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Une voix dissonante

Envoyé par Francis Marche 
25 novembre 2015, 07:16   Une voix dissonante
Il y en aura eu au moins une, à amplifier et à répercuter :

"Votre main tendue, votre hommage, nous n'en voulons pas et vous portons comme en partie responsables de ce qui nous arrive ! C'est plus tôt qu'il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire."

[www.lepoint.fr]
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 08:36   Re :Lire Éric Werner.
Le texte ci-dessous permettra de mieux comprendre pourquoi ils n'ont rien fait (voulu faire), et en quoi cette "stratégie délibérée" ne peut que les renforcer :

"Longtemps professeur de philosophie politique à l’université de Genève, Éric Werner s’est fait connaître du grand public par un essai retentissant, " L'Avant-guerre civile", publié en 1998. Il faisait entendre une voix d’une lucidité inhabituelle. Il développait la thèse d’une stratégie délibérée par laquelle la nouvelle classe dirigeante européenne, structurée autour du triptyque : libéralisme, américanisation, mondialisme, a établi son pouvoir en favorisant la dislocation des anciens cadres sociaux et en suscitant des antagonismes internes à la limite de la guerre civile. Antagonismes d’âge, de sexe, de statut social, de culture, de religion, d’ethnie…

Parmi ces antagonismes, l’immigration de masse extra-européenne jouait un rôle décisif. Éric Werner posait la question : pourquoi cette immigration de masse a-t-elle été voulue et encouragée par les gouvernements et classes dirigeantes européennes alors que ses conséquences nuisibles sont évidentes ? Réponse : s’ils favorisent cette immigration c’est qu’elle leur profite. En attisant les antagonismes et la défiance mutuelle, elle paralyse les réactions et défenses de la population. Pour une classe dirigeante corrompue, une société balkanisée est plus facile à contrôler qu’une société homogène. L’insécurité née de l’immigration devient même une arme formidable de gouvernement.


« En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant ». Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense."



Dominique Venner
11/12/2012
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 13:52   Re : Re :Lire Éric Werner.
Celle-ci donne les raisons de son refus sur sa page FaceBook :


« Vendredi 27 novembre, un hommage national sera rendu aux victimes des attentats terroristes du 13 novembre dernier.En tant que famille de François-Xavier Prévost, victime de cette tuerie, nous n’y participerons pas.Nous refusons cette main tendue par les représentants politiques de la France pour plusieurs raisons :
- Parce qu’en France, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier de cette année ont fait 17 victimes,
Que depuis, rien n’a été fait. Si des textes ont été votés, aucun décret d’application n’a encore été publié. Que 10 mois plus tard, les mêmes hommes, sont en mesure de recommencer et faire cette fois-ci, 10 fois plus de morts,- Parce qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de voyager en Syrie, et de revenir, librement,- Parce qu’en France, des personnes fichées S (pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » ou visées terroristes) circulent librement, empruntent n’importe quel moyen de locomotion (je pense notamment à l’attentat déjoué du TGV Thalys le 21 août dernier), louent des voitures (les voitures utilisées le 13 novembre pour perpétrer les fusillades dans les rues du 10e arrondissement de Paris avaient été simplement louées), travaillent à nos côtés (je fais ici allusion à l’un des employés de la RATP)…Il faut rappeler que le recensement de certaines personnes en catégorie S n’entraîne aucune action automatique de coercition, ni même aucune obligation de suivi ou de surveillance par les autorités. Par ailleurs, les fiches S sont temporaires. Si une personne fichée ne commet aucune infraction et se fait oublier, sa fiche est effacée au bout d’un an.- Parce qu’en France, 89 mosquées sont recensées comme étant radicales, c’est à dire qu’elles appellent ou profèrent la haine. Qu’il a fallu attendre les événements tragiques du 13 novembre pour que se pose enfin la question de leur dissolution.- Parce qu’en France, un homme ayant perpétré un homicide en 2006, condamné en 2008, est libre en 2013. Parce que ce même homme n’a pas peur de dire à la France entière après avoir hébergé plusieurs jours des terroristes « On m’a demandé de rendre service, j’ai rendu service ». Ben oui…- Parce que les représentants de l’Etat français ont décidé de mener des raids aériens contre l’Etat Islamiste en Irak puis en Syrie sans se soucier de préserver, avant d’agir, la sécurité de leurs concitoyens.Alors NON, merci Monsieur le Président, Messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir. Les attentats du mois de janvier auraient dû suffire !J’APPELLE AU BOYCOTT DE L’HOMMAGE NATIONAL RENDU AUX VICTIMES ET VOUS INVITE A PARTAGER MON STATUT. »



