Le site du parti de l'In-nocence

D'un article du Point sur les migrants de Calais

Envoyé par Francis Marche 
Le Secours catholique a enquêté sur les conditions d'origine des migrants bloqués à Calais. Certaines idées reçues en sont froissées : ils ne sont pas parmi les plus miséreux dans leur pays. Certains sont des professionnels, des médecins, et même des "fils de famille".

L'article s'emballe : il ne faut les aider et les accueillir que davantage ! Honte à nous, les Français, qui, par bêtise, xénophobie, peur de l'Autre, rayez les mentions inutiles (elles sont toutes utiles) hésitons à faciliter leur installation dans notre pays qui a tant besoin de talents, de sang frais, de métissage, etc.

Il faut s'arrêter un instant sur cette démarche intellectuelle qui défit la raison, qui n'obéit pas à la logique la plus élémentaires et qui est à assujettie à la seule volonté politique fanatique, celle-là même qui dévore les contradictions et s'en nourrit comme nous l'avons vu dans un autre fil :

Soit la proposition

a. "Ils sont miséreux et très nécessiteux" qui entraîne derechef la proposition b) "qu'il faut leur venir en aide et leur permettre de s'installer chez nous";

soit la proposition contraire

non-a. "ils ne sont pas miséreux ni nécessiteux" qui entraîne derechef la même proposition b) "qu'il ne faut que davantage leur venir en aide et leur permettre de s'installer chez nous".

Voilà la logique de la volonté remplaciste fanatique, qui piétine les lois les plus élémentaires de la raison et qui a pour moteur la contradiction dévorée, avalée, dévorante:

Pour mieux faire comprendre cela :

Proposition a) "il va pleuvoir" entraîne décision b) "sortons munis d'un parapluie"
Proposition non-a) "il ne va pas pleuvoir", entraîne la décision b) "raison de plus pour sortir munis d'un parapluie qui nous servira d'ombrelle pour nous protéger du soleil".

Que ce passe-t-il dans ce paralogisme ? l'expression pénétrante, circulante, circulaire et déterminée du vouloir sortir muni d'un parapluie quoi qu'il arrive, quel que soit le temps, les circonstances, les conditions réelles et le Réel dans son ensemble.

La volonté remplaciste se diffuse, se dissimule de la sorte dans les plis du raisonnement d'apparence politique et raisonnée, quand elle n'est qu'un jet continu d'irrationnalité, l'hybris d'une pulsion de mort.

L'article du Point en ligne :[www.lepoint.fr]#
Utilisateur anonyme
31 août 2015, 16:21   Re : D'un article du Point sur les migrants de Calais
"l'hybris d'une pulsion de mort."

////////



A défaut d'"introduire la mort dans leur existence", pour donner corps à leurs idées, les remplacistes introduisent la mort (par submersion migratoire) dans la nôtre. Aussi pour mettre en place définitivement le Régime-Grand-Remplaciste, qui selon eux représente l’état final et bienheureux de toute l’histoire européenne, il faut faire intervenir autre chose que des mots et des vagues "passives" de "migrants", en s’exposant notamment aux dangers réels qu’implique la Lutte. Lutte physique, génératrice de violence et de mort, dont la responsabilité et le déclenchement incombent aux "migrants" (auxquels s'ajouteront des hordes de diversitaires), en échange de quoi ces "migrants combattants" accéderont à la conscience de soi remplaciste et seront LES GRANDS REMPLACANTS.

Les remplacistes feront tout pour pousser au désespoir, puis a l'action violente ("raciste" et "xénophobe" forcément), les remplacés, et ce afin de provoquer une répression policière de plus en plus sanglante. Du jamais vu jusqu'ici (imaginons les Valls, Cazeneuve et Taubira aux manettes...).

