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Richard MILLET : "De la Syrie à la France".

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
17 novembre 2015, 12:20   Richard MILLET : "De la Syrie à la France".
Richard Millet.
17/11/2015
Chronique n°43

De la Syrie à la France

Je viens de rentrer de Syrie où il m’a été donné de rencontrer Bachar el-Assad à qui, avec un groupe de parlementaires et d’intellectuels français, j’ai apporté mon soutien dans la lutte qu’il mène contre le terrorisme islamiste, lui souhaitant la victoire et celle de ses alliés russes, et lui signalant mon désaccord profond, sur ce sujet comme sur tant d’autres, avec un gouvernement français aux ordres du wahabisme qataro-saoudien également soutenu par les Américains, lesquels sont, on ne le rappellera jamais assez, responsables du chaos proche-oriental et, par voie de conséquence, des attentats qui ont lieu dans cette région, ainsi qu’en Occident.
Le grand mufti de la République syrienne nous avait, il y a quatre jours, mis en garde contre l’extension de la guerre menée par l’Etat islamique : il ne croyait pas si bien dire, lorsqu’il s’étonnait également que l’Etat français n’ait pas depuis longtemps fermé les mosquées salafistes et expulsé les imams et les pseudo-français qui les fréquentent. L’Etat islamique vient de frapper une nouvelle fois, avec une ampleur sans précédent, la France, soit le pays le plus paralysé par le politiquement correct, celui qui abrite aussi sur son sol le plus grand nombre de musulmans et qui refuse tout « amalgame » entre l’islam et l’islamisme, alors que l’islamisme est contenu dans la lecture littérale du Coran comme dans tout barbu, toute femme voilée vivant sur le sol européen ou tout enfant qui reçoit à sa naissance en Europe un prénom arabe, la France préférant s’en prendre à Assad au lieu de s’allier à lui pour éradiquer ce poison – ce qui fait de Hollande et de sa clique des alliés objectifs du djihad.
Il était huit heures du soir, lorsque j’ai atterri à Roissy, le samedi 14 novembre. L’aérogare semble quasi déserte. Je marche longuement vers la station de RER que je trouve close, sans qu’on ait en amont jugé bon d’en avertir les passagers : travaux ou bien fermeture par mesure de précaution, parce que cette ligne traverse des territoires hostiles, peuplés de non-français en majorité favorables au djihad ? Une hôtesse d’accueil me demande où je vais : « A Paris. » « Où ça, Paris ? » « Contentez-vous de savoir que je vais à Paris… » ai-je répondu à cette désagréable Asiatique dont je comprenais si mal le langage qu’on pouvait la croire prélevée dans un lot de migrants. J’ai donc dû attendre pendant une demi-heure un autobus qui m’a mené, dans la nuit, à travers des espaces désertiques ou inconnus de la grande banlieue, jusqu’à la place de la Nation, que j’attendrai au bout d’une heure, sans que cet autobus fantôme et quasi vide s’arrête jamais, sinon, vers le Blanc-Mesnil, pour laisser monter un groupe de jeunes gens (deux Arabes, un Asiatique et un Blanc) qui sentaient la frite et le tabac, montés sans payer et descendus peu après, vers la porte de Bagnolet où les rues étaient exclusivement peuplées d’Arabes, comme à Molenbeek, à Bruxelles, dans certains quartiers de Londres, ou dans la ville de Lunel, naguère célèbre pour son muscat et aujourd’hui pour ses terroristes islamistes.
Une des origines de la décomposition française est là, dans cette massive immigration qui ne s’assimile ni ne s’intègre, et dont le nombre terrorise tout gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche. L’autre raison de désespérer de la France se trouve dans les Français de souche eux-mêmes, comme chez cette pétasse que j’entends, dans le RER, se plaindre de ce que l’état d’urgence proclamée par le concierge de l’Elysée, menace ses libertés. L’alliance objective des bobos et des djihadistes est le pendant de la soumission de la France aux pétro-monarchies et aux Américains.
Je n’ai pas vu la souffrance du peuple français, me trouvant à Damas quand les attaques ont eu lieu. J’entendais tous les jours le canon tonner dans la banlieue et j’ai vu la souffrance du peuple syrien, notamment, sur leur lit d’hôpital, celle de soldats et d’enfants blessés par les prétendus « rebelles ». Je pleure la mort des Français qui viennent de mourir dans cette guerre qui est donc avant tout civile, puisque la plupart des terroristes sont officiellement français. Qu’on me permette cependant de voir dans la rencontre entre les djihadistes et le groupe de sous-musique rock qui jouait ce soir-là, au Bataclan, un signe du nihilisme qui ronge l’Occident : les Eagles of Death Metal ont en quelque sorte justifié leur nom.
Très curieux. Je ne reconnais pas son style. Comment un écrivain peut-il écrire : sans qu’on ait en amont jugé bon d’en avertir les passagers ? En amont ! Au préalable aurait bien meilleure figure.

