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250 000 euros par jour, par migrant...

Envoyé par Bruno Féral 
Toujours plus haut, toujours plus fort, vers l' infini et au delà.
Utilisateur anonyme
05 mai 2016, 11:29   Re : 250 000 euros par jour, par migrant...
Et il faut toujours plus de places et toujours plus de moyens pour accueillir nos remplaçants :


[www.sudouest.fr]
06 mai 2016, 10:09   ?
250 000 euros par jour ? C'est une révélation des Panama Papers ?
Deux cent cinquante mille euros par jour et par migrant, et 130 tués à Paris en une soirée, abattus à la kalachnikov et à la ceinture d'explosif. Les tueurs islamistes s'étaient immiscés dans le flux des migrants, permis par une ouverture des frontières et appelé par le souhait publiquement exprimé des hauts responsables de l'Union européenne à submerger le continent et à se diffuser dans tout son espace.

Relu hier un débat qui s'est tenu ici il y a trois ans exactement : j'y soutenais que l'UE était un avatar du projet nazi. On m'opposait que c'était là folie de ma part, que le projet d'intégration du Continent de l'UE, à la différence de celui qu'avait mis en place le 3ème Reich "ne tuait personne", n'était pas sanguinaire ni institutionnellement anti-sémite, etc.

Je reproduis ci-dessous certaines interventions de ce débat, que s'avèrent avoir été nourries d'intuitions justes, et même prémonitoires (j'ai coloré en bleu les plus significatives à cet égard):


Le projet nazi était révolutionnaire et les visions du personnage de Koestler sont, dans le domaine paysagier et agricole, mais aussi industriel et dans celui de l'ouverture des voies de communication, en 2013 réalisées à 80 pour cent dans le quartier européen qui nous concerne: la France. C'est la spécialisation géographique à l'échelle du continent, la spéciation, devrait-on peut-être dire, qui est le trait remarquable de cette mutation: on ne produit plus de fruits, il n'y a plus de vergers dans les départements provençaux qui en étaient riches encore dans les années 70 du siècle dernier. Pourquoi ? parce que les maîtres du continent ont jugé que d'autres secteurs de leur domaine convenaient mieux à cette production (le sud de l'Espagne par exemple), que ces secteurs offraient la meilleure vocation à ces cultures parce que le découpage foncier y est plus aisément remaniable, parce que les eaux d'irrigation sont moins coûteuses, parce que l'ouvrier s'y plie mieux qu'ailleurs, n'a pas besoin d'être importé, ou s'il est importé, ce sera de moins loin, etc. Le résultat de cette spéciation géographique intra-européenne est l'apparition de friches, agricoles bien sûr, comme dans le Gard ou le Vaucluse, jadis "jardin maraîcher de la France", de désolations paysagères, mais tout autant de friches industrielles lorsqu'un "champ de force" plus attrayant à l'échelle du continent s'impose sur un autre et vide ce dernier de toute vie.

Le progrès est nazi quand il s'exprime dans la jouissance d'un pouvoir macro-organisateur. L'exercice du pouvoir, semble-t-il, ne se goûte vraiment qu'au plus loin de ses effets, qu'au plus loin de la vie des hommes; jouer du sort des hommes loin des hommes c'est se rapprocher du divin, c'est l'apanage des demi-dieux. Organiser un continent en remaniant les blocs qui le composent, opérer des arbitrages entre régions "à vocation" économiques, régions transfrontalières comprises, agir en ne voyant qu'elles, "les régions", au détriment des peuples et des nations et de leurs identités et idéaux, organiser un continent comme on organiserait l'activité d'un petit domaine à soi qui se doit d'être rentable et efficacement producteur, tel était le projet nazi, richement prometteur de jouissance organisatrice et régentière, et tel est le projet de l'UE.

