Révolution copernicienne dans les bons usages ?
Je le crois d'autant moins que M. de Lesquen ne me paraît nullement très cultivé ou très bien élevé. C'est très petit-bourgeois d'estimer que la particule du patronyme ou l'adresse prestigieuse à Versailles garantissent une éducation de bon aloi.
Du temps que j'écoutais Radio Courtoisie, M. de Lesquen me fatiguait par son infatuation, son incapacité à écouter autrui et sa tendance à couper la parole à son interlocuteur dès que celui-ci devenait intéressant (et risquait donc de faire de l'ombre à la "puissance invitante").
Tout cela me semble assez vulgaire. Je ne serais pas étonné que l'ascendance aristocratique chez M. de Lesquen se trouve quelque peu "métissée" par des influences plus démocratiques du genre "nouveau riche" et "haut-fonctionnaire arrogant", qui prennent largement le dessus, quand on l'écoute.
Au restaurant, dans le cadre d'un dîner amical, je pense qu'il n'y a pas de protocole. La puissance invitante n'a qu'un seul devoir : mettre tout à fait à l'aise ses invités. Et donc leur laisser le choix de la place à occuper autour de la table.