Quant à : Je viens de rentrer de Syrie où il m’a été donné de rencontrer Bachar el-Assad à qui, avec un groupe de parlementaires et d’intellectuels français, j’ai apporté mon soutien... cela donne une impression de totale et ridicule mégalomanie.

A lire Millet, le Millet politique, je trouve presque toujours qu'il est un peu fou.

J'allais dire : dommage ! puisqu'il exprime courageusement des idées et des convictions qu'on peut partager.

Mais non, on ne les partage pas : ni le soutien à Bachar el-Assad, le grand mufti de la république syrienne, ni l'éloge des alliés russes ne rencontrera sans doute l'adhésion des habitués de ce forum.

A moins que ce soit en fait le Millet littéraire qui s'exprime ici contre toute apparence ; et qu'il ne relate un voyage tout initiatique qui dans la nuit déserte l'aura conduit à bord d'un bus fantôme, en la compagnie fugitive d'un ou deux Asiatiques, de deux Arabes et même d'un Blanc, vers la place de la... Nation.
A lire Millet, le Millet politique, je trouve presque toujours qu'il est un peu fou.

Quelqu'un avait dit ça de Maurras -- il me semble que c'est de Gaulle mais je n'en suis plus très sûr -- : il est devenu fou à force d'avoir raison.

C'est un risque, en effet.
il est devenu fou à force d'avoir raison.

L'homme est fou, j'allais dire ordinairement. On appelle ça avoir l'esprit d'escalier, ce dont nous sommes tous friands sur ce forum.
Prenons une opération des plus simples: 33 (et constatez avec moi que la mise à la puissance est un widget aimablement mis à disposition sur le forum). Eh bien, 33, qui vaut 3x3x3=27, est une opération qu'un enfant ne manquerait jamais de vouloir tester:

Observez comment les nombres grandissent vite quand on a l'esprit d'escalier. Pour un escalier de puissances, de deux marches, l'étalé est de 2 (car 27), pour un escalier de puissances, de trois marches, l'étalé est de 13 (car 7625597484987)
Si l'on ajoute une marche:

Ne vous avisez pas de vouloir étaler ce nombre. En fait, écrit à plat, il occuperait l'univers tout entier.
La différence entre vous, moi, un homme ordinaire, un fanatique malfaisant, c'est au plus une marche dans un esprit qui fonctionne en escalier.

 
L'irrationnalité (celle des nombres, notamment) quand ce n'est pas la déraison assumée, sont de bons garde-fous à la folle exponentialité de la Raison.

Voyez, par exemple les Lumières du XVIIIe et l'oeuvre technicienne et organisée de leurs épigones qui couvre toute la terre. Les fous de Daech qui reçoivent leurs ordres de Raqqa ou de Libye sur des consoles de jeu; et leurs frères qui migrent en terre de djihad téléguidés par un smart phone de Kaboul ou de Bagdad, et qui seront accueillis en gare de Munich par d'autres fous, mais de Raison, ceux-là, pas de religion, porteurs de pancartes "Refugees Welcome", "No Border" et de peluches pour les nenfants dont les photos les ont fait tant pleurer...