NB/Elle a juste oublié de mentionner l'immigration-invasion comme terreau du terrorisme présent et à venir... Qu'importe. Au point où nous en sommes, ce texte est un pur "acte de résistance" !
25 novembre 2015, 16:05   Re : Une voix dissonante
Parce que les représentants de l’Etat français ont décidé de mener des raids aériens contre l’Etat Islamiste en Irak puis en Syrie sans se soucier de préserver, avant d’agir, la sécurité de leurs concitoyens.

C'est le syndrome "Drôle de guerre" des socialistes : ils attaquent parce que leurs normes morales, universelles et souveraines, et des pactes supérieurs (avec la Pologne dans l'entre-deux-guerres), le leur imposent, mais négligent, ce faisant, de protéger les leurs, les populations qu'ils ont le devoir, étant leurs élus, de protéger. Le résultat est immanquablement le même : les grands principes qui pouvaient habiter et inspirer le radical socialiste Daladier (qui en 1909 fut nommé professeur d'histoire dans mon lycée de Nîmes, le traître !) produisent petites victoires et grandes défaites.

Ainsi la Drôle de guerre, émaillée de victoires minuscules (en Sarre en septembre 39, [fr.wikipedia.org], et ailleurs [fr.wikipedia.org] ) qui s'est achevée en mai 40 sur la plus rententissante déroute que la France ait connue depuis Crécy et Azincourt, plus totale, plus démesurée en ses conséquences que celle de Sedan. Les socialistes, champions de l'universel, oublient régulièrement la défense des territoires qu'on a le tort de leur confier. L'histoire se répète et personne n'apprend rien. Tant pis. L'histoire se grave dans un cumul de pertes. C'est ce qui contribue aussi à son caractère de fatalité, à lui conférer la force d'un destin, régulièrement jeté dans la balance où les destins se pèsent, s'opposent et se mesurent dans les affrontements de la totalité.
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 21:28   Re : Une voix dissonante
L'histoire se répète et personne n'apprend rien. Tant pis. L'histoire se grave dans un cumul de pertes. C'est ce qui contribue aussi à son caractère de fatalité, à lui conférer la force d'un destin, régulièrement jeté dans la balance où les destins se pèsent, s'opposent et se mesurent dans les affrontements de la totalité.

C'est alors que Dieu intervient... Puisque l'homme est entré dans l'histoire avec l'intention d'être "semblable à Dieu", cette histoire va devoir être désamorcée de l'intérieur. Dieu ne peut pas empêcher que l'histoire se produise, mais il peut faire en sorte qu'elle ne soit plus le lieu où l'homme pourra se manifester comme son rival.

L'annonce des "temps messianiques" constitue, en quelque sorte, la réponse de Dieu à l'historisation.



