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Anthologie. Demande de participation

Envoyé par Renaud Camus 
Je rappelle qu’est en préparation une nouvelle édition, largement refondue, du volume De l’in-nocence. Doivent y figurer, comme en la précédente, quelques-unes des meilleures pages de ce forum, soit, exceptionnellement, des fils entiers, soit des contributions individuelles parmi les plus enlevées. Je vous propose que nous utilisions ce fil pour ce travail d’anthologie. Veuillez mettre ci-dessous les textes que vous estimez les plus brillants ou les plus significatifs parmi ceux qui ont été publiés ici, qu’ils aient été signés de nos “grands plumes” consacrées, Cassandre, Francis Marche, Marcel Meyer, plusieurs autres, ou de participants plus récents à nos échanges, même tout à fait épisodiques.
Si je puis me permettre, ce message, mis en ligne à 23 h 00 le 13 novembre dernier, sans rien connaître de l'actualité que vivait Paris dans ces minutes :

Les communautés nationales d'Europe, quelles soient française, espagnole, polonaise ou même britannique, sont cisaillées par deux paires de mâchoire, deux étaux :

1. l'une d'action verticale, savoir comme je l'ai dit supra, "à la base" par un lumpen transnational travaillé de ferments apocalyptiques explicites (le mouvement No Borders qui milite, en usant de méthodes – le coup de main, la terreur, etc. – dignes des agents du 3ème Reich dans les premières heures de sa constitution, à un Anschluss de l'humanité contre l'appartenance, celle des choses aux hommes par la remise en cause du droit de propritété et celle des hommes aux lieux et à leurs choses par leur délogement) ; et "au sommet", à l'échelon des instances supranationales et dans ce que l'on appelle parfois l'hyperclasse, par une pression croissante en faveur de la transnationalité, de la désappartenance et un militantisme du primat de l'économie articulé sur l'esclavagisme post-moderne et la technosphère. A quoi il faut ajouter de la part de cette hyperclasse une pression politique à la dissolution des nations par la promotion du régionalisme. Ces deux actions conjointes, articulées, de cisaillement vertical, sont conscientes même si elles ne sont pas consciemment coordonnées. Et la conjonction de ces forces dans ce cisaillement vertical autorise de voir dans les "petits soldats de la Lumière", au vrai, des petits soldats de Mme Lagarde et de M. Junker.

2. l'autre cisaillement est latéral : il s'agit de la pression apocalyptique musulmane qui veut la fin du monde occidental et l'étalement du territoire de l'Oumma. Ce mouvement apocalyptique est lui aussi explicite, revendiqué, théorisé, mis en oeuvre sur le terrain en tant que tel. Sa visée, son axe sont théologiques : opérer la dissolution finale des nations occidentales et la conversion spirituelle de leurs populations. Et toujours, car c'est le propre des mouvements apocalyptiques, à la faveur d'un chaos généralisé activement cherché, trait que ce mouvement possède en commun avec le mouvement "No Border".

Ces deux mâchoires correspondent à deux mouvements apocalyptiques intégrateurs du monde. L'un est cynique-matérialiste, l'autre cynique-théologique, tous deux oeuvrent ouvertement à notre fin, à une mise à terme de notre histoire.

Face à cette double prise en étau, les Etats nationaux se comportent, de manière typique et ordinaire des Etats-nations européens confrontés à une crise de civilisation majeure, comme des pantins impuissants et fourbes. Les gouvernants oscillent entre Bruxelles et la Mecque (ou Doha); ne savent à quel saint se vouer, montrent pussillanimité et sursauts pour l'action (on bombarde ici ou là par à-coups, en se masquant l'ennemi pour être sûr de bien le louper, de ne le nommer point, etc.); on véhicule des migrants de Calais à Toulouse ou Nîmes pour les disséminer dans la nature et les revoir à Calais une semaine plus tard; on mobilise des forces de l'ordre dont on retient l'action, etc.

Bref, les Etats-nations européens, confrontés à cette double action de dissolution et d'écrasement, entretiennent un climat de drôle de guerre, revivent l'automne 1939.

