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Jacques Bainville expurgé

Envoyé par Francis Marche 
10 octobre 2015, 16:06   Jacques Bainville expurgé
Le Régime s'apprêtre à proscrire l'usage du mot race du langage, le concept doit en être liquidé, le vocable considéré comme injure au genre humain et aux droits de l'homme.

Rouvrant l'Histoire de France de Jacques Bainville par une belle après-midi d'automne dans le jardin ensolleillé, fleuri et bombinant d'abeilles comme dans un roman de Colette ou une poésie de Lamartine, lisons cette histoire expurgée du concept maudit et considérons ce qu'il en ressort :

Chapitre II : les Mérovingiens : Les Mérovingiens eurent encore deux titres brillants et forts avec Clotaire II et Dagobert. Celui-là, grand lettré, grand bâtisseur, véritable artiste, est resté fameux, ainsi que son ministre Saint Eloi. C'est peut-être, de tous les princes de sa blip! celui qui a porté le plus loin l'imitation des empereurs de Rome. (...) Cet héritier, c'est Charles Martel. Les d'Héristal sont décidément une blip! douée.

Chapitre III : Grandeur et décadences des Carolingiens : Quand vinrent les Carolingiens, l'assimilation [des Francs] était complète et la dynastie en formait elle-même la preuve. On trouve dans la généalogie des nouveaux rois toutes les blip !, toutes les provinces, l'Aquitaine et la Narbonnaise comme l'Austrasie. (...) Charles Martel dompte encore les Saxons, toujours prêts à se remuer et à envahir. Mais une occasion plus belle et plus grande que les autres vient s'offrir : une invasion nouvelle, l'invasion des Arabes. Ce n'est pas seulement une blip!, c'est une religion.

En quelques pages le vocable ignoble et maudit est employé pas moins de quatre fois par Bainville. Et chaque fois dans une nuance de sens différente : tantôt lignée princière, tantôt caractère profond d'un peuple, d'un homme, tantôt dans le sens générique servant à désigner un peuple.

Ce qui ressort de la liquidation de ce concept très vaste est la disparition d'un pilier du sens et de l'intelligence de l'histoire, pas moins --- un lessivage mental qui reflète le lessivage appliqué à l'humanité de ses types et de ses ressorts. Evacuation de la sexospécificité par la théorie du genre dans la culture et évacuation de la race de l'anthropologie et de l'historiographie aboutissent à la soupe espérée, au retour à l'indifférencié sous forme de soupe humaine primale, de poudre sans corps. Tel est le projet commun du Régime que portent des François Hollande (contre la race) et des Vallaud-Belkacem (contre la sexospécificité culturelle). La fin de la race et la fin de la sexospécificité culturelle ne seraient rien, seraient admissibles si ces deux volets indispensables à la lisibilité de l'histoire de nos sociétés étaient remplacés par quoi que ce soit de tangible et de désirable, et de justifiable par le sens, mais non. Ce n'est pas le cas et ça ne le sera pas : la post-modernité qui nous a nettoyés de notre concept de race et de nos rapports hommes-femmes ancestraux et complexes ouvre les bras et les cuisses à une sauvage et barbare surdétermination raciale et sexiste, hypersimpliste : l'islam conquérant, qui va remplacer notre race mourante en acte d'abnégation polie par de la vraie bonne race de sabreurs, pour le coup, et fière de ce qu'elle est.
10 octobre 2015, 18:29   Re : Jacques Bainville expurgé
Et des pages entières du Jean-Christophe de Romain Rolland...
10 octobre 2015, 19:13   Re : Jacques Bainville expurgé
Il serait d'ailleurs urgent aussi d'interdire des expressions telles que ''le soleil se lève'' ou ''le soleil se couche'' qui témoignent d'un attachement à l'obscurantisme religieux d'un autre âge et au fanatisme de l'inquisition.
Quant au "sang impur qui abreuve nos sillons", c'est tout autant nauséabond qu'obsolète, faute de rendre justice aux progrès accomplis par l'agriculture hors-sol.
11 octobre 2015, 09:55   Re : Jacques Bainville expurgé
Prenons garde également, que si le FN, arrive au pouvoir il n'interdise de son côté des expressions telles que ''Droits de l'homme'' vu que les droits de l'homme n'existent pas, non plus, dans la nature. Tous les scientifiques vous le diront.
L'homme n'existe pas dans la nature. Il vient du paradis d'où l'on en l'a chassé. Pour rallier, le parti des chasseurs, les catholiques traditionalistes, ainsi que le parti des adorateurs du mouton, le FN s'empressera de remplacer la nature par le naturel bio et bien pur: la nature expurgée.
Pour en revenir à des considérations bassement terre-à-terre : le terme et concept de race a servi la France en ce sens qu'on le voit partie à la pensée et à l'action nationales, pour le meilleur et pour le pire, pendant les XIXe et XXe siècles. Il servait à penser le fait historique national, comme dans un tout autre domaine (encore que), qui lui, était le domaine social, politique et artistique, le terme et concept d'hymen qui avait servi dans cette aire de civilisation française au siècle de Louis XIV et jusqu'à la Révolution, ou au moins jusqu'au Marquis de Sade. Ce qu'a été race dans les deux siècles passés, hymen l'avait été durant les deux siècles précédents : une notion chargée de sens symbolique, métaphorique, métonymique servant à dire, évoquer ou penser le destin tant individuel que national. On trouve race dans Bainville comme on trouvait hymen dans Molière.