NB/ Dieu n'étant jamais un étant, ou l'Etant.
25 novembre 2015, 21:39   Re : Une voix dissonante
Les intellectuels de gauche, Deleuze, Derrida, Lyotard, Foucault, etc., n'avaient le souci que de l'autre le plus lointain possible. Leur démolition systématique de l'individu occidental — qui avait vers qui se tourner, qui était capable de faire le point autour d'un centre —, au profit des meutes anonymes et des multiplicités disséminées a exacerbé leur déconsidération du sort médiocre, écrit d'avance, de leurs concitoyens. Comme si, à leurs yeux, ces derniers étaient devenus obsolètes. S'ils continuèrent à écrire un peu sur l'Homme, ils le firent en jetant leur dévolu philosophique sur de parfaits étrangers, mollah iranien et fedayin lanceurs de pierre. Pour ces stylistes de l'antirationalisme, c'était l'évidence même: il fallait opter pour la psychose chinoise, iranienne ou palestinienne, pleine de promesses politiques, quand le Français moyen, insignifiant s'il avait le malheur de n'être pas ouvrier, avec son pauvre moi unifié, n'avait plus grand-chose de romantique à offrir.
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 21:49   Re : Une voix dissonante
Francis,


Intégrez le Phallus du djihadiste à votre moteur eschatologique et vous obtiendrez quelque chose d'absolument
irrésistible explosif : DAECH.
25 novembre 2015, 21:50   Re : Une voix dissonante
La sœur révoltée de l'article du Point rapporté par Francis Marche sait-elle que cet affreux Jawad avait usé d'un hachoir pour tuer sa victime mineure? Un hachoir... Sur Facebook, on trouve rien de mieux à faire que de se foutre de lui, comme si un monstre en liberté, porteur d'une telle sauvagerie, pouvait être la risée de qui que ce soit! Le Mal, la Folie ont complètement disparu des esprits...
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 22:03   Re : Une voix dissonante
Citation
Pierre Jean Comolli
La sœur révoltée de l'article du Point rapporté par Francis Marche sait-elle que cet affreux Jawad avait usé d'un hachoir pour tuer sa victime mineure? Un hachoir... Sur Facebook, on trouve rien de mieux à faire que de se foutre de lui, comme si un monstre en liberté, porteur d'une telle sauvagerie, pouvait être la risée de qui que ce soit! Le Mal, la Folie ont complètement disparu des esprits...

Je me faisais la même réflexion.

Ce type est une parfaite "racaille", un pur "Nique la France", et ça amuse et ça fait fait rire tous les internautes !?... Désespérant.

Comment ne pas voir que ce Divers, demain, s'il était correctement "pris en mains", c.a.d. "salafisé", pourrait se transformer en bombe humaine de la pire espèce !?!?
25 novembre 2015, 22:17   Re : Une voix dissonante
Une ordure intégrale qui, parce qu'elle a déjà su profiter de la lâcheté ambiante, a bien tenté de prendre tout le monde pour des billes. Dans ce pays, le criminel-né, immunisé contre la honte, a tout à perdre à se faire discret ou à exprimer des regrets.

Ceci dit, on se moque de lui? Eh bien le fait est que que le pote du Einsatzgruppen du 13 novembre a tout à fait le droit de rire de "nous":

Attentats : les noms des terroristes connus depuis des semaines
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 22:28   Re : Que devais-je faire ?
Françoise Schepmans (la maire PS de Molenbeek) refuse d'être pointée du doigt. "Que devais-je faire à leur sujet ? Ce n'est pas mon travail de suivre des terroristes potentiels",

"Que devais-je faire à leur sujet ?... Ou toute l'impuissance du politique résumée en quelques mots.
25 novembre 2015, 22:31   Re : Une voix dissonante
Et la scandaleuse information, bien entendu, a été obtenue par le New York Times, lequel d'ailleurs avait publié un long article sur Calais ville dévastée, rongée par la peur. Calais comme elle n'est jamais décrite dans la presse française.
Utilisateur anonyme
25 novembre 2015, 22:50   Re : Une voix dissonante
Une autre voix dissonante :

[www.youtube.com]
25 novembre 2015, 23:47   Re : Une voix dissonante
Sur Facebook, on trouve rien de mieux à faire que de se foutre de lui, comme si un monstre en liberté, porteur d'une telle sauvagerie, pouvait être la risée de qui que ce soit! Le Mal, la Folie ont complètement disparu des esprits...

