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Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?

Envoyé par Francis Marche 
Monsieur Changeur,

Je ne peux répondre à la place de M. Meyer mais les jugements contre R. Camus ont été rendus par des magistrats, des juges politiques, et non un jury populaire sur un crime dépourvu de dimension politique comme celui qui était reprochée à Mme Sauvage.

C'est du reste un peu le défaut de ce dossier : il concerne des faits dépourvus de dimension politique, ce qui fait que les lobbyes politiques de tous bords se ruent sur lui pour en faire leur chose, leur cause, d'où l'immense bouffonnerie à laquelle cette affaire donne lieu dans le complexe médiatico-politique et qui n'en épargne pas certains ici.

Se montrer soutien-femmes, ça ne mange pas de pain et ça permet de se refaire une bonne conscience (surtout pour certaines qui n'ont pas "osé le féminisme" quand il aurait fallu), et comme la victime du meurtre ne peut pas se défendre non plus, c'est sans risque et tout bénéfice pour tous : même si on se trompe, ça ne fera pas revenir le mort n'est-ce pas ? La criminelle sera donc élargie, pour la satisfaction du plus grand nombre et en régime de démagogie, c'est bien le principal. Que la justice y prenne une gifle, ce n'est pas bien grave non plus puisque de toute façon, elle est déjà pourrie, comme vous paraissez le penser, non sans quelques solides arguments il est vrai.

La justice étant pourrie, pourrissons-là un peu plus, la cause politique -- quelle qu'elle soit, celle des féministes qui osent l'hystérie et l'irresponsabilité, celle des nationaux qui insistent pour mettre en balance les déboires judiciaires de Sauvage et le sort enviable de ceux qui en réchappent dans le camp de la Diversité, celle des gauchistes de tous poils, etc. -- vaut bien une entorse à l'état de Droit et un croc-en-jambe à la Justice, bien comme Paris en son temps une messe.

Le carnaval de la bouffonnerie française doit continuer, entre l'affaire Sauvage montée de toute pièce et le débat sur la déchéance de la nationalité pour les terroristes, le pont du Titanic ne manque pas d'animation.
Mais Monsieur Marche que pensez-vous des extraits que je viens de diffuser ?

Et n'oubliez pas aussi que le jury populaire comprend en fait six jurés et trois magistrats en première instance et neuf et trois en seconde. Ne pensez-vous pas possible que les magistrats influencent les jurés ?
Utilisateur anonyme
30 janvier 2016, 20:01   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Une fois Norbert m'a jeté une friteuse à la tête.

Le témoin ne précise pas si la friteuse était pleine d'huile. La rencontre d'une friteuse, même vide, et d'une tête a dû laisser des traces. Il y a de quoi porter plainte non ?

Cette histoire me fait de plus en plus penser au Crime de l'Orient Express...
Utilisateur anonyme
30 janvier 2016, 20:03   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
il concerne des faits dépourvus de dimension politique

Le crime en lui-même mais pas l'exploitation qui en est faite.
Utilisateur anonyme
30 janvier 2016, 20:30   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Les débats ont plutôt fait apparaître un fils trouvant dans la mort le moyen d'échapper à l'emprise de la mère.

Effectivement, je ne vois pas trace de cette hypothèse dans la partie des débats que j'ai lue.
Sauf éléments probants, ce serait d'ailleurs aussi inconséquent que d'affirmer qu'il s'est suicidé à cause du père. On dit de Pascal Marot qu'il était malade ...
Philippe Changeur : Comment cette dame peut-elle dire que Pascal Marot s'est suicidé pour échapper à l'emprise de sa mère, après de tels débats ? a-t-elle lu ces verbatims ?

La présidente. "Les violences conjugales, vous en parliez ensemble avec votre belle-mère ?"

Le témoin. "Elle a toujours voulu m'aider. Faire entendre raison à son fils Pascal. C'est pour ça que je suis là ce soir. Pour elle. Pour l'aider."

Quatre décennies au moins de complicité active/passive avec le salaud, avant de lui régler son compte à coups de feu.

Cela ressemble un peu à l'histoire personnelle de Guy Bedos, qui dans son enfance a connu un cas de figure semblable : la mère était battue ; elle battait le fils, collaborait activement avec son tortionnaire. Et Guy Bedos a voué toute sa vie une haine indéfectible pour cette femme battue qui répercutait sur lui les coups qu'elle recevait, qui haïssait son fils à qui elle faisait subir un harcèlement moral permanent qui lui aussi venait en écho de celui qu'elle subissait.

Je tiens cependant à préciser, parce que je sens que pour certains, c'est nécessaire, que je ne suis pas en train d'insinuer que Jacqueline Sauvage battait son fils, mais que le terme "d'emprise" sur lui peut très bien recouvrir cette forme de harcèlement moral très subtil qui est la culpabilisation du fils par la mère vis à vis du père ("c'est ton père tout de même, tu ne devrais pas lui répondre comme ça, c'est un peu normal tu sais, qu'il se mette en rogne contre toi, tu devrais essayer d'être un peu plus gentil avec lui, après tout ce qu'il fait pour nous, pourquoi est-ce qu'on a toutes ces difficultés avec toi, vois tes soeurs, elles au moins, elles m'écoutent et elles comprennent, tandis que toi, pourquoi es-tu toujours si buté et renfrogné envers nous, si ton père est comme il est ici, tu sais, je ne veux pas te fâcher mais c'est un peu à cause de toi, etc.., etc..") -- à longueur d'années, d'enfance, de jeunesse. On se suiciderait à moins. J'en connais qui l'ont fait, d'autre qui ont failli le faire.

Les adultes lâches, victimes de sévices physiques et moraux dont ils répercutent les effets sur plus faibles qu'eux, méritent leur sentence. Les faibles et les dominé(e)s, comme les kapos dans les camps de concentration qui n'en étaient pas les directrices, savent se montrer les plus féroces lorsque l'occasion se présente de traiter avec plus faible qu'eux/elles [*].
Encore un fois, ceux qui n'ont jamais vécu cela, de près ou de loin, ne s'en doutent pas et leurs conception et perception simplettes et manichéennes du monde ne leur permettent pas de l'imaginer. Leur expérience heureuse du monde, la félicité familiale dans laquelle ils ont baigné dans leur jeunesse leur fait opposer à cela leur j'y crois pas, en secouant leur trogne gonflée de certitudes.

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[*] Un autre chiffre apparu subrepticement dans un ouvrage sur le harcèlement moral * révélait que, dans le secteur public, un tiers des femmes harcelées au travail se plaignent de l'être par… des femmes.
[sante.lefigaro.fr]
Si le mari était bien le monstre que l'on dit, si la femme était bien la victime que l'on dit, eh bien pourquoi chercher à priver la femme de la "beauté" de son geste en la déresponsabilisant à la seconde même où, héroïquement, elle venait de se libérer de son état de victime et d'accéder au rang d'être libre et responsable ?

Si j'étais Jacqueline Sauvage, je ne voudrais pas que la société me privât du libre-arbitre, de la force et de la capacité d'agir que j'aurais mis 40 ans à acquérir.

Rendre Jacqueline Sauvage pleinement responsable de son geste, c'est l'accueillir au sein de la société des Hommes. Pleurnicher pour sa grâce, c'est la maintenir dans son statut de Victime.
Il n'est pas possible que cette femme ait tenu 40 ans ou plus dans l'atmosphère que les témoins décrivent sans une forme de complicité de sa part avec le bourreau, qui s'est s'exercée aux dépens des enfants. Si l'on considère d'un autre oeil le drame du 10 septembre 2012, en tournant le dos à la doxa néo-fem, il devient très vraisemblable que l'événement fut un règlement de compte entre deux associés criminels. Maltraitance physique exercée par le père ; collaboration et harcèlement moral ou "emprise" (vraisemblablement une forme de culpabilisation) pratiqués sur le fils par la mère, lequel a fini par se suicider. Que l'une ait encaissé des coups infligés par l'autre ne change rien à la nature de leur association, si ce n'est, en effet, que ces coups aient pu être l'élément déclencheur de la crise ultime, qui fut fatale à l'homme.

On m'a interrogé sur les "motivations" qu'il faudrait prêter à la femme dans pareille collaboration (sadisme ? lubricité partagée avec le bourreau ? etc.). Que ceux-là s'interrogent donc sur les motivations d'un Pierre Laval à collaborer dans les années noires. Entêtement, lâcheté, idéal (celui, s'agissant du couple, d'une réconciliation heureuse dans l'accalmie après les ramponneaux et les jets de friteuses à la tête de tiers, et pour ne rien dire de ce qu'auraient subi les filles et qui pouvait ainsi être épargné à la mère), perversité aussi (pourquoi le nier) sont celles qui surnagent dans ce lisier.
Cher Jean Rivière,

Je suis absolument d'accord avec vous. Dans cette demande de grâce, les néo-fems plaident l'irresponsabilité féminine foncière, ce qui constitue, du point de vue même du féminisme, une scandaleuse régression.

