des autorités supranationales, et avoir conquis ? Celui qui rase les murs dans l'espoir de ne plus être tourmenté est-il autre chose que le conquis de celui qui a obtenu cela de lui ?

Que reste-t-il donc à conquérir à celui qui a acquis pareille impunité au détriment de ceux, ses victimes, dont il pourrait avoir eu pour ambition la conquête du territoire ? Ah oui, j'oubliais, la conversion spirituelle, en effet. Mais on y vient, progressivement et sûrement :

[www.lefigaro.fr]

Monsieur Marche vous avez bien raison. Ils ont tous les avantages de la conquête, c'est sûr.

Croyez-vous qu'on luttera contre une force spirituelle avec des armes juridiques ou des policiers ?
La folie du djihad succède au vide spirituel des Européens. En gros, seul un revival du catholicisme pourrait le contrer. Les hommes ont soif de spiritualité, et sans elle ils deviennent fous.

"En répondant au mandat du Christ « Allez, et de toutes les nations faites des disciples », l’Église est appelée à être le Peuple de Dieu qui embrasse tous les peuples, et qui porte à tous les peuples l’annonce de l’Évangile, puisque, sur le visage de toute personne est imprimé le visage du Christ ! Là se trouve la racine la plus profonde de la dignité de l’être humain, qui est toujours à respecter et à protéger. Ce ne sont pas tant les critères d’efficacité, de productivité, de classe sociale, d’appartenance ethnique ou religieuse qui fondent la dignité de la personne, mais le fait d’être créée à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1, 26-27), et plus encore le fait d’être enfant de Dieu ; tout être humain est enfant de Dieu ! L’image du Christ est imprimée en lui ! Il s’agit alors de nous voir, nous d’abord, et d’aider ensuite les autres à voir dans le migrant et dans le réfugié pas seulement un problème à affronter, mais un frère et une sœur à accueillir, à respecter et à aimer, une occasion que la Providence nous offre pour contribuer à la construction d’une société plus juste, une démocratie plus accomplie, un pays plus solidaire, un monde plus fraternel et une communauté chrétienne plus ouverte, selon l’Évangile. Les migrations peuvent faire naître la possibilité d’une nouvelle évangélisation, ouvrir des espaces à la croissance d’une nouvelle humanité, annoncée par avance dans le mystère pascal : une humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère."

Message pour la journée mondiale des migrants et des réfugiés 2014, 5 août 2013

Citation
Thomas Rothomago
... et toute patrie est une terre étrangère."

Trop fort.
La patrie needs la terre étrangère to win la terre étrangère against la patrie.
 

La mode des bornes d'incendies vandalisées par les Issusdlad, CPLF (Chances pour la France) et autres TSF (Tout sauf français, appelés aussi Mutants arabes-américains (MAA)) démontre en tout cas la capacité infinie de ces derniers à faire ch... le monde.

Le souverain pontife ne peut ignorer que la majorité des migrants qui débarquent sur les côtes européennes sont de confession musulmane. Les comportements à l'égard de l'apostasie étant ce qu'ils sont dans cette religion, considérer que naîtrait des migrations "la possibilité d'une nouvelle évangélisation", revient à espérer écrire un nouveau martirologe, comme aux débuts de l'ère chrétienne. Des musulmans décidés à se convertir au catholicisme jusqu'à mourir pour affirmer leur foi seraient en effet bien les seuls à incarner le "revival" que certains appellent de leurs vœux. En somme, du point de vue du chef de l'Eglise, c'est tout à fait cohérent. C'est aujourd'hui plus qu'hier que "le pape a raison d'avoir tort", pour reprendre le titre d'un projet de livre de Renaud Camus.

Oui mais le "chef de l'Eglise" n'a-t-il pas également avant tout raison parce que, fondamentalement, il a raison ?
Indépendamment des considérations intéressées de "petite politique", le
message christique ne consiste-t-il pas précisément, scandaleusement, en ceci : "puisque, sur le visage de toute personne est imprimé le visage du Christ ! Là se trouve la racine la plus profonde de la dignité de l’être humain, qui est toujours à respecter et à protéger. Ce ne sont pas tant les critères d’efficacité, de productivité, de classe sociale, d’appartenance ethnique ou religieuse qui fondent la dignité de la personne, mais le fait d’être créée à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1, 26-27), et plus encore le fait d’être enfant de Dieu ; tout être humain est enfant de Dieu !" ??

Et pourtant, nous étions prévenus : " Votre sol, sous vos yeux, est ravagé par des étrangers " (Isaïe, I.7)

Le message christique affirme l'égalité de tous les hommes, en tant qu'enfants de Dieu, en dignité initiale, et leur égalité devant la mort et devant le Jugement, c'est-à-dire l'universalité de la possibilité de leur rédemption, de leur salut. Il n'implique aucunement qu'il n'y ait, entre les hommes, aucune solidarité particulière, aucune frontière, aucune différence durant leur vie terrestre.

On peut dire ça aussi des droits de l'homme:
Tous les hommes naissent libres et égaux en droit.