On a le droit de penser leur caducité de principe, mais on n'a pas le droit de la penser hypocritement, j'entends pas le droit de les déconstruire ou défaire pour livrer l'histoire de France au néant des droits de l'homme, aux Arabes, au Grand Turc, à Poutine ou a Obama-Clinton. Quand je dis, "pas le droit", il faut comprendre "pas le mandat", ni du peuple, ni des générations passées ou futures, ni du ciel non plus.

La genera du genre fondé pour remplacer et la race et l'hymen est une manière de les déconstruire dans et vers l'indifférenciation qui vaut liquidation de cette aire de civilisation, son équarissage et la livraison de ses restes à l'indifférence et à la prédation étrangères.

On est contraint, pour signaler cet événement "terre à terre" d'user d'un langage grandiloquent, ce qui est le fait d'un double drame : celui de l'événement matériel qui ne peut plus être dit autrement, comme celui du langage ordinaire, impuissant à dire ce qui advient.
le terme et concept de race a servi la France en ce sens qu'on le voit partie à la pensée et à l'action nationales,

Sans oublier qu'il y a, à la source de notre Culture, ce que Levi-Strauss nommait le temps des mythes, temps durant duquel l'homme et l'animal n'étaient pas séparés, la race désignant alors les différentes déclinaisons de la race humaine dans le concert des espèces, comme le moineau et la mésange. Évidemment, cela obligerait aussi à prendre en compte nos racines païennes et/ou helléniques, voire, pire, le bon sauvage qui sommeille en nous.
Le plus simple pour se représenter la race humaine, c'est de prendre l'arbre du Ténéré.
Considéré comme l'arbre le plus isolé de la Terre, il n'en fut pas moins renversé par un chauffeur ivre.

AVANT



APRES

11 octobre 2015, 15:17   Re : Jacques Bainville expurgé
Je trouve aux contributions de monsieur Hergat, un je ne sais quoi de poétique et de zen qui en font tout le charme même si je ne suis pas sûre de toujours bien les comprendre.
11 octobre 2015, 15:18   Re : Jacques Bainville expurgé
Dans l'esprit de nombre d' individus d'origine arabo-musulmane '' Français'' ne vise pas seulement une nationalité, vu que la nationalité compte fort peu dans leur culture, mais bien, et surtout, une ''race''. Il faudrait donc leur interdire l'usage du mot ''français''.
L'hymen était la frontière et l'interface. Des exemples donnés dans le Littré qui cite le Télémaque de Fénelon :

FÉN., Tél. VIII: Toute l'année n'est qu'un heureux hymen du printemps et de l'automne, qui semblent se donner la main
BAOUR-LORM., Jér. déliv. VI: Et la rose et le lis, qu'un doux hymen assemble, Animent son beau teint, y confondent ensemble Leur coloris vermeil et leur vive blancheur
BÉRANG., Fous.: La terre, après tant de désastres, Forme avec le ciel un hymen, Et la loi qui régit les astres Donne la paix au genre humain

La proscription des races et des hymens, c'est dans la sphère politique et idéologique, celle des peuples et des frontières, leur liquidation, dissolution, liquéfaction, pulvérisation dans l'Un imaginaire et fantasmatique d'une élitocratie en déni de réel, frappée de cécité sur ce qu'elle croit faire et fabriquer, avant que ne survienne la grande dévoration qu'elle prépare sans le savoir véritablement mais en s'en doutant tout un même un peu.

Le mouvement No Border -- on a vu tout récemment cette vieille trogne faisandée d'Alain Krivine défiler sous la bannière "No Border" à Calais -- dont le précurseur en Europe au XXe siècle fut le Führer lui-même qui le premier dans l'histoire du continent fit abattre sans presque tirer un coup de feu, dans un geste quasi-festif, la frontière nationale que son père avait gardée et symbolisée, ce mouvement consacre le démantèlement de l'Hymen donc, et de la Race au sens de lignée différenciée et singulière qui se perpétue par l'union hymennale, l'hymenée, et du même coup consacre l'avènement de l'indifférenciation qualitative des hommes (le genre) qui, à force de droits qu'on leur octroie n'existent plus que par eux, par la main supra-nationale et suprahumaine qui leur assigne cette identité unique de l'extérieur et sans se soucier de les connaître.
L'hyménée était l'union choisie de deux lignées, le fût-elle par une instance tierce et fût-elle aussi de ce fait problématique (comme si souvent dans les pièces de Molière). Son abolition s'actualise dans la submersion migratoire par la masse et par la force, l'absence de choix, le fait accompli migratoire, l'imposition de soi à autrui au nom de la souveraineté du genre humain (c.f. cette tente de migrant à Paris portant la terrible inscription "Etre humain"), le viol des populations et de leurs domaines dont l'actualité du jour déborde d'exemples.