Pour ce faire: casser l'échine des peuples, les détacher de leur terroir et de leurs habitudes, les submerger d'allochtones, déchaîner les flux migratoires, et endoctriner les peuples indigènes sur l'absence de toute appartenance aupays, les stigmatiser comme racistes s'ils rechignent, user de la race en négatif en visant le même objectif positif de tabula rasa et de redécoupage selon les "champs de force" économiques. Tel est l'avatar totalitaire moderne du projet nazi en Europe. Accueillir des populations extra-européennes qui devront tout à l'entité invitante et transformer cette dette (laquelle est aussi économique, par les aides que ces populations reçoivent ou qu'elles sont encouragées à revendiquer pour assurer leur installation) en créance politique (renfort électoral non-négligeable, comme on l'a vu à la dernière élection présidentielle française, que représentent ces populations non-intégrables et déinstégratrices de l'existant), voilà qui fait parti du plan, désormais; se constituer auprès des populations néo-européennes une solide clientèle qui soutiendra l'édifice de la Nouvelle Europe et aideront à faire déguerpir les populations existantes.

Mais rien ne va se passer suivant ce plan, ne serait-ce que parce que l'Islam est entré dans le jeu, qui entend bien s'emparer de cette tabula rasa et en user pour revendiquer l'Europe comme son domaine. Mais ce n'est là qu'un facteur causatif parmi d'autes de l'échec à venir du vieux plan nazi rajeuni par Bruxelles.


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à Cassandre qui écrit:

Je dirais même, quitte à susciter l'indignation, que l'UE va plus vite à l'essentiel : alors que les nazis avaient d'abord élaboré des lois avant de discriminer concrètement les juifs, elle ferme les yeux sur les discriminations de fait que subissent les indigènes européens particulièrement en France quand elle ne les en courage pas. Les lois, n'en doutons pas suivront quand l'islam se sentira assez fort.

Ce point est capital: l'UE, va à l'Idée d'un trait; l'UE part de l'Idée; elle aménage un état de fait idéel qui concrétise ce qu'envisageaient d'accomplir les nazis au travers d'un long et abject processus sanguinaire, soit le "plus de races", le "no-race"; puis, l'UE confie à l'Islam le soin accomplir la sale besogne de vidange par laquelle l'Europe nouvelle, pleinement unifiée et égalitaire, prendra corps. L'UE ne se salit pas les mains.



Cassandre
09 mai 2013, 17:15 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
"L'UE ne se salit pas les mains."
De même que les responsables politiques ne se saliront pas les mains dans la répression des fdesouche récalcitrants mais laisseront la sale besogne au lumpen prolétariat isalmo-racailleux.


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Alain Eytan
10 mai 2013, 03:31 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Je pose la question le plus sérieusement du monde, estimant qu'avant d'effectuer incontinent le prodigieux bond de l'UE au nazisme, par-dessus la tête éberluée des doux rêveurs nazis de la première heure, il serait instructif d'éclaircir ce point : quel est le lien précis entre la "mouvance" antiraciste et l'UE ? De quel type de rapport s'agit-il ici, étant acquis d'autre part que l’État nazi est le racisme fait État, et que le lien entre les deux est fondamental et consubstantiel ? En est-il de même concernant l'Union et l'antiracisme, UE qui n'est même pas une entité institutionnelle dotée d'une volonté politique propre et autonome (comme c'était le cas de l’État nazi), puisque ses décisions sont prises par le Conseil et le Parlement qui sont des organismes dont le pouvoir décisionnel est entre les mains des représentants des États membres ?
Dans quelle mesure peut-on réellement dire qu'une clique de "cybernéticiens holistes" (paroles de Francis) assoiffés d’arasement universaliste dirige l'Europe et en a fait son instrument tout entier dévolu à l’aseptisation raciale ? Une telle affirmation a-t-elle même un sens, si l'on fait abstraction des détails relatifs à ce qu'est, institutionnellement, par vocation première, l'Union européenne et la façon dont elle fonctionne effectivement comme cadre législatif ?


Francis Marche
10 mai 2013, 10:32 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
L'UE a un budget, l'UE finance les aménagements des territoires, opère des arbitrages entre régions, soutient certains sous-secteurs agricoles au détriment d'autres, l'UE s'implique dans la politique des transports, s'il y a une LGV qui se construit dans une partie du pays en déchirant le paysage, les communautés, en expropriant, c'est parce que l'UE en soutient le projet, en a estampillé le plan, etc...