La rue européenne, qui commence à exister, s'agite elle aussi par des convulsions irrégulières, soubresauts du dormeur pris de cauchemars, en Pologne cette semaine, en Allemagne, en Hongrie, mais pas encore en France ou en Italie, ni en Grande-Bretagne si ce n'est de manière très sporadique. Des signes d'un réveil et d'une prise de conscience de ce double cisaillement se montrent ça et là. Le réveil du dormeur est peut-être pour demain, ou après-demain, personne ne peut le dire. Cependant que les mâchoires de ces deux étaux qui font retentir la vieille carcasse des nations européennes de craquements sinistres, elles, paraissent inexorables dans leur action.

Voilà où nous en sommes en cet automne 2015.
J'avais été très impressionné par la justesse de ceci, par Cassandre, le 18 février 2014 :

"La plupart des femmes professeurs de jadis, tant qu'elles sont restées minoritaires dans le corps enseignant, se comportaient en "hommes". Elles en avaient la poigne et l'autorité sans se vouloir, ni se sentir "déconstruites " pour autant. Mais sous l'influence du "progressisme", l'autorité, le goût de l'effort, le respect de la règle, la légitimation de la sanction, associés aux valeurs viriles, furent considérés comme "fascistes". Dès lors le "progressisme" s'est confondu avec les valeurs dites féminines selon lesquelles le ludique devait remplacer l'effort, le dialogue, l'autorité ainsi que la sanction, l'égalité des opinion, la hiérarchie du savoir, et la médiocrité égalitaire, la hiérarchie de l'excellence, faisant du maternage prolongé jusqu'à l'entrée au lycée la pratique ordinaire de l'Education nationale et de la France, à son insu, un pays sans ressorts mutilé de son instinct de conservation. Les garçons, surtout à l'époque de la puberté,et, à plus forte raison quand ils sont maghrébins, se sentent mal à l'aise dans cet univers saturé de stéréotypes féminins. Ils y répondent par les leurs : la virilité surjouée dans la violence et le rejet d'une école qui en se féminisant a perdu à leurs yeux son prestige (et a sans doute découragé la vocation des mâles pour l'enseignement). Il est plaisant que ce lieu, l'école, où devrait être "déconstruit" les stéréotypes du genre, soit celui où on les cultive le plus au détriment, il est vrai, des garçons."

"Il y a un moment dans la vie du petit mâle où il a besoin d'être maté. Pour cela il a besoin de pouvoir s'identifier au "mateur" qui ne pourra donc être une femme. Mais que diraient les femmes, aujourd'hui, si l'enseignement était dispensé presque uniquement par des hommes avec leurs idées d'hommes ? Or, bizarrement, les féministes n'exigent pas la parité pour le corps enseignant. Serait-ce qu'elles savent que son absence joue contre les garçons ?
Il y aurait aussi à expliquer pourquoi les mathématiques et les études de sciences "dures" en général restent toujours largement dominées par les garçons même si le nombre d'étudiants a dramatiquement chuté."
Utilisateur anonyme
13 décembre 2015, 07:27   Re : Anthologie. Demande de participation
Sur le droit des remplacistes à disposer des peuples (F. Marche, 13 déc. 2015, fil Communiqué N°1892).


Mais enfin qui ? QUI bon sang à donné à ces gens le droit, le mandat, de fabriquer la société comme une pâtisserie en argumentant comme ils le font sur le dosage de ses ingrédients ?

Le principe démocratique est autre, il pose la volonté active des peuples, donc des "ingrédients", comme souveraine. Le vol, le viol de ce principe est constant, patent, il est dans les institutions européennes et dans les discours de ces officines qu'elle subventionne, et ce discours consiste à vouloir cuisiner la société, les peuples comme matière inerte, ingrédient passif dans un Grand Oeuvre qui ne leur appartient pas, dont ils sont exclus en tant qu'acteurs et décideurs.

Mais enfin ça crève les yeux et personne ne le voit, personne ne le dit, ne s'en insurge. CES GENS N'ONT AUCUN DROIT SUR NOUS ! Ils ne sont pas chefs cuisiniers, ni pâtissiers, ni alchimistes, ni "êtres de lumière" et nous ne sommes point pâte inerte entre leurs mains, et rien, sous aucune constitution ne les autorise à juger et décréter quels dosages migratoires sont souhaitables, sont les bons pour l'harmonie et l'avenir d'une société. Ils ont le droit d'avoir une opinion sur la question mais aucun droit de la transcrire dans un acte d'ingénierie sociale et humaine dont nous ferions les frais. Ils ne disposent pas de ce droit parce que personne, jamais, chez les premiers concernés, ne le leur a délégué.