L'histoire ne dit pas (encore) si parmi ces malheureux bébés trentenaires tombés sous les balles vendredi soir Boulevard Voltaire, il ne se trouvait pas quelqu'un ou quelqu'une qui aurait manifesté son soutien à son assassin quelque part sur un site d'arrivée (dépôt de bus, gare ferroviaire, salle publique, foyer, etc.), assassin dont les victimes, futures et potentielles, se seraient en nombre portées volontaires pour l'accueillir avec des fleurs, des sourires et des bouillottes.

Etre fou, face à cela, et à pareille époque, est un moindre mal.
L'histoire ne dit pas (encore) si parmi ces malheureux bébés de trente ans et quelques tombés sous les balles vendredi soir Boulevard Voltaire, il ne se trouvait pas quelqu'un ou quelqu'une qui aurait manifesté son soutien à son assassin quelque part sur un site

Quelqu'un ou quelqu'une ?
La signalétique du Bataclan: Ba' Ta, Clan, pour bien mettre en évidence le côté clanique, festif, et moderne de l'entreprise de dissolution clanique. Il me semble que le clanisme réside précisément dans la coexistence des clans. Là évidemment, c'est un peu raté, le clan full metal a croisé le chemin du clan heavy metal.

Utilisateur anonyme
17 novembre 2015, 21:41   Re : Richard MILLET : "De la Syrie à la France".
L'histoire ne dit pas (encore) si parmi ces malheureux bébés trentenaires tombés sous les balles vendredi soir Boulevard Voltaire, il ne se trouvait pas quelqu'un ou quelqu'une qui aurait manifesté son soutien à son assassin quelque part sur un site d'arrivée (dépôt de bus, gare ferroviaire, salle publique, foyer, etc.), assassin dont les victimes, futures et potentielles, se seraient en nombre portées volontaires pour l'accueillir avec des fleurs, des sourires et des bouillottes.

Nous sommes coincés : entre la haine que nous inspirent les jihadistes et notre répulsion à l'égard de l'inexcusable ethno-masochisme de ces" bébés trentenaires".

Si j'étais cynique, je dirais que nous sommes au spectacle, et que nous battons des mains... car nous pourrions enfin nous amuser de tous ces "citoyens du monde" qui nous méprisèrent tant de n'avoir pas partagé leur folie. Et je plains d'ores et déjà tous ceux qui vont mourir, dupes du pouvoir le plus faux et bientôt le plus impuissant.
18 novembre 2015, 14:59   United colours of Millet
Millet est dans son élément, il a le don appréciable, dès qu'il met les pieds dans un véhicule des transports publics, d'attirer à lui la couleur et de se sentir le seul et dernier des Blancs au monde. Ce qui explique probablement l'affinité spontanée et instinctive qu'il s'est trouvée avec l'excellent Assad, beaucoup plus blanc, en vérité, que le premier des Américains, responsables du chaos moyen-oriental et donc, par voie de conséquence, des attentats à Paris. Beaucoup de monde est du reste responsable de ces événements, à commencer par les Français eux-mêmes, ce qu'ils sont, ce qu'ils sont devenus, leurs modes de vie et façons de penser, leur classe politique, journaleuse, élitaire, et les Européens en règle générale, Israël (c'est ce qu'aime à affirmer l'inénarrable ministre des Affaires étrangères suédoise), et d'ailleurs l'Occident en bloc, avec l'attirail désuet et délétère d’idées et courants de pensée qui l'ont constitué. Tout le monde sauf les Daechiens, bien entendu.
À ce propos, et pour rebondir sur les applaudissements de Mavrakis, à lire certains commentaires çà et là, la crainte m'effleure qu'à force de mépriser tellement les victimes, et le petit peuple qui fait si petitement et risiblement montre de son désarroi et son éploration, on en arrive à nourrir une secrète et instinctive sympathie envers les barbares bourreaux, encore magnifiques dans leur intégrité virile et leur respect de la parole donnée, et réaliser une sorte d'entente implicite avec eux, collusion presque réflexe des forts contre les faibles.
En effet, comment haïr vraiment, et porter un juste dégoût à ceux qui tirent dans le pitoyable tas si humain des contemporains qui vous inspirent eux-mêmes une telle nausée ? On pourrait presque s’écrier, en paraphrasant Montherlant : « À la Kalachnikov pour médiocrité ! »

(Pardon, mais qu’est-ce que la montée en puissance a à voir avec l’esprit de l’escalier ? À ce que je sache, on l’a plutôt en le descendant, y remâchant ce qu’on aurait dû dire quand on était à l’étage…)
18 novembre 2015, 15:21   Re : United colours of Millet
Quel sentiment est le plus condamnable ou troublant à l'égard des victimes potentielles et à venir : le mépris, ou la pitié anticipatrice ?