Alain Eytan
10 mai 2013, 20:35 Re : On parlait d'elle comme d'un bloc unique...

Ah bon, l'UE ne dispose-t-elle pas d'un pouvoir législatif assuré surtout par son Conseil, formé par les représentants directs des gouvernements des États membres ?!?
Évoquer cette modalité-là de prise de décision relève de la "fiction", toute réelle qu'elle soit, mais embrayer à tout berzingue sur les tendances plus nazifiantes que nature de techniciens-fonctionnaires qui auraient absolument tout pouvoir à assouvir leurs obsessions auto-destructrices, cela ressortit à une impartiale description des faits ? Pardon, mais je ne trouve pas...
La seule possibilité conceptuelle, cela peut être très intéressant, mais quand il s'agit de rendre compte de la réalité, le souci du détail, de l'exactitude et le réalisme me semblent indispensables.


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Francis Marche
11 mai 2013, 01:40 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Le train est affaire collective. Koestler souligne ce fait: les nazis, partout, jouaient à composer des trains, à les recomposer, dans toutes les gares, opéraient des regroupements de voitures par catégories humaines imaginaires, qu'ils avaient créées en fonction des besoins de leur Plan, y compris le plus plus macabre mais pas seulement. Ces catégories imaginaires (le "juif utile", le "juif inutile", etc.) étaient une fabrique de diversité ! On introduisait de la diversité dans une matière humaine considérée par ses maîtres comme indistincte et inerte. Donc: il y a une indifférence fondamentale du nazi à l'égard de l'humain qui repose sur une indifférentiation imaginaire de la matière humaine existante, cela posé, il lui reste, pour animer son plan, à y fabriquer de la diversité de sa main qui nourrisse et réponde à son imaginaire et serve ses plans. Et c'est cette main, son ombre qui s'emploie à recomposer le monde, qui est de nouveau agissante en Europe: abattre les frontières, créer de l'indifférentiation, de la fausse uniformité, que l'on trompera par de la fausse diversité introduite artificiellement en la valorisant par principe, sans oublier de dévaloriser ceux qui ne sont pas en mesure d'en revendiquer l'appartenance, soit les souchiens.

l'UE se régale de subventionner les LGV en Europe de l'Ouest, c'est là son élément, sa vocation, la matière favorite de son jeu.

Savez-vous qu'en 2012 (je ne sais ce qu'il en est aujourd'hui), l'Europe de l'Ouest, de Rome à Paris via la Suisse, était traversée par des trains de nuit qui ne s'arrêtaient nulle part et QUI NE FIGURAIENT SUR AUCUN HORAIRE DE CHEMIN DE FER; savez-vous ce que transportaient ces trains? des immigrants illégaux, par centaines, du bétail humain, le "peuple nouveau de la nouvelle Europe", que l'UE appelle de ses voeux et achemine ainsi vers le coeur de l'Europe occidentale par un moyen véhiculaire par maints aspects semblable à...


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Cassandre
14 mai 2013, 11:14 Re : "Nos intellectuels"
Pour apporter encore de l'eau au moulin de Francis : il ne faut pas oublier l'aveugle palestinophilie de l'UE et la complaisance avec laquelle elle excuse l'antisémitisme du principal peuple de remplacement.

Francis Marche
14 mai 2013, 12:27 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Et pour apporter de l'eau au moulin de Cassandre, cette affaire toute récente, qui a deux jours: un terroriste islamiste de nationalité algérienne n'a pas pu être expulsé de France grâce à l'efficace action de la Cour Européenne des Droits de l'Homme. L'UE protège ses chiens antisémites et meurtriers. Rien de plus logique. Et c'est le contribuable français qui prend en charge le séjour en France de l'individu. Pétain et Laval en avaient rêvé, l'UE le fait. Les Français doivent souffrir et je ferai leur bonheur malgré eux, ainsi parlait Pierre Laval, grand européen avant l'heure.


