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Communiqué n° 1910 : Sur l'accord de Bruxelles et la possibilité d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne

Communiqué n° 1910, samedi 20 février 2016
Sur l'accord de Bruxelles et la possibilité d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne

Le parti de l’In-nocence, parti européen, salue l'accord trouvé hier soir, à Bruxelles, par l'ensemble des dirigeants européens.La recherche de cet accord inévitable a donné lieu à la sempiternelle mise en scène d'un scénario catastrophe destinée à dramatiser inutilement une hypothèse : la possibilité d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Le parti de l'In-nocence est bien placé pour comprendre les raisons qui pourraient amener nos amis Britanniques à voter pour une sortie de l'Union européenne. Il n’en considère pas moins que pareille rupture serait un désastre pour l’identité et la civilisation européennes, qui lui importent seules à ce niveau géographique de réflexion. L’Union a certes d’immenses torts, elle est gouvernée en dépit du bons sens ou, pis, elle ne l’est pas du tout, si ce n’est à l’avantage d’intérêts particuliers radicalement contraires à ceux des peuples qui leur sont sacrifiés. Mais elle est l’expression infiniment imparfaite et améliorable à merci de mythes, de fois, de goûts et de cultures partagés face au reste du monde depuis des dizaines de siècles, auxquels la Grande-Bretagne est aussi indispensable que la Grèce, la France et toutes les nations qui forment son territoire commun : géographique, bien sûr, mais aussi spirituel, artistique et intellectuel.
L'Europe n'est pas l'U.E et l'U.E. n'est pas l'Europe. Vouloir la mort du régime de Bruxelles, ce n'est pas vouloir la mort ou l'affaiblissement du continent et de la civilisation européenne : au contraire.

Je n'ai jamais compris l'aveuglement de l'In-nocence en ce domaine : l'U.E. est remplaciste par nature, elle est la définition même du remplacisme : remplacer un parlement par un autre, un ministre par un autre, une monnaie par une autre... Pour les peuples, c'est même le double remplacement simultané : remplacer les peuples européens par un chimérique peuple européen tout en remplaçant cette... chose par un peuple africain.

Espérons que le Royaume-Uni quitte l'U.E. et que ce départ ouvre la voie à d'autres libérations : si les nations de l'Europe veulent avoir la possibilité de lutter contre le Grand Remplacement, il faut au préalable qu'elles mettent fin au Premier Remplacement.
Je pense également que la raison d'être même de l'Euroland est que n'advienne plus jamais l'Europe.
25 février 2016, 18:02   All Things Must Pass
La sortie de la Grande-Bretagne de cette chose est affaire de langage.

Ces gens de Grande Bretagne ne se reconnaissent plus désormais dans une langue qui se prétend être anglaise mais qui n'est plus rien qu'étrangère. L'Eurospeak fait sortir la Grande-Bretagne de cet odieux bazar et il n'y a là rien que de très normal de la part d'un peuple outré de ce que l'on prétende, que tout un continent prétende, parler sa langue -- une langue méconnaissable -- en son nom.

Il y a une justice politique des langues. L'usurpation de ce qui se prétend être vous et fait de vous une mascarade se donne à voir et à lire dans le travestissement linguistique, qui est chose révoltante.

La France suivra, comme jadis l'intendance.
01 mars 2016, 01:05   Re : All Things Must Pass
Mon ennemi c'est la finance.

Les Bourses de Londres et de Francfort préparent leur fusion.

Pour mémoire, la Bourse de Paris s'appelle désormais Euronext.
Euronext résulte de la fusion des bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam, et Lisbonne, et est depuis quelques années une filiale du NYSE (New York Stock Exchange), qui l'a racheté pour pas cher.
Euronext est désormais installé à ... Londres.

En cas de fusion, Londres-Francfort représenterait en volume d'échanges, 10 fois celui d'Euronext.

Alors, pourquoi l'ennemi de la finance (Hollande) souhaite-t-il que la Grande Bretagne reste dans l'UE ?
Eh bien, parce qu'en cas de Brexit, Euronext devrait revoir son centre d'activité londonien, ce qui déplait à NYSE, qui l'avait mis là justement pour emmerder les Anglais.

Et si on allait expliquer ça au salon de l'Agriculture ?
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