Les victimes tombées vendredi dernier, elles, sont sacrées, comme l'unité politique voulue par ce gouvernement qui compte par celle-ci, et donc par ces victimes tombées, masquer sa responsabilité et échapper à la rétribution politique. Et d'autre part personne ne songe à mépriser ces victimes-là, qui ne sont plus à plaindre ni à mépriser

Quant aux autres, les non encore tombées, celles qui minorent la gravité des enjeux ou qui choisissent de détourner le regard face à eux -- certains font campagne aujourd'hui pour que la presse et les réseaux sociaux ne diffusent surtout pas d'images du carnage du Bataclan -- , pour ces victimes politiques-là, consentantes et tenaces dans leur aveuglement et leur pardon de mouton, les mépriser est presque un devoir citoyen.

Le mouton n'a pas à pardonner. Ce n'est qu'à Dieu lui-même qu'il appartient de pardonner, ou non, aux tueurs de vendredi dernier et à leurs complices, pas au mouton qui a rendu l'âme dans une mare de sang. Le mouton n'est pas au-dessus des moutons, il n'est pas Dieu. Son rôle aujourd'hui est de choisir entre se muer en lion, s'enrager, et combattre ou bien fuir, se terrer et laisser faire sa police et son armée en lui offrant sa collaboration de mouton.

Hors cette alternative, le mouton sortant de son rôle, pardonnant prétentieusement à ses bourreaux, est méprisable comme peut l'être un petit chien de cirque.
18 novembre 2015, 16:04   Re : United colours of Millet
(Pardon, mais qu’est-ce la montée en puissance a à voir avec l’esprit de l’escalier ? À ce que je sache, on l’a plutôt en le descendant, y remâchant ce qu’on aurait dû dire quand on était à l’étage…)

L'esprit de l'escalier, c'est un peu l'art et la manière de trouver la réponse deux heures après la question, et ce quel qu'en soit la nécessité.
Pour fonctionner, le cerveau a besoin de réponse. Sinon, pour lui, c'est la mort.
Si la réponse ne vient pas, elle viendra plus tard par un flux et reflux de l'activité cognitive, comme une onde qui agrège tout sur son passage. L'effet d'onde, c'est ce qui lui permet de monter en puissance. Allez vous coucher, vous aurez la réponse au réveil. L'agrégateur, on peut l'appeler dieu si on veut puisque dieu est LA réponse. Tous ces gens qui font cinq prières par jour ne font rien d'autre que de se vider le cerveau pour parvenir à mieux monter les marches de leur agrégateur, ce composant essentiel de la physiologie humaine.
(Les appareils d'imagerie médicale de dernière génération font bien état du caractère 'ondulant' du cerveau humain, mais je n'en ai pas trouvé à vous montrer).
Utilisateur anonyme
18 novembre 2015, 21:21   Re : United colours of Millet
la crainte m'effleure qu'à force de mépriser tellement les victimes, et le petit peuple qui fait si petitement et risiblement montre de son désarroi et son éploration,


Non Alain. Ils ne peuvent pas, ils n'ont pas le droit de s'étonner de ce qui leur arrive. On dirait même qu'ils en redemandent (quoi de mieux pour exciter le Barbare ?).



Exemple :

Dans le 11e arrondissement un journaliste anglo-saxon a interviewé des "bébés trentenaires" rassemblés devant le restaurant « La Belle Equipe » (un des lieux attaqués par les islamistes).