Le peuple n'est pas à faire. Il est un donné, il n'est pas un projet de confection ou de confiserie bien intentionné ou sournoisement intentionné.

Ces petits sociologues pro-migrations, remplacistes, ne connaissent pas le Mal, ou plus précisément, ils sont incapables de penser la négativité, le tragique, le fatal, le retors et l'irrationnel (celui de l'apocalyptique islamiste notamment) et leurs idées, et à fortiori les décisions politiques qu'ils inspirent aux gouvernants, sont ineptes, systématiquement catastrophiques, et leurs recettes d'apprentis sorciers produisent immanquablement les explosions que l'on doit en craindre, comme le mois dernier à Paris.

Quand va-t-on enfin se réveiller et commencer par faire fermer sa gueule à cette engeance qui nous prend pour des riens, pour des morts ?

Pénétrante intervention de M. Meyer en date du 1er septembre 2015:

"Les Français ne me donnent pas l'impression de vivre dans la fascination de la mort mais bien plutôt dans la jouissance du présent : jamais ils n'ont eu une vie matérielle aussi facile et aussi confortable, jamais ils n'ont été aussi bien soignés, jamais ils n'ont eu autant de loisirs (l'effroyable dégradation de la qualité esthétique et du style de leur cadre de vie ne les touche pas car ils ne la perçoivent pas, et l'effondrement de la sécurité ne constitue une vraie menace palpable que pour les malheureux qui n'ont pas encore fui les territoires perdus et pour les inconscients qui traînent dehors la nuit).

Je crois qu'il faut chercher ailleurs, dans ce que l'on a parfois appelé le "présentisme". Tocqueville, toujours lui, remarque que la religion donne l'habitude, en poussant à ranger les plaisirs du moment derrière les félicités éternelles, de se préoccuper de l'avenir. L’irréligion, surtout lorsqu'elle est mêlée à l'individualisme et à l'instabilité des conditions sociales qui découlent naturellement de la démocratie, amène les hommes à négliger l'avenir.

Quoi qu'il en soit, le présentisme est bel et bien une des caractéristiques majeures de notre temps. Or on peut assez facilement expliquer à partir de lui la plupart des caractères les plus funestes des contemporains : on ne cherche plus à fabriquer, à construire, à créer pour la postérité, de toute évidence les produits, les bâtiments et les œuvres d'art ne sont pas faits pour durer ; de la même manière, on néglige de façon absurde et quasi-criminelle l'éducation et l'instruction des enfants (aucun peuple ayant le souci de l'avenir ne tolérerait des enfants aussi mal élevés et une école aussi minable) ; enfin et, pour ce qui nous occupe ici, surtout, on abandonne tout souci d'avenir de la patrie — aucun peuple ayant la volonté de son avenir ne tolérerait d'être ainsi remplacé de son vivant.

Dans cette perspective, il n'y a de lueur d'espoir que dans le fait que le Grand Remplacement en cours commence sérieusement à menacer de dégrader les conditions de vie et à mettre en danger le confort de l'existence présente. Quand les gens comprendront que ce qui advient sera rapidement incompatible avec le maintien de leurs "avantages acquis" ils se révolteront peut-être, mais sûrement pas avant."
Cassandre, le 1er janvier 2016 :