A cela il faut ajouter que le spectacle de ces féministes qui dénoncent "le patriarcat" à longueur d'années pour aujourd'hui solliciter d'un président de la République la "grâce" d'une criminelle comme cela peut se faire d'un patriarche dans les sociétés traditionnelles ou les régimes patriarcaux les plus arriérés, ne manque pas de piquant.
Citation
Jean Rivière
Si le mari était bien le monstre que l'on dit, si la femme était bien la victime que l'on dit, eh bien pourquoi chercher à priver la femme de la "beauté" de son geste en la déresponsabilisant à la seconde même où, héroïquement, elle venait de se libérer de son état de victime et d'accéder au rang d'être libre et responsable ?

Si j'étais Jacqueline Sauvage, je ne voudrais pas que la société me privât du libre-arbitre, de la force et de la capacité d'agir que j'aurais mis 40 ans à acquérir.

Rendre Jacqueline Sauvage pleinement responsable de son geste, c'est l'accueillir au sein de la société des Hommes. Pleurnicher pour sa grâce, c'est la maintenir dans son statut de Victime.

Aussi, la rendre libre, c'est pour l'emprisonner, et l'emprisonner, c'est la rendre libre ?
À mon sens, il n'y a qu'une façon de parachever la beauté de son geste libérateur, je reprends vos termes, c'est lui accorder la liberté, et cette grâce ne ferait qu'entériner son nouveau statut de "personne libre et responsable", en cessant de pleurnicher sur le sort du malheureux mari.
Citation
Alain Eytan
Aussi, la rendre libre, c'est pour l'emprisonner, et l'emprisonner, c'est la rendre libre ?

Mais "on" n'a pas à la rendre libre : on a à juger comme un être libre un être qui s'est effectivement de lui-même libéré. Et emprisonner Jacqueline Sauvage, ce n'est pas la rendre libre, c'est reconnaître sa liberté.

Vraiment dans cette affaire, mari violent et pleurnicheurs ont exactement la même attitude : Jacqueline Sauvage est une victime irresponsable. Victime un jour, victime toujours, quoi que l'on fasse.
Bien sûr, mais dans une perspective bassement pratique, je trouvai dommage qu'on reconnût la liberté de l'intéressée pour aussitôt l'en priver.
Utilisateur anonyme
31 janvier 2016, 19:41   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
@ Francis Marche

Quatre décennies au moins de complicité active/passive avec le salaud, avant de lui régler son compte à coups de feu.

Maître Rault, confrontée tous les jours aux ukases judiciaires du lobby victimal, cueille ses lecteurs un peu à froid.
Vous avez été chercher dans les minutes la phrase qui donne à votre hypothèse un poids de vraisemblance indéniable.
Maître Rault aurait pu étayer un peu son propos. Elle fait un parallèle intéressant entre la théorie de la mémoire retrouvée — le passé oublié ressurgit grâce au thérapeute — et "la légitime défense sur toute une vie", nouveau cheval de bataille néo-fem. Elle aurait pu développer un peu.

Sur la lancée de votre analyse, j'ai été intrigué par la tirade féministe d'une fille Sauvage et par sa révolte quand la Cour lui demande des détails. Elle se présente comme une femme battue. Moins battue que sa mère mais plus consciente de ses droits. Je l'imagine reprochant à sa mère de s'être laissé faire toute sa vie, la culpabilisant sur sa passivité/complicité.
Pour Mme Sauvage l'explication n'est pas la sidération, mais au contraire le moindre mal. Malgré les accès de colère de Marot, elle préférait vivre avec lui que sans. Jusqu'au moment où le dernier coup subi réveille en elle la culpabilité d'avoir vécu cahin-caha au mieux de son intérêt sans tenir compte de principes supérieurs, son honneur de femme, la protection de ses enfants.

L'affaire est entendue, Sauvage est graciée, la Justice désavouée.
Une des leçons politiques (et sociologiques, si l'on veut) majeures de cette affaire aura été cette fonction de déni qui a pour ligne porteuse l'idéologie dans le camp féministe victimaire. Tous les jours, la rubrique des faits divers nous montre que les "faibles femmes", comme les voudraient tant les néo-fem que les machos, croisant plus faibles qu'elles sur leur chemin, se montrent capables des pires comportements sadiques -- pas plus tard qu'hier, cette affaire de deux jeunes femmes (20 ans à peine) qui ont torturé par plaisir des pensionnaires de maisons de retraite avant d'être interpellées et inculpées.

Or cela est nié, seul le mâle est capable de comportement sadique, quant à sa complice féminine (pourtant indispensable dans les cas de violences domestiques établies sur de très longues durées comme dans l'affaire Sauvage), elle ne peut être que victime. Tous celles et ceux qui répètent à l'envi que tous les jours des femmes meurent sous les coups de leur conjoint à l'occasion du battage médiatique qui est fait sur cette affaire ne prennent pas même la peine de remarquer que dans le cas Sauvage, la femme est bien en vie et que ce sont deux hommes qui sont morts, le père et le fils. Cela leur est un détail, apparemment !

Des mots peuvent pousser au suicide, bien autant, et sans doute plus que les gnons contre lesquels, qui que l'on soit, aussi "faible femme" que l'on soit, on peut se défendre avec l'aide des institutions, de la police, ou même, pourquoi pas, d'ami(e)s équipées de manches de pioche ou de battes de baseball.

En revanche, contre les mots et les humiliations verbales, contre les stratagèmes de culpabilisation, aucun recours autre que le psy, les psychotropes ou l'alcool, ou encore les fameuses "conduites à risque" (sexuelles et autres) auxquelles se livrent certains hommes victimes de ce type de violence, c'est à dire la mort silencieuse des victimes, non statistiquement répertoriées et dont le nombre jamais, par conséquent, ne fera pendant à celui des "2 femmes qui meurent tous les jours victimes des violences de leur conjoint" que l'on nous rabâche partout.

Un dernier mot sur le sujet avant de clore cette discussion pour ce qui me concerne : on ne laisse pas sa famille se faire brutaliser pendant quatre décennies sans être la complice active des brutalités. La maltraitance physique entretenue dans le long terme ne peut se passer d'une pression morale sur les victimes. Si la première fut l'affaire du père, la seconde fut celle de la mère, jusqu'à ce qu'un désaccord de circonstance, un coup mal encaissé, aboutisse à un règlement de compte entre les deux complices, comme cela advient dans tous les milieux criminels.

Je voudrais terminer en citant une intervenante qui commente un billet de Dominique Jamet sur Boulevard-Voltaire.fr traitant du sujet :

Moi je n'ai pas signé cette pétition parce que je pense qu'une femme, même la plus masochiste qui soit, a le droit de se faire démonter la tronche journalièrement si elle en a envie. En revanche, je n'admets pas qu'elle expose ses enfants, voire qu'elle les offre (et tant pis si le mot vous choque) à son bourreau qui deviendra, grâce à sa toute puissance de mère, le leur.
Cette ogresse (et tant pis encore une fois si le mot vous choque) est défendue par sa progéniture qui n'a jamais vue en elle qu'une "pauvre victime" et même une "mère courage" parce que c'est qu'elle leur a fait croire. Ses filles ne pouvaient pas penser autrement et son fils s'est suicidé. Les enfants se mettent toujours du côté de celui qu'ils pensent le plus faible dans le couple parental et ne peuvent pas envisager que ce "plus faible" est peut être le plus terrible ou le plus tordu des deux.
L'humain est capable d'une perversité incroyable, souvent inconsciemment d'ailleurs ! Mais ne pas le savoir c'est méconnaître la psychologie. Penchez-vous sur la question elle est trés interessante.

01 février 2016, 09:58   Epilogue pour voie d'eau
Moi président, j'accorderai le port d'armes aux femmes et aux enfants d'abord.
Je n'ai pas suivi du tout cette affaire et par conséquent je me suis gardée de prendre parti. De toutes façon la grâce ne remet pas en cause la chose jugée : aux yeux de la justice cette femme reste coupable d'assassinat.

Il me vient cependant la réflexion suivante : A l'intérieur du grand banditisme quand un caïd est assassiné, celui qui l'a tué est traité, si salopard qu'ait été sa victime, comme le serait un vulgaire assassin, selon le sacro-saint principe que nul dans un état de Droit ne doit se faire justice lui-même. On ne voit pas pourquoi il faudrait que la justice contrevienne à ce principe pour un homme dont les violences si grandes et avérées fussent-elles, n'ont rien de comparables avec celles exercées par les parrains mafieux. D'autre part ce sont les mêmes féministes, ou leurs filles spirituelles, qui défendent becs et ongles le droit à l'avortement, quelles que soient les circonstances, qui s'enorgueillissent même de l'avoir pratiqué, qui approuvent également l'assassinat de sang froid, par tir de fusil dans le dos, d'un homme ne menaçant personne de mort (quelles que fussent par ailleurs ses violence). Certains n'y verraient pas un hasard. Il y a là, en effet, comme une continuité qui, à la réflexion, fait un peu froid dans le dos, entre la jubilation affichée à avoir abrégé la vie d'un être humain en gestation et l'approbation inconditionnelle de l'assassinat d'un homme. Le mythe de la fameuse ''sensibilité féminine'' en prend soudain un coup. Ce rapprochement donnerait presque raison à ceux, dont je ne suis pas, qui affirment sur le modèle de ''qui vole un oeuf, vole un boeuf'', '' que celle qui est capable de tuer sans états d'âmes un enfant en gestation, sera capable de bien pire...
Un dernier mot sur le sujet avant de clore cette discussion pour ce qui me concerne : on ne laisse pas sa famille se faire brutaliser pendant quatre décennies sans être la complice active des brutalités.