Les jeunes français (entre 10 et 45 ans), la "génération Bataclan", celle où domine la classe universelle des bébés trentenaires, ne connaissent pas le tragique, ils ne le conçoivent pas. Au tragique, ils n'ont pour toute arme à opposer que l'humour Canal-Plus et des petits coeurs découpés dans de la feutrine. La mort elle-même leur est inconnue : la génération de leurs parents s'est apprise à ne pas même la leur nommer -- ces derniers leur ont appris à la désigner comme "fin de vie". Tous sont plus au moins favorables à l'euthanasie par méconnaissance de la tragique mortalité et la mise à terme de soi dans ce qui faisait le tout et de tout ce qui était en soi, par impossibilité d'en admettre le fait et sa possibilité présente, et pressés par le besoin culturel de s'en détourner : plutôt la "fin de vie" assistée, organisée et planifiée que la stupéfiante mort et sa charge tragique. Plutôt tout et n'importe quoi que le tragique auquel ils n'ont pas, n'auront probablement jamais accès.

Plutôt tout que ce qu'ils appellent la haine, soit ce qui recouvre la notion du tragique qui leur est occulte. Alors vous pensez, le meurtre d'une mineure au hachoir, c'est tordant, c'est du dessin animé.

Leur rire de bébé survient quand "la haine" (le tragique, donc) pourrait risquer de faire surface et de les placer face à l'inconnu et dans l'interrogation abyssale comme le petit singe devant le miroir.
26 novembre 2015, 01:11   Re : Une voix dissonante
Le Mal, la Folie ont complètement disparu des esprits...

Les deux grands penseurs du Mal et de la violence que possédait encore la France prirent soin de nous quitter dans les dix jours qui précédèrent la tragédie du 13 novembre (Girard et Glucksmann, ce dernier poussant l'ironie de le faire trois jours avant).

Ou bien est-ce le Malin qui attendit ces disparitions pour frapper en nous abandonnant à l'impensable ? Le Malin est décidément très malin. Mais il joue un jeu dangereux pour lui. Saint Michel, et Saint Denis, comme on l'a vu à Saint-Denis, conservent toute leur capacité de le mettre en pièces.

L'un (Girard) nous dirait que la prière est requise, sinon le pardon; l'autre (Glucksmann) que la lutte contre la violence doit être implacable, la dénonciation du Mal incessante, la vigilance constante. Ces deux voies ou attitudes ne devraient pas être pensées comme incompatibles. Elles participent d'une même lucidité.
Utilisateur anonyme
26 novembre 2015, 14:23   Re : Une voix dissonante
Au tragique, ils n'ont pour toute arme à opposer que l'humour Canal-Plus et des petits coeurs découpés dans de la feutrine

Ouais... Fô dire qu'à Canal, ils ont quand même fait du bon boulot... Et pis maintenant heureusement qu'on a Ruquier pour arbitrer les grands "débats philosophiques", pour faire "la promo d'un bouquin" comme on défendrait une marque de sous-vêtements ou une boite de petits pois, et pis surtout pour définir la ligne de partage entre le Bien et le Mal...

Bref, c'est pas demain matin que le tragique, plutôt le sens du tragique, risque de refaire surface.



Ci-dessous un extrait de "Sur la vie" d' A. Suarès, qui décrit assez bien (sans le savoir) le mode de fonctionnement nos bébés trentenaires :

"Cette intelligence qui ricane, serait propre à couver la haine, si cette race tant foulée et tant haïe n'était pas la plus incapable de haïr fortement : car elle a perdu toute force hors la révolte de l'intelligence. C'est même en quoi il lui reste de l'esclave : elle subit."
"Les jeunes français (entre 10 et 45 ans), la "génération Bataclan", celle où domine la classe universelle des bébés trentenaires, ne connaissent pas le tragique, ils ne le conçoivent pas."