Le piétinement des lignées (par la gestation anonyme et pour autrui, et autres manipulations des lignées germinales occultrices ou gommeuses de filiation) et celui des différentiations sexuelles inscrites dans la culture (par le genre souverain et détaché des corps, désusbstantifiant, fantasmatique), celui des hymens-frontières par le No-Border, font la grande offensive de ce début de siècle, stupéfiante de cohérence : plus de race (de lignée) ; plus de détermination sexuelle de l'identité, plus que du genre, peuple-genre (innommable dans sa spécificité historique), homme/femme-genre au catalogue des différences : des poudres manipulables et mixables librement, c'est à dire de l'extérieur et sans leur demander leurs avis, leurs penchants, leurs intérêts propres, sans questionner leur coeur, leur core, leur noyau éjecté, leurs anciens et persistants désirs enfin broyés et dissous comme les pépins d'un fruit dans le "creuset" de la soupe (populaire) primale et terminale que l'élitocratie appelle de ses voeux.
Par cette grande offensive menée cent ans exactement après celle de la Somme, est en train de naître en Europe l'homme-soupe, promis à l'euthanasie comme son ancêtre, l'homme-chair-à-canon, avait été promis à la sanglante tuerie des canonnades et des assauts à la baïonnette.

Et du reste, rien n'indique non plus que ces deux manières de finir soient mutuellement exclusives, comme risque d'en faire la démonstration la suite des événements, si mal engagée pour les Européens, à laquelle nous assistons.
11 octobre 2015, 18:58   Re : Jacques Bainville expurgé
''Et du reste, rien n'indique non plus que ces deux manières de finir soient mutuellement exclusives, comme risque d'en faire la démonstration la suite des événements, si mal engagée pour les Européens, à laquelle nous assistons.''

Absolument.
Utilisateur anonyme
11 octobre 2015, 21:55   Re :HOMO SOUPIENS.
plus de race (de lignée) ; plus de détermination sexuelle de l'identité, plus que du genre, peuple-genre (innommable dans sa spécificité historique), homme/femme-genre au catalogue des différences : des poudres manipulables et mixables librement, c'est à dire de l'extérieur et sans leur demander leurs avis, leurs penchants, leurs intérêts propres, sans questionner leur coeur, leur core, leur noyau éjecté, leurs anciens et persistants désirs enfin broyés et dissous comme les pépins d'un fruit dans le "creuset" de la soupe (populaire) primale et terminale que l'élitocratie appelle de ses voeux.

Cet Européen sans race, sans lignée, sans sexe, ce pauvre genre, à force de se mépriser secrètement finira fatalement par être en guerre contre lui-même, et dans la foulée contre ses "semblables" (explication majeure de la conversion à l'islamo-terrorisme des FDS selon moi). Aussi c'est pure folie que de mutiler l'homme comme ils le font, car un homme mutilé se venge... et ce sont toujours les autres qui en font les frais. Il n'est pas bon qu'une idéologie désespérant le "naturel" nous en impose ; il n'est pas bon qu'on la reçoive avec les marques de la révérence la plus empressée ; il n'est pas bon qu'elle éternise en nous un reste de terreur apparemment issu de la petite enfance...

Mais croient-ils vraiment que leur idéal d' "homme-soupe" (Francis), d'Homo Soupiens, parvienne à nous rendre meilleurs et à nous "humaniser" ?
Utilisateur anonyme
11 octobre 2015, 22:26   Re : Re ENOOORME !
La post-modernité qui nous a nettoyés de notre concept de race et de nos rapports hommes-femmes ancestraux et complexes ouvre les bras et les cuisses à une sauvage et barbare surdétermination raciale et sexiste, hypersimpliste : l'islam conquérant, qui va remplacer notre race mourante en acte d'abnégation polie par de la vraie bonne race de sabreurs, pour le coup, et fière de ce qu'elle est.
S'il fallait donner une illustration de l'hymen occidental : celui de Louis XIV, de la lignée des Bourbon et de l'Infante d'Espagne. Deux races s'épousent, bien races au sens de lignées car il y a en Europe, il y avait, longtemps avant son invasion par la cosa ditte diversité, des races, comme le souligne Bainville en nous parlant de la race narbonnaise, de la race d'Aquitaine ou de celle d'Austrasie. L'âge classique ne voyait plus depuis longtemps de hordes envahisseuses rouler d'un bord à l'autre de la grande péninsule européenne mais pratiquait l'hymen. L'hymen était le contraire de l'agression, et même l'antidote à la guerre des peuples. Il faisait s'unir les lignées dans le respect des frontières, des membranes : l'hymen du Roi Soleil se fit sur l'hymen territorial, sur la frontière sacrée entre son domaine et celui de sa promise, à Saint-Jean-de-Luz. Il signifiait par là qu'il était roi civilisé, non barbare, roi sachant la valeur des membranes protectrices et sacrées. Il signifiait ainsi qu'il respectait la race, ses prérogatives, et, dans un même moment, signifiait aussi qu'il respectait la femme en ne franchissant pas son domaine et en ne la contraignant pas non plus à se déplacer jusqu'à Versailles, au coeur de son pouvoir.