Qui sait, peut-être Mme Sauvage sera-t-elle un jour condamnée pour complicité de viol de ses enfants... Il faudrait même, dans l'absolu, et histoire d'en remontrer aux tribus afghanes, que cela soit possible pour les femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint, non? Toutes ces garces qui, entre nous, en rajoutent un peu en crevant ainsi -- c'est vrai, quoi, il y a SOS Femmes Battues, les copines, le voisin du dessus, etc. De toute manière, pourquoi, mais enfin pourquoi elles restent, ces connes?!

Plus sérieusement, le soulagement est énorme: d'aucune façon cette dame ne devait en baver plus qu'un Cantat, par exemple.
Hollande a choisi, assez finement me semble-t-il, un compromis.

Pendant ce temps, Le New York Times soutient Hillary Clinton, notamment parce qu'elle serait seule capable d'offrir « aux femmes davantage de droits ».

Il s'agit ici de droits, c'est-à-dire de dispositions légales. Il faudrait vraiment savoir quels droits les femmes américaines devraient acquérir qu'elles n'ont pas encore. Comme il n'y a là-bas rigoureusement aucun droit que les hommes ont et pas les femmes, il ne peut s'agir que de leur donner des droits que les hommes n'ont pas, c'est-à-dire des privilèges.

Parmi ces privilèges, il y aura peut-être un jour celui de pouvoir fusiller son mari si celui-ci est une ordure, plutôt que d'aller porter plainte ou de demander le divorce, qui sait.
Utilisateur anonyme
01 février 2016, 13:54   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Il y a maintenant des zones de non-droit dans la Justice comme dans les quartiers. Les directives du féminisme anglo-saxon à compétence universelle, sont désormais transposées dans le "Droit" français.

Les souverains les plus faibles sont ceux qu'on déboulonne le mieux.
La Justice a pris une claque magistrale. Méritée en un sens puisque depuis vingt ans, elle s'est livrée pieds et poings liés à la culture de l'excuse pour les uns (les femmes, les mineurs de 18 ans, les minorités visibles) et de la passion punitive pour les autres. Le tout avec un constant regard sur le baromètre de l'opinion manipulée par des médias (l'AFP en est un exemple frappant) où il semble impossible de faire carrière sans afficher un credo féministe et immigrationniste.

Le procureur (un homme), s'il n'a pas encore consenti à se déculotter totalement, s'est quand même excusé de devoir punir, a calculé lui-même la date de sortie de la condamnée.

Le jury, composé statistiquement de 86% de citoyens prêts à excuser une femme battue (après battage), n'a, in vivo, dans ce cas précis, pas gobé la chose.

Reste le plus important : la manipulation des chiffres et des statistiques qui ont fait de Sauvage une nouvelle Fantine, un symbole édifiant.
Utilisateur anonyme
01 février 2016, 13:57   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
il y aura peut-être un jour celui de pouvoir fusiller son mari si celui-ci est une ordure

Ce droit existe déjà; j'ai lu (je vais chercher la référence) qu'aucune femme ayant buté ou châtré son conjoint n'a fait de prison ferme aux EU.
Il est curieux que cette discussion ait tourné au débat sur le féminisme et la femme naturellement mauvaise, alors que l'histoire, l'affaire qui l'a déclenchée ne concernait finalement que le sujet de la tyrannie. Aux hommes persécutés et même battus à mort par leur folle de femme, à ceux-là que les services sociaux comme de la justice n'ont apporté aucune solution concrète, on ne peut qu'espérer qu'ils trouveront également en eux la force de se libérer tout seuls, y compris, s'il le faut, parce qu’il n'y a pas d'autre choix, en tuant leur bourreau. Peut-être, d'ailleurs, que la mise à mort retrouverait là, avec ces auto-affranchissements, un semblant de sens social et individuel.
Qui sait, peut-être Mme Sauvage sera-t-elle un jour condamnée pour complicité de viol de ses enfants... Il faudrait même, dans l'absolu, et histoire d'en remontrer aux tribus afghanes, que cela soit possible pour les femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint, non?

Quelle sotte perfidie !
L'analogie avec le caïd assassiné est judicieuse.
L'actualité française (par bribe élyséenne):

Les filles Sauvages de la jungle invitées à se rendre à l'Elysée en taxi Uberpop pour recevoir de la main du migrant Raul Castro les trois étoiles Michelin de la maison que leur maman fréquente à Fleury-Mérogis, c'est ici.
Utilisateur anonyme
06 février 2016, 12:26   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
[www.francetvinfo.fr]

Jurisprudence Sauvage. Permis de tuer accordé.
Utilisateur anonyme
06 février 2016, 16:20   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Quand Madame Sauvage devient Mister Wild...

[fr.news.yahoo.com]é-femme-aime-prison-à-vie-meurtrier-131700385.html
Utilisateur anonyme
06 février 2016, 16:25   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Je ne sais pourquoi le lien ne fonctionne pas. Il faut googliser :

J'ai tué ma femme, je vous aime" - La prison à vie pour le meurtrier de Facebook
Monsieur Beckford,


Que pensez-vous de ce passage concernant la victime, Monsieur Bert :

La personnalité de Bernard Bert se dessine, à l'encre non pas noire, mais sale. Ce misanthrope, obsédé sexuel qui ne fait jamais l'amour mais «tire un coup», harceleur, viole l'une de ses belles-sœurs et en agresse sexuellement une autre, Marie-Anne, mineure au moment des faits. À l'époque, une plainte est déposée et M. Bert se retrouve incarcéré à Lyon. Mais la mère de ses victimes convainc Christiane de retirer sa plainte, et se charge de le faire pour celle de Marie-Anne, afin d'éviter à Bernadette de devoir élever seule ses deux garçons. Curieusement, nul ne sait aujourd'hui si le parquet a maintenu les poursuites et si le pervers a été jugé malgré tout.

Que voulez-vous que cette pauvre femme fasse quand son tourmenteur, alors qu'elle était partie, l'a menacée de la tuer (et de tuer leurs chiens, ce M. Bert avait vraiment le diable dans la peau) ? que voulez-vous qu'elle fasse quand la "justice" est même incapable de dire si le parquet a poursuivi le violeur ?
Utilisateur anonyme
06 février 2016, 22:51   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Ah! Monsieur Changeur, non pas les chiens, pas les chiens, je croyais juste qu'il ne faisait que battre sa femme.
Menacer un chien ! Après, le chien doit vivre tout le reste de sa vie de chien avec le traumatisme de cette menace alors que le salopard s'est lâchement laissé assassiner.

Je ne sais même pas si vous êtes sérieux...
À l'époque, une plainte est déposée et M. Bert se retrouve incarcéré à Lyon. Mais la mère de ses victimes convainc Christiane de retirer sa plainte, et se charge de le faire pour celle de Marie-Anne, afin d'éviter à Bernadette de devoir élever seule ses deux garçons.

Quand je me tue à expliquer que l'entourage féminin est très souvent, très généralement complice du salaud par les pressions morales et psychologiques, le chantage affectif, qu'il fait peser sur les victimes, la Toile s'enflamme et me met au lynchage verbal. La chose est pourtant rapportée là, noir sur blanc, et personne ne la voit !

Il est impossible qu'un homme tourmente une ou plusieurs femmes de son foyer pendant des décennies sans la complicité active d'au moins une femme. Ces femmes, par lâcheté et goût prononcé du victimat, font le salaud, entretiennent sa saloperie, font obstacle à la justice, sont les artisannes de leur "enfer" tout en couvant d'y mettre fin par un choix barbare ultime : celui du coup de feu dans le dos tout aussi lâche que leur collaboration pluridécennale avec le bourreau.

Il y a peut-être le fameux "syndrôme de la femme battue", si cher à celles qui "osent le féminisme" mais il y a surtout le "syndrôme de la femme suppôt du barbare" par choix, par goût, par lâcheté et désir éperdu de ne pas se retrouver seule avec elle-même et les enfants une fois divorcée. Mais l'omerta imposée par le clergé féministe veille à ce que cette vision peu romantique du féminin ne voit jamais le jour dans les médias, et donc les prétoires qui n'en sont plus que l'extension.
Monsieur Beckford, pourquoi cette réaction ?

Les chiens ne sont cités que pour justement montrer le fonctionnement psychologique du personnage. Il est évident que le seul problème tient aux menaces de mort, aux sévices exercés sur sa femme et sur ses soeurs.