Francis Marche
16 mai 2013, 22:26 Mauvaise foi aporétique, immoralité, plan d'invasion
Voilà, c'est fait: le "racisme" va pouvoir être combattu sans qu'il n'y ait de race ("concept aberrant ayant servi de fondement aux pires idéologies"). Un nouveau concept doit venir laver le continent de sa native diversité européenne, de sa singularité, ce concept nouveau doit être point de départ (car dans la nouvelle Europe nazie pacifiée, c'est toujours l'Idée qui est à la manoeuvre, le point Alpha de l'action politique) et condition sine qua non de la vidange démographique et culturelle amorcée sur le continent par l'UE et ses gouvernements nationaux vassalisés à l'Idée; ce concept idéologique nouveau, agent lessiveur indispensable à la négation et à l'éviction des peuples historiques du continent, est l'a-race qui doit dans l'espace de son exercice faire le vide, établir la propreté et l'unicité a-raciales, table rase préparatoire ("ce n'est qu'une première étape") à la mise en place millénariste du projet nazi refondé par reprise et retournement artificiel du concept racial positif initial. Le message est explicite, il est direct, il est celui d'un révisionnisme a-racial en acte qui dit aux Français et aux Européens: vous n'existez pas, vous n'avez jamais existé, vous êtes grains de poussière sur une page vide qui ne vous appartient pas, qui ne vous a jamais appartenu.

Le totalitarisme du message, pour faire l'économie de sa glose, est tout entier identifable par la radicale absence d'enthousiasme qui pourrait supporter l'annonce de cette dispensation nouvelle – au lieu de le faire par un sourire de joie, cette révolution se proclame en s'accompagnant déjà de menaces voilées, de l'ombre portée d'une justification à réprimer toute expression, tout comportement qui se réclamerait de ce qui n'existe pas ("la race"). Le ton général de cette annonce nous ramène à 1938: les maîtres nouveaux tiennent à présenter leur plan en faisant planer une vague menace sur quiconque pourrait en contester le bien-fondé. Le Bien est là, il a parlé, gare à vous! Garde-à-vous !

Communiqué de presse paru dans le Figaro du 16 mai 2013, An I de la Révolution A-raciale:

Le texte, débattu dans le cadre d'une "niche" parlementaire réservée aux propositions du Front de gauche, se propose donc de supprimer le mot "race" du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot "race", "ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique".

Pour ne pas risquer de faire tomber l'incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait adopter un amendement affirmant explicitement, dans l'article premier, que "la République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race". Pour les députés PS, Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois, la suppression du mot dans la législation "n'est qu'une première étape"


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Cassandre
17 mai 2013, 23:39 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
"L'idéal de l'UE, c'est sa propre disparition dans une grande surface mondiale où les individus qu'ils s'appellent Mohamed, Chang, Yukio, Jacob, Necmettin, Jean, Olaf, qu'ils soient bi, trans, zoophiles, ou hétéros, en burka ou sans burka, voilés ou dévoilés, excisés ou pas, circoncis ou pas, bourreront le caddie en chantant vive la World compagny. L'UE, projet vaticanesque et démocrate-chrétien, n'est pas nazie, mais d'essence paulinienne ; c'est le christianisme devenu fou. C'est l'Empire mondial du bien. L'antithèse du nazisme. "

C'est sans doute exact, mais en attendant :

IIIème reich = discrimination négative à l'encontre des non "aryens" en général et des juifs en particulier / UE = passe-droits de l'homme encouragés en faveur des non "aryens" autrement dit discrimination négative à l'encontre des Européens de souche.
IIIème reich = propagande antisémite totalitaire / UE = propagande anti "aryenne" autrement dit anti Européens de souche quasi totalitaire et tolérance pour la haine antisémite cultivée par les populations discriminées positivement .
IIIème reich = terrorisme à l'encontre des juifs autrement dit "pogroms" non réprimés ni par la police ni par la justice/ UE = terrorisme anti "aryens" autrement dit anti Européens de souche ainsi qu'émeutes répétées en France à l'encontre des mêmes et de tout ce qui est français, peu réprimées par la police et par la justice.
Etc.Etc.
L'étape intermédiaire avant l'Empire mondial ressemble bien à une sorte de quatrième (islamo)reich où, au nom de l'antiracisme, on traite les indigènes européens comme les nazis traitaient les juifs au nom du racisme.