Cette délicatesse est l'essence même du respect que n'ont point les barbares qui déchirent les frontières, les piétinent pour gagner le coeur de la cité capitale afin d'y faire valoir leurs terrifiantes prérogatives humaines. Ces gens vous violent au nom de leur humanité ! They force it down your throat !

Les voilà qui vous pénètrent à la hussarde jusqu'au tréfonds de vous, à Paris, et qu'ils y installent des tentes sur la toile desquelles ils inscrivent, quand ils sont regroupés, le nom de leur pays dont ils se veulent les porte-flambeaux (ainsi dans la jungle de Calais, s'étale sur une grande tente collective le nom AFGHANISTAN, qui marque un territoire, pas mal pour des "No Border" !) ou tantôt l'elliptique énoncé de la raison, de la justification de leur viol par ces deux mots : ETRE HUMAIN, qui leur confère la prérogative de ne pas vous respecter, de bafouer votre humanité au nom de la leur, hautement revendiquée.

Hymen et race étaient de la civilisation qui aujourd'hui rend les armes de la civilité et des valeurs, désormais troquées pour de petits écriteaux agités dans les gares, conçus afin d'amadouer et de se valoir les bonnes grâces de ceux qui viennent les piétiner : REFUGEES WELCOME; "NO BORDER !"

L'humanisme est ainsi devenu le label nouveau et post-moderne de la barbarie.
L'hymen renvoit à la question des rapports consentis, ou non. Lorsqu'il y a enfoncement des frontières, rejet de tout concept d'une immigration choisie, il y a rupture forcée du pacte d'hymen, d'union choisie entre les races, voilà pourquoi et comment l'hymen nous aide à penser la barbarie qui nous submerge : plus de race, proscription et bannissement des races européennes jusque dans le vocabulaire, mise au pilori de qui se risquera à seulement dire la race européenne (affaire Morano) et donc plus d'hymen et plus de consentement mais de la pénétration forcée, d'ailleurs souvent festive, comme un viol collectif, comme une tournante au nom de la seule brutale "humanité" et de ses droits souverains sur les hommes et les femmes qui doivent en subir l'assaut. Telle est la barbarie des "droits humains" dans leur nudité.
12 octobre 2015, 14:13   Re : Jacques Bainville expurgé
Je suis entièrement d'accord avec Francis. J'ai toujours pensé qu'il y avait entre la virginité préservée (l'hymen) et la résistance à l'envahisseur, un rapport plus que symbolique. Jeanne ne pouvait être que pucelle
12 octobre 2015, 14:44   Les re-pucelles
Qu'à cela ne tienne, l'hymenoplastie a le vent en poupe...
L'humanoplastie, la fabrique des homoncules, aussi. Ici, une vue de son méphistophélique laboratoire :



Homunkulus in der Phiole. Famulus Wagner und Mephistopheles. Illustration zu Johann Wolfgang von Goethe, Faust. Zweiter Teil, Zweiter Akt, Laboratorium.

Illustration de 1899 pour le Faust de Goethe, par Franz Xaver Simm (1853-1918)




Cette autre image, de 1858 qui montre l'homme-soupe, l'homo-soupiens, en phase de cuisson, toujours en illustration du Faust de Goethe.
12 octobre 2015, 15:04   Re : Jacques Bainville expurgé
Cet hymen était chargé hier de tout un imaginaire. ''Femme, jardin clos, fontaine scellée ...'' Et les rituels solennels qui entouraient sa perte me semblent autrement plus respecter la jeune fille, que la façon dont aujourd'hui, à notre époque si féministe, on trouve normal qu'elle perde sa virginité, sans ménagement, n'importe où, n'importe comment, avec le premier godelureau venu, comme si ce n'était pas plus important pour elle que fumer sa première clope. C'est la grand-mère d'une adolescente de 15 ans qui parle.
Jeanne, servante et confidente, et amante du Seigneur, c'est l'affirmation de l'ordre trinaire catholique : pour que la parole du Fils soit accréditée, il faut davantage que le témoignage de sa mère car une parturiente peut mentir sur l'origine et la conception, et donc la filiation du fils. Dans une foi où la parole du Fils délégué du Père fait tout le canon, il faut un témoignage sur cette filiation qui émane non de la seule mère (qui aurait pu être adultère) mais de l'amante du Seigneur, de sa confidente en chef.

Seul le catholicisme, religion du Fils, pouvait faire de la femme aimante et amante (et non plus seulement mère) la témoin ultime de la parole du Fils revendiquant sa filiation. En effet seule l'amante fervente (du Père, comme la Sainte ou Jeanne) peut apporter un témoignage d'authentification de la parole du fils, tant de son message que de sa revendication de filiation et d'imitation du Père.

