Le site du parti de l'In-nocence

Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?

Envoyé par Francis Marche 
A mon avis, non.

[video.lefigaro.fr]

Voir les commentaires à cette vidéo.

Qui aura le courage suprême, inverse du faux courage d'Annie Duperey, de lancer une pétition pour que Mme Sauvage reste en prison ?
Utilisateur anonyme
24 janvier 2016, 09:10   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
« François, est-ce que tu veux bien laisser sortir Catherine Sauvage ? »
Utilisateur anonyme
24 janvier 2016, 10:58   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Bel exemple de réensauvagement de la société que cette pétition. Pour les néo-fems, la femme n'est pas une victime de la condition humaine comme les autres, elle est victime de l'Homme. Blanc occidental surtout — malgré l'irruption inopinée de l'Homo Colognus.Elle est donc "forcément sublime", mariale. C'est une religion.
J'avoue n'être pas très loin de rejoindre Eric Beckford.

Mais enfin quand même : cette femme était LIBRE de NE PAS tuer. L'argument avancé par ses soutiens est celui d'une longue et lourde histoire de souffrance endurée dans sa vie commune avec cet homme.

Si cette "souffrance" suffit à justifier le coup de feu dans le dos, alors l'adolescent ou le jeune adulte qui ira vider un chargeur dans le ventre ou mieux, le dos, de son parâtre ou beau-père, l'apprenti longtemps rabroué par son patron en cuisine, le mousse sur le navire de son patron-pêcheur, j'en passe et des meilleures, doit être acquitté, et de même le petit commerçant victime de son 28ème cambriolage ou vol à main armée qui aura tiré dans le dos de son persécuteur.

Il y a là un problème juridique (non directement ou purement politique) de taille. Visiblement, Mme Duperey considère que les "femmes battues" sont au-dessus des lois et que, quoi qu'il en soit, quoi qu'elle ait fait, quel que soit le crime qu'elle ait commis, la place d'une femme n'est pas plus en prison qu'en cuisine. Consternant.
Le plus cocasse dans cette affaire est que ces féministes en prenant fait et cause pour cette meurtrière défendent l'irresponsabilité féminine en l'essentialisant ("la pauvre femme, faut la comprendre aussi, ce n'est qu'une femme après tout, il est normal qu'étant à bout, elle perde les pédales", etc.)
Anne "Mère Ubu" Hidalgo a twitté :

[twitter.com]

Que nous faut-il de plus ?
Monsieur Marche,

Je partage très souvent vos analyses mais pas dans ce cas. Ou plutôt je pense qu'il faut libérer Mme Sauvage pour des raisons qui ne sont pas celles des féministes qui se ridiculisent une fois de plus.

Je suis partisan de la présomption de légitime défense (actuellement c'est à la personne qui abat un voleur de démontrer qu'elle était en légitime défense, il faudrait que ce soit à l'accusation de prouver qu'elle ne l'était pas) et du droit pour les forces de l'ordre d'abattre un malfaisant même en lui tirant dans le dos s'il s'enfuit (voir procès récent).

Dans ces conditions et après avoir vu ce que la "victime sacrée" avait commis comme vilénies, je me dis que cet homme l'avait bien cherché.

C'est comme pour Zyed et Bouna : à chacun son dû.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2016, 21:15   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Monsieur Changeur,

Accorder un droit extrajudiciaire de tuer et de châtrer ne fera pas avancer les affaires de ceux qui, par peur d'être tués, tirent sur leur cambrioleur. Pour les néo-fems, le lourdingue flingué et le commerçant flingueur appartiennent à la même race : la brute machiste à éliminer.
Par ailleurs, des circonstances atténuantes, si elles n'ont heureusement pas excusé l'assassinat, ont été accordées à Mme Sauvage qui ne s'est vu condamnée qu'à dix ans de détention.
Accorder une grâce à Mme Sauvage serait un renoncement au principe d'égalité face à la loi ainsi qu'au respect de la chose jugée — en l'absence d'élément nouveau intervenu depuis le jugement.
Si l'aveuglement idéologique général n'était pas si parfait, Mme Hidalgo devrait avoir à rendre des comptes sur sa prise de position.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2016, 21:17   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
"quel que soit le crime qu'elle ait commis, la place d'une femme n'est pas plus en prison qu'en cuisine"

Avec une double indignité si elle se retrouvait à la popote carcérale !
Monsieur Beckford,


Mon opinion sur ces affaires est exactement celle d'Yves de Kerdrel, brillamment exposée dans "Valeurs actuelles" :

[www.valeursactuelles.com]

La peur doit effectivement changer de camp.

Les voleurs et les malfaisants doivent savoir que c'est du plomb qui les attend et non les câlins des juges rouges et les gens qui persécutent leurs familles doivent aussi savoir que le jury n'enverra pas en prison leur victime qui a su rendre la justice que les créatures à la solde de la Taubira ne rendent pas.
Notez aussi que les taubirolâtres ont fait appel du jugement d'acquittement du policier.
Utilisateur anonyme
24 janvier 2016, 21:52   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Monsieur Changeur,

Les errements judiciaires ne datent pas de Mme Taubira. La justice n'est pas une science exacte.
Vous préconisez de mettre au panier l'individualisation des peines au profit d'une bonne volée de plomb générale pour ceux que la rumeur publique — et non un tribunal— aura jugé coupables et d'absoudre les justiciers populaires.
Pourquoi, alors, ne pas rétablir la section des piques et la courte injustice en lieu et place de la longue justice ?

Le système actuel, assurément critiquable, est largement dévoyé par la culture de l'excuse, brandie justement par les féministes, culture de l'excuse qui ne profite qu'à certaines catégories de perpétrateurs. Ce que justement vous dénoncez.
Mme Sauvage a été jugée et la justice est passée. Elle a dit que la meurtrière avait eu le choix de ne pas tuer et le choix sien de tuer un homme d'une décharge de fusil de chasse dans le dos n'étant nullement contraint, il convenait de la condamner à une peine de réclusion de 10 ans.

Mme Sauvage a exercé son libre-arbitre, c'est donc une femme répondant de ses actes, non irresponsable, qui s'est vue condamnée.

Remettre en cause ce jugement comme le fait M. Changeur est plus grave encore que de pétitionner pour sa libération aux noms de motifs "humanitaires" et d'une irresponsabilité féminine essentielle face à la souffrance, comme le font les Anny Duperey du monde médiatico-politique : c'est vouloir que la loi des armes remplace le Droit, autrement dit une société plus violente encore qu'elle ne l'est déjà.

Quant aux Duperey et leurs "soeurs", pétitionnant Hollande pour faire libérer une criminelle justement condamnée, il y aurait à en dire beaucoup. D'abord l'argument "elle a déjà assez souffert comme ça" sous-tend l'idée que quiconque a "suffisamment souffert" par un tiers est fondé de le supprimer et que toute sanction pénale qui lui sera infligée pour ce crime doit être appliquée (au sens comptable du terme) à la somme des souffrances endurées antérieurement au crime, autrement dit la gravité du crime doit être atténuée du contrepoids des souffrances passées. A cette aune, quiconque trucidant un persécuteur ancien (l'auteur de son bizutage, un beau-père ou un père s'étant montré chroniquement méchant ou trop sévère ou injuste, un instituteur à l'ancienne ayant aimé jouer de la règle sur les doigts de l'intéressé, un moniteur de ski ou de colonie de vacances auteur d'humiliations sciemment ou inconsciemment infligées, quiconque aura eu un mot de travers, un regard trop soutenu, le videur de boîte de nuit qui nous aura refusé l'entrée de l'établissement, etc.) à la gachette ou au couteau doit voir sa sanction pénale allégée de la "souffrance", objective ou subjective dont lui-même ou son conseil allègueront. C'est à dire que le meurtre au lieu d'être jugé, c'est une pesée qui le sera : le meurtre allégé de "souffrances" vécues comme telles par le criminel antérieurement à son acte. C'est contraire au Droit : les souffrances infligées peuvent faire l'objet d'une procédure au pénal (bizutage, violences conjugales, etc.) mais qui doit être dissociée de la procédure visant le meurtre. C'est ainsi me semble-t-il que fonctionne le Droit pénal chez les civilisés.

Ensuite l'argument selon lequel "une femme a été menée à bout", et que "son enfermement dans la violence conjugale pendant des années l'aurait conduite à commettre l'irréparable", etc. : les femmes battues sont protégées par l'institution, à commencer par l'institution judiciaire et cette femme, et ses filles, n'ont aucunement recouru à ces moyens de protection, accessibles par les services sociaux. Cette femme a exercé son libre-arbitre et les arguments de cet ordre lui dénient parternalistiquement ce libre-arbitre si cher aux féministes, lui ôtent sa responsabilité d'être humain autonome en invoquant sa féminité ("femme sous influence", etc.). Remarquez bien que personne, dans les prétoires ou ailleurs, n'a jamais usé de l'expression "homme sous influence" dans la recherche d'excuses pour un meurtrier. Cette famille d'arguments relevant de la culture de l'excuse dit tout le mépris et l'infériorité en laquelle ceux qui en usent tiennent les femmes, qui seraient des êtres "influençables", faibles et naturellement dominés. Elle essentialise une irresponsabilité féminine foncière contre laquelle le féminisme est dressé vent debout depuis un bon demi-siècle.

Cet argument selon lequel il faut pardonner à "une pauvre femme fragile et sous influence" est foncièrement machiste, et il ne faut pas s'étonner que bien des hommes se joignent aux Duperey pour l'enfourcher : les machos véritables sont prompts à se porter à la défense d'une "faible femme" quand ça ne coûte rien, quand on y risque rien, comme ici.