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Alain Eytan
18 mai 2013, 00:59 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Je n'ai jamais prétendu que l'Holocauste fût non répétible (un historien comme Chaunu prétendait, en écho en effet à certaines conceptions juives orthodoxes, qu'il illustrât une "élection à rebours") ; seulement que les réalités auxquelles renvoient, dans l'acception la plus concrète possible du terme "réalité", respectivement le nazisme et l'UE sont sans commune mesure, cela également par nature et vocation politique.

La signification même du "nazisme" ne peut faire abstraction des modalités particulières de l'application de ce que fut le programme politique du parti nazi et de la façon dont cela s'est traduit "sur le terrain", même ferroviaire : entre des Européens après tout satisfaits de leur sort et somnolant dans un TGV, et les wagons à bestiaux dans lesquels s'entassaient les futurs Stücke, ravis d'être là, il ne peut y avoir comparaison que sur un plan tellement conceptuel, par pure analogie idéelle, que le dénominateur même de la comparaison, en l’occurrence le "nazisme", en perd tout sens.
Car après tout, Francis, si cela n'avait été qu'idée et projet, et ne traitait que de cela, une aventure intellectuelle, le nazisme ne serait pas si infâme que cela, et l'UE pas si ignominieusement coupable en le voulant "répliquer". Le nazisme n'est réellement inqualifiable que par ce qu'il a fait ; vouloir oblitérer de la démonstration le motif même de la disqualification (puisque vous prétendez ne vous référer qu'au "projet", et non aux "réalisations") de tout ce qui de près ou de loin ressemble au nazisme, et dans le même temps faire cette comparaison pour ce qu'elle implique de rejet et de réprobation justement, cela vous a une drôle d'allure.

Et puis, Francis, je ne persifle pas davantage que vous ne semblez tout à coup devoir rivaliser à tout prix avec la partie adverse quant à l'assommant argumentum ad Hitlerum.

Cassandre
18 mai 2013, 10:32 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Excusez-moi, cher Eytan, d'enfoncer mon clou : si l'on prend lUE seule, on peut être d'accord avec vous, mais si l'on admet, comme je le fais, que l'UE s'est choisi pour complice dans son entreprise de liquidation et de déculturation des nations européennes, l'islam, qu'elle en a fait son allié objectif, alors il s'agit de tout autre chose. Quand on prend le diable comme idiot utile on se retrouve vite fait l'idiot utile du diable. Or le projet de ce diable-là s'est réalisé depuis belle lurette. On sait de quoi il est capable : génocide hindou, génocide arménien, pogroms récurrents contre les non musulmans partout dans le monde, terrorisme de masse, disparition des peuples et des cultures indigènes là où il s'est implanté et j'en passe. Et jamais la moindre autocritique, la moindre repentance qui pourrait conduire à croire qu'il a renoncé à être ce qu'il a été, bien au contraire ! En s'obstinant dans cette alliance, en fermant les yeux sur ces réalisations criminelles, c'est l' UE qui devient l'idiot utile de l'islam et qui donc participe, qu'elle le veuille ou non, à ses réalisations criminelles futures de plus en plus probables.


Francis Marche
18 mai 2013, 11:55 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Le nazisme n'est réellement inqualifiable que par ce qu'il a fait, écrivez-vous cher Alain. C'est vrai. Mais c'est court. Son rejet et sa réprobation ne peuvent s'arrêter à cette vérité car précisément, ce serait là noyer sa spécificité. La machine nazie n'a pas toujours été en régime de croisière, il lui a fallu une période de lancement, de rodage, où le meurtre de masse non encore industrialisé, s'accompagnait de phénomènes de persécution, d'un bouleversement des normes de propagande, d'affirmation doctrinale dans la vie publique, dans l'espace public, dans les modalités du discours, etc. L'appareil doctrinal du meurtre de masse connut une genèse, fut précédé par la formation d'un cadre de pensée qui devait sous-tendre son projet, le justifier et justifier que sa réalisation soit portée à son point de finalité extrême, et par celle d'une vision embrassant tout l'espace européen.