Cette triangulation -- parole du Fils attestable en sa vérité par la seule parole d'une tierce partie qui sera l'amante fervente du Père -- propulsa la femme occidentale et chrétienne dans un rôle de pilier de la foi. D'où la virginité de Jeanne, à l'image de celle de l'Immaculée conception: il faut pour garantir la toute-vérité et la toute-puissance de la parole du Fils, non point sa mère (qui peut mentir sur l'auteur des jours du fils) mais la vierge amante du Père éternel qui elle seule connaît la vérité sur l'origine du fils et possède le pouvoir charnellement désintéressé de la dire. La virginité est une garantie de désintéressement terrestre mais aussi, vaut sceau de vérité sur la parole du Fils délégué du père. La confidente du Seigneur, le témoin de la vérité de la parole du Fils, doit être charnellement désinteréssée et neutre, et c'est elle seule, l'amante fervente à l'hymen inviolé, qui dira dans la bataille, ce que le Fils devenu chef aurait dit et décidé au nom du Père.
Il est navrant de voir à quel point les féministes se fourrent le doigt dans l'oeil quand elles dénoncent ce qu'elles croient être "le patriarcat" dans la religion catholique. Cette religion est celle du Fils et du triomphe du doute qui pèse sur sa filiation par le truchement de la parole des femmes, "amantes du Seigneur". La mère biologique n'y est rien, et si le Père y est tout, ce n'est que par la parole du Fils. Le catholicisme est la religion du Fils, aussi éloignée du paganisme qui était la religion de la Mère que des deux autres grands monothéismes bâtis sur l'omnipotence nue du Père.

La force de ce triangle : Père, Fils, Femme aimante et fervente, doit être supérieure à celle de toutes les autres constructions parce qu'elle est architecturée dans la perfection et que le témoignage tout spirituel de la femme y tient un rôle pivot.
La question du mensonge de la mère qui ment au fils et qui ment à tous sur l'origine du fils -- les premières paroles des mères à leurs enfants sont faites de douces menteries, conçues pour les rassurer, dissiper leurs angoisses nocturnes, pour commencer; la mère ment, nie toutes les évidences, applique à tous et à chacun, et bien sûr au public, le bénéfique déni de réel, elle passe sa vie à romancer les choses, à commencer par l'origine du fils, c'est sa fonction, -- doit trouver une solution de vérité. C'est un sacré problème. Comment le résoudre ?

Il faut faire appel à celui ou celle qui 1. possède une connaissance intime de l'auteur présumé des jours du Fils, ce pourrait être l'oncle, ou l'ami d'enfance du Père, voire la vieille mère du Père, mais comme celle-ci est mère elle aussi, elle est autant que l'autre susceptible de menteries; la personne ou l'instance témoin dont on a besoin pour la démonstration de vérité sur le Fils et ses revendications d'être l'envoyé du Royaume des Cieux devra posséder une forte et intime connaissance du Père, de son caractère et de son esprit, connaissance qui autorisera cette personne à témoigner de la fidèle ressemblance du fils avec le père, de l'authenticité de son lignage; et cette personne doit, 2. être charnellement désengagée, dégagée de la menterie charnelle en forme de propagande permanente que diffusent les mères sur les généalogies et les "dons prodigieux" de leur progéniture.

A ce profil ne correspond qu'un seul personnage, qu'un seul témoin digne de foi : la Vierge fiancée du Seigneur. Quelle soit Marie, Jeanne, Thérèse ou Marie de Magdalena (qui n'était point vierge mais qui ne fut jamais mère, jamais intéressée à la menterie) : elle seule connaît et le Père et le Fils de manière suffisamment intime et avec la ferveur requise pour se porter garante que ce dernier est bien l'Envoyé de son Père.

Il y a continuité ontologique, superposition des fonctions dans ce triangle dont la femme aimante tient l'édifice, entre la femme amoureuse et le Saint Esprit de la sainte Trinité. Si le Christ est le délégué du Père, Maria de Magdalena pourrait être celle du Saint-Esprit, envolée dans l'espace comme lui.
Contrairement à la Mère, et à la légende de Gaïa, la femme amoureuse, elle, ne ment pas. Le mensonge ne l'effleure pas. Sa passion ne lui en laisse ni le temps ni le loisir. Elle n'a pas le coeur à dévier dans des fictions utiles au public. Elle aime sans stratagème politique ou religieux :



Maria Magdalena par Alfred Stivens (prêtant à son personnage les traits de Sarah Bernhart), 1887 - Musée de Gent
Utilisateur anonyme
12 octobre 2015, 18:55   Re : Jacques Bainville expurgé
Reviens ici, vierge d'Israël.
Reviens ici, dans tes villes,
Jusqu'à quand seras-tu errante, fille rebelle ?
Car Iaweh a créé une chose nouvelle sur la terre :


UNE FEMME ENTOURERA UN HOMME.

Jérémie : XXXI
Utilisateur anonyme
12 octobre 2015, 18:59   Re : Jacques Bainville expurgé
Eh oui Francis... nous rêvons d'une pouvoir sans limite et un regard de femme nous déroute.
Leur regard est indissociable de notre réexamen. Posé sur nous, Occidentaux, ce regard induit le réflexe de l'examen de soi. Pourquoi suis-je aimé ou au bord de l'être ? Qui suis-je donc pour mériter que frissonnent les premiers signes de la passion ? Qu'y a-t-il en moi que je ne connais pas mais qu'elle couve de mettre à jour ? La mère elle, n'induit chez le petit ourson qu'elle lèche que du contentement facile et narcissique, de la "confiance en soi" par pelletées, elle le baigne et l'oint de menteries sur lui-même jusqu'à l'âge adulte.