"J'ai écouté d'une oreille distraite et j'ai noté que le président avait condamné le ''''saccage''''de la '' salle de prières'', en Corse, sans dire un mot de ce qui l'avait précédé : le guet-apens suivi de lynchage des pompiers. De la part d'un président de '' tous les Français'' qui ne parle que de '' rassembler'' on ne pouvait faire pire dans le ''diviser''. Quelle nullité ou quel cynisme ! C'était mentir par omission, et prendre à rebrousse-poil non seulement les Corses mais aussi les Français qui dans le cas présent s'identifient à eux et les soutiennent. Et c'était verser de l'huile sur le feu de la paranoïa victimaire des musulmans qui les conduit de plus en plus souvent au massacre de nos compatriotes. Dans des circonstance aussi solennelles que les vœux à la nation et aussi graves que le terrorisme qui a ensanglanté le pays, cette omission, volontaire ou non, a valeur d'aveu : le président de la République a choisi ouvertement, quasi officiellement, son camp, celui des ennemis de son peuple et de son pays. Quant à jurer qu'il ne laisserait s'en prendre ni aux mosquée ni aux synagogues ni aux églises, celles-ci nommées en dernier dans la phrase, comme in extremis et à contre-cœur, c'était un mensonge de plus, puisque depuis vingt ans on ne compte plus les églises vandalisées par les ''chances pour la France'' sans que le gouvernement n'ait manifesté la moindre indignation ni se soit fendu de la moindre condamnation."
Utilisateur anonyme
07 janvier 2016, 09:06   Re : Anthologie. Demande de participation
L'échange entre Renaud Camus et Alain Finkielkraut, in Communiqué n° 1860 : Sur le nouveau comportement des clandestins. Un grand moment.
Le billet d'Henri Rebeyrol publié aujourd'hui (07 janvier 2016, 08:42) à la suite du communiqué sur les événements de Cologne.
L'échange entre Renaud Camus et Alain Finkielkraut, in Communiqué n° 1860 : Sur le nouveau comportement des clandestins. Un grand moment.

J'appuie sans réserves. Lien :
[www.in-nocence.org]
Culture, sous-culture, peuple :

[www.in-nocence.org]
Utilisateur anonyme
24 janvier 2016, 09:17   Re : Anthologie. Demande de participation
La lumineuse conférence de Renan de 1883 sur l'islam...
Il est à jour de ses cotisations ?
Utilisateur anonyme
13 février 2016, 16:03   Re : Anthologie. Demande de participation
Plus que moi, il faut l'espérer...
Utilisateur anonyme
27 février 2016, 17:05   Re : Anthologie. Demande de participation
De la sincérité des "belles âmes", by Alain Eytan (fil "Homophilie, hétérophobie." du 27/02/2016).


«Le fait est que j'ai souvent été frappé de la sincérité de certains de ces "intellectuels", dont les symptômes de bien-pensance me paraissent être bien plus graves et profonds qu'on ne pourrait le croire : à voir la réaction réflexe qui leur fait pousser de véritables gémissements de parents privés de leurs enfants dès qu'on touche à leurs idoles, réelles ou idéelles, on dirait vraiment qu'il ne s'agit pas de simples excitations superficielles ou éventuellement feintes, mais qu'on touche là à un véritable tropisme qui les fait s'orienter de tout leur être.
Pour tout dire, ils ont l'air de s'accrocher à leurs idées comme aux derniers filaments de conscience qui leur restent, et comme miser sur l'ultime indice de transcendance possible — l'élémentaire idiosyncrasie morale — dans un monde, leur monde, de plus en plus désenchanté.
Dans un sens c'en est presque poignant, et fait augurer que l'adversaire est beaucoup plus, et éperdument, motivé qu'on ne voudrait le croire. »
Bien d'accord avec Pascal pour cette proposition.
Certaines analyses de Francis Marche au moment du grand tsunami migratoire déclenché par A. Merkel.
Utilisateur anonyme
24 juin 2016, 16:38   Re : Anthologie. Demande de participation
Pierre jean Comolli, à propos de l'élite remplaciste, in "Vote London Back In !"

C'est prodigieux! Jamais une "élite", élite qui se veut génétiquement, pavloviennement altruiste n'a autant été mue par la défense, paradoxale et tous azimuts, de ses seuls intérêts de classe. Bientôt ces grands malades vont ériger des forteresses en béton armé pour ne plus être en contact, ne serait-ce que physiquement, avec tous les gens qui ne pensent et ne parlent pas comme ils le voudraient, tous ces forcément nazis qui peuplent les bastions eurosceptiques (le Guardian qualifiait ce matin le discours à chaud de N. Farage de bas et vulgaire). Ces illuminés du vivre-ensemble-n'importe-comment-et-à-tout-prix accusent toujours les autres d'avoir peur: or les cris d'Orfraie ce sont eux qui les poussent, ce sont qui ont une peur bleue et viscérale des hommes et des femmes en colère. Ils sont terrifiés à l'idée de perdre les avantages d'un régime technocratique qui écrase à coups de circulaires des populations (quand est-ce que l'UE va être poursuivie en justice pour l'Holodomor des paysans français?) et des nations entières – il fallait voir cette lamentable Française de Londres en train de pleurnicher parce qu'elle anticipait la dépréciation du bien immobilier qu'elle vient d'acquérir...
Ça, c'est magnifique, non ?!

Le touriste est un petit migrant ritualisé, dévitalisé, susceptible d'annuler sa migration par une rémigration au premier échec (une bombe dans un aéroport, un coup de soleil dommageable, une tourista). Le migrant, le faux réfugié, lui, est dans l'absolu, il se la joue aujourd'hui – c'était différent au siècle dernier – sans retour envisageable. Il se meut touriste pour mieux faire passer son absolu. Le touriste, quel qu'il soit, est ambigu, un traitre virtuel à son époque qui se plaît ou s'imagine se vivant sur deux tableaux.

Moi-même touriste de tous les simulacres et de tous les absolus je m'étonne, trouvant le monde si transformé partout où je reviens, que mes pérégrinations soient partout prises au sérieux au point que le monde prenne la peine de changer son vieux décor familier pour m'accueillir à chacun de mes retours dans des atours nouveaux. Qu'est-ce qui oblige le monde à se changer d'habit quand je ne le regarde pas pour se présenter à mon regard dans une livraie neuve et défigurante quand je reviens ? Vous tournez le dos au monde un bref instant, deux ou trois ans, et voilà le monde qui entre-temps s'est cru tenu, on ne sait pourquoi, de changer de robe, en tenant à vous montrer comme il a su se mettre à la page pendant votre absence. Le monde se comporte partout avec votre regard tournant comme une sotte petite adolescente de rien du tout, qui se change de tenue pour en jeter au regard du vieil oncle visiteur.

Francis Marche.
Utilisateur anonyme
18 juillet 2016, 15:48   Re : Anthologie. Demande de participation
Définition de la colonisation selon Francis Marche : continuer sur le sol d'un autre pays la vie de son pays de départ. C'est tout.
Dernier appel.
Utilisateur anonyme
21 septembre 2016, 09:45   Re : Anthologie. Demande de participation
Sur l'attitude collaborationniste, par F. Marche, fil "Balade romantique au Champ de Mars."


"Quand le terroriste est né et a grandi en France, c'est la France qui doit "s'interroger sur elle-même", se sonder le coeur, se battre la coulpe, trouver ce qui ne va pas chez elle, de quelle faute et de quel mal elle est coupable ; quand le terroriste est un ressortissant étranger, il ne faut surtout pas que la culpabilité de l'individu ne contamine le pays dont il est ressortissant. Ce serait très mal, très dangereux, cela pourrait nous conduire à la guerre... La guerre !!!! vous vous rendez compte ! Tout plutôt que ça : plutôt la guerre à soi-même, la guerre chez soi et contre soi, celle que la France doit mener contre la France plutôt que de risquer de froisser la sensibilité d'un pays étranger.

Tel est le fond d'attitude de la collaboration au pire : ce biais de la pensée et des sentiments, cette promptitude à blâmer le pays victime de ces horreurs, plutôt que les communautés, et les pays, et la civilisation et la religion dont les auteurs de ces actes se réclament généralement."quand le terroriste est né et a grandi en France, c'est la France qui doit "s'interroger sur elle-même", se sonder le coeur, se battre la coulpe, trouver ce qui ne va pas chez elle, de quelle faute et de quel mal elle est coupable ; quand le terroriste est un ressortissant étranger, il ne faut surtout pas que la culpabilité de l'individu ne contamine le pays dont il est ressortissant. Ce serait très mal, très dangereux, cela pourrait nous conduire à la guerre... La guerre !!!! vous vous rendez compte ! Tout plutôt que ça : plutôt la guerre à soi-même, la guerre chez soi et contre soi, celle que la France doit mener contre la France plutôt que de risquer de froisser la sensibilité d'un pays étranger.

Tel est le fond d'attitude de la collaboration au pire : ce biais de la pensée et des sentiments, cette promptitude à blâmer le pays victime de ces horreurs, plutôt que les communautés, et les pays, et la civilisation et la religion dont les auteurs de ces actes se réclament généralement."
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