Avant de disparaître, Kojève a pu assister au déclenchement des événements de 1968, lesquels lui auraient suggéré cette remarque : « Le sang n’a pas coulé, il ne s’est donc rien passé ! »
Utilisateur anonyme
31 août 2015, 17:56   Re : D'un article du Point sur les migrants de Calais
"Alors on entend le pas du Barbare qui s'approche et qui regarde si l'heure est venue d'enlever du monde ce vieillard de peuple."

Rousseau.
Cette pulsion de mort est bien ce que l'on constate, contre lequel l'esprit se heurte et revient sans cesse.
Mais quelle serait l'origine ou la cause d'un tel désir de mort des Amis ?
01 septembre 2015, 00:44   Transfusion
La pulsion de mort est une hypothèse. Il peut tout aussi bien s'agir d'une pulsion de renaissance, comme une envie de faire peau neuve, (thème du sang frais, de la transfusion qui sauve.)

Dans les deux cas, ce n'est pas la marque d'une très bonne santé.
Utilisateur anonyme
01 septembre 2015, 00:51   Re : Transfusion
On pourrait tout aussi bien parler de pulsion remplaciste.
Le désir frénétique de céder sa place, de s'effacer, de n'être plus...
J'ai parlé de pulsion de mort (et non de pharmatikon) parce que le mobile à agir fluctue, vire à 180 degrés dans la seconde, à vrai dire, n'est point, n'est pas même imaginaire, fantasmé ou illusoire. Il n'est point de mobile véritable et non contradictoire à accueillir ces migrants-colons : il faut à la fois les accueillir par compassion (aider son prochain en difficulté) et par calcul exploiteur (ils paieront nos retraites, ils serviront nos sociétés en difficulté, vieillissantes, etc.).

Il n'y a dans les têtes politiques ou chez les plumitifs des hebdomadaires subventionnés comme Le Point, strictement aucun raisonnement digne de ce nom, logiquement et stratégiquement construit et unifié, bâti par exemple sur l'argument de soigner nos plaies sociales par une transfusion sanguine : la contradiction qui consiste à marier des difficultés (celles des migrants) à d'autres difficultés (les nôtres, celles de nos plaies sociales et économiques) est hystériquement résolue d'un coup de baguette magique opportuniste. Comme chez ces névrosés qui se mettent en couple en se figurant que l'union des deux névroses guérira l'une et l'autre, ce qui est une expression particulièrement éloquente, une manière exprès, de vouloir en finir avec soi d'un coup et définitivement.
Vouloir, comme aujourd'hui les dirigeants allemands, marier des difficultés (celles des migrants) à des difficultés (les nôtres) dans l'espoir d'enfanter des solutions, voire la solution globale, relève au mieux d'une forme de pensée magique primitive ("alchimique" ou d'apprenti sorcier, si l'on veut), au pire d'une crise de panique névrotique auto-destructrice ou auto-dissolvante.

Ce type de non-pensée et d'action paradoxale inspirée par la magie a fait disparaître (empire Inca) ou failli faire engloutir (le Japon au XVIIe siècle) de grandes ou prometteuses civilisations, quand certaines forces dominantes misèrent leur avenir et jouèrent leur destin sur une alliance avec l'inconnu, le "visiteur de passage" et son bagage de malheurs.
Si je puis risquer une tentative de secours du Secours catholique, du moins de la validité de sa raison (sinon de son action et de sa cause, en l'occurrence), je dirais que les deux propositions ne sont pas nécessairement contradictoires, mais très probablement complémentaires : on peut fort bien considérer qu'à partir du moment où les migrants sont sur place, ce qui a nécessité comme première phase réception et accueil de tous les nécessiteux, sans distinction, l'on passe ensuite à la phase suivante, qui devrait être leur "intégration" (ou comme on voudra appeler cela) dans la société française ; c'est à ce moment qu'intervient le renchérissement philanthropique, si l'on peut dire, parce qu'il est évident que s'intégreront d'autant plus rapidement, plus facilement, et surtout plus utilement les personnes les mieux qualifiées, qu'il convient donc d'assister encore davantage, si possible.