Discussion récente avec une Japonaise sur les guerres américaines, faites par les deux Bush au Proche-Orient alors qu'Obama répugne aujourd'hui de s'engager sur les théâtres où avaient guerroyé ses prédécesseurs : les deux Bush avaient été des enfants heureux, comblés "d'amour maternel" cependant que l'autre, Obama, avait eu une enfance trop malheureuse pour déclarer la guerre. C'est terrible à dire mais c'est ainsi, du moins si c'est autrement je ne vois pas encore bien comment : pour être un bon capitaine, il faut avoir été oint de menteries maternelles toute sa jeunesse. C'est indispensable. Obama, est sans doute un homme valeureux, persévérant et honnête, très viril, et très aimé de sa femme, mais il est en effet probable que par manque de ce faux amour maternel, fait de fictions versées à la louche, il ne se sente pas d'aller frapper l'ennemi au sol, de le terrasser en bonne et due forme. Cette chose me navre comme une impasse de plus. Les hommes qui eurent des enfances mal-aimées devraient être des foudres de guerre, des hargneux, bellicistes et furieux, et bien non, c'est le contraire.

Les fictions maternelles se prolongent plus naturellement par des actions guerrières que par des manoeuvres de paix. On en conclura ce qu'on voudra.
Pour que les choses soient claires :
[madame.lefigaro.fr]
12 octobre 2015, 23:41   Genre
"(...) nous rêvons d'une pouvoir sans limite (...)", la coquille est bon.
Trouvé par hasard ce soir l'essai de Philippe Muray qui dans les Exercices spirituels rapproche Delacroix du Shakespeare d'Hamlet : Hamlet se perd en conjectures dans le faisceau de mensonges de Gertrude sa mère et s'interrogeant sur son père, sa vie, sa fin ourdie par qui et comment, sans doute avec la complicité de Gertrude, qui littéralement, comme toutes les mères de héros, ment comme elle respire, il s'abîme quand il aurait pu être sauvé par l'amour d'Ophélie, amour non préoccupé d'intrigue et surtout indifférent à la grande intrigue de la procréation et de la difficile et complexe organisation des lignées, amour pur de calcul -- Hamlet sombre dans le songe creux et se dévoie dans le doute et les convolutions de ses affres non apaisées, et les méandres de ses méditations lui font "manquer le coche Ophélie" : alors qu'il est perdu dans la recherche d'une attestation de filiation qui fonderait l'acte d'affirmation de soi et relancerait la geste guerrière dont il est incapable, les vertus salutaires de la passion éprouvée par Ophélie qui "tenait la solution" ne suffisent pas à le distraire de sa perte. Hamlet trucide Polonius, père d'Ophélie qui en devient folle à son tour. Les lignées et les races n'ayant pu être resoudées par aucun hymen, Ophélie se donne la mort. La duplicité et la scélératesse de Gertrude auront été la source de cette descente générale dans le chaos vers l'échec de la race et de l'hymen.

Le monde grec, avec la figure d'Antigone atteste que le paradigme du salut de la race et de la cité par les vierges n'est pas à mettre exclusivement au crédit de la tradition chrétienne dans cette civilisation : il y court et l'irrigue partout comme une veine. Il est la marque d'Occident

13 octobre 2015, 09:18   Re : Jacques Bainville expurgé
Athena, vierge guerrière, protectrice d'Athènes tandis qu'Aphrodite protégeait les Troyens et ce traître de Pâris.
13 octobre 2015, 09:56   Re : Jacques Bainville expurgé
Citation
Francis Marche




Maria Magdalena par Alfred Stivens (prêtant à son personnage les traits de Sarah Bernhart), 1887 - Musée de Gent

Tiens, curieuse représentation, tout de même : on dirait une petite oie niaisement surprise par quelque chose, et qui n'en mène pas large ; ou alors, c'est de dépit de n'avoir pu Le toucher, petite fille privée de dessert, empêtrée en plus d'un crâne dont elle ne sait manifestement que faire, tu parles d'une consolation !
Ah non, Francis, nous sommes loin des farouches et sombres beautés cananéennes, qui, à en croire mes aïeux, étaient quand même plus tragiquement et redoutablement femelles...
Eh bien il se trouve que sur coup-là je suis assez d'accord avec vous Alain. Cette image m'a surpris car je n'y aurais pas "reconnu" Maria de Magdalena moi non plus. Je l'ai mise ici car elle est plutôt déroutante des clichés que l'on se fait du personnage "farouche et sombre beauté canaéenne". Une réussite tout de même : la chevelure.
Utilisateur anonyme
13 octobre 2015, 11:26   Re : Jacques Bainville expurgé
Alain,

C'est peut-être que, sans le savoir, votre préférence va tout droit aux Américaines... ? Je veux dire à ces femmes extraverties, névrosées, moralisatrices, militantes, etc., etc. Et l'on connait toute l'importance sur la vie masochiste du mâle américain (ou Israélien ?) de la Femme sadique américaine - non ?
On pourrait dire qu'en Europe, la femme est (était) dans l'homme sous forme de conscience individuelle paisible, alors qu'en Amérique, elle est hors de l'homme sous forme de corps social agressif.
A Cassandre qui écrit :

Athena, vierge guerrière, protectrice d'Athènes tandis qu'Aphrodite protégeait les Troyens et ce traître de Pâris.