Ça n'empêche donc pas que certains naissent avec une petite tête, et d'autres avec un gros cul.
 (mon avocat a les deux)
 

Citation
Marcel Meyer
Le message christique affirme l'égalité de tous les hommes, en tant qu'enfants de Dieu, en dignité initiale, et leur égalité devant la mort et devant le Jugement, c'est-à-dire l'universalité de la possibilité de leur rédemption, de leur salut. Il n'implique aucunement qu'il n'y ait, entre les hommes, aucune solidarité particulière, aucune frontière, aucune différence durant leur vie terrestre.

Dans ces conditions, Pierre Hergat n'a pas tort : le message christique ne serait qu'un "droit-de-l’hommisme" archétypique, strictement un cadre législatif garantissant en puissance une quelconque "égalité" hypothétique des droits et des conditions ; n'est-il que cela ?
Si je ne me trompe, la Rédemption est déjà effective dès la venue du Christ et la Passion, qui censément la réalise : puis Christ ressuscité inaugure une nouvelle ère, sorte de "liberté sur parole", à charge pour les hommes, dans cette vie, de confirmer par leurs actes cet état jusqu'au parachèvement eschatologique ; or c'est précisément cela, me semble-t-il, qui implique une "solidarité particulière" entre les hommes, comme vous dites : il y a tout de même certaines conditions à respecter, certaines obligations à tenir, certains comportements à observer, pour que la Libération définitive advienne : et je ne vois pas comment le respect absolu et inconditionnel de la dignité de tout être humain, fût-il un "migrant" loqueteux, et sa protection, comme dit dans le message papal cité supra, pourraient n'en pas faire partie...

Me suis-je mal exprimé ? Je voulais dire que le message christique n'excluait pas, ne mettait pas hors-la-loi divine n'importe quelle solidarité particulière (civilisationnelle, nationale, régionale ou familiale par exemple).

Cela dit, qui parle de refuser à qui que ce soit « le respect absolu et inconditionnel de la dignité de tout être humain, fût-il un "migrant" loqueteux, et sa protection » ? La question est de savoir si nous devons accepter qu'ils s'installent chez nous.

C'est la notion de chez nous qu'est pas très christique onvadir, ou qu'est très peu néotestamentaire. Essayez de faire entrer chez nous et saint Paul dans une même boîte m'est avis que vous allez avoir du mal.

Et le lion d'Europe. Le lion européen. L'extinction du lion d'Europe qui serait largement due à sa sur-utilisation dans les amphithéâtres romains. Pitié pour les lions !

En effet, le "chez nous" parait n'avoir d'autre sens, pour le pape, que dans la désignation d'une partie du monde plus riche que d'autres. Personne ne peut se prévaloir d'être "chez lui" ni faire valoir le moindre "droit de propriété" quand ceux qui souffrent frappent à la porte :

"Très chers religieux et religieuses, les couvents vides ne servent pas à l’Église pour les transformer en hôtels et gagner de l’argent. Les couvents vides ne vous appartiennent pas, ils sont pour la chair du Christ, que sont les réfugiés. Le Seigneur appelle à vivre avec plus de courage et de générosité l’accueil dans les communautés, dans les maisons, dans les couvents vides.
Assurément, ce n’est pas quelque chose de simple ; le discernement et la responsabilité sont nécessaires, mais le courage est aussi nécessaire. Nous faisons tant, peut-être sommes-nous appelés à faire davantage, en accueillant et en partageant avec détermination ce que la Providence nous a donné pour servir. Surmonter la tentation de la mondanité spirituelle pour être proches des personnes simples et surtout des derniers. Nous avons besoin de communautés solidaires qui vivent l’amour de manière concrète !" Discours au centre Astalli de Rome pour les réfugiés, mardi 10 septembre 2013.

Cher Marcel, je vous avais en effet trop rapidement lu, j'avais compris que vous avanciez que le message christique n’impliquait aucune solidarité entre les hommes...
Quoi qu'il en soit, je ne vois toujours pas en quoi les messages papaux incriminés contrediraient essentiellement quelque principe de la foi chrétienne, et pourquoi le pape, les exprimant, ne tiendrait pas son rôle, ou le tiendrait mal...

Le message papal versus Google (aujourd'hui!)

À mon sens, cher Alain Eytan, ils en promeuvent une lecture extrême, univoque, absurdement monosémique, faisant notamment fi du domaine de César. Pour faire simple et donc un peu caricatural, un pape demandant à César d'être charitable, de secourir, d'aider et de respecter la dignité de tous, y compris et même surtout des plus loqueteux est dans son rôle, un pape exigeant de César qu'il ouvre totalement les portes au Grand Remplacement ne l'est pas.

C'est juste oublier que le pape est un César (325, premier concile de Nicée). Si je me souviens bien, le premier pape est Constantin, empereur de Rome, et quand on dit église apostolique et romaine, il faut comprendre église des apôtres et de l'empire romain. Le pape est donc le pape universel d'une sorte d'empire romain universel. C'est dire combien tout ceci est en train de devenir spécieux.