Enfin, la prière à Hollande d'inverser une décision de justice : dans cette démarche, on voit des féministes prier un homme d'user de son omnipotence, pour, à l'instar d'un monarque, fouler aux pieds un prononcé des tribunaux d'assises. C'est l'acte que voudraient voir s'accomplir des féministes qui brûlent leurs soutien-gorges contre le patriarcat depuis des décennies. On dénonce le patriarcat mais l'on prie un monarque symbolique de vouloir accorder sa grâce à une femme par-dessus la tête du peuple au nom duquel la justice est rendue, et de vouloir la lui accorder, qui plus est, parce qu'elle est une "faible femme". C'est là tout le ridicule et le grotesque auxquels s'exposent nos "féministes" et leurs petits mâles obéissants.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 11:13   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Je souscris globalement à la belle plaidoirie de Maître Marche.

Les néo-féministes ne dénient pas son libre arbitre à la femme. Elles estiment que le bourreau domestique, arcbouté sur 20 siècles de patriarcat, torture sa victime au point de l'annihiler et donc, de lui retirer ce libre arbitre. L'inflation verbale illimitée et les statistiques fumeuses, arcboutés sur 30 ans de féminisme médiatique à outrance, viennent à l'appui de cette construction idéologique.
Bien d'accord avec M. Changeur. D'un point de vue strictement écologique, cette femme courage aura débarrassé la surface de la terre d'une vireuse ordure, et rien que pour cela elle mériterait d'être libre.
Les considérations de petit fonctionnaire légaliste et suffisant sachant ce qu'est le libre-arbitre et, en toute circonstance, si on est en mesure de l'exercer ou pas me laissent, en l'occurrence, parfaitement de marbre, et même assez effaré.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 11:33   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Vous étiez au procès M. Eytan, vous connaissez le dossier ? Ou vous énoncez un principe universel, une recette miracle ?

Le lynchage était aussi une façon économique et écologique de se débarrasser sans jugement d'ordures présumées auxquelles on appliquait, quel que soit leur degré de culpabilité ou d'innocence, la même peine.

Je suis, comme vous, effaré.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 11:42   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Une vidéo sur la guerre des sexes réalisée par des paléo-féministes respectables

[www.youtube.com]
Non, je n'étais pas au procès ; vous oui ? Ou sinon, étiez-vous niché à l'intérieur de la tête de cette femme, qui manifestement vivait un enfer, et teniez-vous entre vos mains de dissecteur des âmes les tendons moteurs de son libre-arbitre, pour savoir si, en état de choc quasi permanent, elle les avait actionnés ou pas ?
Quant au lynchage de cogneurs de cet acabit, violeur patenté de ses petites filles en plus, ma foi...
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 12:45   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Je n'étais pas au procès mais je sais avec certitude que les tribunaux sont enclins à se saisir de tout élément de nature à disculper une femme qui ne peut, par nature, être comme l'homme, encline au mal absolu.

De même, les violeurs en série exogènes, quand ils prétendent avoir été exposés à un racisme qui les a incités à se venger sur des femmes blanches, sont écoutés par les juges; leur peine s'en trouve réduite de moitié en général.

C'est justement parce que je n'étais pas au procès que j'ai tendance à faire plutôt confiance à ceux qui y étaient qu'à des journalistes mus par une idéologie néo-fem révoltante qui utilisent Mme Sauvage comme porte-drapeau de leur combat sexiste.

La peine de Mme Sauvage a été réduite en fonction des d'éléments qui, connus par le tribunal, ont été pesés sereinement mais ne pouvaient (sauf retour à la sauvagerie) laver Mme Sauvage de l'assassinat qu'elle a commis.

Cette accusation mal fondée contre un jugement raisonnable permet de camoufler des dysfonctionnements judiciaires tragiques comme celui-ci :

[www.zinfos974.com]
Quand on tire dans le dos que quelqu'un de désarmé, c'est qu'on on le choix de ne pas le faire. Il y a donc eu exercice du libre-arbitre.

Quant au reste (valeur "écologique" de l'exécution extrajudiciaire), mon effarement à sa lecture dépasse largement celui que peuvent inspirer mes considérations de "petit fonctionnaire légaliste".

C'est la première fois qu'on me traite de "petit fonctionnaire légaliste". Je dois dire que j'en serais presque flatté, comme j'imagine par toutes les premières fois dans la vie d'un homme ou d'une femme.
Cette accusation mal fondée contre un jugement raisonnable permet de camoufler des dysfonctionnements judiciaires tragiques comme celui-ci :
[www.zinfos974.com]


Loin de moi l'idée de vouloir défendre le ministère de Justice, mais il me semble de ce cas sort largement du cadre qui lui est ordinairement attribué. Ici, il conviendrait peut être de s'intéresser au fait qu'il est impossible d'expulser un migrant ordinaire, criminel, terroriste, alors même que la totalité du pays débat depuis des semaines sur l'idée de déchéance de la nationalité.
C'est très fort.
C'est très très fort.
Ça me rappelle la galaxie du Sombrero.
D'accord avec M. Eytan. J'ajoute: espérons que le geste, héroïque (bientôt, la suppliciée sera accusée de lâcheté pour avoir tiré dans le dos du bourreau! Elle aurait dû le provoquer en duel, peut-être...) et libérateur, de Mme Sauvage deviendra une source d'inspiration pour toutes les femmes à la vie massacrée par la violence psychopathe de salauds contre qui tous les services sociaux de la terre et la justice des hommes ne pourront jamais rien. Il est proprement sidérant de lire, qu'en gros, c'est parce que cette malheureuse est soutenue par des féministes qu'il ne faut pas demander ou souhaiter sa grâce! Mais quel rapport avec la choucroute?! On s'en moque d'Annie Duperey dans cette affaire! (Et des Femen, du code pénal et du libre-arbitre.)

Cette affaire pose la question du mal absolu. Et face au mal absolu, la vie des prétoires et les minutes de procès, on s'en tamponne le coquillard! Le démon qui a fourré son gamin de 3 ans dans la machine à laver parce qu'il faisait trop de bruit ou qu'il s'était pas bien comporté à l'école, on en fait quoi? On lui en colle une entre les deux yeux sur la place publique? Eh bien non, hélas, la Justice, catastrophiquement spinoziste depuis des siècles, fait expliquer son cas par des experts parce qu'il faut comprendre pour éviter de moraliser et juger à l'emporte-pièce... La voilà, la catastrophe.

Ce qu'il faut déplorer, c'est la fin du traitement du Mal par un mal qui est un mal pour un bien, en l'occurrence le Bien qui châtie exemplairement au nom de la perception de ce qui est intolérable. Si, chaque année, l'on traitait de la sorte, c'est-à-dire rituellement, en actualisant de bons vieux supplices médiévaux, la poignée de cas qui le mérite, la France se porterait beaucoup mieux.
Vous savez avec certitude, M. Beckford, quel est l'état d'esprit de jurés tirés au sort et jureriez, à tous coups, de leur indéfectible et idéologique philogynie ? Grand bien vous fasse, je n'ai pas pas cette prescience, c'est certain.
Tout ce que je peux dire, c'est qu'en prenant connaissance, même sommairement, des éléments rendus publics du dossier et du caractère et comportement du bonhomme, ce qu'a vécu cette femme est effectivement, au plein sens du terme, terrorisant, et s'étendant sur une si longue période, paralysant pour certains, et que dans de telles circonstances, en prenant en considération le fait que le propre fils de cette femme, victime lui aussi de violences répétées à son encontre, s’était suicidé la veille du "meurtre", dans de telles terribles circonstances donc, l'on peut avoir de très bonnes raisons d'évaluer la situation comme relevant d'une urgence de survie absolue, en termes de "c'est moi (nous), ou lui", et donc bénéficier de circonstances très, très atténuantes.
Mais cela, c'est un peu pour la forme : personnellement, et cela n'engage donc que moi, je suis pour que la bête meure, par tous les moyens... Il semble très peu contestable que le type était une sale bête.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 13:56   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
M. Comolli :

Les bras m'en tombent ! Votre opinion est certainement respectable, j'aimerais savoir si elle est partagée par Le Parti de l'Innocence, si elle s'inscrit dans le cadre des valeurs qui lui sont chères.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 14:12   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
"le propre fils de cette femme, victime lui aussi de violences répétées à son encontre, s’était suicidé la veille du "meurtre""

Il fallait donc que le mari soit jugé et que sa responsabilité dans les différents méfaits énoncés soit établie.
Mme Sauvage a certainement été victime de son mari mais également au procès de ses multiples mensonges (concernant en particulier les violences conjugales subies par sa propre mère). Pourquoi sa fille a-t-elle retiré une plainte pour viol qui aurait été l'occasion de dénoncer ce malfaisant pour tous ses actes ? Comment est-il possible qu'aucune trace n'ait été trouvée de cette plainte ? Pourquoi la mère n'a-t-elle pas en premier lieu protégé ses enfants ? Toutes choses entendues au procès et qui ont fortement mitigé la victimité et les excuses de Mme Sauvage.

Comme les médias le rappellent une précédente victime de violences conjugales qui avait poignardé son mari avait, elle, été acquittée.

Aujourd'hui, on voudrait que toute femme criminelle ayant été ou prétendant avoir été victime unilatéralement de violences conjugales soit acquittée et même félicitée d'avoir exercé la "justice" populaire du tribunal révolutionnaire féministe.
Tout de même, le réel n'est pas un formulaire administratif où les événements sont proprement cochés dans les cases des "il fallait donc que" correspondantes ; je veux bien croire que la justice essaie de mettre bon ordre, enfin, un semblant d'ordre, dans ce qui advient, mais parfois, souvent peut-être, les situations sont si dramatiques qu'on n'a pas le choix, qu'on pense n'avoir pas le choix, ce qui revient au même : je suis désolé, mais dans ces cas, l'on doit trancher et agir soi-même.
Que voulez-vous, il ne me semble pas invraisemblable du tout de croire que dans les circonstances qui nous occupent ici, c'est ainsi que la situation s'est présentée à cette femme ; en tout cas plus vraisemblable qu'une extérieure et froide analyse qui voudrait absolument que les choses se passassent strictly by the book.
Ce n'est pas Francis qui me contredira, la tragédie, ça existe pour de vrai aussi.
Citation
Eric Beckford
M. Comolli :

Les bras m'en tombent ! Votre opinion est certainement respectable, j'aimerais savoir si elle est partagée par Le Parti de l'Innocence, si elle s'inscrit dans le cadre des valeurs qui lui sont chères.