[townhall.com]

Parmi les réactions, celle de Sabrina, employée administrative dans l’un des théâtres du 11e arrondissement : « Les terroristes sont stupides mais ils ne sont pas mauvais », dit-elle. «Ils sont les victimes d’un système qui les a exclus de la société, c’est pour cela qu’ils pensaient que cela [le restaurant] ne leur appartenait pas et qu’ils pouvaient l’attaquer. Ce sont eux qui vivent ici dans l’aliénation, et nous sommes tous responsables de cette aliénation ».




Il y a aussi les bobos comme Antoine Leiris, ce journaliste de France Bleu dont la femme est morte au Bataclan.

Son texte sur Facebook : « Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils, mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son cœur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. »

« Les terroristes sont stupides mais ils ne sont pas mauvais », dit-elle. «Ils sont les victimes d’un système qui les a exclus de la société, c’est pour cela qu’ils pensaient que cela [le restaurant] ne leur appartenait pas et qu’ils pouvaient l’attaquer. Ce sont eux qui vivent ici dans l’aliénation, et nous sommes tous responsables de cette aliénation ».

Boko Haram vient d'envoyer une jeune fille de 18 ans et une fillette de 10 ans sur un marché du Nigeria où elles ont actionné leur ceinture d'explosifs. Une fillette de 10 ans.

[fr.news.yahoo.com]

Ce doit être parce que Boko Haram devait avoir pour ressenti que ce marché ne lui appartenait pas et qu'il pouvait donc l'attaquer. Faut les comprendre. Ils doivent vivre vachement dans l'aliénation c'est clair. Et c'est clair aussi que nous sommes tous responsables de cette aliénation. Parole de bébé.



Il faut vite envoyer sur les lieux un beau jeune homme qui jouera Imagine de John Lennon pour la fillette de 10 ans sur un piano où on aura apposé des coeurs découpés dans du feutre, avec un nounours posé sur le plat de l'instrument. Ca urge. Assez large le piano, un demi-queue au moins pour recouvrir cette boue et ce sang que l'on ne saurait montrer.
Le baisemain de la soumission extatique et autres collabobonneries
(Cliquez sur les images pour les voir en plus grand)






Utilisateur anonyme
19 novembre 2015, 14:41   Re : Richard MILLET : "De la Syrie à la France".
PHOTO Le baisemain de la soumission extatique

C'est tellement indécent et tellement pitoyable que l'"ami musulman" à l'air un peu... gêné - je dirais même, pas à l'aise du tout. Il a honte pour elle.
Heureusement, je suis moche. Comme ça, on ne me prend jamais en photo quand je tague:
Paix, amour et fraternité,
Pane, amore e fantasia,
Love, peace and fuck.
Vive les moches.
 
 
« Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils, mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son cœur.

Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. »

Hé bien, une question m'effleure : après tout aimait-il autant sa femme qu'il le dit pour écrire, presque à chaud, des niaiseries pareilles ? Et puis la vraie question est : enverrait-il son fils dans une école envahie par la ''diversité'' à laquelle appartiennent les tueurs, comme sont obligés et vont être obligés de le faire de nombreux Français au nom de la soi disant mixité sociale ?
Utilisateur anonyme
19 novembre 2015, 15:39   Re : Richard MILLET : "De la Syrie à la France".
C'est qu'haïr et désirer se venger demanderait des tripes et un instinct qu'il n'a plus, chère Cassandre. Même pas foutu de faire un peu semblant d'être en colère... Et puis la haine, ça n'est bon que pour le "F-HAINE".
aimait-il autant sa femme qu'il le dit pour écrire, presque à chaud, des niaiseries pareilles ?

Dans ce registre, il y a la réponse totalement loufoque de Frédéric Beigbeder à 'On n'est pas couché - spécial attentat' (à 1:08:00):

- je vous répondrai, ça va être très bizarre dans ma bouche, par la religion catholique, Jésus Christ, ..., sermon sur la montagne dans l’évangile de Mathieu; il fait un discours, on est en 30 après lui-même [humour], hein, il fait un discours à toute une foule ébahie, et il dit, euh, si on te gifle la joue droite, tend la joue gauche. Alors ça, c'est costaud. Comment faire pour être à la hauteur de la beauté de la grandeur de ce geste, de ce geste-là, est-ce qu'on est capable de tendre la joue gauche face à des jihadistes qui exécutent froidement des gens parce qu'ils boivent un morito ?