(Rien là qui défie la raison, en vérité, mais peut être rendu parfaitement sensé, pour peu qu'on soulève un peu l'œillère d'une supposée "pure logique" appliquée telle quelle au réel, ce qui ne donne en général rien de très probant, de souhaitable, et, c'est un comble, peut conduire à des contresens qui méjugent du réel même. C'est là une conclusion à laquelle sont arrivés les meilleurs logiciens eux-mêmes.
Quand Wittgenstein était passé de sa première période "logicienne", celle du Tractatus, à sa seconde façon, dans les Investigations, il avait écrit ceci :

« Nous nous sommes engagés sur la glace glissante où manque la friction, où — donc — les conditions sont en un certain sens idéales mais où, à cause de cela, nous ne pouvons pas non plus marcher. Nous voulons marcher. Nous utilisons donc la friction. Retournons au sol raboteux [du langage ordinaire]. » (Investigations philosophiques))
Citation
Francis Marche
Vouloir, comme aujourd'hui les dirigeants allemands, marier des difficultés (celles des migrants) à des difficultés (les nôtres) dans l'espoir d'enfanter des solutions, voire la solution globale, relève au mieux d'une forme de pensée magique primitive ("alchimique" ou d'apprenti sorcier, si l'on veut), au pire d'une crise de panique névrotique auto-destructrice ou auto-dissolvante.

C'est, je crois, ce qu'on appelle un couple de torsion: tirer vers le bas tandis que l'on pousse vers le haut. Toute la jouissance vient de là.

Le cerveau adore ce genre de pratique. Mettez vos mains sur le volant de votre voiture, et faites tourner le volant, à gauche par exemple. Pour cela, la main droite pousse vers le haut tandis que la main gauche tire vers le bas. Et personne n'y voit aucun contradiction parce que c'est naturel de demander à une main de faire le contraire de ce que fait l'autre.
Un enfant de deux ans placé dans une voiture à pédale allemande, pour la première fois, affichera un sourire jusqu'aux oreilles.
Conversation entre Wittgenstein et son neveu, sur l'opportunité de s'équiper pour une promenade d'arrière-saison (en Lomagne ou ailleurs) :


-- Oncle, il va pleuvoir. Nous sortons ?
-- En effet mon neveu, il va pleuvoir, prenons nos parapluies.
-- Oncle, la météo et le voisin disent qu'en fait il ne va pas pleuvoir.
-- Eh bien prenons nos parapluies quand même, pour nous servir d'ombrelle contre les feux du ciel
-- Oncle, mais le ciel restera en grande partie couvert et le soleil ne se montrera guère.
-- Eh bien justement, prenons nos parapluies qui nous serviront à remuer les feuilles mortes aux bord des chemins afin d'y découvrir des champignons.
-- Mais... mon oncle, ce n'est pas encore la saison des champignons.
-- Peut-être mais nos parapluies nous servirons bien utilement à éloigner les fâcheux et les tire-laine.
-- Oncle, je peux vous poser une question ?
-- Laquelle mon neveu ?
-- Vous en êtes vraiment amoureux de votre parapluie, n'est-ce pas ? Un peu comme moi mon couteau suisse, je ne sors jamais sans, ou ma petite soeur sa poupée Barbie.
-- Qu'est-ce que t'as contre les parapluies, espèce de petit con faschiste et xénophobe !

C'est beau, la "logique raboteuse", quand on y songe.
Les Français ne me donnent pas l'impression de vivre dans la fascination de la mort mais bien plutôt dans la jouissance du présent : jamais ils n'ont eu une vie matérielle aussi facile et aussi confortable, jamais ils n'ont été aussi bien soignés, jamais ils n'ont eu autant de loisirs (l'effroyable dégradation de la qualité esthétique et du style de leur cadre de vie ne les touche pas car ils ne la perçoivent pas, et l'effondrement de la sécurité ne constitue une vraie menace palpable que pour les malheureux qui n'ont pas encore fui les territoires perdus et pour les inconscients qui traînent dehors la nuit).