Tout meurtre de masse n'est pas nazi. Le meurtre de masse nazi se distingue par son inscription dans un cadre de pensée particulier. Et comme je l'ai écrit en citant l'étude Popper The Poverty of Historicism, on voit dans l'UE ce cadre de pensée reconstituer aujourd'hui ses linéaments : vision sans-frontiériste et holiste de l'espace européen dans la recherche d'un "équilibre de ses régions"; train de l'histoire, épuration a-raciale des nations européennes, trafic d'êtres humains opéré en masse et vidange démographique des nations, et à présent protection accordée aux djihadistes anti-sémites, etc. ce qui ne veut point dire fort heureusement, que le TGV est déjà le train mixte nazi décrit par Koestler en 1943.

Mais hors la prise en compte de ce cadre idéologique, de la nature holistique fort bien analysée par Popper de ce pouvoir et de son avatar actuel que l'un et l'autre offrent à leurs adeptes, continuateurs et émules, et hors la lecture sémiologique que j'en propose (le TGV figure du "train de l'histoire" dans l'espace européen), l'on se prive de l'intelligence de ce qui advient, d'une part, et, d'autre part, l'on ne disqualifie qu'incomplètement le nazisme en envisageant son phénomène de manière indifférenciée, soit comme un brut et opaque excès de violence et de meurtre sans pensée.


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Il n'y a aucune analogie dans mon propos, mais le constat ou le descriptif de la continuité d'un cadre agissant, tantôt militarisé, tantôt pacifique, toujours avec le même solde historique : celui d'un remaniement holiste de l'Europe racialement purifiée ("de race pure" dans l'original; "purifié de toute race" dans l'avatar). C'est bien du terme de continuité ontologique (ou de reprise dans un avatar) qu'il convient d'user lorsqu'on pense comme je le fais et comme je l'ai écrit que la construction de l'UE a débuté le 19 mars 1938 par la publication de la Loi d'Anschluss et que la succession des phases ontiques (militarisée et violente puis pacifique et violente) de l'entreprise n'entame en rien son unité ontologique.

Il m'est arrivé de dresser des analogies (entre la Révolution culturelle chinoise et celle qui secouait la France dans les discours et les actes de son personnel politique au pouvoir il y a trois ou quatre ans, pour un article des Cahiers de l'In-nocence); ici ce n'est pas le cas: l'analogie formelle (et non "idéelle" comme le prétend Alain Eytan) dévoile un même être en mouvement, armé et animé d'une volonté qui ne recule devant rien et dont l'avatar ne reculera mêmement devant rien (cf. la dernière en date des interventions de Cassandre).

Loïk Anton
19 mai 2013, 02:02 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Il y a analogie en ce sens que la continuité historique entre l'UE et le régime nazi est hautement discutable, le contenu du projet aussi (sans parler des moyens employés et des crimes incommensurables du nazisme) ; seule une forme de structure similaire est mise en avant... (Quant à l'être qui se continue à travers des étants distincts voire opposés, on entre ici dans une métaphysique ; de quelle substance relève cet être qui se poursuit ?).
Quand ni les acteurs ni le contenu du message ne sont gardés, je ne vois pas trop en quoi il n'y aurait pas analogie. Le reconnaître serait d'ailleurs une façon de répondre aux objections longuement développées, à mon sens à juste titre, au propos tenu.
A mon avis, si nous devions chercher une réelle continuité historique, avec les mêmes acteurs, ce serait entre le projet révolutionnaire marxiste et le projet révolutionnaire islamiste ; je songe à une forme de continuité des acteurs, Carlos, Garaudy, étant des phares qui sont passés d'une cause à l'autre. Ils ont créé un cadre mental et repris une histoire. on trouve dans certains journaux et réseaux les mêmes acteurs, qui par anti-colonialisme sont passés de la révolution point 1 à la révolution point 2.
Là c'est du costaud, et y'a pas besoin de faire de l'ontologie sous-jacente, il suffirait d'utiliser de la généalogie historique et idéologique, les deux étant cohérentes.