Absolument. Au point qu'on est en droit de se demander si cette religion du Fils martyrisé -- dont la dépouille est recueillie à sa descente de croix par deux femmes aimantes qui sont de demi-vierges folles puisque Maria de Magdalena selon la tradition ne connut pas le Fils charnellement et que Marie ne le conçut par aucun acte de chair non plus, qui iront l'inhumer comme cette autre vierge farouche Antigone la dépouille de cet autre fils martyrisé, Polynice --, si cette religion ne doit pas une grande partie de son succès ou tout au moins de son affinage théologique au fil des siècles dans cette partie du monde à cette veine grecque qu'elle prolonge et dont elle transmet et dissémine la tradition théologique et politique.

Et si Jeanne d'Arc, au fond, n'était autre qu'une héroïne greco-chrétienne ?
14 octobre 2015, 07:19   Re : Jacques Bainville expurgé
Citation
Francis Marche
Pour que les choses soient claires :
[madame.lefigaro.fr]

« Si dix combattants de Daech violent une femme, elle deviendra musulmane », préciserait une lettre signée des mains du chef de l’État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, révèle un article de l’Express UK, qui démontre comment le groupe inciterait au viol collectif pour convertir les femmes.

"Dix combattants" ? Pourquoi dix, y-a-t-il un lien avec les "dix commandements" ?!
14 octobre 2015, 14:54   Oh Ayelet !
Citation
Pascal Mavrakis
Alain,

C'est peut-être que, sans le savoir, votre préférence va tout droit aux Américaines... ? Je veux dire à ces femmes extraverties, névrosées, moralisatrices, militantes, etc., etc. Et l'on connait toute l'importance sur la vie masochiste du mâle américain (ou Israélien ?) de la Femme sadique américaine - non ?
On pourrait dire qu'en Europe, la femme est (était) dans l'homme sous forme de conscience individuelle paisible, alors qu'en Amérique, elle est hors de l'homme sous forme de corps social agressif.

Si c'est le cas, c'est vraiment sans le savoir alors... Les bonnes femmes moralisatrices, militantes, "à principes", houlà, ce n'est a priori pas du tout pour moi, je prends aussitôt mes jambes à mon cou sans demander mon reste, cher Pascal...
Cela dit, une telle typologie féminine géographique me paraît un peu générale, et il y eut certes de belles amazones européennes, début de siècle, rien moins que paisibles, fort intranquilles, probablement névrosées et vite consumées : je pense aux Colette Peignot ("Laure"), Catherine Pozzi, Weil, Stein peut-être...
Laure, dont j'ai lu les Ecrits par hasard très tôt, qui hantait les trains la nuit, "assoiffée de foutre", me fit à l'époque grand effet, d'ailleurs c'est toujours le cas ; mais cela nous éloigne un peu de Marie-Madeleine et de Jeanne d'Arc, qui me font, dois-je l'avouer, toute honte bue, moins d'effet...


À propos de Cananéennes, savez-vous que la ministre de la Justice israélienne is a real babe ?




(Hélas, cent fois hélas, c'est une femme à principes, très extériorisée, et qui casse du mecton — de préférence une couille molle de gauche — au petit-déjeuner sans broncher...)
14 octobre 2015, 15:12   Re : Oh Ayelet !
Une femme qui casse de la couille molle de gauche au petit-déjeuner sans broncher et qui, en plus, est superbe (non mais quels yeux !), ne peut pas être mauvaise.

Dites-nous, cher Alain Eytan, comment la population vit-elle l'intifada des couteaux ? Y a-t-il de la panique dans les rues ? La scène que l'on voit sur la Toile, du fou-furieux qui fonce dans les gens en voiture puis en sort pour poignarder tout ce qui bouge au couteau à boucher est terrifiante.
14 octobre 2015, 15:44   Business almost as usual
Il y a certainement une certaine appréhension, cher Marcel, les gens sont probablement plus sur le qui-vive, plus méfiants et prudents que d'habitude, mais cela, à ma connaissance, sans aucune panique ou changement notable : je rentre du centre-ville, m'y étant rendu par le trolley, et tout y était presque normal, n'était une présence plus importante de soldats et policiers patrouillant, et peut-être un peu moins de monde que d'habitude, et encore... Bien sûr, on parle beaucoup des attentats dans les médias locaux, mais le train-train quotidien est loin d'avoir été bouleversé.
Dans mon quartier, c'est pratiquement comme si de rien n'était, quant aux principaux indices boursiers, ils sont en hausse, alors...
14 octobre 2015, 16:02   Re : Business almost as usual
Tant mieux : céder à la panique serait leur offrir ce qu'ils cherchent.
Presque toujours les événements paraissent plus grands de loin que de près.