Si ce n'est pas le cas, mon message sera supprimé par la modération et le débat suivra son cours, pendant que Mme Sauvage croupit en prison et que, de mon côté, je relis, en aiguisant mes couteaux, le supplice de Damiens.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 14:57   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
"pendant que Mme Sauvage croupit en prison"

Ah oui, ce n'est donc pas possible de ne pas être d'accord avec vous, on serait complices de l'emprisonnement de Mme Sauvage, la Rosa Parks du néo-féminisme "mortauxmecs".
» Il est proprement sidérant de lire, qu'en gros, c'est parce que cette malheureuse est soutenue par des féministes qu'il ne faut pas demander ou souhaiter sa grâce! Mais quel rapport avec la choucroute?! On s'en moque d'Annie Duperey dans cette affaire! (Et des Femen, du code pénal et du libre-arbitre.)

En effet, c'est exactement ce qu'il m'avait semblé ; le politiquement correct a plus d'un tour dans son sac, et quand il devient systématiquement incorrect, c'est du pareil au même.
et que dans de telles circonstances, en prenant en considération le fait que le propre fils de cette femme, victime lui aussi de violences répétées à son encontre, s’était suicidé la veille du "meurtre", dans de telles terribles circonstances donc, l'on peut avoir de très bonnes raisons d'évaluer la situation comme relevant d'une urgence de survie absolue, en termes de "c'est moi (nous), ou lui", et donc bénéficier de circonstances très, très atténuantes.

Otez vite ces guillemets à meurtre, Alain, vous nous obligerez.

Mon père s'est suicidé suite à des violences morales répétées à son encontre. Je n'ai tué personne. Ai-je eu tort ? Dois-je le regretter ? Suis-je un héros ?

La souffrance morale ou même physique, ne donne "de très bonnes raisons" que de PORTER PLAINTE, pas de tuer à coups de fusil ou de couteau. Vous pigez ?
Rien du tout ; à partir d'un certain seuil au-delà de quoi le supportable est passé, je reconnais à la victime systématiquement traitée comme moins que rien pendant des décennies, traumatisée, complètement sonnée par la mort de son fils, éperdue, le droit de dézinguer son connard psychopathe de bourreau, si elle a en plus de bonnes raisons de croire qu'elle sera la suivante, après le fils. Ça, vous pigez ?
J'ajoute que le simple fait de croire qu'on puisse être, dans des circonstances si épouvantables, dans un état d'esprit "normal", raisonnable, prendre les décisions les plus judicieusement pondérées et entretenir une béate confiance dans un bon ordre des choses et un destin aimable, me paraît être complètement à côté de la plaque, quant à la plus élémentaire compréhension de la nature humaine.
Enfin mais quel "certain seuil" exactement ? Cette femme n'étaient pas séquestrée dans un bunker comme l'avait fait un certain Autrichien de sa fille pendant quinze ans je crois (je n'ai pas envie d'aller chercher son nom), cette affaire ayant fait la une des médias. Cette jeune fille étaient restée séquestrée, donc physiquement contrainte, donc privée de son libre-arbitre, de son autonomie et de sa liberté de mouvement, pendant des années, en subissant les viols de son père quasi-quotidiens, qu'elle n'a pourtant pas occis. Que cette jeune fille eût commis le parricide, et nous serions nombreux et probablement la majorité ici à reconnaître qu'un "certain seuil", en effet, avait été atteint, et que privée de son autonomie et séquestrée à vie cette jeune fille n'eût point d'autre recours, en effet, que de commettre l'irréparable sur la personne de son bourreau et geolier, mais enfin Jacqueline Sauvage n'était pas séquestrée et c'est en adulte conscient et responsable, et libre de ses allers et venues, libre de déserter la scène de ses sévices, de trahir son bourreau présumé, qu'elle a tué. Alors, non, qu'on ne nous brode pas du roman de gare sur le cas de cette femme dont le fils se serait suicidé à cause de son père. Personne ne se suicide à cause des actes d'un seul tiers sauf sous la contrainte, la torture dans un cachot, etc. ce qui n'était pas le cas ici.

Je suis navré et déçu du délire de certains, qui s'emportent au-delà de toute mesure, comme ennivrés du goût du sang versé d'un salaud de roman-photo pour bonniche des années 60. La victime n'avait tué ni séquestré personne. On ne tue pas quelqu'un au seul motif qu'il est un lâche et possiblement un salaud. Encore une fois, si on ne peut contenir ses agissements, on s'en éloigne et on le dénonce aux autorités judiciaires. Je ne comprends pas qu'il faille répéter pareille évidence dans un lieu tel que celui-ci.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 18:45   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
"si elle a en plus de bonnes raisons de croire qu'elle sera la suivante, après le fils. Ça, vous pigez ? "

Le connard n'a pas tué le fils que je sache. Il est parfaitement malhonnête de le prétendre pour mieux fourguer votre drame de boulevard au mépris de la réalité de ce cas d'espèce. Si elle avait dénoncé son mari, il est probable que sa responsabilité serait apparue. Si ce qu'elle dit est bien vrai, ce qui encore une fois n'est pas sûr car le coupable des maltraitances n'est plus là pour donner sa version des faits, il aurait été difficile, au procès du mari, de faire croire qu'elle a pu, sidérée, laisser ce type dont elle était très amoureuse maltraiter ses enfants (et elle-même) pendant 40 ans.
Si cette sidération, contraire à la plus élémentaire compréhension de la nature humaine, avait existé, les experts qui généralement vont dans le sens de la victime, l'auraient évoquée. Et elle aurait sûrement été acquittée.
Utilisateur anonyme
25 janvier 2016, 18:59   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
"Je ne comprends pas qu'il faille répéter pareille évidence dans un lieu tel que celui-ci."

J'y vois l'effet de l'intimidation "féministe" (excusez-moi) . Ces dernières savent que l'homme "normal", à moi de faire du roman de gare, répugne à faire souffrir une femme. Or, leur fond de commerce à elles, c'est la violence du patriarcat, la violence tapie en chaque homme, qui ne demande qu'à resurgir. Il faut donc que les hommes octroient aux néo-fems les têtes qu'elles demandent, sans autre forme de procès, pour espérer échapper à la malédiction du patriarcat.
De la même façon que les anti-immigrationnistes ont fermé leur gueule pendant des années pour surtout ne pas passer pour racistes.
Je serais tenté d'aller plus loin que vous, encore, cher Eric : les féministes autorisées, au discours formaté, "théologique" ou religieux entretiennent à dessein une image de la femme victime et dominée qui est elle-même en parfaite congruence avec le machisme qu'elles dénoncent. A leurs yeux, une femme est par définition victime car par définition faible, de force morale, physique et nerveuse inférieure à celle de l'homme. Une femme meurtrière ne peut qu'avoir été manipulée par un salaud à l'esprit fort. Car l'esprit de la femme est faible, débile au sens plein. Telle est la vision que les féministes occidentales -- ce n'est pas le cas en Asie, où vient d'être élue à Taïwan la HUITIEME chef d'Etat, si j'ai bien compté [*], de ce continent en 25 ans -- entretiennent en Europe et en Amérique, en s'attribuant le rôle valorisant du chevalier blanc, du Robin des Bois des pauvres et faibles femmes.

Encore une fois je crois significative et lourde de sens la formule clichée employée dans les prétoires : une femme sous influence. Dans cette vision machiste des femmes, celles-ci ne peuvent jamais, ne seront jamais soupçonnées d'être influençantes, manipulatrices, en inversant les rôles distribués par le féminisme (jamais aucun avocat ne s'exposera au ridicule de présenter son client comme "un homme sous l'influence de sa compagne"), et du reste quiconque se risquera à tabler sur pareille hypothèse, celle d'une femme ayant eu mauvaise influence sur un homme, se verra immédiatement recadré, censuré par le clergé féministe qui dénoncera véhémentement là une image de la femme maléfique, celle de la "sorcière" médiévale, ange noir et instrument de perdition "véhiculée par des siècles de patriarcat", etc.

Bref il est impératif, pour le maintien en exercice du clergé féministe, que la femme soit à priori ce que le patriarcat qu'elles dénoncent à longueur de temps dit qu'elle est : un être humain à soutenir, au sens le plus maquereau du terme.

Vous avez vu le twit de Anne "Mère Ubu" Hidalgo au sujet de la femme Sauvage ? "Je suis prête à rejoindre ses soutiens"

On brûle les soutien-gorges. Et des soutien-femmes, qu'est-ce qu'il faudrait en faire ?

[*] : il est tout de même remarquable qu'en Asie orientale, où le maquereautage, ou disons, "chaperonnage" du clergé féministe occidental ne sévit point, les femmes se débrouillent beaucoup mieux qu'en Europe, tirent leur épingle du jeu politique bien plus efficacement et élégamment :

. Les Philippines par deux fois (Corizon Aquino dans les années 80/90 et Gloria Macapagal Arroyo qui fut 14ème Président de la République)
. La Corée : Park Geun-hye, 18ème Président de la République
. Myanmar (Birmanie) : Aung Sang Suu kyi : chef du parti qui a remporté les élections législatives au Myanmar, elle devait normalement être nommée à la Présidence du pays, seul un décret modifiant la constitution l'en a empêchée.
. Thaïlande : Yingluck Shinawatra, élue 28ème premier ministre en 2011; destituée par la junte
. Hong Kong : Anson Chan, premier secrétaire du gouvernement de la Zone Administrative Spéciale de Hong Kong après l'avoir été de la Colonie Britannique
. Indonésie : Megawarti Setiawati Sukarnoputri, Président de la République du 23 juillet 2001 au 20 octobre 2004
. Taïwan (République de Chine) : Mme Tsai Ing-wen, huitième président élu (ce mois-ci) de la République de Chine.