Francis Marche
19 mai 2013, 03:27 Re : L’Union européenne avatar du projet nazi (Arthur Koestler, 1943)
Loïk, le communisme en tant que force agissante dans le présent est mort. Sa filiation est une branche sèche sans fruit, et le fait que quelques individus isolés et en vue qui, y ayant trempé, aient trouvé à recycler aujourd'hui leur névrose dans l'Islam n'est strictement d'aucune portée ou signification à l'échelle du destin de ce continent, et n'intéresse personne, pas même les islamistes.

Deux forces sont vivaces, s'agitent et convoitent la domination du continent :

1/ l'Union européenne toujours et encore en voie d'intégration (qui est dirigée par des sans-frontiéristes universalistes et pragmatiques dont Barrosso, ancien jeune gauchiste);

2/ l'Islam.

Ces deux forces sont les seules à prôner l'universalisme et l'a-racialisme en 2013 sur ce continent, à en faire leur cheval de bataille.

a) l'UE par idéologie (et on a vu QUI en Europe prôna cette idéologie, et ce plan d'unification politique du continent, etc.)
b) l'Islam agissant au plus près de ses doctrines sources et de sa théologie qui ne différencie ni nations ni races.

or l'on constate DEJA une affinité, une bonne entente entre les deux qui s'apparente à une conjonction d'intérêts. L'attraction fusionnelle des deux forces semble pouvoir s'expliquer par une parenté de plan, une singulière complémentarité: l'UE est une coque vide qui doit se remplir, au terme de son opération de vidange démographique engagée pour des raisons initiales de COMMODITE DE L'EXERCICE DU POUVOIR (les peuples nouvellement amenés seront toujours des peuples clients de la puissance supranationale qui les accueille, les protège et garantit leur bonne installation); l'Islam est avide de conquête, d'espace de conversion religieuse. Ces deux forces ne sont pas en opposition mais en relation de complémentarité.

Que va-t-il se passer ? La question est inquiétante dès lors que l'on se penche sur le passé, et le passif des deux projets, et s'agissant de l'islam nous pouvons faire confiance à Cassandre pour mener à bien cet examen; s'agissant de l'UE, la dernière fois que sur ce continent fut entreprise une action d'intégration, le processus s'accompagna (ou fut porté) par la plus grande catastrophe qu'ait connu l'humanité dans cette partie du monde, et si l'on poursuit l'examen dans le détail, des analogies (puisque vous tenez à ce terme) formelles, une homologie, un isomorphisme se dessinent entre les deux moments (ou phases) du processus d'intégration qui, inquiétants, le sont plus encore, à commencer par la continuité, le report, de la problématique raciale qui s'inverse mais CONSERVE TOUT SON CARACTERE D'ABSOLU entre le moment de la belligérance (XXe siècle) et le moment de "la paix" dans l'insécurité et la violence que nous connaissons dans ce début de XXIe siècle.

J'y vois donc des signes qui transcendent l'analogie formelle pour aller jusqu'à l'identification ontologique d'un être géopolitique (je ne sais si le terme d'empire est adéquat) en formation au cours des 80 dernières années, ce qui, pour les grands empires continentaux qu'a connus l'Eurasie dans son histoire est un laps de temps plutôt bref, un début, en quelque sorte; pour être clair, les épousailles entre un continent qui doit accoucher d'une civilisation nouvelle par tabula rase et la prise de possession dudit par une civilisation programmée pour l'expansion opportuniste peut prendre, entre phases de convulsions alternées à des phases de paix relatives, deux cents à deux cents cinquante années.

A mon sens, et si ma lecture est pertinente, nous sommes, en 2013, dans une phase préparatoire à la convulsion suivante; la phase de récupération ayant fait suite à la première convulsion ayant duré 50 ans environ (de la Libération à la Guerre en Bosnie).


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