Ce monsieur, voir extrait plus haut, était bien un violeur. Il est anormal que la "justice" ne lui ait pas fait le procès qu'il méritait.

N'avez-vous pas vu dans les articles, M. Beckford, que le jour de l'enterrement les fils de la victime ont découvert que leur cousin était en réalité leur frère, le fils du viol ?

La "justice" botte en touche avec son élégance habituelle disant que si Mme Dimet avait accablé son mari quand les gendarmes prévenus par une de ses soeurs des menaces du mari étaient venus la voir, alors le problème aurait été résolu. Je n'en crois pas un mot.


Enfin ce monsieur pour attirer à nouveau sa femme à son domicile (elle s'était finalement enfuie) avait signé une sorte de promesse lui disant qu'après les fêtes il la laisserait partir (vous me direz qu'elle a été bien bête de le croire et vous aurez raison). Les fêtes passées il lui a ri au nez et lui a dit qu'elle n'avait qu'à se suicider en lui parlant du fusil. Elle a alors sans doute compris que le fusil en question était la seule solution à ses problèmes.

A propos des "permis de tuer" c'est un langage bien gauchiste, pardonnez-moi, que vous tenez. Il y a trente ou quarante ans un cambrioleur savait très bien qu'en entrant dans un domicile la nuit il pouvait prendre un coup de fusil et personne ne l'aurait plaint.

Maintenant la justice est douce aux marginaux (et parmi eux les Bert et les Marot qui auraient dû être coffrés depuis bien longtemps) et dure pour les gens qui essaient de se défendre.

Une autre affaire où cette fois l'assassion est un homme : il y a quelques jours le dénommé Raphaël a tué à coups de poings son bébé Djason (sic) car ses pleurs le gênaient pour jouer à la console. La mère une certaine Preiscillia (sic) était sortie (à minuit !) pour acheter des cigarettes et a au départ "couvert" le Raphaël en cause... pour ne pas perdre son allocation parent isolé !

A cette heure, Preiscilla est libre sans aucune charge et Raphaël n'est mis en examen que pour meurtre ce qui lui garantit une sortie assez rapide de prison. C'est ça la philosophie des juges amis des marginaux : il faut les plaindre les pauvres malheureux leurs multiples "carences" (j'ai découvert le mot) excusent beaucoup de choses.

Je vais vous dire ce qui se serait passé autrefois : la dame Preiscillia serait en taule au moins pour avoir délaissé l'enfant et pour avoir menti et le Raphaël aurait comme horizon l'échaffaud.
Que Madame Dimet n'ait pas su s'échapper et que des femmes s'enferment dans cette situation infernale, c'est exact.

Ces femmes sont faibles et c'est à la société de les aider et de mettre hors d'état de nuire les malfaisants.

En quelque sorte, Monsieur Marche votre argument est celui des avocats qui défendent les auteurs des tournantes : la victime est pour quelque chose dans son calvaire.
En quelque sorte, Monsieur Marche votre argument est celui des avocats qui défendent les auteurs des tournantes : la victime est pour quelque chose dans son calvaire.

Tiens vous voilà vous aussi versant dans la mauvaise foi, la malhonnêteté intellectuelle et l'amalgame odieux. Décidément le sujet doit s'y prêter. Notez bien M. Changeur que les auteurs des tournantes ne sont jamais condamnés à mort, que les "féministes" ne songent pas à régler leur cas à coups de fusil de chasse non plus.

Enfin ces appels au meurtre à l'endroit d'hommes qui n'ont tué personne et les procès de meurtrières qui se muent dans les prétoires en des procès post mortem de la moralité de victimes de coups de feu ne perturbent que deux personnes ici?

Pourquoi êtes-vous tous si imperturbables face à l'évidence d'une complicité active, ETALEE SUR DES DECENNIES, durée qui rend sans objet et malhonnête toute comparaison avec une tournante d'un soir, de la victime et de son bourreau? J'aimerais bien savoir au nom de quoi vous persistez tous dans cet aveuglement.

Quand une femme "convainc" une victime de viol de retirer sa plainte elle fait obstacle aux procédures judiciaires et se rend complice du criminel. Contestez-vous cela? Etes-vous incapable de percevoir la différence fondamentale qu'il y a entre le soupçon émis à l'encontre de la victime d'un viol d'un soir d'avoir "provoqué" son agresseur, tel que l'émettent peut-être certains avocats, et le fait attesté, noté dans les rapports de police, de convaincre la victime de retirer sa plainte que je mets en avant ici à l'appui de ma thèse d'une complicité féminine dans ces agressions chroniques ? Comprenez-vous bien que l'amalgame que vous faites entre les deux constitue déjà une entorse à la morale et qu'il est manipulateur ? Et dans l'affirmative pourquoi assumez-vous une telle immoralité dans ces sujets ?

Serait-ce parce que vous estimez que toute femme est victime par essence un peu comme l'est l'enfant ? Que cet être naturellement faible et dominé mérite une juridiction pour mineur irresponsable car il est patent que tous les hommes conspirent et rivalisent de méchanceté et de sadisme spontané et gratuit envers lui et qu'un régime juridique spécial en sa faveur est le seul à même de rétablir l'équité entre lui et les hommes ?

Dans quel monde faut-il vivre pour, en 2016, entretenir de telles notions sur les femmes ?

[message modifié, modifications motivées par l'exaspération de son auteur et la cécité volontaire de son interlocuteur]
C'est tout de même intriguant : il y a en France des dizaines de violeurs récidivistes en détention, d'autres en liberté. Certains ont violé de nombreuses femmes qu’ils ne connaissaient pas, parmi eux, certains ont assassiné leurs victimes, et sont donc violeurs et tueurs en série. Or on n'entend pas dire que des féministes aient descendu dans la rue pour taper sur des casseroles en réclamant bruyamment leur exécution au fusil de chasse.

Ces assassins et violeurs en série ont pourtant commis leurs forfaits sur des victimes qui ne leur avaient rien demandé, et surtout pas demandé de rester vivre avec elles comme J. Sauvage l'avait fait auprès de son mari -- elle était allée le "cueillir" un beau soir la pétoire au poing chez sa maîtresse. Les victimes de ces violeurs et tueurs en série ne peuvent aucunement être soupçonnées de collusion, de l'ombre d'une acceptation ou d'un consentement à leur martyre. Leur victimat est pur et immaculé, absolu. Elles ont été violées par un inconnu sous une porte-cochère alors qu'elles cherchaient leur clé dans leur sac. Elles ont été emportées comme un paquet dans un véhicule pour être martyrisées et laissées mortes au coin d'un bois. Or rien, jamais, pas un cri d'indignation de la part de celles qui "osent le féminisme" que la justice laisse la vie sauve à ces hommes qu'elle a jugés coupables. Mais tollé, et cris de foule de corrida lorsqu'il s'agit d'un homme qui a violé ou qui, dans le cas de Marot, aurait violé, et battu une femme libre de le quitter ou de faire interrompre les mauvais traitements mais qui fit le choix barbare de les laisser se perpétuer sur des décennies, tout en couvant le choix non moins barbare d'une vengeance ultérieure à coups de feu.

N'est-ce pas étrange ? Et cette étrangeté ne devrait-elle pas nous interroger sur les motifs inconscients de cette violente indignation de nos féministes et de leurs amis hommes, lesquels se font un devoir et un plaisir de leur faire écho à peu de frais ? Et l'hypothèse que pareille indignation singulière n'aurait d'autre raison que celle de couvrir et de masquer sous le fracas et le bruit la trouble et doublement coupable complicité de celles qui affirment partout et devant les juges avoir "vécu un enfer" auprès d'un homme toute une vie avant de l'abattre comme un chien à l'âge de la retraite, soit celui de la pension de reversion qu'il est préférable de ne pas avoir à partager, ne mérite-t-elle pas qu’on la pose en clair ?

La vie est odieuse. Les femmes en font partie. Les benêts et tartuffes et leurs "haros sur le salaud" ne l'arrangent pas.
Utilisateur anonyme
07 février 2016, 11:04   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Vous faites bien Francis de souligner des disparités. Le mot "viol" est l'arme fatale des féministes. C'est le couteau suisse de leur argumentaire. Pourtant, quand il s'exprime dans sa réalité la plus exceptionnellement monstrueuse, il n'intéresse pas les militantes.

On n'a vu aucune manif , campagne pour dénoncer l'aberration judiciaire de Rouen : un ougandais, condamné à 8 ans pour un viol violent et à l'expulsion dès la fin de sa peine, assassine un couple de jeune gens après avoir violé la jeune femme. Il avait été libéré sans contrôle au lieu d'être expulsé.

Faute de jugement, après retrait de la plainte et assassinat du violeur présumé il est impossible d'établir la réalité des crimes sexuels de Bert. Il peut très bien s'agir d'une dénonciation calomnieuse pour se débarrasser du misanthrope, suivie d'un remord (?) La plainte est retirée donc afin d'éviter à Bernadette de devoir élever seule ses deux garçons. Parce que le bourreau que vous décrivez M.Changeur, le violeur incestueux, est un must pour élever des enfants ?