Je souligne que ces femmes ont été élues chef de gouvernement ou d'Etat de ces pays; elles n'ont pas été nommées par des hommes comme potiches dans les ministères, comme cela se fait en France, patrie de Simone de Beauvoir, maquerelle en chef pourvoyeuse de chair fraîche à son compagnon. J'ajoute que dans ces pays d'Asie, la notion de parité fait sourire, et celle de "discrimination positive" est perçue comme une insulte.

Contrairement aux mythes dont se bercent tant les machos occidentaux "amis des femmes" que les infernales péronnelles soutien-femmes du clergé féministe occidental, les femmes en Asie orientale sont "on top", aux commandes d'à peu près tout, à commencer par le porte-feuilles de leur homme. Si l'envie vous prend de voir des superwomen en pleine action, venez en Asie, vous serez servis, avec grâce et élégance.

Utilisateur anonyme
26 janvier 2016, 23:19   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Si l'envie vous prend de voir des superwomen en pleine action

Il va me falloir une période de décompression, de transition :)
» Encore une fois, si on ne peut contenir ses agissements, on s'en éloigne et on le dénonce aux autorités judiciaires. Je ne comprends pas qu'il faille répéter pareille évidence dans un lieu tel que celui-ci.

Peut-être devriez-vous vous contenter de nous chiader de radieux avenirs chiliastiques, pas d'essayer d'imaginer quel peut bien être, ici et maintenant, l'état d'esprit d'une femme régulièrement battue pendant des décennies par un mari psychopathe et violeur de ses petites filles, qui vient de perdre son fils par la faute d'icelui et se croit en danger de mort immédiat ? Toujours est-il que l'argument qui voudrait que si l'on "ne peut contenir ses agissements," "on devrait s'en éloigner", est en soi une perle qui aurait dû figurer en bonne place dans le dossier de la défense de Mme Sauvage.


» J'y vois l'effet de l'intimidation "féministe"

Il y a aussi l'effet de l'incapacité la plus totale de considérer une affaire pour ce qu'elle est, en elle-même, plutôt que de nous resservir à satiété le chapelet convenu des slogans idéologiques à la mode ; à la mode "dans un lieu tel que celui-ci", veux-je dire.
Qu'est-ce que vous savez de ce que je peux imaginer ou avoir vécu de l'état de dominé et de battu, Alain ?

Qu'est-ce vous savez du désir de meurtre que j'ai pu éprouver et réprimer à l'encontre un oncle que toute une famille, ma mère compris, sa soeur donc, désigne comme le responsable direct du suicide de mon père ? avant de voir, la crise et les pulsions de meurtre des uns et des autres passées, cette même mère recueillir ce frère pour en faire à son tour un allié contre d'autres "ennemis".

On vous parle de Droit et de justice, pas de l'imagination des victimes présumées, de leurs stratégies tordues ou de celles de leurs proches et alliés ? Ou bien avez-vous résolu de faire ici du Droit en imagination ?

Vous m'écoeurez et vous ne m'intéressez plus.
Comme je tiens pour sidérant de croire que ses seules et propres envies de meurtres puissent suffire à juger du bien-fondé de celles des autres, dans des circonstances qui sont toujours totalement différentes, je crois que la sentence d'inintérêt mutuel sera donc prononcée ; je n'irais pas cependant jusqu'à parler d'"écœurement", je ne suis pas aussi émotif, moi... tout au plus, d'un certain agacement un peu amusé.
Utilisateur anonyme
27 janvier 2016, 16:06   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Il y a aussi l'effet de l'incapacité la plus totale de considérer une affaire pour ce qu'elle est, en elle-même, plutôt que de nous resservir à satiété le chapelet convenu des slogans idéologiques à la mode ; à la mode "dans un lieu tel que celui-ci", veux-je dire.

Vous trouvez donc que la mode est du côté de ceux qui trouvent que le féminisme (ce qu'il est devenu) est une idéologie
pernicieuse ? Vous trouvez que c'est la tendance qui se dégage du compte rendu médiatique de ce type d'affaire ?
Vous trouvez fiables les statistiques assénées inlassablement sur les violences conjugales et les viols dont les 9/10 èmes ne seraient pas déclarés alors qu'en revanche, tous les viols déclarés seraient considérés comme réels avant même d'être jugés ? Quant au "lieu tel que celui-ci", je n'y ai vu que Francis Marche pour prendre la défense, non du père, mais du droit à être jugé et non exécuté sommairement.

Quant à cette affaire, c'est vous qui, sans la connaître, non seulement prenez pour argent comptant ce que le gynocentrisme militant en dit — après deux procès d'Assises—mais en plus, prenez sur vous de transformer la réalité : le suicide du fils de Mme Sauvage devient un premier assassinat commis par le père face auquel la mère choisit logiquement de tuer plutôt que d'être la prochaine victime.

Cette affaire me rappelle furieusement, la militance anti-raciste autour d'Omar Radad. Au moins ses supporters avaient-ils la décence, contre toute vraisemblance certes, de le déclarer non coupable. Ici, c'est : elle est coupable mais innocente car, nous non plus, statistiques à l'appui, on n'aime pas son mari, et on tient à se déclarer "ami des femmes" comme les fossoyeurs de Madame Marshall tenaient à se déclarer "amis des arabes".

P.S. Je n'aime pas trop votre "incapacité la plus totale". Pourquoi tenez-vous tant, plutôt que de prendre acte d'un désaccord, priver votre adversaire de ses capacités de jugement—de la même façon que vous balayez le droit de M. Sauvage à être jugé ?
En illustration, cocasse et innocente, de la capacité hallucinante d'une femme à tromper son monde et à se faire passer pour victime et faire accéditer sa parole, sans enquête. Quand le "gynocentrisme" fait loi, quand le crédit que cette société post-moderne accorde à la plainte d'une femme va tellement de soi que l'on peut dire que sa parole est quasi-sacralisée, de manière assez semblable à celle des enfants, qui peuvent envoyer un adulte en prison en le montrant du doigt. Il ne s'agit pas de viol ni de violence cette fois, rassurez-vous, mais du cancer, sujet fort drôle dans cette histoire, vous allez voir :

[fr.news.yahoo.com]
Utilisateur anonyme
27 janvier 2016, 17:35   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
@Francis Marche

Exploitation plutôt cocasse en effet puisqu'elle n'envoie personne en prison (sinon elle-même, peut-être,à moins qu'elle n'ait été abusée par Bill Cosby ) et qu'elle prend des risques : il allait bien falloir qu'elle finisse par mourir ou qu'elle dise pourquoi. A la lecture de l'article, on ne comprend pas bien comment elle a pu accréditer son état, médicalement parlant.

Pour une personne à qui personne ne s'intéresse, la victimité devient une façon intéressante de tisser des liens sociaux.
Au détriment, bien sûr, de victimes avérées, discrètes et potentiellement suspectes.
Elle n'ira évidemment jamais en prison. Et si elle se trouve au bord d'y aller, il n'y a guère à douter que se constitue un "comité de soutien" en sa faveur, les soutien-femmes ne manquant pas d'arguer qu'en fait, loin d'y avoir eu supercherie, il y a eu de sa part "un appel à l'aide", "un cri de détresse" d'un autre ordre, d'un ordre supérieur, celui d'une femme brimée, opprimée, contre un système qui broie les pauvres chéries, etc...

Et puis, il n'est pas exclu, hélas pour elle, que le cancer se déclare pour de bon à présent que l'affabulation a été mise au jour. Il se trouvera alors moult psychologues psychologisant pour faire valoir que ce qui avait été pris par erreur pour une supercherie avait été en vérité un pré-senti, le cri d'alarme lancé précocement par une femme déjà en souffrance, etc...

Bref, une autre héroïne en puissance pour roman-photo post-moderne.
Utilisateur anonyme
28 janvier 2016, 13:25   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Au détour d'un article du Monde d'hier on apprend ceci :

Lorsqu’elle tue son mari, elle ignore que son fils s’est suicidé quelques heures auparavant.

En savoir plus sur [www.lemonde.fr]


La réalité n'arrive pas à la cheville des deux versions précédentes :

- Apprenant le suicide de son fils (et non des 3 filles qui disent avoir été abusées par le père), la mère pète les plombs et tue son mari.

- Comme ce n'est pas encore assez, sur ce forum même, le fils est tué par le père, crime qui provoque la peur de la mère d'être la prochaine victime.
Le suicide est heisenbergien : la cause en est toujours incertaine et multiple, sauf cas rarissimes où l'intéressé laisse un mot désignant son "assassin", lequel très souvent n'aura usé de manière exclusive et encore incertaine, que d'armes morales.

Il est courant, en tout cas cela fait partie de mon vécu, que celui ou celle qui dénonce le plus véhémentement, avec une avalanche d'arguments plus convaincants les uns que les autres, le "responsable" du suicide du proche soit, à la vérité, mais il y faut des années de recherche, d'enquête, de doute hamletien, d'observation sagace des faits et de recoupement des comportements de l'entourage, la personne la plus directement en cause dans le suicide, la plus profondément et de long temps, en faute préjudiciable à l'égard de la victime du suicide.

Celui ou celle qui dénonce bruyamment des tiers dans pareille tragédie est très souvent l'auteur heisenbergien occulte mais unique de l'auto-meurtre induit du suicidé, l'agent causal de l'auto-mort par influence.
Sur RTL, l'émission de Jacques Pradel consacrée à Jacqueline Sauvage: ici
Une des filles de JS est invitée de l'émission.
Le fichier mp3 de l'émission pour ceux qui souhaitent l'écouter: ici.

Une observation:
-le meurtre n'est pas contestable. Si la défense avait plaidée les circonstances atténuantes, la peine minimale encourue aurait été de 2 ans avec sursis.
Utilisateur anonyme
28 janvier 2016, 15:54   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
la peine minimale encourue aurait été de 2 ans avec sursis.

On parle de la peine maximale encourue figurant dans le code pénal. Le reste est à l'appréciation des jurés.

Nous sommes face à une campagne à la Omar Raddad...
C'est bien possible, en effet.

Pour ma part,je suis dans une affaire à la con depuis 2013.Si quelqu'un pouvait m'indiquer où se trouve la sortie !
 
Utilisateur anonyme
28 janvier 2016, 16:54   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
@ PH

Il faudrait, sur ce fil, que l'affaire ait un rapport avec le cas Sauvage...
Utilisateur anonyme
28 janvier 2016, 17:02   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Il est courant, en tout cas cela fait partie de mon vécu, que celui ou celle qui dénonce le plus véhémentement, avec une avalanche d'arguments plus convaincants les uns que les autres, le "responsable" du suicide du proche soit, à la vérité, mais il y faut des années de recherche, d'enquête, de doute hamletien, d'observation sagace des faits et de recoupement des comportements de l'entourage, la personne la plus directement en cause dans le suicide, la plus profondément et de long temps, en faute préjudiciable à l'égard de la victime du suicide.

On entend effectivement parler de ces pompiers pyromanes, de ces chefs de battue vociférants à la recherche du corps de celle qu'ils ont eux-mêmes étranglée, de ces traqueurs de célébrités pédophiles pris la main dans le sac.

[www.dailymail.co.uk]
de ces chefs de battue vociférants

Relire encore -- pardon aux familiers de la chose -- ce texte fabuleux, fondateur, récapitulatif, extrêmement difficile, de Jean Giono, Un Roi sans divertissement et sa séquelle poétique et méta-poétique (historiale) de Jacque Audiberti, la Fête/Bête Noire.

Les femmes, spécialement les mères, parce qu'elle se figurent se situer à l'origine du monde, possèdent cet art consommé de ré-écrire les histoires des hommes dont, en tant que mères, elles se figurent être le grand Alpha.

Fort heureusement, leur discours accréditeur est contrecarré par celui que leur oppose la traitrise/maîtrise absolue des amantes, lesquelles, parce qu'elles logent dans le dernier compartiment du wagon du petit train des familles, savent tout des familles, détiennent, connaissent, tout en n'aimant guère en parler, la dernière et l'ultime vérité des souffrances des hommes, celle des pères, celle des fils.

L'amante, jamais écoutée, toujours écartée, sait qui est qui, quel fils est l'Héritier du Père. Et c'en est ainsi jusque dans les saints Evangiles.

François Mauriac, ce vieux débris catholique l'avait pressenti, l'avait articulé. Celui-là, comme Giono, devrait être relu, reconsidéré à la lumière de ce que nous subissons.
Cher Monsieur Marche,


Je comprends certains de vos arguments. Cependant je pense nécessaire de préciser ma position pour me faire bien comprendre.

Je ne connaissais rien de Mme Sauvage lorsque j'ai découvert il y a environ deux ans un article à son sujet sur Riposte laïque, site ami et qu'on ne peut pas suspecter de complaisance avec les hyènes gauchistes.

Quand son nouveau procès s'est ouvert je m'y suis donc intéressé et je l'ai suivi (sur le site de la République du Centre, journal local du lieu du procès).

Ce monsieur Marot était vraiment un sale type détesté de tout le monde (vous me direz que ce n'est pas une raison pour le tuer et vous aurez raison). De ses voisins, ses ex-employés de sa société de chasse et de son club de tir (expulsé des deux).

Il y a beaucoup plus grave :

Premièrement, le suicide de son fils survenu la veille du meurtre. Au procès l'entourage du fils (pas ses soeurs ni sa mère) a bien confirmé qu'il avait été poussé à bout par son père.

Deuxièment les viols des filles confirmés par toutes les filles qui ne sont plus des enfants. Plus grave encore (grave pour la justice et la gendarmerie) une des filles avait fugué et s'était rendue il y a une quinzaine d'années à la gendarmerie pour porter plainte pour viol. Marot était arrivé et elle avait déchiré sa déposition. La gendarmerie n'a pas été bien curieuse.

Troisièmement les sévices endurés par Mme Sauvage et que personne ne conteste.

Pardonnez-moi Monsieur Marche mais de mon point de vue ce Marot était une sale bête, toujours à la limite de se faire prendre (il sortait de maison de correction quand il a séduite à 15 ans Mme Sauvage l'entraînant hors du domicile familial. Les parents n'ont pas proté plainte car il l'a mise de suite enceinte).

Ce genre de personne pourrit la vie de tout le monde et notre "justice" taubiresque est incapable de les coffrer. Il ne faut pas s'étonner si un jour ils ont ce qu'ils méritent.

Je passe maintenant au verdict qui est totalement incompréhensible.

Pour moi il n'y avait que trois verdicts possibles :

- l'acquittement qui est celui défendu par les féministes et aussi par bon nombre de gens qui ne sont pas féministes ;

- une peine avec sursis (ce qui aurait voulu dire "on ne peut tuer mais cette femme a beaucoup souffert) ;

- une lourde peine (cela aurait pu se comprendre aussi).

Au lieu de cela on a un verdict mi chèvre, mi chou. Dix ans, c'est à dire en fait deux compte tenu du temps déjà passé et des remises possibles.

En fait je suspecte fortement les magistrats (qui ont une sainte haine de la légitime défense aveuglés qu'ils sont par leurs préjugés boboïsant set leur culture de l'excuse qui s'applique à tous les marginaux et tous les méchants mais surtout pas aux gens bien) d'avoir influencé les jurés lors de la délibération.
Francis (permettez-moi de vous appeler par votre prénom),

Avez-vous vu "Que la bête meure" ? j'y pense depuis le début de cette affaire.
Utilisateur anonyme
28 janvier 2016, 22:42   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Plus grave encore (grave pour la justice et la gendarmerie) une des filles avait fugué et s'était rendue il y a une quinzaine d'années à la gendarmerie pour porter plainte pour viol. Marot était arrivé et elle avait déchiré sa déposition. La gendarmerie n'a pas été bien curieuse.

Désolé, cela ne peut en aucun cas s'être passé ainsi. En aucun cas. Un père accusé de viol par sa fille n'a pas accès à la déposition de celle-ci. Il faut être complètement à l'ouest pour penser qu'il suffise que le mise en cause déchire la déposition, foute une claque à la gueuse, salue les gendarmes et rentre au bercail.

Madame Sauvage a dit au procès qu'elle était follement amoureuse de Marot. Il ne l'a donc pas entraînée. Elle ne serait pas la première à s'éprendre d'un voyou.


notre "justice" taubiresque est incapable de les coffrer. Il ne faut pas s'étonner si un jour ils ont ce qu'ils méritent.

Cela est faux. S'il a fait ce que la mère et ses filles disent, il aurait pu être coffré pour de très longues années. Seulement voilà, personne n'a porté plainte contre lui.

Pour moi il n'y avait que trois verdicts possibles :

- l'acquittement qui est celui défendu par les féministes et aussi par bon nombre de gens qui ne sont pas féministes ;

- une peine avec sursis (ce qui aurait voulu dire "on ne peut tuer mais cette femme a beaucoup souffert) ;

- une lourde peine (cela aurait pu se comprendre aussi).


C'est ce qu'on appelle des circonstances atténuantes. Pas assez atténuantes pour qu'on ne la condamne pas mais suffisamment pour qu'elle ne prenne pas 20 ans. Le verdict est équilibré. Il y a eu deux procès d'Assises.

Dix ans, c'est à dire en fait deux compte tenu du temps déjà passé et des remises possibles.

Drôle de calcul. C'est le temps total qui compte. Etant primaire et femme de surcroit, elle peut prétendre sortir à mi-peine. C'est en quelque sorte de la discrimination positive judiciaire.

Il faudrait peut-être comprendre que ce procès n'a rien à voir avec une quelconque acceptation d'une légitime défense élargie (le pépé cambriolé qui défouraille) mais tout à voir avec une dérive préoccupante de l'appareil politico-médiatique qui, par pure idéologie féministe, prétend détruire l'égalité des citoyens face à la chose jugée. De la même façon que l'appareil médiatique s'était emparé de l'affaire Raddad, et avait inventé une "vérité" antiraciste fantasmée qui a eu raison des conclusions de l'enquête et des procès.
Mais enfin Monsieur Beckford "Riposte laïque" n'appartient pas à l'appareil politico-médiatique.

Voyez ce qu'écrit Gérard Brazon dans Riposte laïque :

[ripostelaique.com]

Yves de Kerdrel qui a écrit l'article de "Valeurs actuelles" n'est ni une femme ni un gauchiste. Monsieur Comolli, intervenant régulier de ce forum et qui est de mon avis, non plus. Comprenez qu'il y a des choses troublantes dans cette affaire pour troubler autant de gens de notre bord.

Trouvez-vous une situation où le fils se suicide et où les filles dressent un tel portrait du père bien normale ? ne pensez-vous pas qu'il y a un "petit quelque chose qui cloche" ?

D'autre part, avant de dire que je suis à l'ouest lisez ce que j'écris : je n'ai jamais dit que Marot avait déchiré la déposition j'ai dit que sa fille l'avait fait ! ce n'est pas la même chose !