Je crois qu'il faut chercher ailleurs, dans ce que l'on a parfois appelé le "présentisme". Tocqueville, toujours lui, remarque que la religion donne l'habitude, en poussant à ranger les plaisirs du moment derrière les félicités éternelles, de se préoccuper de l'avenir. L’irréligion, surtout lorsqu'elle est mêlée à l'individualisme et à l'instabilité des conditions sociales qui découlent naturellement de la démocratie, amène les hommes à négliger l'avenir.

Quoi qu'il en soit, le présentisme est bel et bien une des caractéristiques majeures de notre temps. Or on peut assez facilement expliquer à partir de lui la plupart des caractères les plus funestes des contemporains : on ne cherche plus à fabriquer, à construire, à créer pour la postérité, de toute évidence les produits, les bâtiments et les œuvres d'art ne sont pas faits pour durer ; de la même manière, on néglige de façon absurde et quasi-criminelle l'éducation et l'instruction des enfants (aucun peuple ayant le souci de l'avenir ne tolérerait des enfants aussi mal élevés et une école aussi minable) ; enfin et, pour ce qui nous occupe ici, surtout, on abandonne tout souci d'avenir de la patrie — aucun peuple ayant la volonté de son avenir ne tolérerait d'être ainsi remplacé de son vivant.

Dans cette perspective, il n'y a de lueur d'espoir que dans le fait que le Grand Remplacement en cours commence sérieusement à menacer de dégrader les conditions de vie et à mettre en danger le confort de l'existence présente. Quand les gens comprendront que ce qui advient sera rapidement incompatible avec le maintien de leurs "avantages acquis" ils se révolteront peut-être, mais sûrement pas avant.
Utilisateur anonyme
01 septembre 2015, 12:59   Re : D'un article du Point sur les migrants de Calais
Oui M. Meyer, le présentisme. À cela s'ajoute une accélération (on devrait lire ou relire Virilio) de la propagande remplaciste (excellent communiqué à ce sujet) comme jamais vu auparavant. A comparer, peut-être, au moins en intensité, à l'inoubliable "quinzaine anti-Le Pen" de 2002. Sauf que celle qui nous occupe aujourd'hui ne durera pas que 15 jours.
» C'est beau, la "logique raboteuse", quand on y songe

C'est très beau. Pardon, cher Francis, mais si vous n'avez eu l'expérience d'une subite giboulée se produisant en même temps qu'un bel ensoleillement, vous aurez raté l'arc-en-ciel.
C'est bien ce que je me disais cher Alain : le migrant, ou la figure du migrant, ces jours-ci tombée sur l'Europe est celle d'un couteau suisse politique et anthropologique providentiellement tombé du ciel, et je me retiens à grand peine de vous dire que ce couteau suisse est tout ce qu'il y a de plus messianique dans l'Allemagne de Mme Merkel.

Songez-y : il va, pêle-mêle nous guérir de nos pogroms (dixit les manifestants pro-immigration d'outre-Rhin); des maux de notre sénescence sociale ; payer nos retraites ; relancer la démographie ; embellir nos progénitures du grain naturellement satinée de sa peau ; pourvoir nos industries de main-d'oeuvre, nos industries du divertissement de talents artistiques neufs et exotiques ; ensemencer notre art contemporain d'un génie aussi grandiose qu'insoupçonné (cf. l'article délirant de journaliste du Point qui évoque Stravinsky ou Chagall en sous-jacence) ; il va enrichir notre patrimoine, notre paysage social et sociologique d'une diversité divertissante ; et il va nous procurer l'immense bien de le secourir gratis, baume sublime à nos consciences torturées.

Je veux bien mettre au placard tout le Tractatus pour un tel cadeau du ciel moi !
Utilisateur anonyme
01 septembre 2015, 15:39   Re : D'un article du Point sur les migrants de Calais
; ensemencer notre art contemporain d'un génie aussi grandiose qu'insoupçonné (cf. l'article délirant de journaliste du Point qui évoque Stravinsky ou Chagall en sous-jacence
.........

Heureusement qu'on sait que l'objectif de l'art contemporain est littéralement de n'être plus regardable, de défier toute séduction du regard.

Version optimiste : les "valeurs" du Grand Remplacement ne mèneront pas forcément à un point mort ; elles pourraient même devenir des valeurs collectives ; on voit d'ailleurs se constituer autour d'elles de nouveaux rituels. Et puis nous serons confrontés à tous les Ailleurs, il ne nous restera donc plus qu'à nous extasier.
Cet opportunisme passif-hystérique des Etats d'accueil et de leurs porte-parole médiatico-politiques, au risque de me faire de nouveau lapider pour frisement du point Godwin, fait irrésistiblement penser à la divine surprise, sentiment que suscita chez certains Français trop avides de se débarasser d'eux-même le spectacle de qui-vous-savez défilant sur les Champs-Elysées il y a soixante-quinze ans.

Plus sérieusement (encore que) cet aplomb du "demandeur d'asile conquérant", qui n'est pas sans congruence avec les origines "fils de famille" de certains de ces gens, s'accorde assez bien avec le statut de rétro-colon : le colonialisme, à l'époque dorée et maudite où l'Europe en prenait l'initiative outremer, était mêmement le fait de "jeunes gens de bonne famille", lancés dans une aventure par laquelle ils se trouvaient être équivoquement les délégués réprouvés, en rupture de ban, de la civilisation qu'ils étaient chargés de facto de représenter chez les indigènes du continent à conquérir : enfants terribles compromis de diverses façons -- dettes de jeu, viol, escroquerie, fredaines diverses, duels réussis ou fuis, paternité non désirée, meurtre d'un serviteur, etc. -- qui, à l'instar de cet Erythréen coupable d'offenser les puissants de son pays sur Facebook, s'embarquaient pour échapper à la prison.

Et répétons-le à l'adresse de ceux qui l'auraient oublié : le colon européen des dix-huitième et dix-neuvième siècles en partance pour la Malaisie, le Congo ou le Pérou connaissait une espérance de vie nullement supérieure à celle de nos actuels "migrants" du Sud : événements en mer, fièvres, traquenards, soulèvements indigènes, etc. -- en témoignent les pierres tombales des cimetières coloniaux qui subsistent dans ces pays où l'on peut lire que 36 ans faisait un âge respectable pour mourir -- garantissaient qu'un homme de quarante-cinq ans, rescapé de la coloniale, couturé de cicatrices, les organes dévorés d'amibes, le corps usé par le paludisme, le foie explosé par le mauvais alcool, fût un quasi-vieillard.
...où l'on reconnaît (deuxième en partant de la droite) le futur Chagall, à côté du futur Stravinsky :

Des demandeurs d'asile musulmans manifestent en Hongrie, aux cris de Allah Akbhar :

video: [www.youtube.com]
Les Chances pour l'Eurogermanie sont de grands délicats : images du refus des colis de nourriture non-hallal par ces "réfugiés" à la frontière entre la Macédoine et la Serbie :

video: [www.youtube.com]
Citation
Francis Marche
...où l'on reconnaît (deuxième en partant de la droite) le futur Chagall, à côté du futur Stravinsky
Ce message digne des commentaires de Fdesouche m'étonne de votre part, monsieur. Les migrants peuvent être des hommes remarquables, des âmes exceptionnelles, et ce n'est effectivement pas une raison pour tous les accueillir.
Ce sont mes commentaires qui vous étonnent monsieur ? Davantage que ce qui advient ? Fdesouche vous gêne davantage que ce que montre cette photographie ? Heureux homme !
Mon commentaire "fdesouchien" à cette photo était évidemment en référence à ce passage de l'article du Point qui fait le sujet de ce fil :

Élite intellectuelle ou artistique

L'Europe de l'Ouest en général et la France en particulier recueillent des exilés depuis toujours. Ainsi, au siècle dernier, ces millions d'habitants qui se sont arrachés au communisme, au nazisme, au franquisme et autres régimes de destruction massive. L'Europe s'est enrichie au fil du temps de ces voyageurs fuyant les haines raciales, les dictatures sanglantes et les guerres civiles, certains d'entre eux, faisant partie d'une élite intellectuelle ou artistique, ayant rendu parfois à leurs hôtes le centuple de ce qu'ils avaient reçu en arrivant.
Remarquable, exceptionnelle, c'est surtout le qualificatif qu'il faut donner à la terre promise qu'ils se sont trouvés.

En quoi, remarquables ou exceptionnels, le seraient-ils plus que nous; Il y a sans aucun doute, dans nos cultures, beaucoup de gens remarquables et exceptionnels dont on se fiche complètement. Aussi, ce qui semble intéresser ici, c'est peut-être la conjonction du remarquable et du prosterné. Alors prosternons-nous devant tous ces gens parmi lesquels certains sont remarquables ou exceptionnels.

Évidemment, l'idée qu'une belle fleur ne pousse que sur un bon terreau, est une chose à oublier. Il y a désormais la culture hydroponique.
Citation
Francis Marche
Ce sont mes commentaires qui vous étonnent monsieur ? Davantage que ce qui advient ? Fdesouche vous gêne davantage que ce que montre cette photographie ? Heureux homme !
Quelle drôle de question ! Oui, les commentaires de Fdesouche sont quasiment tous ignobles et bien plus nocents que des aboiements de chien. En avez-vous lu ?
Bien sûr, entre d'un côté les vrais racistes de Fdesouche qui nient l'humanité des étrangers et mêlent l'ordure et l'ignominie à tous leurs propos et d'un autre côté les islamistes coupeurs de têtes, s'il faut choisir, je choisis, sans enthousiasme, les vrais racistes de Fdesouche. Nous parlons ici d'autre chose. La question des migrants est politique et économique, elle est à résoudre par des moyens politiques et, en effet, ça me choque quand on a l'air de traiter certains individus comme des sous-hommes, surtout sur ce forum et surtout de votre part, puisque vos analyses sont généralement fines.
Un peu d'humour, tout de même ! Ce n'est qu'à partir des délires des journalistes que Francis s'autorise une plaisanterie, en aucun cas pour avoir l'air de traiter certains individus en sous-hommes et nier que, parmi eux, puisse se rencontrer des gens de qualité.
Mais quoi Nicolas Olié "on a l'air de" ? Que signifie ce on a l'air de ? La réalité vous crache à la figure et vous vous tournez vers moi en me soupçonnant d'avoir l'air de ne plus être aussi fin ?

La propagandastaffel met le grand braquet ces jours-ci comme le montre cet article du Point qui n'hésite pas à nous faire entendre qu'avoir accueilli Stravinsky ou Picasso "parmi ces millions d'hommes qui fuyaient le nazisme, le franquisme et le communisme" (ce qui est faux, bien entendu, Paris n'ayant évidemment jamais accueilli des millions d'hommes, quant aux réfugiés espagnols la plupart furent internés dans des camps) c'est tout comme, c'est pareil que d'accueillir ceux que montrent les images que j'ai postées ici.

Il vous faut de la finesse et encore et toujours de la finesse face à cette grossière et éhontée manipulation constante des esprits ? Et si on fait un petit départ hors de la finesse, il faut aussitôt nous assimiler à ce que vous appelez "l'ordure" et "l'ignominie" ?
ça me choque quand on a l'air de traiter certains individus comme des sous-hommes, surtout sur ce forum et surtout de votre part, puisque vos analyses sont généralement fines.

M. Olié, nulle part je n'ai écrit ou laissé entendre que je tenais ces personnes pour des sous-hommes. Il s'agit de votre impression, ou de votre sentiment personnel, à l'égard de mon écrit comme à l'égard de ces hommes, dont vous tenez sans doute à vous décharger, s'agissant de ce dernier, en me le prêtant abusivement.
De toute façon, la question n'est pas là. La question, selon moi, c'est que la plus grande opacité règne sur les conditions réelles de l'arrivée de ces foules. Les vidéos que montrent Francis mettent en scène de sacrés gaillards et je parie que ceux-là ne meurent pas étouffés dans des camions alimentaires. Bien sûr, ce ne sont pas les images les plus diffusées en France car, dans cette affaire, jamais le choix des images n'aura été aussi large. Cette migration, c'est comme une banque d'images complète. On peut y piocher une malheureuse et son bébé ou un athlète à téléphone portable, rien moins qu'amaigri ou abattu par son voyage. Chacun trouvera l'illustration qu'il veut pour étayer la thèse qu'il veut et, pour finir, on ne sait rien.

J'entendais par exemple, ce matin, sur France-Info, l'interviou pour le moins étonnante d'un Afghan qui expliquait tout tranquillement qu'il voyageait en suivant les consignes que lui donnait son "boss" par téléphone portable depuis l'Afghanistan, horaires de train,bus dans lequel monter etc. N'est-ce pas extraordinaire ?
N'est-ce pas extraordinaire ?

Ben non, en fait. C'est juste la notion de distance qui est à revoir.
La distance entre Kaboul et Paris, c'est 3 ou 4 liens Internet. Notre gaillard garde donc a l'esprit que pour aller de Kaboul à Paris 3 clics suffisent à condition de garder le contact avec la réalité, c'est-à-dire avec un point fixe (le patron).
“Migrants” : choses vues en Hongrie

D’un Français résidant en Hongrie…

« À propos de la Hongrie et des migrants. J'ai appelé une amie au téléphone cet après-midi [29 août]. Elle était en route pour une mission d'évangélisation dans le sud de la Hongrie. Nous parlions des migrants qui arrivent par le sud, et elle m'a dit que deux de ses amies chrétiennes étaient à la gare de Györ. Elles y ont vu un grand nombre de migrants. Elles sont entrées dans la salle d'attente, où ces migrants étaient amassés. Une dizaine de migrants hommes, en les voyant, se sont regardés mutuellement, ont discuté entre eux, puis se sont levés comme un seul homme et ont entouré ces deux femmes qui, pour seul refuge, se sont mises à prier. Une guichetière a alerté la sécurité, deux agents sont venus et ces gentils migrants qu'il faut accueillir à bras ouverts, se sont envolés comme autant d'oiseaux de mauvais augure. »

Source: [lesalonbeige.blogs.com]
Eschatologie chrétienne:
Les premiers chrétiens livrés au derniers lions d'Europe. Les dernières chrétiennes livrées aux premiers lions du pandjchir.
Trois stades et trois modes successifs dans l'histoire des agressions/subversions massives dont l'Europe est le théâtre et qu'un siècle d'intervalle sépare :

1/ les canons de cet officier d'artillerie d'origine corse qui s'installera le 2 décembre 1804 "sur un trône impérial un peu plus élevé que celui des rois" (Jean-François Gautier) sous les voûtes de Notre-Dame de Paris en la présence (passive) du pape Pie VII avant de tout céder dans la défaite en 1815 ;
2/ la chair à canon européenne, qui alimenta le feu de la belligérance ultime, la plus intense en Europe depuis cinq cents ans au moins, de 1914 à 1918;
3/ la chair-canon, le canon de chair, marée/armée irrésistible de huit-cent mille hommes (chiffre officiel, arrêté par le gouvernement allemand) levés sur trois continents par l'Eurogermanie d'Angela Merkel cent ans après Waterloo, qui vont déferler hérissés de leurs reproches, de leur impérieuse volonté d'occupation et d'appropriation, de leurs prières à leur dieu et de la protection vengeresse des instances supra-nationales (ONU, UE).

Ces trois stades jalonnent ce qu'on pourrait appeler le processus européen d'humanisation (canon ; chair à canon ; canon-chair) : 1815 ; 1915 ; 2015
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter