Contre les agents de l'offensive idéologique de l'Etat Islamique en France

Un groupe revendique au nom de l'E.I. la décapitation d'un jeune berger en Tunisie:

[fr.news.yahoo.com]

Envoyer ça dans la gueule de ceux qui reprennent à leur compte l'argumentaire djihadiste selon lequel les atrocités commises à Paris viennent en réponse aux bombes occidentales larguées sur les territoires de l'E.I. La Tunisie ne fait pas partie de la coalition militaire contre l'E.I. (alors que le Maroc en fait partie) -- pour la liste complète des pays membres de la Coalition contre l'E.I. voir ici : [en.wikipedia.org]

Ces gens qui se revendiquent de l'E.I. commettent des atrocités parce que tel est leur programme, parce qu'ils ne peuvent faire autrement et parce que l'opportunité s'en est présentée.

La culpabilité que tâche d'inculquer aux Français d'autres Français ayant accès à la parole publique, dans les médias ou les lieux de débats politiques (université, enceintes de réflexion collective, réseaux internétiques) est au service des assassins et ceux qui oeuvrent à induire chez les Français pareils doute et culpabilité diffuse à l'égard du monde musulman sont les agents idéologiques de l'EI, leurs opérateurs dans les consciences ; ils oeuvrent activement au bon accomplissement du programme djihadiste qui est de nous briser moralement en vue de nous soumettre à la loi de l'E.I.

Mais j'avoue que je ne sais plus trop comment m'y prendre pour "déprogrammer mentalement" tous les ethno-masochistes avec lesquels je me vois contraint d'entretenir encore quelques relations...

Tout est bon pour s'auto-flageller : la cause est soit sociale (l"'arpartheid" que nous avons créé), soit économique (le chômage, la misère), soit raciale (discriminations, racisme, réflexes d'ex colonisateurs et/ou d'anciens esclavagistes, etc.), soit le manque d'éducation ("fô plus de profs, fô met' le paquet, c'est à l'école que ça se joue", " nous avons manqué quelque chose", "on n'a rien vu venir", etc.), soit encore la provocation que constitue à lui seul le "vote Le Pen"... Et maintenant, c'est parce que nous faisons la guerre à leurs frangins !

On n'en sortira pas, même avec un attentat par jour.

Je partage votre abattement, Pascal Mavrakis. J'en arrive à me dire que seul un attentant nous plaçant au bord de l'apocalypse, ou nous en donnant un avant-goût -- l'explosion d'une bombe sale dans une centrale nucléaire par exemple --, attentat qui pourrait nous conduire à user du feu nucléaire contre les bastions de l'EI (ainsi répondrions nous à la demande inconsciente d'apocalypse de ces malades), sonnerait peut-être comme un réveil des consciences. Car le problème, qu'on se le dise, c'est qu'une bonne partie de nos compatriotes est aussi intoxiquée que les djihadistes.

Citation
Francis Marche
Un groupe revendique au nom de l'E.I. la décapitation d'un jeune berger en Tunisie:

[fr.news.yahoo.com]

Envoyer ça dans la gueule de ceux qui reprennent à leur compte l'argumentaire djihadiste selon lequel les atrocités commises à Paris viennent en réponse aux bombes occidentales larguées sur les territoires de l'E.I. La Tunisie ne fait pas partie de la coalition militaire contre l'E.I. (alors que le Maroc en fait partie) -- pour la liste complète des pays membres de la Coalition contre l'E.I. voir ici : [en.wikipedia.org]

Ces gens qui se revendiquent de l'E.I. commettent des atrocités parce que tel est leur programme, parce qu'ils ne peuvent faire autrement et parce que l'opportunité s'en est présentée.

La culpabilité que tâche d'inculquer aux Français d'autres Français ayant accès à la parole publique, dans les médias ou les lieux de débats politiques (université, enceintes de réflexion collective, réseaux internétiques) est au service des assassins et ceux qui oeuvrent à induire chez les Français pareils doute et culpabilité diffuse à l'égard du monde musulman sont les agents idéologiques de l'EI, leurs opérateurs dans les consciences ; ils oeuvrent activement au bon accomplissement du programme djihadiste qui est de nous briser moralement en vue de nous soumettre à la loi de l'E.I.

Quelle histoire bouleversante... L'innocent pur supplicié par ces démons (à qui Onfray prête une vision du monde)...

Pierre Jean,


Vu aux infos hier une jeune femme dont le frère a été assassiné par les islamistes, et qui s'est rendue en famille à la mosquée (de Paris je crois) pour dire que ça n’était pas de la faute des musulmans, qu'elle et sa famille ne faisaient surtout "pas d'amalgame" (pas comme certains glaiseux), qu'il fallait se serrer les coudes, lutter ensemble, etc.
Oui, bien sûr... En plus de se faire massacrer sans moufter il faut aussi se déplacer jusqu'à "chez eux" pour les rassurer ( beaucoup se sentiraient "stigmatisés", les regards dans la rue etc.), tendre les 2 joues et plus si affinité. Mais je suppose que là aussi, c'est un "acte citoyen".

Je veux bien qu'un deuil tel que celui-là puisse vous perturber davantage qu'un deuil " normal", et les cellules psychologiques tourner votre cervelle en eau de vaisselle, mais tout de même ! Comment peut-on avoir des réactions aussi lamentables ?

Il faut se représenter que cette soeur du malheureux tué par les islamistes a dû subir des pressions de la part des autorités françaises, ce régime se distinguant par sa duplicité -- il bombarde les positions militaires de l'EI en Syrie mais inculque la dhimmitude à domicile. Souvenez-vous des "consignes" et autres "directives" de la préfecture de Paris suite aux attentats de janvier à Paris, qui firent annuler des représentations théâtrales, pour ne pas risquer d'envenimer les "frictions communautaires", soit en clair ne pas risquer de froisser les susceptibilités des mulsulmans. La préfecture de Paris, comme en 1940 après la "divine surprise" du mois de juin, sait y faire : elle sait ordonner aux populations le respect du fait accompli en dictant les comportements vis à vis de l'Occupant. Faire que les enfants, sous les arcades de la rue de Rivoli, ne tirent pas la langue aux uniformes vert-de-gris, et que les jeunes parisiennes sachent se montrer amènes envers l'hôte étranger.

L'Etat français, dans la belle mansuétude qui caractérise les faillis politiques, s'en va prendre en charge les obsèques des victimes du 18 novembre, ce qui lui donne quelque voix au chapitre s'agissant du comportement que les proches des victimes prises en charge post mortem se doivent d'adopter "pour leur sécurité" tout autant qu'en vertu de leur "devoir citoyen".

Vu aux infos hier une jeune femme dont le frère a été assassiné par les islamistes, et qui s'est rendue en famille à la mosquée

Évidemment, ils entendent ça, matin, midi et soir.
Par contre, ce qui est proprement extraordinaire, c'est l'hommage des médias aux morts du Bataclan, hommage à Amélie, Cédric, Lola. Cette fois-ci, semble-t-il, ils n'ont pas trouvé à y intercaler un Mohammed, Mustapha, une Fatma.
Un jour, ils changeront les noms d'Amélie, Cédric, Lola, en Mohammed et Fatma afin de garantir l'anonymat des victimes.

Pour mémoire : janvier 2015 ou comment la préfecture de police, fidèle à une tradition douteuse et qui ne lui fait pas honneur, se comporte en auxiliaire des pressions djihadistes sur le corps social français :

Il explique que sa société a préféré la prudence: «La préfecture de police, contactée par un membre de la production, nous a dit que dans les circonstances, l'affichage pourrait être considéré comme une provocation».

[www.lefigaro.fr]

C'est la même "prudence coupable" qui envoie la soeur du martyrisé baiser les babouches des dignitaires des mosquées entre le trépas de son frère et ses funérailles prises en charge par l'Etat "responsable" (dans tous les sens du terme sauf le bon).

En fait, ce qui est en train de s'opérer sous nos yeux c'est l'inversion du sens. C'est le monde du Ā. Le pôle magnétique passe du pôle Sud au pôle Nord. Ce qui était vrai hier deviendra faux demain. Le culture du cannabis sera légalisée. La culture de la tomate sera interdite. L'assassin sera libérateur. L'homme sera un chimpanzé. Il descendra de son arbre tandis que l'envahisseur y montera. A terre, il défendra enfin, bec et ongle, l'idée qu'il se fait de son arbre.

hommage à Amélie, Cédric, Lola. Cette fois-ci, semble-t-il, ils n'ont pas trouvé à y intercaler un Mohammed, Mustapha, une Fatma

J'ai quand même trouvé un JAWAD !... pas vraiment dans l'Bataclan, mais un peu quand même.
JAWAD, c'est un peu l'NEUF-TROIS à lui tout seul : une pépite.



[www.bvoltaire.fr]

Pierre,

l'idée que l'on se fait de son arbre est la force créatrice de l'histoire (Jan Patocka). Selon le philosophe tchèque, c'est l'idée que l'on se fait de l'histoire qui instaure l'historicité -- la décision des hommes qu'il y a histoire fonde l'historicité -- en même temps que par cette instauration, de manière immanente, la force créatrice, que le fil de l'histoire entretient, s'actualise et ordonne le sens.

Les gens de l'E.I. par exemple, ont une sensibilité que l'on pourrait dire exacerbée à l'histoire puisqu'ils agissent, pensent et suragissent dans l'apocalyptique -- l'apocalyptique est le pari d'un retournement de l'histoire, d'un réenroulement historial. De ce fait toutes leurs atrocités sont une écriture du sens. Ils tuent, massacrent pour signifier, adresser à l'histoire le message, l'annonce de son retournement. Tuer des innocents leur est une manière de signifier, non aux hommes, non point même à Dieu (car ils ne prient plus en égorgeant) mais à l'histoire des hommes à venir. Ils égorgent et suppriment des innocents par balles avec le plus grand et le plus scrupuleux respect de la sémantique historiale, choisissant savamment les dates (vendredi 18 novembre, jour anniversaire de la chute de Constantinople aux mains des "Croisés" en 1918 qui était aussi un vendredi, leur jour faste) les lieux, les chiffres (XIe arrondissement, chiffre 11) de leurs exactions afin que l'histoire, sinon les témoins de cette tragique actualité, enregistre pour elle-même le sens supérieur, le discours éloquent, le logos surhumain que tracent ces effusions de sang comme balises historiales des temps à venir.

ce régime se distinguant par sa duplicité – il bombarde les positions militaires de l'EI en Syrie mais inculque la dhimmitude à domicile


L'Etat français, dans la belle mansuétude qui caractérise les faillis politiques, s'en va prendre en charge les obsèques des victimes du 18 novembre, ce qui lui donne quelque voix au chapitre s'agissant du comportement que les proches des victimes prises en charge post mortem se doivent d'adopter "pour leur sécurité" tout autant qu'en vertu de leur "devoir citoyen".


Francis,

Il m'est toujours agréable de vous voir formuler d'un seul coup, et mieux que je ne le ferais, une intuition, une idée qui me sont chères. Il n'y a aucune jalousie intellectuelle à se voir pris de vitesse.

C'est le même vide existentiel qui habite, je crois, les jeunes terroristes et les jeunes bobos. Les premiers le comblent avec la haine obtuse et meurtrière des occidentaux, les seconds avec une xénophilie toute aussi obtuse et, indirectement, meurtrière. C'est au fond les deux revers de la même médaille comme le sont le sadique et le masochiste.

De ce fait toutes leurs atrocités sont une écriture du sens. Ils tuent, massacrent pour signifier, adresser à l'histoire le message, l'annonce de son retournement. Tuer des innocents leur est une manière de signifier, non aux hommes,non point même à Dieu (car ils ne prient plus en égorgeant) mais à l'histoire des hommes à venir

Il me semble que vous allez un peu vite en supprimant Dieu, leur Dieu, Francis.

Il y a dans la pensée aztèque cette vision que que le soleil ne luit qu'en vertu d'une obligation symbolique pour laquelle les hommes doivent savoir payer le prix. C'est pour nous l'univers de la cruauté. Pour eux, ils ne font que sacrifier afin que le soleil se lève à nouveau. Il y a un peu de ça, chez les daechiens - non ? Coupant les têtes et le corps, eux aussi ne font que sacrifier, rien d'autre.

Citation
Cassandre
C'est le même vide existentiel qui habite, je crois, les jeunes terroristes et les jeunes bobos. Les premiers le comblent avec la haine obtuse et meurtrière des occidentaux, les seconds avec une xénophilie toute aussi obtuse et, indirectement, meurtrière. C'est au fond les deux revers de la même médaille comme le sont le sadique et le masochiste.

Vous rejoignez R. MILLET chère Cassandre (voir fil "Richard MILLET : "De la Syrie à la France").

Une des origines de la décomposition française est là, dans cette massive immigration qui ne s’assimile ni ne s’intègre, et dont le nombre terrorise tout gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche. L’autre raison de désespérer de la France se trouve dans les Français de souche eux-mêmes, comme chez cette pétasse que j’entends, dans le RER, se plaindre de ce que l’état d’urgence proclamée par le concierge de l’Elysée, menace ses libertés. L’alliance objective des bobos et des djihadistes est le pendant de la soumission de la France aux pétro-monarchies et aux Américains.

L'islam est une religion abrahamique, étrangère au sacrifice païen. Elle a l'eschaton pour moteur, elle est pour et dans l'accomplissement historique. L'évocation de la dimension sacrificielle des spiritualités aztèques à son propos s'en trouve hors sujet, ou du moins sans pertinence véritable s'agissant du sens investi dans ces effusions de sang.

L'effusion de sang opérée par les mahométans en devient balise de l'accomplissement historique (flèche temporelle positive) en même temps qu'elle est le signal d'une aspiration vers l'avant que cause le moteur eschatologique (flèche temporelle inversée, force qui attire et appelle depuis l'aval historial).

Le mahométisme, membre de la famille des spiritualités abrahamiques, est religion du devenir, qui excelle aux armes de la séduction. La jeunesse en est folle pour cela même qu'elle ne parle que d'avenir.

L'islam est une religion abrahamique, étrangère au sacrifice païen.

Deux minutes sur le paganisme :

On sait qu'à travers toute une série de représentations légendaires ou symboliques les mythes païens ne cessent de célébrer le pouvoir créateur illimité de l'homme. Et lorsque les mythes décrivent les dieux comme les auteurs de leur propre existence, c'est pour proposer aux hommes un modèle idéal auquel il leur faut tenter de s'égaler.

Il y a à mon avis, en dérivant un peu, beaucoup peut-être, un peu de ça dans l'idéologie jihadiste. J'en veux pour preuve ces vidéos de propagande plutôt bien faites ou le jihadiste, apparaissant sous la figure d'un héros "aux pouvoirs illimités", est magnifié, célébré tel un Dieu vivant, se présentant avant tout comme un modèle idéal à suivre et aussi (et surtout) comme l'auteur de sa propre existence : il choisit la soumission, il choisit d'obéir, il choisit son camp, il choisit son ennemi, il choisit ses femmes, il choisit de combattre, il choisit de mourir, etc. (je force volontairement le trait).
Par conséquent il me semble que le jihadisme est, sans le savoir, très fortement imprégné de paganisme - que ce paganisme-là soit "dégradé" ou pas là n'est pas la question. Et c'est sans parler de leur fascination (culte) pour les/leurs images, et de ces images-là (jihadistes prenant la pose ou au combat), la jeunesse en est folle (!!!) Francis.

Qui désire-t-elle rejoindre en Syrie, la jeune ado de souche encore vierge ? hein Francis ? Le moteur eschatologique ou le Phallus du djihadiste ? ( Bon, je vous provoque un peu, là.)

l'idée que l'on se fait de son arbre est la force créatrice de l'histoire (Jan Patocka). Selon le philosophe tchèque, c'est l'idée que l'on se fait de l'histoire qui instaure l'historicité – la décision des hommes qu'il y a histoire fonde l'historicité – en même temps que par cette instauration, de manière immanente, la force créatrice, que le fil de l'histoire entretient, s'actualise et ordonne le sens.

Historicité, il y a comme une idée de vélocité dans ce mot, comme si le temps et l'histoire devaient courir le plus vite possible. Jan Patocka n'avait sans doute pas prévu l'instant où les hommes descendraient du train de l'histoire en marche pour aller déposer leur maison au milieu des rails.
<Buster Keaton>

Citation
Pascal Mavrakis
Pierre Jean,


Vu aux infos hier une jeune femme dont le frère a été assassiné par les islamistes, et qui s'est rendue en famille à la mosquée (de Paris je crois) pour dire que ça n’était pas de la faute des musulmans, qu'elle et sa famille ne faisaient surtout "pas d'amalgame" (pas comme certains glaiseux), qu'il fallait se serrer les coudes, lutter ensemble, etc.
Oui, bien sûr... En plus de se faire massacrer sans moufter il faut aussi se déplacer jusqu'à "chez eux" pour les rassurer ( beaucoup se sentiraient "stigmatisés", les regards dans la rue etc.), tendre les 2 joues et plus si affinité. Mais je suppose que là aussi, c'est un "acte citoyen".

Je veux bien qu'un deuil tel que celui-là puisse vous perturber davantage qu'un deuil " normal", et les cellules psychologiques tourner votre cervelle en eau de vaisselle, mais tout de même ! Comment peut-on avoir des réactions aussi lamentables ?

Vu, Malheureusement. A la rescousse, ce tweet de Renaud Camus: "Vous n’avez pas peur de les vexer, ces gens qui ne se sentent pas coupables, si vous leur expliquez que pour vous ils ne sont pas coupables?"

Citation
Pascal Mavrakis
L'islam est une religion abrahamique, étrangère au sacrifice païen.

Deux minutes sur le paganisme :

On sait qu'à travers toute une série de représentations légendaires ou symboliques les mythes païens ne cessent de célébrer le pouvoir créateur illimité de l'homme. Et lorsque les mythes décrivent les dieux comme les auteurs de leur propre existence, c'est pour proposer aux hommes un modèle idéal auquel il leur faut tenter de s'égaler.

Il y a à mon avis, en dérivant un peu, beaucoup peut-être, un peu de ça dans l'idéologie jihadiste. J'en veux pour preuve ces vidéos de propagande plutôt bien faites ou le jihadiste, apparaissant sous la figure d'un héros "aux pouvoirs illimités", est magnifié, célébré tel un Dieu vivant, se présentant avant tout comme un modèle idéal à suivre et aussi (et surtout) comme l'auteur de sa propre existence : il choisit la soumission, il choisit d'obéir, il choisit son camp, il choisit son ennemi, il choisit ses femmes, il choisit de combattre, il choisit de mourir, etc. (je force volontairement le trait).
Par conséquent il me semble que le jihadisme est, sans le savoir, très fortement imprégné de paganisme - que ce paganisme-là soit "dégradé" ou pas là n'est pas la question. Et c'est sans parler de leur fascination (culte) pour les/leurs images, et de ces images-là (jihadistes prenant la pose ou au combat), la jeunesse en est folle (!!!) Francis.

Qui désire-t-elle rejoindre en Syrie, la jeune ado de souche encore vierge ? hein Francis ? Le moteur eschatologique ou le Phallus du djihadiste ? ( Bon, je vous provoque un peu, là.)

Je ne nie pas qu'il existe un mobile "il sentait bon le sable chaud, mon djihadiste" dans cet attrait de la jeunesse pour ce mouvement mais ce mobile n'est pas dominant, ou plutôt, il n'est pas spécifique à l'entreprise djihadiste (comme le dit si bien la chanson, le figure du Légionnaire à poitrine large, dorée et velue faisait lui aussi son effet sur "les jeunes ado de souche encore vierges").

Voyez cette réflexion d'un gradé de l'armée française. Selon lui, et je me rangerais plutôt à son avis, il s'agit plus du sens que du phallus :
[www.latribune.fr]

A quelle catégorie de contre-attaque cela appartient-il ?

[www.lesechos.fr]

"En hommage aux victimes de la barbarie du 13 novembre, Hollande appelle les Français à pavoiser leurs villes, leurs villages, leurs rues et leurs maisons avec le symbole de la Nation..."

Quand on sait que Hollande a fait entrer au panthéon Jean Zay, un radical socialiste, qui écrivit un poème dans lequel, le drapeau, symbole de la nation était pour lui, je cite : " ...une saloperie tricolore, une immonde petite guenille, un ignoble symbole, un torche-cul ...",


LE DRAPEAU, PAR JEAN ZAY.

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

Villeneuve la Garenne (92) : Distribution de 2.000 drapeaux français dans un quartier sensible :


[...] Porte après porte, malgré la nuit tombée et le froid, les jeunes élèves de l’association ECD (Écoute conseil dialogue, qui fait du soutien scolaire) sont allés ce jeudi à la rencontre des habitants de la Caravelle, un quartier de 1.700 logements sociaux classé zone urbaine sensible à Villeneuve-la-Garenne.