Le pire dans cette manipulation , c'est le fantasme "chevalier blanc" qu'il engendre : le citoyen ordinaire dressé contre le despotisme institutionnel incapable de protéger la Femme. Alors qu'il ne s'agit que d'une campagne orchestrée contre une décision judiciaire raisonnable, campagne qui sonne le glas de ce qui pouvait rester de respectable dans le système judiciaire.
07 février 2016, 11:48   Un bon coup
"(...) avoir "vécu un enfer" auprès d'un homme toute une vie avant de l'abattre comme un chien à l'âge de la retraite (...)"

Peut-être qu'il allait se calmer et ne même plus "tirer un coup"...

C'est tout de même la première fois que je trouve cité, dans l'énoncé des sévices infligés par un homme et susceptibles de légitimer son exécution, la "misanthropie" et le fait qu'il "ne fait jamais l'amour mais «tire un coup»."

Plus généralement, je ne vois pas trop ce qu'on peut opposer au point de vue exprimé par Francis.

Ces histoires illustrent en tout cas un schéma de guerre civile par les alliances contre-nature qu'elles font apparaître entre "factions" que tout oppose sur d'autres sujets. Un François Ménard se retrouve ponctuellement sur la même ligne qu'une Annie Duperrey, comme on voit des milices se donner la main ponctuellement contre l'ennemi commun du moment, avant de reprendre les hostilités entre elles.
Utilisateur anonyme
07 février 2016, 12:03   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
C'est tout de même la première fois que je trouve cité, dans l'énoncé des sévices infligés par un homme et susceptibles de légitimer son exécution, la "misanthropie" et le fait qu'il "ne fait jamais l'amour mais «tire un coup»."

Parfaitement. Bientôt, il suffira que le misanthrope regarde l'animal de compagnie du couple de façon lubrique ou agressive pour signer son arrêt de mort.
''Enfin ces appels au meurtre à l'endroit d'hommes qui n'ont tué personne et les procès de meurtrières qui se muent dans les prétoires en des procès post mortem de la moralité de victimes de coups de feu ne perturbent que deux personnes ici? ''
Trois, cher Francis. Je crois pouvoir être comptée parmi les perturbées.
Un François Ménard se retrouve ponctuellement sur la même ligne qu'une Annie Duperrey,

Les machistes tartuffiers -- ce que n'est probablement pas Robert Ménard, mais ce dernier sait faire de la politique -- n'ont jamais rien de plus pressé, quand la rue l'exige, que de recoller à la meute néo-féministe, qui re-tue un mort, pour complaire à mémère.

Ce barnum de tartuffes en costume cravate et en jupon nous ferait presque regretter les féministes historiques qui arrachèrent des droits pour les femmes, et des recours (refuges pour femmes battues, éloignement du conjoint violent) en accord avec leur dignité de femmes adultes et responsables, droits que les néo-fem encouragent les femmes d'aujourd'hui à ignorer, à bafouer en faisant propagande regressive pour le fusil de chasse, le renfermement, les tactiques vengeresses (grossièrement et obscènement renommées "légitime défense différée") et en glorifiant le crime de sang.

Ces péronelles pour micro-trottoir et parvis de tribunaux d'assises ont réussi à salir ce que le féminisme avait pu avoir de digne au siècle dernier et il n'est pas étonnant de voir les blaireaux de service leur coller au corps en brandissant le fusil de chasse et en éructant leur jubilation qu'un "salaud a été éliminé". Il y a là sans doute de quoi ressouder bien des couples et ressuciter des ardeurs conjugales de long temps retombées.
La femme victime de violence conjugale qui devient coupable au seul motif qu'elle est défendue par des féministes... (Le terme 'féministe' apparaît 46 fois dans ce fil.) La pauvre, qui paie sur ce forum sa psychologie un peu tordue, un peu maso -- comment, faite d'un tel bois, pourrait-elle être en effet totalement innocente et irresponsable de son malheur?

Bientôt, on va lire qu'il serait bon que se multiplient les mariages mixtes pour un petit peu 'reviriliser' les foyers d'en-France.

L'explosion de la violence à l'égard des femmes est un signe épouvantable et incontestable de ré-ensauvagement de l'espèce, et les seules choses contre lesquelles certains trouvent ici à s'indigner infiniment sont deux manifs parrainées par Annie Duperey et Eva Darlan, une réduction de peine (Sauvage) et une condamnation avec sursis (Dimet)...

Des appels au meurtre? Mais non. Faire évoluer la notion de légitime défense, comme le réclament de longue date les fonctionnaires de police confrontés chaque jour à l'hyper violence? Par exemple.
Monsieur Marche,

Je n'ai rien à faire des féministes.

Par contre quand les hordes musulmanes tripotent agressent et violent les femmes à Cologne je pense que ces gens-là doivent être mis à l'ombre un certain temps puis renvoyés dans leur pays d'origine.

Quand les voyous de cité font des tournantes ils doivent eux aussi partir à l'ombre pour une dizaine d'années et s'ils récidivent y rester jusqu'à la nuit des temps.

Quand des allogènes au nom de leur prétendu honneur tuent des femmes ou des filles qui veulent vivre libres ils doivent prendre un aller simple pour l'échaffaud.

Enfin quand des Français de souche, des raclures de Français, abusent de leur femme des années durant et la brutalisent sans que la société n'arrive à empêcher cela, alors je ne m'étonne pas que la pauvre femme poussée à bout mette un terme à son calvaire.

Il y a des dizaines de milliers de viols commis par qui vous savez, nos femmes et nos filles ne peuvent sortir sans risque. Il y a peut être dix Français de souche malfaisants tués par leur victime. Ces victimes ne doivent pas aller en prison c'est un message pour tout ceux qui croient que parce qu'ils sont des mâles tout leur est permis.
Monsieur Comolli,

Nous sommes bien d'accord : le problème est l'hyperviolence que la société bisounours ne peut contrôler.

Il faut que les policiers caillassés aient le droit de tirer, que les particuliers cambriolés aient le droit de tirer.

Je suppose que Monsieur Marche et Monsieur Beckford appelleront ça un permis de tuer.
Citation
Philippe Changeur
Monsieur Comolli,

Nous sommes bien d'accord : le problème est l'hyperviolence que la société bisounours ne peut contrôler.

Il faut que les policiers caillassés aient le droit de tirer, que les particuliers cambriolés aient le droit de tirer.

Je suppose que Monsieur Marche et Monsieur Beckford appelleront ça un permis de tuer.


Je dirais aussi, que les policiers, une fois morts , aient le pouvoir de tirer...

Mais, je vous l' accorde, nous sommes bien dans la société bisounours.

Smack! Smack!
Cher M. Changeur,

Il n'y a pas de "pauvre femme poussée à bout", sauf dans certains romans bas de gamme et peut-être dans le magazine Détective, s'il existe encore.

Et savez-vous pourquoi il n'y a pas de "pauvre femme poussée à bout" ? Parce qu'il n'y a pas de "pauvre femme", pas en 2016, voilà, tout simplement.

Mais je ne vous ferai pas changer d'avis. Cela semble être une affaire de génération. Les "pauvres femmes" devaient bien exister ma foi, dans les années 50, avant qu'elles n'acquièrent la batterie de droits qui les protègent et que leur statut ne se valorise au-delà de tout.

Pour le reste, la dimension purement politique de votre propos, politique et non juridique, le "droit de tirer", etc. n'oubliez que le droit de tirer serait accordé à tous, puisqu'il s'agirait d'un droit. Et que celui sur qui vous auriez le droit de tirer serait lui aussi porteur d'armes à feu et du même droit que vous, soit celui de tirer sur vous. C'est ballot tout de même. Je suis sûr que vous n'y aviez pas pensé. Voyez comme la violence est compliquée : on la croit simple ("Pan t'es mort !") et voilà que si on l'instaure en droit, il va falloir se méfier de tout le monde et prendre des cours de maniement de pétoire, comme sur les rives du Rio Grande en 1840.

Dites-moi cher M. Changeur, en cinéma, vous en êtes resté aux westerns John Wayne n'est-ce pas ? A l'époque des années 40 et 50, celui des "pauvres femmes" en petitcoat que l'on jetait en riant, pliées en deux sur la croupe du coursier, devant sa selle, pour une belle chevauchée en plein air. Chevauchée à dos de cheval j'entends.

Comme je vous comprends.
07 février 2016, 16:48   Légitime défense
"Faire évoluer la notion de légitime défense (...)"

Il suffit simplement de ne pas la nier quand elle est avérée et je suppose que c'est cela que réclame les policiers.

La légitime défense n'est ni la vengeance mûrie, ni la révolte qui finit par éclater, ni l'évasion réussie. Elle est, par définition, incompatible avec la durée. Elle suppose une réponse instantanée à une menace instantanée et je ne vois pas comment on pourrait la faire évoluer hors de ce cadre, sauf à créer une autre notion qui n'aurait plus rien à voir avec elle. C'est comme si l'on faisait évoluer la notion de flagrant délit pour la rendre rétro-active : une impossibilité dans les termes.

