Ainsi l’Allemagne se fait forte d’absorber (dans tous les sens du terme), 800 000
profughi pour la plupart de confession musulmane, au nom des valeurs de l’Europe. On peut rapprocher cette séance de bras ouverts d’une autre caractéristique de l’Allemagne dont on nous a rebattu les oreilles : son génie à redresser son économie et, surtout, à terrasser le chômage. Il n’y a plus de chômage en Allemagne, ou peu s’en faut. Il est donc impératif de se procurer 800 000 mille paires de bras pour exécuter les tâches que les Allemands n’exécutent plus,
sachant qu’ils sont tous au travail.
A moins que tous ces Allemands au travail ne se considèrent comme les derniers de leur espèce et qu’il faut donc se fournir en futurs travailleurs, non pas pour être remplacés à proprement parler, mais pour qu’ils prennent la suite. On croirait voir débarquer les régiments attendus de « l’aide à la personne ». Les Allemands rêvent-ils d’accueillir ceux qui s’occuperont de leurs vieux jours – car ils ont prévu de finir centenaires en masse ?
Ils leur amènent des vivres et des jouets. A la gare de Munich, la police a dû mettre un frein à l’afflux de dons que des habitants venaient déposer aux pieds des migrants. C’est un cas inédit de « trouble à l’ordre public » : trop de dons. Cette petite Afghane à qui j’offre une peluche, peut-être veillera-t-elle sur moi quand je serai bien vieille ? (Notons qu’en France, noblesse oblige, on attend plutôt des arrivages d’artistes de sang frais.)
Mon opinion est que l’Allemagne manque de chômeurs. C’est un pays victime du plein-empoi.