Et pourtant d'aucuns persistent étrangement à accorder quelque crédit à leur parole.
Alors que jadis ils nous ont affirmé combien le régime soviétique du
petit père des peuples, à moins que ce ne soit celui du
grand timonier, était un
phare pour l'humanité et que, dans le même élan, le général de Gaulle était, lors de défilés où le mot d'ordre répété mécaniquement était
le fascisme ne passera pas, traité de dictateur.
Alors qu'il y a peu ils nous assuraient que le niveau
montait à l'école, que la littérature attirait toujours plus de lecteurs, que la délinquance n'augmentait pas et puis, quand cette posture devenait intenable face aux chiffres, qu'elle n'avait aucun lien avec les populations immigrées, que l'intégration se passait bien, malgré le racisme endémique des
souchiens (lesquels, par le biais de cette appelation insultante, se trouvent, à cette occasion, tirés de leur fantomatique existence), pour preuve avancé le nombre important de mariages dits
mixtes (un Français épousant un étranger) alors que ceux-ci sont de purs mariages endogames.
Et ce sont les mêmes qui, à présent, après s'être presque toujours assidûment trompés sur tout, nous assènent, sous forme de purs slogans publicitaires
prêt à ne pas penser que l'immigration est une richesse pour la France, que le multiculturalisme est la meilleure des choses qui peut nous arriver et que l'on se doit absolument de recevoir l'Autre, tous les autres qui frappent à notre porte, qu'il en va de notre âme, de nos valeurs, de notre identité.
Jusqu'à quand ces espèces de Diafoirus continueront-ils à être pris au sérieux ?