Invoquer la légitime défense dans des cas de violences étalés sur quatre décennies, c'est considérer que chaque violence est la première, non pas psychologiquement, mais effectivement.
Monsieur Marche,


Pensez-vous que les malfaisants vous ont attendu pour s'armer ? Pensez-vous que les saucissonneurs par exemple attaquent leurs victimes avec des confettis ?
Actuellement les bandits sont armés et les braves gens désarmés.
Nier la notion même de justice et prôner un retour au Far-West, M. Changeur, en vue d'instaurer une situation qui nous mettrait en compétition d'armes à feu directe avec des gens, les malfrats, qui ont une longueur d'avance sur nous, comme vous le soulignez -- voilà qui ne serait pas une bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas la pratique des armes et de l'auto-défense, soit notamment les "pauvres femmes", à moins que tout un chacun ne s'improvise policier pour les défendre, jusqu'à ce que la société ainsi involuée en vienne à devoir réinventer la maréchaussée et la police municipale dont s'émerveillait Rembrandt dans ses tableaux, nous aurions donc fait un tour complet : pourrissement de la justice et de la puissance publique sous l'influence des bisounours, réarmement sauvage des citoyens, et retour des exécutions extrajudiciaires, puis réglementation progressive de ces dernières, et restauration d'une police et d'une gendarmerie qui récupèreraient les fonctions régaliennes telles qu'elles existaient avant leur pourrissement actuel.

Un tour pour rien, non ?
Utilisateur anonyme
07 février 2016, 17:34   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
On est dans la redite. Certains s'imaginent que la libération de Sauvage va faire évoluer la législation sur la légitime défense dans son ensemble. Et se disent que ça vaut bien le coup de livrer quelques misanthropes violents à la
para-justice uxorienne si on peut, en échange, buter le divers qui vient vous cambrioler pour la troisième fois.

C'est exactement le contraire : le mari violent présumé, qui porte en lui l'atavisme du patriarcat, est, dans l'imaginaire contemporain, le frangin du beauf pétochard qui sort son fusil contre le gitan famélique ou l'africain déshérité qui voulait juste prendre un verre d'eau dans votre frigo. La faible femme et l'immigré sont dans la même catégorie : des exploités pour lesquels une justice "d'exception" s'impose.

C'est d'ailleurs pourquoi, il faut inventer des statistiques pour prouver qu'il n'y a pas plus d'immigration qu'en 1930 ou que la violence contre les femmes explose. Une violence "de souche" s'entend car sinon cela irait contre le projet !
Utilisateur anonyme
07 février 2016, 17:45   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Invoquer la légitime défense dans des cas de violences étalés sur quatre décennies, c'est considérer que chaque violence est la première, non pas psychologiquement, mais effectivement.

C'est bien pour cela que la position Sauvage est indéfendable. Elle avait reçu le jour de la liquidation un gnon léger (1 jour d'ITT). Elle ne présentait aucune lésion compatible avec l'exercice d'une violence grave et répétée à son endroit. Mieux : elle a déclaré que son mari la battait normalement (de mémoire) x fois par semaine mais que depuis plusieurs mois il ne la battait plus qu'une fois par mois. Ce qui permet d'expliquer qu'il n'y ait pas trace d'autres violences récentes...
Citation
Philippe Changeur
Monsieur Comolli,

Nous sommes bien d'accord : le problème est l'hyperviolence que la société bisounours ne peut contrôler.

Il faut que les policiers caillassés aient le droit de tirer, que les particuliers cambriolés aient le droit de tirer.

Je suppose que Monsieur Marche et Monsieur Beckford appelleront ça un permis de tuer.

Absolument, cher Philippe.

En relisant à tête reposée quelques commentaires des messieurs que vous citez, je crois qu'ils considèrent que ce M. Marot, justement, ne l'était pas assez, sauvage. Qu'il était un petit joueur, en somme. Parce que, quand on bat une femme, comme le relève tranquillement M. Beckford, eh bien on ne fait pas les choses à moitié, on ne se contente pas d'administrer, je cite, "un gnon léger". On envoie des marrons jusqu'à ce que mort s'ensuive? Ah, OK. Dans ces conditions seulement -- mais faut voir, je suppose --, les femmes battues devraient avoir le droit de se défendre, sachant, bien entendu, combien ces dernières n'ont pas leur pareil pour trimbaler les services sociaux et de l'Etat et manipuler leurs enfants (et je vous parle pas de celles qui ont le toupet de demander, quand elles partent, à être relogées dans un domicile hors d'atteinte de leur soi-disant bourreau, qui, d'après ce qu'elles racontent à SOS Femmes, les pourchasse et harcèle diaboliquement (n'importe quoi)).

Ainsi la faute de Mme Sauvage aurait été de n'avoir pas tué un vrai de vrai, un authentique tortionnaire, de la trempe de ceux qui, chaque année, laissent sur le carreau, crevées de chez crevées, 400 femmes, le plus souvent avoir leur avoir infligé un calvaire de plusieurs années. Mais attention! il faudrait vérifier si ce chiffre n'intègre pas les affabulatrices perverses qui maquillent leur suicide vengeur en meurtre, et toutes ces greluches congénitalement mauvaises et infoutues de se défendre, de partir, d'obtenir de l'aide de leur entourage, de la société, du bon Dieu, etc.
Utilisateur anonyme
07 février 2016, 19:58   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
un authentique tortionnaire, de la trempe de ceux qui, chaque année, laissent sur le carreau, crevées de chez crevées, 400 femmes, le plus souvent avoir leur avoir infligé un calvaire de plusieurs années.


M.Comolli

Vous n'avez multiplié les statistiques officielles que par 4. D'ordinaire quand on veut créer un effet boeuf, on ajoute plusieurs zéros. Vous est-il venu à l'idée que ces morts ne ressemblent pas à la caricature que vous faites ?
Vous est-il venu à l'idée ?

1) Que les individus qui laissent leur femme sur le carreau sont bien souvent des violents tout court qui s'expriment en frappant. Que cette violence dite "contre les femmes" est une violence généraliste (aussi bien contre des hommes) et non patriarcale.
2) Que ces individus ont rarement le profil Marot.
3) Que beaucoup de ces meurtres ont lieu dans des familles exogènes sujettes au choc culturel, à la promiscuité.
4) Que ces meurtres peuvent être des ripostes, sachant que l'homme est généralement plus balaise.
5) Que des meurtres se produisent dans le cadre de "drames familiaux ". Un des conjoint tue toute la famille. Il n'a jamais battu sa femme avant.
6) Que des hommes tuent leur femme qu'ils n'ont jamais battue dans un contexte passionnel.

Ceci n'excluant bien sûr pas l'existence du seul type qui intéresse les idéologues : le médecin franco-français bien sous tous rapports qui, dans son foyer, agit en mari tyrannique.

Prendre le nombre de femmes tuées ("une tous les 3 jours") pour le relier automatiquement au problème des femmes battues "qui un jour ne se relèvent pas" afin de justifier des meurtres plébiscités voilà qui, comme le dit Francis Marche, procède de l'aveuglement.

Le reste de votre message me paraît tout bonnement incompréhensible, littéralement j'entends.
On envoie des marrons jusqu'à ce que mort s'ensuive?

Savez-vous qu'il est très difficile, presque impossible à qui ne fait que frapper, distribuer des horions dans la colère ou sous l'emprise de l'alcool, à qui ne s'est pas formé pour tuer à mains nues, de frapper un ou une adulte jusqu'à ce que mort s'ensuive ?

Je ne crois pas possible que 400 femmes adultes, chaque année, meurent ainsi sous les coups de poings de leur type, qui généralement ne frappent pas dans l'intention et la préméditation de tuer.

Encore une fois les femmes adultes, dans la résistance physique, valent largement les hommes, elles l'ont souvent prouvé dans les efforts de guerre, etc. Et elles en font la démonstration en survivant, du moins la très grande majorité d'entre elles, depuis la nuit des temps, à la parturition, qui est une effroyable séance d'écartèlement qui dure des heures, à laquelle, j'en suis convaincu en tant que témoin de la naissance de mes trois enfants, un homme sur dix à peine, si on lui faisait subir torture équivalente, en réchapperait vivant.

Les femmes sont des rocs, la plupart d'entre elles; et je me méfie comme de la peste de ces chiffres jamais étayés de leur mortalité sous les coups de leurs conjoint ou compagnon. Des hommes battent leur femme, c'est malheureusement vrai, et le phénomène est tristement répandu dans nos sociétés. Mais la sanction du mâle qui s'égare ainsi est immédiate, de formes multiples, parmi lesquelles l'opprobe et l'indignité sociaux ne sont pas les moindres, à quoi s'ajoute la prestesse de la justice à sévir. Et, faut-il le dire, on ne peut que se féliciter qu'il en soit ainsi. Et si la justice est vigilante dans ce domaine on ne peut que déplorer qu'elle ne le soit qu'insuffisamment.