72 cages d’escaliers et un objectif : distribuer 2.000 drapeaux français afin qu’ils pavoisent les fenêtres de ces longues barres d’immeuble blanches. Comme l’a souhaité le président de la République François Hollande à l’occasion de l’hommage national aux 130 victimes des attentats de Paris vendredi matin aux Invalides. [...]

Abdel Aït Omar, le fondateur d’ECD, a lancé la distribution, soutenue par le bailleur Hauts-de-Seine Habitat et l’entreprise locale Tradco, qui a payé les 2.000 € de drapeaux. « Il ne faut pas oublier que des gens sont morts. Mais il va y avoir de la récupération politique, prévient-il. Certains vont vouloir faire croire qu’il y a des extrémistes partout dans les quartiers. Mais la France, c’est votre pays. Il faut le dire aux autres. Le Maroc, la Tunisie, le Mali… c’est deux semaines par an. Vous êtes Français et vous êtes attachés aux valeurs de liberté, égalité et fraternité ».

[...] Mais tout à coup, Asma et Inès reviennent en courant, outrées. « Monsieur, Monsieur, il y a une dame qui n’en veut pas ! » Et de raconter, du haut de leurs 12 et 14 ans : « On lui a répondu : Pourquoi vous vivez ici, alors ? Elle a dit, Je n’aime pas la France et je n’aime pas le drapeau français. Mais on a quand même crié : Vive la France !

Drapeau:

La candidat socialiste, Axel Kahn compare le meeting de Sarkozy au Trocadéro à Nuremberg : mai 2012

Quand elle était ministre, Duflot laissait bavasser son compagnon (se marier, s'aliéner?! ça va pas ou quoi!) -- vous savez le frère de B. Cantat, le rockeur qui tabassait à mort ses femmes -- que le défilé militaire du 14 juillet ressemblait aux parades nord-coréennes et que la France était un accident de l'histoire.

Les Français, quand bien même voudraient-ils se laisser bercer encore longtemps par le chant des sirènes socialistes, que la réalité les réveillerait brutalement.
Les chiffres sont têtus, ceux du chômage d'octobre tombant malencontreusement la vieille de la cérémonie des Invalides et deux semaines avant les Régionales : 40 500 sans emplois de plus, 665 000 depuis le début du quinquennat, le pire chiffre depuis 2013, 5,74 millions d'inscrits à Pôle emploi. Et tous les indicateurs toujours au rouge : croissance, balance commerciale, déficit (la France vit à crédit depuis le 9 novembre), dette, dépenses publiques, etc. Tiens, tant qu'on y est, et si on appliquait l'état d'urgence à l'économie ?

Rien ne sert de se draper dans le drapeau et de tresser des palmes à « nos militaires, nos policiers, nos gendarmes », soutiers de la République d'ordinaire raillés et méprisés par la gauche, ses intellectuels, ses chanteurs , ses bobos, ses anars sous protection policière de Charlie Hebdo. Je pense aussi à notre Pierre Perret national, chantre de la franchouillardise satisfaite antiraciste et ouverte au monde, lâchant avec gourmandise : « Le patriotisme a au moins ceci de bien : le héros ne sait jamais qu’il est mort pour rien. » Et en remettant une couche : « Sacrifice et patriotisme, gloire et honneurs, fumisteries ! Ces mots ne sont que des sophismes qui envoient les hommes à la boucherie. » Prenant le train en marche, il vient de se fendre d'une ode à la France, inventaire à la Prévert d'écrivains, poètes, chanteurs, peintres, sculpteurs, caricaturistes, cinéastes, savants, etc., finissant sur un vibrant hommage à la Commune et à Hébert, « figure emblématique de la (première) Commune », journaliste éduqué se faisant passer dans son Père Duchesne pour un sans-culotte fruste mais plein de bon sens, les dénonciations de son torchon équivalant à autant sentences de mort : un des personnages les plus répugnants de la Révolution qui monte à l'échafaud en pleurant le 24 mars 1794. Anacharsis Cloots, le Dany le rouge (en beaucoup plus brillant) de 1793 exécuté le même jour et partageant sa charrette avec les hébertistes, supplie la foule : « Mes amis, je vous en prie, ne me confondez pas avec ces coquins ! »