Enfin, les calculs d'apothicaire ce n'est pas moi qui les ai fait c'est l'avocat général, lisez plutôt :

[www.metronews.fr]
Regardez aussi ce qu'écrit Dominique Jamet dans Boulevard Voltaire :

Acquittée en première instance, rejugée sur appel du parquet, Jacqueline Sauvage est tombée sur des jurés qui ont estimé en conscience qu’il leur était impossible de ne pas sanctionner le crime commis et avoué par l’accusée. Soit. Mais le verdict qu’ils ont rendu est apparu lui aussi « disproportionné », non au regard des textes mais en termes de morale et d’équité, non seulement à la condamnée, non seulement à sa famille, mais à tous ceux qui ont suivi le procès, mais à tous ceux qui, depuis, ont eu connaissance des faits. Les regards se tournent à présent vers le président de la République…

Jamet, le vieux con réac (comme moi) que la gauche adore haïr.

Lisez que que tweete Philippe Martel, bon sang !

[twitter.com]
Utilisateur anonyme
28 janvier 2016, 23:36   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
D'autre part, avant de dire que je suis à l'ouest lisez ce que j'écris : je n'ai jamais dit que Marot avait déchiré la déposition j'ai dit que sa fille l'avait fait ! ce n'est pas la même chose !

Je vous présente mes excuses sur ce point. Cependant, même si la fille Sauvage était revenue sur sa déposition, elle ne l'aurait pas déchirée elle-même. Et les gendarmes n'auraient sûrement pas lâché l'affaire sur un simple retournement de la fille après l'arrivée du père. Par ailleurs, il a été dit au procès qu'une fille avait porté plainte et qu'on n'avait jamais retrouvé la trace de cette plainte. Cela semble invraisemblable. Les infos ne sont pas cohérentes.

Jamet, le vieux con réac

J'aime bien Jamet aussi d'habitude. Quand il parle d'un avis unanime de tous ceux qui ont suivi le procès et de tous ceux qui ont eu connaissance des faits, il n'est pas crédible. Il serait étonnant que les jurés populaires qui ont par définition assisté à tout le procès, rendent par deux fois un verdict de culpabilité que tout le reste de la population
désapprouve.

S'appuyer sur cette affaire, pure diversion, pour espérer promouvoir une définition élargie de la légitime défense, serait d'une grande naïveté.
Je persiste à penser que les magistrats qui siègent avec les jurés populaires les influencent. Il faut beaucoup de cran à neuf citoyens pour s'opposer au front de trois magistrats.

Laissons les citoyens délibérer sans les magistrats et tout ira mieux croyez moi.
Une sexagénaire n'est pas une gamine victime amoureuse d'un voyou brutal et dominateur.

Les femmes ont des droits multiples qui les protègent (droit à exiger protection et refuge, à s'éloigner du conjoint persécuteur, à ne pas se laisser enfermer par des maternités, à opposer tous les refus du monde à quiconque les importune ou leur fait des misères) et qui lui sont garantis par la loi, la société civile (refuges pour femmes battues), etc..

Il est temps de considérer que la femme adulte qui n'use pas de ces droits, qui n'est pas mentalement diminuée, fait un choix conscient et assumé.

Dans le cas de Sauvage, son meurtre est l'aboutissement d'un choix de vie complice du salaud. Elle a tué au terme d'un long parcours durant lequel, tout au long de 47 ans de vie commune, cette femme a fait le choix quotidien de ne pas dénoncer le salaud violeur et persécuteur, face aux souffrances endurées par ses filles et son fils, telles qu'elles sont alléguées.

Quelles "circonstances atténuantes", au juste, est-elle en mesure de revendiquer devant un jury d'assise à l'issue de ce parcours couronné d'un meurtre ?

Cette femme doit purger sa peine comme un homme, tout simplement. Il n'y a aucune raison que les femmes n'assument pas les choix qui sont les leurs de ne pas user des droits dont elles sont redevables du reste en partie à l'action des féministes (divorce, reconnaissance pénale de la violence et de la coercition conjugales, du harcèlement moral au sein du couple, etc.).

Ce principe d'irresponsabilité des femmes meurtrières entre en collision frontale avec tout ce qui a fait l'axe central du féminisme depuis un demi-siècle et qui pourrait se résumer par la notion juridique et sociale qui veut que les femmes ne soient pas traitées comme des mineures irresponsables et non comptables de leurs actes et de leurs choix.

Il n'y a pas plus de "femme sous influence" qu'il ne saurait y avoir "d'homme sous influence". S'il est vrai que dans les rapports sociaux et plus particulièrement dans le rapport à la violence, les femmes doivent bénéficier de protections réglementées particulières, il n'en reste pas moins que face aux instances pénales, elles doivent rester des hommes comme les autres, et ne pas voir leur responsabilité ou culpabilité allégée au chef du fait féminin. A moins de vouloir des juridictions pénales distinctes pour les hommes et les femmes, un peu du reste comme le pratique l'islam.

Il y aurait alors un tribunal pour femmes, comme il y a un tribunal pour enfants.
Francis (permettez-moi de vous appeler par votre prénom),

Appelez-moi donc Cisous, nous sommes entre nous et il est largement l'heure de laisser libre cours à nos affects n'est-ce pas ? le sujet s'y prêtant.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 10:52   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Une sexagénaire n'est pas une gamine victime amoureuse d'un voyou brutal et dominateur.

Mais si. C'est l'aboutissement de 30 ans de psychologisme victimal d'essence religieuse. Vous ne tenez pas compte de la Révélation. Certaines victimes reçoivent la révélation de leur état victimal comme on reçoit la Grâce. Elles sont lavées de tout péché puisque le Malin avait pris possession d'elles. Ce libre arbitre, elles l'avaient bien au départ. Seulement voilà, elles ont été soumises à la tentation, elles ne pouvaient résister. Par un geste salvateur, elles peuvent parfaitement se libérer de leur joug au bout de 48 ans, en tuant la Bête comme ils disent. Cela n'est pas invraisemblable.

Et puis, comment et pourquoi s'en prendre à une Foi, qui à l'instar d'autres, se répand dans les foules en délire ?
JE SUIS SAUVAGE. Il n'y avait d'ailleurs aucune raison, c'était suspect, de brandir en priorité, une pancarte phallocrate, phallophore, JE SUIS CHARLIE, pendant que des millions de Jacquelines, encore inconscientes de leur enfer peut-être, souffrent en silence.
Au fait, personne n'a pensé à lui coller le chef d'inculpation de non-assistance à personne en danger, s'agissant de ses enfants ? Elle aimait trop son bourreau pour le dénoncer quand il les violentait ou seulement en parler à une assistante sociale ? Pauvre petite Jacqueline. Comme elle est à plaindre.
Finalement, dans cette affaire, nous tous disposons des mêmes éléments d'information, relayés à peu près de la même façon par la presque totalité des médias ; aussi n'avons-nous point besoin de l'homologation des divers prismes d'opinions tierces, qu'elles viennent des féministes, des Femen — cela dit, personnellement, j'aime bien les Femen, trouvant qu'elles ont du ventre du cœur, souvent de jolis seins, et elles sont marrantes —, de quelque instance suprême philogyne, ou des clans opposés, ni de martel ou de Jamet. Marc-Aurèle serait encore beaucoup mieux, qui ressassait qu'en toute circonstance il faut avoir l'indépendance d'esprit de considérer les choses en elles-mêmes, autant que possible.
Cette discussion aura en tout cas prouvé une fois de plus que la plus élémentaire compréhension de l'autre et la simple empathie peuvent être choses singulièrement limitées, et en tout cas très inégalement distribuées.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 13:06   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Cette discussion aura en tout cas prouvé une fois de plus que la plus élémentaire compréhension de l'autre et la simple empathie peuvent être choses singulièrement limitées, et en tout cas très inégalement distribuées.

Preuve irréfutable en effet, Marc-Aurèle à l'appui, que vous avez un coeur gros comme ça et que les Femen ont, au même endroit, un net supplément d'âme qui touche, au plus profond, votre fibre emphatique.
Preuve en tout cas que vous avez une certaine difficulté à lire ce qui est écrit, ce qui était déjà le cas dans une vôtre précédente réponse, à laquelle je n'avais pas daigné répondre.
Mais en effet, si nous jugeons par nous-mêmes, et non en étant strictement dirigés par ce qu'en pensent les féministes, ou autres, alors nous nous déterminons par ce que nous estimons être juste, et cela est en grande partie motivé par notre plus ou moins grande faculté d'empathie, dans des cas comme celui-ci.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 13:48   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Vous n'avez pas daigné...

Un interlocuteur poli — et en digne colère — aurait écrit : "je n'ai pas jugé bon de répondre".
Certains interlocuteurs qui ne savent ni lire, ni comprendre, suscitent chez vous—non vous n'iriez pas jusqu'à l"écoeurement car vous êtes empathique—un "agacement amusé".
Le problème est de savoir si ces interlocuteurs sont dignes de débattre. Ou même si ils en ont le droit, alors qu'au nom de principes juridiques désuets ils bafouent les principes élémentaires de l'empathie universelle. Et qu'ils n'ont même pas une forte poitrine.
"Daigner", pourtant, c'est bien ce que j'ai voulu dire, au risque d'être impoli.
Mais je ne vous dénie en rien le droit de débattre, même si je vous trouve un peu pète-sec, hélas, et que j'eusse en effet préféré avoir une Femen aux proportions avantageuses en face de moi... Quoi qu'il en soit, je crois que tout a déjà été "débattu", et que nous tournons un peu en rond, non ?
Tout a peut-être été dit mais nous pouvons compter sur vous pour ajouter de la saveur à la mayonnaise compassionnelle que vous vous appliquez à touiller pour nous: invoquer et réclamer l'empathie (l'empathie !) pour une personne qui a laissé torturer ses enfants (violence et viols, tout de même) pendant des années sans broncher n'en manque pas.