Les invités de l'émission à_gauche_toute, étaient médusés.

En fait, ça me rappelle l'interprétation que donne Onfray:
Pour Don Quichotte, le réel n'a pas eu lieu. Les moulins sont des géants mis en place par un Enchanteur.
A la fin, Don Quichotte se prend le réel dans la figure, il rentre chez lui, il se couche, il s'endort, et il meurt.
Une grande partie de la France est rentrée ce soir-là chez elle. Elle s'est couchée. Elle s'est endormie. Et elle est morte car le réel a bien eu lieu.
Utilisateur anonyme
19 novembre 2015, 16:37   Re : Richard MILLET : "De la Syrie à la France".
Ouf ! Ca y est !, il y aurait une explication toute bête (mais fallait y penser) à ce qui nous arrive.


Une intervenante sur iTélé l’a trouvée : les musulmans de l’Etat islamique n’ont pas frappé notre pays parce qu’il bombarde la Syrie et parce qu'une importante communauté musulmane se trouve sur notre territoire, dont une partie pourrait les soutenir, mais parce que l’"extrême droite-xénophobe-raciste-et-islamophobe" (j'en oublie ?) est à un niveau très (trop) important ! Alors évidemment l’Etat islamique en profite... espérant que les attentats provoqueront des heurts entre musulmans et identitaires racistes. S'en suivra une guerre civile causée par la montée du FN (c'est donc au FN fauteur de guerre qu'il faut s'attaquer - c'est bien ça ?).

Pour résumer : si le Front national ne représentait pas 30% de la population française les islamistes s’intéresseraient moins, ou pas du tout, à nous.
"Boko Haram fait le jeu du Front national. Il faut le lui dire, et lors de mon prochain voyage en Afrique, où je dois rencontrer ses responsables, je n'hésiterai pas à le faire comme je n'ai pas craint de le faire lors de la visite de ses représentants en Libye. Je lui dirai : M. Boko, ça a assez duré. La France connaît une montée des extrêmes qui fait redouter un retour des heures les plus sombres de son histoire et dans ce contexte grave, vos actions au Nigeria, au Niger et au Cameroun, quels que soient leurs motifs et leurs intentions légitimes, risquent d'être mal interprétées et de donner prétexte à certains pour mener chez nous des campagnes visant à réveiller l'islamophobie latente qui sommeille, malheureusement, chez certains de nos compatriotes victimes de la propagation d'idées nauséabondes. Je lui dirai M. Boko, votre action en Afrique dessert nos intérêts CAR IL FAUT QU'IL LE SACHE ! J'ai du reste, lors de la dernière conférence des ambassadeurs, donné des directives très claires en ce sens. La France ne peut tolérer une montée de l'extrême-droite encouragée par des actes commis à l'étranger sans égard pour leurs conséquences chez nous. Et je le répète : non ce n'est pas de l'ingérence que de vouloir de la part de nos partenaires la prise en considération de nos intérêts.

-- Je vous remercie de ce commentaire Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et je rend l'antenne. A vous Paris, à vous les studios."
Mais alors, l'EI n'est pas une création du Mossad mais du FN?!
Utilisateur anonyme
20 novembre 2015, 08:27   Re : Richard MILLET : "De la Syrie à la France".
C'est pas drôle Francis ! Vous n'imaginez pas comme c'est dur de NE PAS faire le jeux du FN ! Vous vous moquez mais c'est un vrai "taf" !, à plein temps, c'est une pression permanente, une vigilance, un don de soi et, n'ayons pas peur des mots, une ascèse !
Vous pouvez pas comprendre...
Bientôt, tout bientôt, le seul moyen sûr et véritable de ne pas faire le jeu du FN sera de bêler Imagine de John Lennon deux bougies dans les mains, vêtu d'un ticheurte blanc imprimé d'un grand coeur rouge. Ce n'est que comme ça que l'on pourra se garantir de ne pas faire son jeu. Certains l'ont déjà compris.
Pour illustrer la parodie de Francis, voici John Kerry, ministre des Affaires étrangères des États-Unis d'Amérique, s'adressant au personnel de l'ambassade américaine à Paris, le 16 :

