Oui, c'est fort regrettable. Pourtant, je me souviens d'un journaliste -- je suis à peu près sûr qu'il était de
Libération -- qui dans la fin des années 70, s'était, si je puis dire,
grimé en Turc, pour nous faire suivre le parcours "social" du personnage entre bureaux préfectoraux de délivrance de la carte de séjour et bureaux de l'ANPE (ancien nom de Pôle Emploi), foyers Sonacotra et autres démarchages imposés aux demandeurs d'emploi. Puis dans son premier emploi, ses éventuelles mises à la rue, etc.
Le journal en question en avait composé tout un feuilleton qui fit grand bruit. Pourquoi personne, même à
Minute ou ailleurs, chez nos courageux journalistes (
De Souche, etc.) ne se risque à aller au fond des choses, pour le meilleur et pour le pire ?
Comme on aimerait apprendre, par le menu, comment un "demandeur d'asile" qui se refuse à dire d'où il vient, se trouve logé à l'hôtel plusieurs semaines, quelles sont les officines qui le pourvoient en argent de poche, qui financent sa pitance, son habillement avant de lui attribuer, en une fraction du temps que doit attendre un Français ou un immigré régularisé, un logement
très social. Et pourquoi
très social ?