A sa décharge, on peut noter qu'il s'agit sans doute de la première génération qui aura grandi sans la présence autour d'elle, pour le meilleur et pour le pire, d'anciens combattants socialement encore actifs. Cette circonstance ne me parait pas simplement anecdotique et je ne sais pas si elle s'est déjà produite dans l'Histoire.
26 novembre 2015, 16:47   Re : Une voix dissonante
En Europe occidentale, il semble bien que non : cette situation ne s'est jamais produite. En France, les "anciens combattants" ont opéré leur sortie de scène discrète et progressive tout au long des années 90 et 2000. Et à présent il n'y en a plus qui pourraient encore entretenir le traitement tragique de l'histoire autrement que comme manifestation ou événement costumé. Il n'y a plus de "mémoire tragique" qui ait accès à une parole publique. Il restait encore celle des Pieds-noirs, voire des combattants de l'OAS, qui furent les derniers à se taire tout à fait, accablés de torts historiques.

Toute cette génération de trentenaires, aidés en cela par leurs parents qui n'ont connu les tragédies du siècle que par ouïe-dire, ont occupé leur temps historique à faire fermer sa gueule à tout tragique humain (pas celui des catastrophes naturelles, remarquez bien, lesquelles, par défaut, semblent être venues occuper ce vide depuis les années 80, remplaçant le tragique humain temporairement éclipsé d'Occident pendant 40 années ou presque, jusqu'au 13 novembre 2015 à Paris, soit à trois semaines près la date du grand festival du tragique naturel anthropo-déterminé : la COP 21, comme si l'histoire assemblait ses hasards et ses coïncidences à la façon de l'ingénieur ses programmes). Le tragique que portent les actions humaines irrationnelles et persistantes, celui d'une violence entêtée qui ne connaît aucun fin mot de l'histoire, aucune conclusion consolatrice pour l'enfant, cette génération en est vierge et se montre admirablement dépourvue de "haine" (de tragique) quand le tragique et l'énorme difficulté de le penser font irruption dans sa vie. D'où le spectacle de ces adultes qui jouent avec des petits objets symboliques (bougies, peluches, cartes postales, coeurs de papier) comme des enfantelets de classe de grande maternelle s'occupant à leur dînette [*] quand le tragique aboie, rugit et les interpelle.

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Pour les lecteurs qui seraient trop jeunes pour même savoir ce qu'était le jeu de la dînette :

Usuel. Jeu d'enfant qui simule un repas. Faire la dînette, jouer à la dînette. Pierrette (...) fit des parties de jeu, des dînettes avec les petites filles de ces dames (BALZAC, Pierrette, 1840, p. 66) :
2. Jeanne (...) s'égaya toute seule en jouant à la dînette.
Près d'elle, sur une chaise, elle avait assis sa poupée.
Fraternellement, elle lui passait la moitié de son dessert.
ZOLA, Une Page d'amour, 1878, p. 999.
P. méton. Jouet d'enfant qui est la réduction d'un service de table. Coffret dînette porcelaine carafe et verres (Catal. de jouets [Magasins du Bon Marché], 1936).

26 novembre 2015, 17:01   Catastrophe naturelle
"(pas celui des catastrophes naturelles, remarquez bien, lesquelles, par défaut, semblent être venues occuper ce vide depuis les années 80 (...)"

A ce propos, il m'a semblé que les dirigeants, dans leurs commentaires, faisaient insensiblement glisser les attentats de l'ordre des choses humaines à celui des catastrophes naturelles. Ainsi, il y aurait d'autres attentats, c'est certain, il faudrait s'y habituer comme, en zone sismique, aux tremblements de terre auxquels on ne peut rien, il y aurait des "répliques" etc.
26 novembre 2015, 17:07   Re : Catastrophe naturelle
Oui, il y a incontestablement un glissement métonymique de cet ordre. Ce qui est troublant et en même temps attendu : la "jeunesse" française n'ayant d'autre notion pragmatique du tragique que celui du monde naturel. Il y a bien les "méchants" des fictions mais qui sont au fond inoffensifs puisqu'ils perdent toujours à la fin du spectacle. Le tragique problématique, ouvert, sans conclusion rassurante et acquise d'avance, ne saurait plus désormais être intelligible autrement que par la métonymie des phénomènes du monde naturel.
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