Mais biaiser la justice, ou la vouloir biaisée, en gonflant les statistiques, en passant sous silence la nature sado-masochiste constituée dans la durée de certaines relations homme-femme, en sacralisant le victimat féminin et en lançant, de toutes pièces, par canal médiatique, une culture nouvelle glorifiant le crime de sang et l'exécution extrajudiciaire d'hommes que seules leurs victimes présumées accusent post-mortem, c'est non. C'est immoral, c'est vil, c'est regressif, c'est la conquête de l'indignité revendiquée pour les femmes, soit un mouvement allant dans la direction opposée à la conquête de leur dignité et de leurs droits fondamentaux qu'elles doivent en partie au féminisme historique (19e et 20e siècles).
Utilisateur anonyme
07 février 2016, 20:31   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Je ne crois pas possible que 400 femmes adultes, chaque année, meurent ainsi sous les coups de poings de leur type, qui généralement ne frappent pas dans l'intention et la préméditation de tuer.

Le chiffre officiel est de 118. Ce chiffre constitue un amalgame de situations très diverses, facile à instrumentaliser.
À quoi il faut ajouter, selon les chiffres officiels, 16 femmes tuées "par leur type" dans le cadre de relations "non-officielles" ; 134 femmes mortes par violences, c'est quand même pas mal, excusez du peu, quand d'ailleurs les chiffres des dernières années était légèrement supérieur.
Mais le chiffre donné ici est étonnant, j'avoue que je ne m'y attendais pas, n'ayant jamais, crainte probablement d'abonder dans le sens d'hystériques furies féministes, vraiment porté attention au problème, ou estimé du reste qu'il pouvait réellement y en avoir un : les statistiques données dans ce lien paraissent fiables, elles font état d'une estimation minimale annuelle de 216 000 femmes victimes de violences au sein du couple ?!
On aura beau défalquer tous les cas particuliers de ces généralisations jugées trop hâtives, la tendance générale me semble être tout de même alarmante et, comme on dit, incontournable ?...

Autre affirmation que j'ai relevée au passage : on ne pourrait être "victime" de violences domestiques s'étalant sur une longue période, sans être d'une façon ou d'une autre "activement complice" du bourreau : elle consiste en gros à dire, étant entendu qu'on vous inflige de la douleur, un mal, qu'on aime donc ce mal, qu'on y trouve son compte, qu'une nature foncièrement masochiste porte donc la "pauvre femme" qui reçoit les coups, ou vit dans la menace perpétuelle d'en recevoir (ce qui psychologiquement revient au même) à s'étaler et se complaire dans son statut de victime, et y trouver en fin de compte un certain plaisir qui compense largement les quelques légers désagréments physiques que peut occasionner le fait d'être un coutumier sac à gnons, ou punching ball.
Franchement, et hors toute intention strictement polémique, je n'y crois pas, ou du moins doute sérieusement si cela peut être majoritairement le cas : la grande majorité des gens n'aiment pas être maltraités, surtout physiquement, ont peur de la violence, et la ressentent péniblement, très péniblement quand infligée, et ce n’est pas parce qu’on est femme qu’on ressent ces choses différemment, même à notre époque si éclairée et officiellement philogyne.
Je crois que ce que doit induire en premier lieu le fait d’être une victime vivant dans un climat de menace et de violence perpétuel, à la merci d’un bourreau vivant quotidiennement auprès de vous, est la peur et l’anxiété, tout simplement, entraînant à terme un état dépressif dont la caractéristique première est l’évidement des forces, la dépersonnalisation et la torpeur, ce qui peut faire prolonger indéfiniment cet état de choses ; surtout, bien entendu, s'il s'agit de personnes qu'on peut qualifier de psychologiquement "faibles".
Cela me paraît être en tout cas un cas de figure bien plus probable que la postulation d’une "perversité" quasi libidineuse systématiquement découverte en soi à l’occasion de coups reçus par un conjoint, si on tend à les souffrir un peu trop longtemps, et même si l’on vit dans une époque où le statut de victime authentique ne devrait en aucune façon être dévolu encore, à en croire les dernières modes idéologiques, à la femme.
Utilisateur anonyme
08 février 2016, 14:36   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
on vit dans une époque où le statut de victime authentique ne devrait en aucune façon être dévolu encore, à en croire les dernières modes idéologiques, à la femme.

Non, on vit au contraire dans une époque où il doit l'être dans tous les cas. Et personne n'a jamais clamé qu'il n'y avait pas de victimes authentiques.

Les statistiques anglo-saxonnes fiables sur les violences conjugales tendent à montrer que les hommes sont davantage victimes de violences graves. Vous pouvez les rechercher si vous souhaitez vous faire une idée impartiale.

Quant aux violences légères, moyennes ou psychologiques, vous connaissez beaucoup d'hommes qui iraient à la police pour s'en plaindre?
« Cela me paraît être en tout cas un cas de figure bien plus probable que la postulation d’une "perversité" quasi libidineuse systématiquement découverte en soi à l’occasion de coups reçus par un conjoint [...] même si l’on vit dans une époque où le statut de victime authentique ne devrait en aucune façon être dévolu encore, à en croire les dernières modes idéologiques, à la femme. »

Dans ce passage, je faisais référence à l’hypothèse énoncée plus haut, selon laquelle on ne pouvait tout simplement être une pauvre femme victime, de nos jours, qu'il n'y avait plus de pauvres femmes aujourd’hui, que c'était une expression inadéquate à l'air du temps, désuète, passée de mode, anachronique, pour tout dire ringarde...

Eh bien, si j'ai bien lu, d'après ces statistiques-là, il n'y a eu en tout que 31 hommes tués par leurs partenaires, chiffre dont on doit retrancher en principe, pour accéder au statut de victime première ou originelle, les tueuses qui ont été elles-même déjà victimes de violences de la part de leur conjoint... Au reste, ce chiffre (énorme, quand même !) de 216 000 exclut les violences psychologiques.
Il est plus aisé de (faire se) tuer quelqu'un, qu'il soit adolescent de l'un ou l'autre sexe, enfant (parfois, comme le montre les drames du harcèlement par les réseaux sociaux en mlieu scolaire) ou adulte par des paroles que par des coups de poing. Tous ceux et celles qui ont subi des violences, tant verbales que physiques, dans leur jeunesse, leur enfance ou leur vie d'adulte le confirment : les mots font plus mal que les coups. Ce sont les mots qui portent au suicide, pas les gnons (sauf dans le contexte de tortures avec séquestration). Ce sont donc les mots qui tuent, plus largement que les coups.

Or les femmes sont largement aussi capables de harcèlement verbal que les hommes de harcèlement physique ou verbal.

Or il y a trois fois plus de suicides d'hommes en France que de suicides de femmes. Ce chiffre a été révélé il y a moins d'une semaine dans une étude signalée dans le Figaro.fr.

Les violences et humiliations verbales, dont certaines femmes se font la spécialité d'infliger à leur homme en public, ne sont évidemment jamais répertoriées et échappent aux statistiques de la violence, car bien évidemment aucun homme n'ira s'en plaindre au poste de police, ni ira en faire état à un SOS Hommes, qui de toute façon n'existe pas. Il reste à l'homme le recours à la réplique verbale, pour laquelle, c'est un fait, il n'est généralement pas très doué, ou le gnon infâme qui le piège dans le jeu des institutions judiciaires et pénales et qui le séparera sur-le-champ de ses enfants.

Les deux autres voies de recours qui lui restent alors sont simples à résumer : soit le glissement dans l'alcool et les conduites à risques et les logiques d'auto-destruction ou la mort immédiate par suicide violent, deux routes convergentes, la seconde plus brève que la première. Dans ces extrémités, la femme est évidemment indemne et non-éclaboussée, non-impliquée, sauve et naturellement jamais inquiétée par quelque instance judiciaire que ce soit.

Si des recherches honnêtes, non soumises à démonstration idéologique, étaient menées, on découvrirait qu'il y a davantage de morts d'hommes que de morts de femmes engendrées par les vicissitudes conjugales et familiales. Mais chhhhhuttt ! pas un mot de cela surtout, avant un bon siècle au moins.

Je relis ce que je viens d'écrire ci-dessus en me demandant ce que les féministes hystériques qui distillent la doxa et occupent le devant de la scène médiatique y répliqueraient : "Eh bien si l'homme est si malheureux au lieu de se suicider la solution est simple non ? ! Qu'il se barre et divorce et qu'il tente de trouver ailleurs une conne qui le supporte ! Personne n'oblige personne à souffrir en couple ! S'il n'a pas les couilles de se casser mais qu'il est assez tordu pour avoir celles de se suicider qu'est-ce qu'elle y peut la femme hein ! Môôôssieur se suicide et bien sûr ce sera encore la faute à la femme, comme toujours, faut que ça retombe sur elle ! C'est ça, mon petit bonhomme le patriarcat, tu piges ?"

