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Vous êtes demandeur d'asile ?

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
25 août 2015, 08:43   Vous êtes demandeur d'asile ?
SIDERANT :

Vous êtes demandeur d'asile ? - ADOMA (l'organisme ADOMA offre partout en France près de 70 000 logements sociaux), il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous et de s'incrire pour pouvoir bénéficier rapidement d'un confortable logement social gratuit, plus accompagnements et aides sociales diverses et variées... :
[www.adoma.fr]
En haut à droite dans le bandeau : "Adoma offre partout en France près de 70 000 logements très sociaux".

à l'évidence, certains sont plus très égaux que d'autres.

Quand verra-t-on un journaliste d'investigation français se présenter à ce genre d'organisme en cachant ses papiers pour "demander l'asile" et nous raconter comment on peut bénéficier d'un logement très social en France en quelques semaines ?
Quand les poules auront des dents.

Non, sans rigoler, vous imaginez un journaliste du Nouvel Observateur, de Télélibéramonde ou des Inrockmachins se grimer en Africain pour montrer les abus du "très social" ? Quant à ceux de Valeurs Actuelles ou de Causeur, ils ne pratiquent que le journalisme d'opinion, en partie faute de moyens mais aussi parce que tout le monde a été contaminé par l'idéologisation à outrance des médias aussi bien que des "sciences" sociales. C'est bien regrettable.
Oui, c'est fort regrettable. Pourtant, je me souviens d'un journaliste -- je suis à peu près sûr qu'il était de Libération -- qui dans la fin des années 70, s'était, si je puis dire, grimé en Turc, pour nous faire suivre le parcours "social" du personnage entre bureaux préfectoraux de délivrance de la carte de séjour et bureaux de l'ANPE (ancien nom de Pôle Emploi), foyers Sonacotra et autres démarchages imposés aux demandeurs d'emploi. Puis dans son premier emploi, ses éventuelles mises à la rue, etc.

Le journal en question en avait composé tout un feuilleton qui fit grand bruit. Pourquoi personne, même à Minute ou ailleurs, chez nos courageux journalistes (De Souche, etc.) ne se risque à aller au fond des choses, pour le meilleur et pour le pire ?

Comme on aimerait apprendre, par le menu, comment un "demandeur d'asile" qui se refuse à dire d'où il vient, se trouve logé à l'hôtel plusieurs semaines, quelles sont les officines qui le pourvoient en argent de poche, qui financent sa pitance, son habillement avant de lui attribuer, en une fraction du temps que doit attendre un Français ou un immigré régularisé, un logement très social. Et pourquoi très social ?
Utilisateur anonyme
26 août 2015, 09:31   Re : Vous êtes demandeur d'asile ?
Pourquoi donc ces attentions, et ce traitement très particulier ? Ce mépris inouï qui nous est adressé... De quoi ressentir au plus profond de soi ces "douleurs de la honte" (de la honte d'"être français"), les plus insupportables de toutes, au dire d'un moraliste.
Ce journaliste grimé en furc était allemand; son livre publié dans les années 1970 a connu un très grand succès dans les milieux progressistes, entre autres raisons, parce qu'il instruisait le procès contre la très détestable Allemagne de l'Ouest, accusée sans le moindre début de preuve (elle était "stigmatisée", comme on dit aujourd'hui en novlangue) d'être un repaire de nostalgiques d'Hitler et du Troisième Reich. Dans les années 1990, les archives de l'ex Allemagne de l'Est étant enfin ouvertes aux chercheurs, on a appris que ce journaliste était stipendié par la Stasi et qu'il n'avait été envoyé à l'Ouest que pour discréditer et déconsidérer l'Allemagne de l'Ouest en l'accablant de tous les péchés du monde, dont l'inévitable racisme (variantes : xénophobie, islamophobie, etc.).
Ah merci cher Henri ! Le journal de référence anti-establishment de l'époque, qui en France était Libération, avait évidemment donné un large écho de cette manipulation, ce qui avait fait attribuer à ma mémoire défaillante l'initiative de cette opération de "démoralisation" (mot du KGB de l'époque) à ce journal.

Votre rectification est particulièrement bienvenue.
Eh bien ! On imagine qu'ils ne s'en sont guère vantés... Ont-ils seulement eu le courage de reconnaître la chose ?
(Florence Aubanas s'était, elle, grimée en femme de ménage pour, dans un ouvrage fleurant bon le Bourdieu, arriver à la double-conclusion fracassante qu'il vaut mieux être riche et bien portant que pauvre et malade et que, pétard, comme ils sont dignes les "dominés").
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