Cette observation de mon cher Cioran (Cahiers 1957-1972, p. 583) semble corroborer les deux messages qui précèdent, sur ce fil.
Citation
Cassandre
Cet hymen était chargé hier de tout un imaginaire. ''Femme, jardin clos, fontaine scellée ...'' Et les rituels solennels qui entouraient sa perte me semblent autrement plus respecter la jeune fille, que la façon dont aujourd'hui, à notre époque si féministe, on trouve normal qu'elle perde sa virginité, sans ménagement, n'importe où, n'importe comment, avec le premier godelureau venu, comme si ce n'était pas plus important pour elle que fumer sa première clope. C'est la grand-mère d'une adolescente de 15 ans qui parle.

Je m'étonne à ce propos qu'il n'y ait pas encore, ayant pignon sur rue, comme les cabinets des tatoueurs, qui percent les oreilles et les fleurs du ventre à la chaîne pour y accrocher des chaînettes et des faux diamants, et plus bas que le ventre, des petits anneaux, des cabinets de dépucelage, où l'on verrait Mlle accompagnée d'une copine plus âgée, ou de maman, elle-même tatouée et perforée de partout, pousser la porte pour prendre place dans la salle d'attente aux couches en vachette, saisissant un catalogue où figureraient les thrombinoscopes des "dépuceleurs" maison... Mais non suis-je bête, le choix de la jeune fille se ferait sur la page Facebook de l'officine, elle aurait déjà préréservé l'affaire avec l'étalon de sa sélection.

"Bonjour Madame, je viens pour voir si je peux prendre rendez-vous
-- Vouiiiiii...! Vous avez quelqu'un en vue mademoiselle ?
-- Voui, là, Kevin.
-- Kevin attendez ... je prends le planning. Je crois qu'il est en formation cette semaine et qu'il ne sera là que lundi attendez, oui c'est ça Kevin est en formation mais je peux vous proposer Xtrax qui est dispo tout ce jeudi.
-- Xtrax c'est c'ui qu'ia une tête de rappeur ?
-- C'est ça oui. Xtrax travaille aussi sur l'option sans capote si ça vous intéresse
-- Ben oui justement mais je crois qu'i a un coût pour le sans capote non ?
-- Alors je peux vous proposer notre package sans capote qu'est en promo ce mois-ci : vous devez signer une décharge (ricanements de la mère) -- sans jeu de mots madame sans jeu de mot aucun. Vous devez signer une décharge comme quoi vous avez conscience des risques de déchirure et nous fournir un dossier médical comprenant une attestation du médecin comme quoi vous z'avez ni l'hépatite C ni le VIH et nous vous garantissons l'accès au dossier médical de XTrax, qui est régulièrement suivi. Je vous mets pour jeudi ? Je vous précise quand même que notre package comprend un suivi avec deux visites de check-up dans les trente jours qui suivent. Comme le prévoit du reste la charte des Dépuceleurs que vous avez dû voir accrochée au mur de la salle d'attente.
-- Et c'est combien, votre package ?
-- Quatre cent cinquante euros tout compris
-- Waow ça fait quand même une différence avec l'autre Kevin
-- C'est pas la même prestation mademoiselle, et pis y'a la question du format aussi qui entre en jeu. Voyez là (elle dépose sur le bureau une énorme bite en moulage) vous avez le moulage de Xtrax, et là (elle dépose un autre moulage, plus modeste) le moulage de Kevin.
-- Ouais y a pas photo.
-- Bon alors, svp signez là ... et là, merci... et là.. et enfin là...Mêêêêrci! (se tournant vers la mère) : vous verrez Madame, votre fille ne sera pas déçue. Xtrax est un de nos opérateurs les plus demandés, il a six ans d'expérience chez nous et on n'a jamais eu aucun retour négatif.
(...)
-- Merci et à jeudi."
Presque toujours les événements paraissent plus grands de loin que de près.

Sans doute un vieux côté, gecko.
Quand nous nous déplaçons de gauche à droite devant un tableau de la Joconde, celle-ci semble nous suivre du regard. C'est dû au fait que notre cerveau reptilien calcule la surface du blanc de l'œil, et comme celle-ci reste inchangée durant tout le déplacement, nous en concluons que la Joconde nous suit.
Avec Israël, c'est pareil. Il doit y avoir un blanc quelque part.

La juste formule de Marcel Meyer (non mais quels yeux !) serait donc plutôt (non mais quel blanc des yeux !)
 
14 octobre 2015, 18:35   Re : Jacques Bainville expurgé
Très drôle, Francis.

Et Artemis, la vierge chasseresse ?

Et...Cassandre, la princesse troyenne, vierge, elle aussi, qui, de son côté, a fait l'impossible pour alerter ses compatriotes de la fureur achéenne et de la menace qu'elle représentait pour Troie ?

( Il paraîtrait que ''Cassandra'', la princesse troyenne, était aussi nommée ''Alexandra'', qui signifierait en grec -je ne connais pas la langue - ''celle qui protège les hommes''.)

Sans oublier sainte Geneviève, qui ne pouvait que l'être, vierge.
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