Ben oui. Exactement. Exactement l'argument que les féministes et leurs amis rejettent véhémentement s'agissant des femmes victimes des violences physiques et morales et qui tuent (au lieu de SE TUER comme le font les hommes victimes de harcèlement moral). La femme est harcelée, elle reste, elle tue, c'est la faute à l'homme qui était un monstre et qui l'a bien cherché hein quoi ? elles n'avait qu'à partir ou chercher de l'aide ? eh bien NON ! parce que la femme était "sous emprise", et parce qu'elle était trop faible et apeurée pour aller aux flics faire des dépositions, c'est ça le "syndrôme de la femme battue" figurez-vous, la sidération, la torpeur ! voila ! ; l'homme est harcelé, il reste, il se tue, c'est encore tout sa faute, personne ne lui a demandé d'aller se tuer ce con ! il était libre non ! chacun est responsable de ses actes et de sa vie bordel !
Utilisateur anonyme
08 février 2016, 17:20   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
chiffre dont on doit retrancher en principe, pour accéder au statut de victime première ou originelle, les tueuses qui ont été elles-même déjà victimes de violences de la part de leur conjoint

Certes, mais pourquoi ne vous interrogez-vous pas sur les violences qui sont des ripostes de la part de l'homme ?
On a bien compté les cadavres de part et d'autre, on les a bien attribués faussement à l'unique "violence conjugale" mais on a oublié de demander aux hommes leur point de vue sur l'origine de l'éruption de violence conjugale ordinaire. En leur posant la question, on y perdrait beaucoup en épique mais on y gagnerait en vraisemblance.

Par ailleurs, on a mis dans le même sac tous les types de violence depuis une poussée de la main jusqu'à une violence extrême.

Sachant qu'on n'interroge pas les hommes sur les violences subies, sachant que beaucoup d'hommes ne les avoueraient pas, sachant que les femmes sont à la fois juges et partie, quel crédit pensez-vous qu'on puisse accorder à ces sondages sur une "violence conjugale" unilatérale où l'on n'interroge que des femmes ?

Ce qui m'étonne, ce n'est pas que les femmes interrogées se donnent le beau rôle, c'est naturel, mais c'est que ces chiffres ne soient pas soumis à l'esprit critique.

Enfin Francis fait bien ressortir le recours au suicide —plus fréquent chez l'homme—ou à l'autodestruction qui amène le mâle à vivre 10 ans de moins que sa compagne, même quand cette dernière ne lui tire pas dessus. Mais je reconnais que dans ce domaine les certitudes sont bien difficiles à établir.
Le harcèlement moral au féminin. Vidéo trouvée par hasard :

[www.youtube.com]

Si cet homme, un beau matin, tue sa femme. Combien de féministes dans la rue pour en faire un monstre et de sa victime une martyre ?
Je me demande si cette représentation de la femme tellement féminine frêle fabriquée, n'a pas tout à voir avec le Catholicisme, la Religion des Saintes, des Vierges, de la Pureté et de la victime innocente. Si l'on prend la mythologie grecque, les monstres féminins y abondent. Et pour tout dire, ces monstres-là aiment le féminin. Ils n'y sont masculins que pour répondre à une certaine nécessité.
Le monde antique n'aurait vu dans cette virago (sur Youtube) qu'une Gorgone ayant ses règles.

Je crois que la religion a fini par épuiser notre imaginaire.
09 février 2016, 17:16   Les ARP
On en est quand même arrivé à disputer le plus sérieusement du monde de la question de savoir qui, des hommes ou des femmes, seraient les plus meurtriers... je crois qu'il y a eu d'emblée malentendu : pour ce qui concerne les défenseurs de la pauvre Mme Sauvage ici, la question du sexe de la victime n'était absolument pas importante ; ce dont il s'était agi d'abord était relatif à la nature du statut de victime, que ce cas était censé illustrer, tous sexes confondus, et au droit qu'on pouvait reconnaître à cette dernière, dans ces circonstances, de mettre fin à cet état, à son calvaire, et ce faisant de sauver éventuellement sa peau, selon des conceptions de la justice qui semblent en effet inconciliables.
Voir cela exclusivement à travers le prisme de certaine guerre des opinions et des sexes entre féministes et androphiles réactionnaires passionnés (réaction à l’imprégnation des idées féministes) ne nous intéresse pas tellement, en réalité, la question de savoir qui des deux aurait raison nous semblant assez oiseuse et non pertinente pour ce qui nous requérait.
Nous attendons donc avec impatience que se présente un cas similaire, mais s'agissant cette fois d'un homme battu ayant flingué son compagnon, possiblement son mari, après des années de souffrance, pour disposer enfin d'un cas de figure concret exempt de tout préjugé sexiste...
Je rejoins volontiers Pierre Hergat dans sa dernière intervention : le néo-féminisme et son clergé fou sont eux aussi, après tout, l'expression d'une idée chrétienne devenue folle.

Il n'y a pas de mère Alpha dans la religion chrétienne, point d'ogresses, de vieilles vaches fourbes, manipulatrices et persécutrices : que des vierges et des amantes, dont la première des amantes, Marie-Madeleine, éperdue d'amour pour Le Fils. Et toute une patrologie qui fourmille de vierges martyrisées, belles à pleurer. Et guère de père non plus, représenté dans les Evangiles, à son meilleur, par ce fallot de Joseph. Quant aux patriarches, ceux qui jugent le Christ avant de le conduire à la cruxifiction, se sont les méchants, les salauds de l'histoire.

Ces féministes qui dénoncent "le patriarcat" et la religion chrétienne dans un même cri sont d'une imbécilité et d'une ignorance qui font pitié. Mais bon, dans leur cas, il s'agit de s'attaquer à un clergé rival du leur, le clergé catholique en particulier. Les Protestants, eux, c'est sûr, sont plus sympas. Et puis ils ont eu pour premier grand pape une papesse anglaise, Elisabeth Ière, alors les Femens leur foutent la paix. En Hollande, par exemple, en Angleterre, on les aime bien les Femens; elles campent avec eux dans le même bivouac anti-papiste.

L'exhaltation contemporaine du féminin qui concentrerait tous les traits désirables de l'humanité, est très en phase avec l'iconographie, la patrologie et tout le tra-la-la catholique. Et ces viragos, ces harpies tout droit tirées de l'enfer pouvant à quelque titre revendiquer l'appartenance au genre féminin, leur immunité en est garantie et protégée par le droit canon du féminisme.
Les femmes dans la religion chrétienne : des êtres doux et incidents, de tendres adjuvants, des témoins de l'intimité du Fils et du Père, qui ne représentent aucun point Alpha férocement détenteur d'une origine absolue comme peuvent l'être Gaia et Demeter dans le paganisme; elles ne sont dans la théologie chrétienne les jalouses gardiennes d'aucun secret qu'elles ne partageraient point et la Vierge Marie est le contraire d'une matrice absolue, elle est mère paradoxale, incidente, et elle sème le trouble pour n'être le point de départ obscur et absolu de rien : elle a été seulement visitée, elle n'est l'origine de rien, elle est circonstance choisie de la conception.

L'horreur survient quand le féminisme idéologique, qui valorise le personnage de Marie-Madeleine, en vient à plonger cul par-dessus tête dans l'absolu catégoriel et la sacralisation païenne en posant la sainteté des virago et succubes, en battant tambour pour leur promotion.
Elle explique avoir été victime de la sexualité délirante de son compagnon.

Vous êtes complice de 416 viols avec violence sur mineurs de moins de 15 ans ? Et vous êtes une femme ? pas de problème ! vous êtes VICTIME !!! Et vous ressortirez des tribunaux la tête haute sous les acclamations de vos "soeurs" !

[www.leparisien.fr]
Si je participe un jour à une tournante (ce qui m'étonnerait quand même mais bon), en me contentant de faire le guêt à la porte de la cave, je dirai aux gendarmes que je suis eunuque, ou pourvu d'un micro-pénis qu'il faut aller chercher à la loupe dans les plis de la peau, et que par conséquent, j'ai pas pu violer personne m'dame la Juge ! Et qui plus est, M'âme la Juge, cette particularité me fait l'esprit faible et dominé me rendant victime de la sexualité délirante de mes camarades jamais rassasiés de moi. Et qu'il faut bien qu'ils passent à quelqu'un d'autre quand j'en peux pu M'âme la juge (là, je fondrai en larmes). Faut les comprendre aussi, les jeunes, M'âme la Juge (là j'adresserai à la juge un regard implorant de chien battu).

Six mois avec sursis. Bracelet électronique. Visites mensuelles de l'assistance sociale. Priorité dans les stages d'insertion par l'apprentissage du parachute ascensionnel sur les hauteurs de Moustier-Sainte-Marie. Merci M'âme la juge !!!

Pour la justice, si vous n'avez pas de pénis, vous êtes innocent, donc victime, donc victime innocente. Simple non ?
Utilisateur anonyme
10 février 2016, 17:56   Re : Faut-il libérer Jacqueline Sauvage ?
Elle confirme les déclarations de sa fille aînée, estimant que celle-ci aurait été violée 416 fois devant ses yeux.

Elle tenait un registre ? Et ces 416 ne sont qu'une "estimation" !
Ce sont vraiment des infos écrites par des nuls pour des lobotomisés.
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