« In the last days, obviously, that has been particularly put to the test. There’s something different about what happened from Charlie Hebdo, and I think everybody would feel that. There was a sort of particularized focus and perhaps even a legitimacy in terms of — not a legitimacy, but a rationale that you could attach yourself to somehow and say, okay, they’re really angry because of this and that. This Friday was absolutely indiscriminate. It wasn’t to aggrieve one particular sense of wrong. It was to terrorize people. It was to attack everything that we do stand for. That’s not an exaggeration.
It was to assault all sense of nationhood and nation-state and rule of law and decency, dignity, and just put fear into the community and say, ‘Here we are.’ And for what? What’s the platform? What’s the grievance? That we’re not who they are? They kill people because of who they are and they kill people because of what they believe. And it’s indiscriminate. They kill Shia. They kill Yezidis. They kill Christians. They kill Druze. They kill Ismaili. They kill anybody who isn’t them and doesn’t pledge to be that. And they carry with them the greatest public display of misogyny that I’ve ever seen, not to mention a false claim regarding Islam. It has nothing to do with Islam; it has everything to do with criminality, with terror, with abuse, with psychopathism — I mean, you name it. »

Il y a ici le stupéfiant demi-lapsus : dans l'affaire de Charlie Hebdo, « il y avait en quelque sorte une visée particulière et peut-être même une légitimité en termes de — non, pas une légitimité mais une rationalité (...) »
Il s'est tout de suite rendu compte qu'il avait "dérapé" comme disent ses amis journalistes et a rectifié, mais cela reste tout de même révélateur de la pensée profonde du degauche affirmé qu'il est.
Mais il y a plus, ce type n'a rien compris : c'est l'attaque contre Charlie Hebdo qui est l'exception, depuis quatorze ans presque tous les attentats djihadistes visent sans discrimination, en tâchant de tuer le plus de monde possible, des foules uniquement parce qu'elles sont non-musulmanes, que ce soit à Manhattan, à Tel-Aviv, au Mali, à Bombay, Londres, Madrid, ou Paris.
Et, bien entendu, toujours cette incroyable idiotie du « cela n'a rien à voir avec l'islam ». Ben non, bien sûr, c'est un pur hasard que les terroristes soient des musulmans, n'est-ce-pas. Si encore il avait dit que ça n'a rien à voir avec le véritable islam, ou que les djihadistes appliquent une version dévoyée de l'islam, on pourrait discuter, se poser une vraie question, même si nous sommes tout de même rendus très au-delà de cette question-là. Mais comme ça...
Utilisateur anonyme
20 novembre 2015, 16:17   Re : Boko Haram fait le jeu du Front national
Citation
Francis Marche
"Boko Haram fait le jeu du Front national. Il faut le lui dire, et lors de mon prochain voyage en Afrique, où je dois rencontrer ses responsables, je n'hésiterai pas à le faire comme je n'ai pas craint de le faire lors de la visite de ses représentants en Libye. Je lui dirai : M. Boko, ça a assez duré. La France connaît une montée des extrêmes qui fait redouter un retour des heures les plus sombres de son histoire et dans ce contexte grave, vos actions au Nigeria, au Niger et au Cameroun, quels que soient leurs motifs et leurs intentions légitimes, risquent d'être mal interprétées et de donner prétexte à certains pour mener chez nous des campagnes visant à réveiller l'islamophobie latente qui sommeille, malheureusement, chez certains de nos compatriotes victimes de la propagation d'idées nauséabondes. Je lui dirai M. Boko, votre action en Afrique dessert nos intérêts CAR IL FAUT QU'IL LE SACHE ! J'ai du reste, lors de la dernière conférence des ambassadeurs, donné des directives très claires en ce sens. La France ne peut tolérer une montée de l'extrême-droite encouragée par des actes commis à l'étranger sans égard pour leurs conséquences chez nous. Et je le répète : non ce n'est pas de l'ingérence que de vouloir de la part de nos partenaires la prise en considération de nos intérêts.

-- Je vous remercie de ce commentaire Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et je rend l'antenne. A vous Paris, à vous les studios."


BAMAKO : le boko-haramisme a encore frappé... faisant une fois de plus "le jeu du FN".

Votre message n'aura servi à rien, Francis.

[www.fdesouche.com]
J'avais pourtant eu M. Boko au téléphone ce matin, enfin son chef de cabinet, qui s'était montré sensible à mes représentations. Mais il semble avoir passé outre aux mises en garde de la France. Je puis donc vous dire que dès lundi, et après m'être consulté avec le Président en personne, j'ai décidé de me rendre au Luxembourg rencontrer M. Juncker afin d'envisager avec lui quelle coordination, à l'échelle européenne, il convient de donner aux mesures de rétorsion qui s'imposent face à ces actes inconsidérés. D'ores et déjà, il est incontournable, en l'état, que certains contrats qui devaient être signés le mois prochain avec le ministre de l'Industrie Monsieur Bokou Hallal, vont devoir être reconsidérés, sinon dans leur esprit du moins dans leur portée à court et à moyen termes. Car je tiens à le dire : on ne peut piétiner la volonté de coopération politique de notre pays sans s'exposer à des conséquences, dont les dommages économiques risquent d'être à la mesure de cet affront. Je l'ai dit et je le répète, car IL FAUT QUE MONSIEUR BOKO LE SACHE ! La France ne peut tolérer de ses partenaires qu'ils demeurent sourds au dialogue politique que nous appelons de nos voeux dans l'intérêt des deux parties. Nous tenons à faire savoir à M. Boko Haram que si le FN passe aux régionales, c'est l'ensemble de notre programme d'aide et de coopération que nous entendons renégocier.

- Je vous remercie de cette déclaration M. le Ministre.
Utilisateur anonyme
20 novembre 2015, 23:40   Re : Boko Haram fait le jeu du Front national
Au moins un qui ne se préoccupe pas de savoir s'il "fait le jeu du FN" ou pas.

..................
« Philippe de Villiers : "La barbarie va nous faire redécouvrir notre civilisation" » (1/2)

« FIGAROVOX/TRIBUNE - Philippe de Villiers réagit aux attentats du vendredi 13 novembre. Selon lui, de cette tragédie pourrait naître un sursaut salutaire. »
« Dans mon dernier livre ["Le moment est venu de dire ce que j'ai vu" éditions Albin Miche, 2015], je l'avais écrit en toutes lettres: "Nous allons devoir affronter la guerre que nous ne voulons pas nommer. Et la classe politique va connaître le chaos."
Nous y sommes: la guerre est là. Et le chaos va suivre. Les fautes sont trop lourdes. L'imputation sera terrible. Comment les élites mondialisées pourraient-elles en effet s'exonérer de leur responsabilité devant l'histoire, d'avoir installé chez nous, depuis les années soixante-dix, une colonisation à rebours, préparant ainsi les prodromes d'une nouvelle guerre de religion inouïe depuis le XVIème siècle.
Les gens qui se sont succédé au pouvoir depuis l'ère giscardienne et maastrichtienne ont failli. La France officielle qui a importé au cœur de notre pays, une autre nation, a vécu sur deux principes: un "espace sans frontière», au nom de l'hubris européen ; et une "société multiculturelle", au nom de l'idéologie mondialiste.
On nous a expliqué, pendant vingt ans, que "les frontières étaient inutiles". Aujourd'hui, il y a 5000 kalachnikovs qui, après un long voyage, dorment sagement dans les caves des "territoires perdus de la République". Personne n'en a contrôlé l'entrée. On y trouvera bientôt des stocks de gaz sarin. Il y a aussi 3000 kamikazes - selon nos services de renseignement - qui vont et viennent sans souci pour aller chercher en Belgique ou en Syrie leurs ceintures explosives.
Et voilà que soudain, on nous dit "On va fermer les frontières". Il faut se pincer pour être sûr d'avoir bien entendu. Le salto arrière est impressionnant. Aucun mea culpa. La médiacaste éberluée s'extasie: "va pour les frontières! Chapeau l'artiste!". Il faudra des années pour reconstituer une infrastructure douanière. Que de temps perdu! (…) »
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