Enfin il est vrai qu'avec Marc-Aurèle ça passe mieux.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 14:51   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Pète-sec ? Allons donc !
Je vous ai moi-même trouvé un peu empathibulaire sur les bords au cours de cet échange, mais brisons là cordialement.
Donc selon vous, elle aura laissé perpétrer ces viols par méchanceté, par foncière indifférence au sort de ses filles, par complicité lubrique avec son mari, peut-être ? Comment expliquez-vous cela, vraiment ?
Les mères laissent violenter leurs enfants par leur conjoint pour mille raisons, parmi lesquelles la lâcheté en général, surnage (peur de "perdre" le mari et de se retrouver seule une fois les enfants grandis et en allés), en sous-couche vient le désir de se constituer des liens de solidarité dans le victimat, celui de voir les enfants se faire taper pour se sentir, là encore, moins seule et isolée et éventuellement réunir assez de force et de complicité avec eux pour "passer un jour à l'acte", ce que Sauvage a fait. Cette sous-couche paraît en effet avoir pris le dessus pour conduire au meurtre : ses enfants ont collaboré, plus ou moins activement, à l'assassinat. Et on peut dire à ce propos qu'il y a "stratégie tordue" comme je l'écrivais. Tordue mais classique.

En sous-sous-couche : que le père "passe ses nerfs" sur les gosses qu'il prend comme punching-ball peut faire espérer une nuit paisible pour soi.

"Vous n'imaginez pas ce qu'a enduré cette femme" écriviez-vous. Je n'imagine rien en effet, je sais.

Ceux qui n'ont jamais vécu ces violences domestiques devraient, sinon fermer leur gueule, du moins tendre l'oreille aux propos de ceux qui savent de quoi ils parlent étant donné le lieux d'où ils parlent. On ne subit pas des violences d'un même homme pendant plus de 40 ans sans en être la complice. C'est ainsi, c'est pas joli joli, et ça nous emmène un peu loin de Marc-Aurèle mais c'est le réel, épineux, complexe et moche que vous ne connaissez pas.
Vous savez quoi, précisément ? Avez-vous vécu pendant des décennies, depuis toujours et jusqu'à présent, en couple avec quelqu'un qui vous battait régulièrement, pratiquement tout le temps, dans un climat d'extrême violence perpétuelle, c'est-à-dire dans un état ininterrompu de terreur ? C'est réellement votre cas ??
On ne peut non plus comprendre une situation en ne prenant pas en compte la personnalité des intéressés : il s’agit vraisemblablement d'une femme effacée, sans grande personnalité, d'une victime-née paralysée par la peur, qui vivait avec une brute accomplie depuis l'âge de quinze ans. Pas d'un Marche grande gueule qui croit tout savoir, peut manifestement se défendre et est tout le temps fourré aux quatre coins du globe.
À mon humble avis, les circonstances particulières de la vie de cette femme et son état psychologique ne correspondent en rien aux vôtres ; or ce sont là deux conditions minimales à remplir pour pouvoir prétendre, comme vous le faites, avoir vécu ce qu'elle a vécu, et comprendre de quoi il ressort. Sans quoi on ne sait pas.

Bon, j’arrête là, je souhaite seulement que cette pauvre femme soit libérée au plus vite...
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 16:53   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
J'ai relu, faute de mieux, les compte rendus des médias. Mme Sauvage ne fait pas mention de violences graves mis à part ce coup de poing le jour du meurtre. Il aurait été intéressant de savoir quelle était la violence de ce coup tout frais. Rien. Au cours du procès,elle reproche surtout au mari d'être coureur, feignant, instable.
Cela m'étonne. En fait, le coeur du procès semble reposer sur les accusations d'inceste portées par les trois filles. Accusations auxquelles MmeSauvage dit ne pas avoir cru .

Mais alors, comment justifier qu'elle ait tué, un sale type sans doute, mais qu'elle ne croyait pas capable d'avoir abusé de ses filles ?

Ou bien tout le monde ment, et les filles se sont servi de l'inceste pour incriminer plus gravement le père. Et alors, elle n'avait de raison suffisante pour le tuer.

Ou alors, les filles ont vraiment subi les assauts du père, et JS ne pouvait sérieusement balayer le témoignage de ses 3 enfants d'un "Tu te rends compte, tu aurais pu envoyer ton père aux Assises". Dans ce cas, Mme Sauvage est certainement coupable de n'avoir pas dénoncé ces agissements.

L'accusation, comme c'est la règle, a cru les filles et donc demandé la condamnation de Sauvage, pas tant pour la mort du lourdaud, que pour avoir failli dans son devoir de protection sans raison convaincante.

Toutes ces contradictions sont balayées par la vague néo-fem conduite par deux avocates bien médiatiques spécialisées dans les violences conjugales, mais uniquement contre les femmes. Leur talent ne leur a pas fait gagner le procès en Cour, elles gagneront sûrement le procès de la rue.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 17:02   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Avez-vous vécu pendant des décennies, depuis toujours et jusqu'à présent, en couple avec quelqu'un qui vous battait régulièrement, pratiquement tout le temps, dans un climat d'extrême violence perpétuelle, c'est-à-dire dans un état ininterrompu de terreur ?

Ce qui suit n'est pas une question rhétorique M. Eytan. Persuadé jusqu'à il y a peu que ce type cognait régulièrement et gravement sa femme, je n'en ai pas vu trace dans les compte rendus que je viens de relire . Cela m'étonne. Alors, s'il vous plait, pouvez-vous me donner vos références à propos de cette "extrême violence perpétuelle" et ce "climat ininterrompu de terreur" ? Ne me parlez pas d'inceste, j'ai traité le sujet, ni des filles —qui n'ont pas tué le père —mais juste de l'accusée Jacqueline Sauvage.
Pas d'un Marche grande gueule qui croit tout savoir, peut manifestement se défendre et est tout le temps fourré aux quatre coins du globe.

Un ton plus bas Alain. Tu ne connais rien de moi, de mon passé, de ma jeunesse. Et je ne t'autorise pas la charge ad hominen.
M. Beckford, ça s'étire, ça s'étire... J'ai des choses à faire, je dois préparer le dîner...
S'il s'avère que Mme Sauvage ne fut point femme battue et terrorisée, je ferai des excuses publiques.
Cela vous va ?
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 18:50   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
J'ai trouvé ceci dans Libé :

Les médecins aussi savaient. Rien qu’entre 2007 et 2012, Jacqueline Sauvage est passée quatre fois aux urgences. Depuis 2012, Norbert Marot la frappait environ trois fois par semaine ; une fois par mois ces derniers temps, dit-elle aux policiers venus l’arrêter le 10 septembre de la même année.

Recherche toujours l'évocation de ces coups violents répétés dans les compte rendus de procès.
On attend aussi le procès des médecins. N'ont-ils pas un devoir de signalement face à des lésions suspectes ?
Est-elle allé aux urgences pour des lésions suspectes ou pour autre chose ? On a le droit de savoir.
En attendant, cette mise en cause ignoble, au détour d'une phrase assassine, de médecins qui vaquent toute la nuit aux urgences, ce soupçon paranoïaque me révulse.

Attention au prochain combat. La suivante a tué le mari dans son sommeil car elle était humiliée et avait entendu des voix. L'acquittement s'impose aussi.

En mars, à Nancy, le procès d’une autre femme rappellera ceux de Jacqueline Sauvage et d’Alexandra Lange. Sylvie Leclerc est accusée d’avoir tué son compagnon d’un coup de carabine pendant qu’il dormait, en 2012. Aux policiers, cette agente d’entretien, 52 ans au moment des faits, a dit qu’elle avait agi en écoutant «des voix» lui disant de mettre fin aux humiliations et aux insultes de son quotidien.
Voyons ce que dit Robert Ménard : «La vie est plus forte que le droit» et il appelle lui aussi à la grâce.

[www.youtube.com]

Un point me fascine dans cette affaire : s'opposent ceux qui voient une situation particulière et ceux qui vouent au droit et à la loi un aspect quasi-religieux.

Ces derniers devraient se souvenir que le droit et la loi sont des choses très variables et qu'en fait ce qui compte ce n'est pas un texte mais la volonté du peuple à un moment donné. Or les jugements sont bien rendus "Au nom du peuple français" et non pas "Au nom de la loi".

Un exemple pour ne pas rester théorique.

En 1920 l'avortement est un crime. Des faiseuses d'anges seront décapitées pour cela un peu plus tard. En 2015 s'opposer de fait à l'avortement est un délit et l'avortement est remboursé par le contribuable.

La société a changé ce qui était condamnable ne l'est plus.
Utilisateur anonyme
29 janvier 2016, 21:57   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Décidément, Ménard...

Ce qu'il préconise, c'est le droit au lynchage, la loi de la foule fanatisée.
On vit déjà sous le régime : un fait divers, une loi.Il faut aller plus loin.
Maintenant au royaume de l'émotion instantanée, même plus besoin de bourrer le mou au peuple pour justifier un changement de loi. On n'a pas le temps. Il faut intimider le pékin " Ah? Vous n'êtes pas Sauvage, vous cautionnez les violences faites aux femmes donc?".
Fi de la représentativité.
Il faudrait étendre le principe et, en cas de décision impopulaire ou médiatiquement impopulaire, prendre d'assaut l'Assemblée pour imposer la volonté du peuple. Je crois que ça s'est déjà fait.
Mais comment un jugement rendu "Au nom du peuple français" (et non "Au nom de la loi") peut-il aller contre la volonté du peuple ?

Si je jugement apparaît aussi inique à tant de gens aussi différents de l'extrême gauche aux patriotes c'est que tout simplement que cette application féroce butée et imbécile de la loi ridiculise la loi et amène les gens à se révolter contre elle.
Voici un article bien informé et qui devrait fortement changer la perspective de beaucoup : c'est dans Le Figaro du jour
"Sauf à considérer que les 21 citoyens et 6 magistrats constituant les deux jurys "

Comme article bien informé on fait mieux.
Merci de cet article.

Le tollé de certaines féministes pour une cause qui n'en est pas une est destiné à compenser, faire oublier et racheter politiquement leur passivité et leur silence, pour ne pas dire pire, face aux agressions qu'ont subies les femmes en Europe le mois dernier.

Si cette femme doit être blanchie de ses crimes parce qu'elle est une femme créons sans tarder des tribunaux pour femmes, comme il y a aujourd'hui un Tribunal pour enfants, dont l'existence sera justifiée par l'irresponsabilité juridique fondamentale de ces dernières, bruyamment affirmée et revendiquée par nos féministes qui "osent le féminisme". Tous les acquis du féminisme qui ont consisté à responsabiliser les femmes et à les avoir fait sortir de leur statut de "mineures" seront ainsi abolis. Comme le dit très bien Florence Rault : sauf pour les cas cliniques, les femmes sont des adultes responsables, et l'argument excusatoire d'une "femme sous emprise" n'est pas plus acceptable que celui d'un "homme sous l'emprise de sa compagne" dans un dossier pénal.

S'agissant du suicide du fils, F. Rault mentionne aussi ceci, dont on pouvait se douter un peu : Les débats ont plutôt fait apparaître un fils trouvant dans la mort le moyen d'échapper à l'emprise de la mère.

So much for "l'enfer qu'a subi une femme pendant 46 ans".
Utilisateur anonyme
30 janvier 2016, 10:20   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Les débats ont plutôt fait apparaître un fils trouvant dans la mort le moyen d'échapper à l'emprise de la mère.

Alors que le commentaire sur les débats laissait entendre que le fils s'était suicidé à cause du père et, plus encore, que c'est ce suicide qui avait fait déborder le vase de Sauvage.

Et le commentaire sur le commentaire avait transformé ce suicide en crime commis par le père, annonciateur de la prochaine liquidation de Sauvage, menace à laquelle trois coups de fusils ont mis fin.

P.S. Je n'ai pas encore lu l'article car se coucher et se lever avec Sauvage et ses "soutiens", ce n'est pas ce qu'on fait de mieux pour le moral.
Utilisateur anonyme
30 janvier 2016, 10:30   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
J'invite vraiment ceux qui veulent comprendre à quel point le néo-féminisme peut noyauter et faisander les institutions, à voir cette vidéo (sous-titrée en anglais) réalisée par des féministes modérées.

Sweden's gender war.


[www.youtube.com]
Cher Marcel, cet article n'informe en rien, m'a-t-il semblé, mais plutôt jette sur tout un tel voile d'obscurité qu'on n'y comprend plus rien et ne sait plus rien ; ce n'est plus de l'information, c'est, littéralement, de la "désinformation" la plus totale parce que presque aucune nouvelle information n'est donnée. Tout pratiquement est possiblement révoqué en doute, bien, mais rien n'est expliqué à la place.
Seul point positif : la mère ne savait pas que son fils s'était suicidé, contrairement à ce qu'avaient laissé entendre les autres journaux, en effet.
Mais elle a bien été battue, quand même, il y aurait au moins un certificat le prouvant ; cela infirme-t-il qu’elle ait été battue à d'autres occasions ? en fait on n'en sait rien. Le père était "colérique", bon ; qu'en termes mesurés ces choses sont dites ; pourtant d'autres témoignages, ceux des voisins je crois, évoquent un homme carrément violent ?
Certaines des analyses "psychologiques" y exposées m'ont paru extrêmement révocables en doute elles-mêmes, c'est de la pure spéculation. À un moment il est dit que l'hypothèse d'une fratrie dévastée "ne résiste pas à l'examen", parce que les enfants ont fait leur vie ; euh, l'on peut très bien être dévasté et continuer de vivre néanmoins ; les filles ont témoigné de l'inceste, mais elles pouvaient tout aussi bien mentir ; ah bien, mais il se peut peut également qu'elles aient dit la vérité ; p'tet ben qu'oui, p'tet ben qu'non ; aucun moyen de départager tout cela ne nous est fourni.
Le pompon, c'est quand même ceci : « Les débats ont plutôt fait apparaître un fils trouvant dans la mort le moyen d'échapper à l'emprise de la mère. » ??? sans aucune indication supplémentaire éclairant cette déclaration saugrenue, au regard de ce que nous pensions auparavant : comment cela, pourquoi, serait-ce alors la mère qui battit le fils, après tout ?

Cet article, ce serait une sorte de captieuse entreprise entropique, défaisant tout, et nous laissant avec un tas de sable étal, puis nous disant : débrouille-toi avec ça...
Nous réclamons des choses plus documentées, tout de même, les opinions et les "idéologies", il y en a bien assez ici.
Eh bien, il faudrait aller lire les minutes des deux procès d'Assises et d'appel, mais il me semble de toute façon tout à fait invraisemblable que les deux aient abouti aux mêmes conclusions sans quelques solides arguments, ce serait complètement à contre-courant de tout ce qui se passe : deux fois de suite ? J'y crois pas !
Monsieur Meyer,

Les trois magistrats de la XVIIème chambre et les magistrats de la Cour d'appel ont condamné Renaud Camus avec une lectue inepte de ce qu'il a écrit...

Cette constance dans l'erreur devrait vous amener à penser qu'une décision de justice, même répétée, n'est pas forcément pertinente...
Monsieur Meyer,

La dame (une avocate) qui écrit cet article nous dit :

Autre détail déplaisant, l'épisode du suicide du fils la veille du meurtre est souvent présenté comme étant aussi à l'origine du déclic. Problème: Jacqueline Sauvage ne le savait pas quand elle a abattu son mari. Les débats ont plutôt fait apparaître un fils trouvant dans la mort le moyen d'échapper à l'emprise de la mère.

Cette dernière phrase est tout simplement un mensonge. Les débats ont été retranscrits dans leur quasi totalité par le journal de Blois, à cette adresse.

[www.larep.fr]

Quelques extraits (Pascal est le fils de Mme Sauvage) :


Témoignage d'une compagne.

Avant-dernier témoin de cette longue première journée d'audience. Une ancienne compagne de Pascal en 2011/2012. "Après un épisode de violence, Pascal m'a dit que son père le battait. Après notre séparation, il m'avait dit, 'avec mon père, c'est lui ou moi qui restera'. Il terrorisait ses enfants."

Autre moment :

L'avocate de la défense (Me Bonaggiunta). "Pouvez-vous nous expliquer certaines scènes de violence entre le père (Norbert) et le fils (Pascal) ?"

Le témoin ."C'était toujours de la violence. Constamment. A Noël c'était les assiettes qui volaient. Ailleurs c'était les coups. Il avait de la rage, de la haine. Une fois Norbert m'a jeté une friteuse à la tête."


(Commentaire : Norbert est celui qui a reçu des coups de fusil).

Autre moment :

La présidente. "Que pensez-vous du décès de Pascal ? "

Le témoin. "Je ne comprends pas, il avait réussi à ouvrir les yeux sur son père. C'est un geste de désespoir. C'est la maladie, le fait d'avoir été laissé par son ancienne compagne. Comment il peut laisser trois enfants ?"


(Commentaire : la nouvelle compagne parle de l'ancienne compagne de Pascal Marot, mère de ses enfants).


Maintenant la mère des trois enfants de Pascal Marot :

La présidente. "Les violences conjugales, vous en parliez ensemble avec votre belle-mère ?"

Le témoin. "Elle a toujours voulu m'aider. Faire entendre raison à son fils Pascal. C'est pour ça que je suis là ce soir. Pour elle. Pour l'aider."

Autre moment :

L'ex-concubine de Pascal Marot livre un témoignage poignant sur un ton percutant.
"Je veux rajouter, par rapport aux violences conjugales, on croit que c'est facile de porter plainte. Le fils a reproduit le même chose que son père. Je n'ai jamais été esquintée comme elle (Jacqueline). On n'est pas autant aidée que ça. Ce n'est pas vrai, il n'y a pas de structure. Il y a dix ans, on n'a même pas voulu prendre ma plainte dans un premier temps. Il m'avait menacée de mort. C'est au commissariat d'Orléans que ma plainte a été acceptée. Mais on n'est pas aidée, ce n'est pas vrai ! Quand la plainte est faite, les hommes ressortent... Et les maris reviennent au domicile, et ils cognent de nouveau. Moi je suis partie, parce que je suis d'une génération plus jeune. Madame Marot, c'est l'ancienne école. Il y a tellement une peur...
Ce sont des gens qui vous détruisent de l'intérieur. C'est du harcèlement moral, ils nous conditionnent... En temps que femme de violentée, je pense qu'il est temps de faire bouger les choses. Il faut nous aider. "


Autre moment :

Le témoin. "Norbert Marot, c'était une personne vraiment mauvaise. Très mauvaise."


Le témoin. "Une fois, on a retrouvé Jacqueline dehors. Elle ne voulait pas rentrer, elle avait peur. Elle était tétanisée et ensanglantée dans la voiture. Quand Norbert est venue, il l'a forcée à rentrer."


Le témoin. "On était harcelé. C'était psychologique et physique."


Et une troisième (je m'y perds un peu) concubine :

Un nouveau témoin entre à la barre. Une ancienne voisine, qui a été la concubine de Pascal Marot, le fils du couple. "J'ai habité 3/4 ans à côté de chez eux. Il n'y avait pas de clôture. C'était tout le temps de la violence. Nobert Marot était violent, insultant, tyrannique. Il était toujours en train de venir nous épier. J'ai trouvé madame Marot dans des états, très esquintée du visage. J'ai même été lui faire ses courses une ou deux fois. Il se bagarrait toujours avec Pascal. "


Comment cette dame peut-elle dire que Pascal Marot s'est suicidé pour échapper à l'emprise de sa mère, après de tels débats ? a-t-elle lu ces verbatims ?
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter