LONDRES : jubilation remplaciste.

Victoire de Sadik Khan. Les médias remplacistes exultent : c'est reparti.

Où l'on voit que la "logique remplaciste", un peu comme le principe de plaisir, tend naturellement vers un toujours-plus... Et à ce rythme-là un jour viendra où les remplacistes revendiqueront le droit de se désintéresser de la durée, de la survie du peuple auquel ils appartiennent, afin de vivre dans la seule "liberté" du présent.



Une bonne analyse : [www.lefigaro.fr]

Ah ! Le fameux modèle anglais qui a périodiquement hanté la politique en France et quel beau retour d'anglomanie à la française cette élection va pouvoir engendrer. Un internaute écrit dans les messages de ce même Figaro :

"A la différence des Français engoncés dans leurs préjugés et leurs névroses (il suffit de lire les commentaires de certains pour s'en rendre compte), les Britanniques se foutent bien de savoir si vous êtes Blanc, Noir, Musulman, Athée ou cul-de jatte. La seule chose qui leur importe est "Can you do the job?". C'est pour cela que Khan a été élu et pas pour autre chose."

J'imagine un peu la grande quinzaine anti-raciste qui va nous tomber sur la g..., une avalanche de discours du genre :

"N'en déplaise aux " Européens moisis" l'Europe est désormais profondément multiculturelle, multiethnique, plurilingue et pluriconfessionnelle. Et il serait criminel, aujourd'hui, de refuser d'exploiter une telle richesse !"

Sadique jubilation... (Désolé. Mais saviez-vous que sadiq veut dire sage en arabe?). Sur le plateau de "C dans l'Air", c'est un Pascal Boniface orgasmique que les invités anglais ont dû finir par calmer en lui rappelant les p'tits attentats de 2005 et le fait -- ce fut dit en passant -- que la charia était appliquée dans des quartiers de l'est et du nord de Londres. Mais enfin, tout le monde était au diapason: cette conquête de la capitale de ce qu'il reste du Royaume-Uni par un homme qui commence ses meetings par des "salam aleykoum" est chose formidable, exemplaire et prometteuse.

Et sinon, que pense Pascal Liogier, auteur du "Mythe de l'islamisation" (2012, et le livre n'avait pas que la France pour objet)? Que pense-t-il de cette élection, de ce que Molenbeek compte désormais 24 mosquées pour 4 églises? etc.

Vivent au Pakistan des chrétiens : catholiques ou évangélistes. Combien sont-ils ? Un ou deux millions, à peine 1 % de la population. Or, ces malheureux sont régulièrement et systématiquement victimes de pogroms, de ratonnades, de tueries de masse, de discriminations immondes - sans parler des lois contre le "blasphème" qui leur sont régulièrement appliquées : ils blasphèment, parce qu'ils ne sont pas musulmans. Ce musulman ayant des papiers britanniques et dont les parents étaient pakistanais (peut-être est-il encore pakistanais ou britano-pakistanais) est avocat : défenseur des droits de l'homme (évidemment - de ces hommes à lui). Or, s'il a défendu le nazi Qaradawi et les extrémistes musulmans établis en Grande-Bretagne, il n'a jamais élevé la voix pour défendre les chrétiens qui vivent au Pakistan.
Je n'ose imaginer la "gueule de bois" de ces chrétiens du Pakistan, quand ils ont appris qu'un soutien de Qaradawi, signataire d'une "motion" publiée dans le presse de Londres après les attentats du métro de 2005 et accusant la Grande-Bretagne d'être responsable (coupable ?) de ces mêmes attentats, était élu "maire de Londres" : en 1940, les Londoniens ont dit "non" au nazisme; en 2016, ils disent "oui". Les martyrs du Pakistan risquent d'attendre longtemps un petit mot de compassion.

Les éditorialistes saluent l’élection de Sadiq Khan : " Une belle leçon à l’Occident "
Élection de Sadiq Khan: une victoire impossible en France ?

Sa réussite semble néanmoins un exemple difficile à suivre en France. En cause : la reproduction des élites en politique, mais aussi des politiques de la ville inefficaces dénoncées par certains responsables associatifs.


L’élection de Sadiq Khan comme maire de Londres, faisant de lui le premier maire musulman d’une grande capitale occidentale, est saluée par la presse française ce samedi.

« Les immigrés et leurs descendants assument leur héritage culturel mais se sentent en même temps très anglais, ou très londoniens. En d’autres termes, le modèle anglais intègre par la différence. » (Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne)



« En l’emportant, il vient de donner une belle leçon à l’Occident sur l’intégration des migrants« , affirme Jean-Michel Servant, du Midi Libre.

« On peut saluer l’ouverture d’esprit des électeurs londoniens » qui ont choisi : Sadiq Khan qui « incarne des valeurs de fraternité et de tolérance » et a « prouvé qu’il était un parfait sujet de sa gracieuse majesté« , écrit-il.

« Il incarne l’exemplarité d’une intégration réussie« , relève dans La Charente Libre, Dominique Garraud pour qui également et « sans ostentation, le vote des Londoniens » est « exemplaire pour le reste d’une Europe tentée par les solutions extrêmes contre l’immigration. »

« C’est un événement« , reconnaît Jean Levallois, de La Presse de la Manche. « Surtout pour nous, Français, puisque le vainqueur est un homme issu de l’immigration » assure Bernard Stéphan, pour La Montagne.

bfmtv

Et "Le Monde", évidemment... :


[mobile.lemonde.fr]

On retrouve une fois de plus la tactique qui consiste à culpabiliser la France, comme si sur cette voie, elle n'avait pas devancé depuis longtemps l'Amérique et l'Angleterre : un bachaga Boualem, un Gaston Monnerville, présidents du sénat et pouvant de ce fait devenir présidents de la République intérimaires en cas de décès du chef de l'état élu, et plus récemment des ministres comme une Rachida Dati, une Rama Yade et d'autres, en sont la preuve évidente ; leur poste valait bien celui de maire d'une grande ville, même comme Londres. A moins que, justement, ces nominations aient paru si naturelles aux Français qu'ils les aient déjà oubliées sans jamais s'y être attardés plus que cela.

Je crois que c'est plus beaucoup plus grave que ça Cassandre : à la différence de Rachida Dati à qui on avait offert un marocain (de ministre de la justice, qu'il n'y ait pas de confusion sur ce terme) ou d'une Taubira ou de Rama Yade, M. Sadik (mon dieu quel prénom !) Khan a été élu, pas nommé. Ce qui veut dire que le Grand Remplacement a voté, qu'il s'est enfin et pour la première fois transcrit dans le résultat des urnes. Et c'est cela, que célèbrent en exultant les médias en question.

On rappellera en passant que Londres est la plus grande ville d'Europe.

« On peut saluer l’ouverture d’esprit des électeurs londoniens » qui ont choisi : Sadiq Khan qui « incarne des valeurs de fraternité et de tolérance »



Toute cette "fraternité" n'est bien évidemment qu'un délire, la servitude va suivre. Nous somme trop nombreux et pour n'avoir à nous manger les uns les autres nous devrons nous entr'assommer ou mendier les faveurs des Divers, en recevant avec humilité leurs crachats et leurs coups. Cette société d"ouverts d'esprit" n'a pas d'avenir parce qu'elle suppose une aisance matérielle dorénavant inconcevable (et d'ailleurs, même avec une certaine aisance matérielle...). Ce qu'ils nous préparent et qui nous attend est tellement épouvantable qu'il manque de termes de comparaison.

Tous ces gens qui défendent si mal et si peu leur pays, leur langue, comment défendront-ils demain leurs filles, leurs femmes ? L'un après l'autre les ressorts se brisent, ne subsisteront bientôt plus que les apparences, tout devient affreusement faux et creux, et c'est peut-être dans ce sens-là que, comme l'affirme la presse remplaciste, "c'est un événement".

Nous nous dirigeons progressivement vers des systèmes électifs à l'africaine où l'ethnie la plus représentée est assurée par son seul poids démographique d'obtenir le pouvoir.
Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un dévoiement absolu de notre système démocratique, capable de désigner par le vote des leadeurs non plus choisis sur leurs supposées qualités à gouverner mais simplement comme les représentants de telle ou telle communauté, ceux-ci étant pressentis comme les plus à même d'en défendre les intérêts et les valeurs. C'est ce que la gauche a parfaitement analysé : les Divers ne se déplacent, et donc ne votent, que pour celui ou celle qui leur ressemble.

C'est ce que l'africaniste Bernard Lugan, homme de terrain connaissant l'Afrique comme sa poche, dénonce depuis des années sous les insultes. Un pays reposant sur une base tribale conduit obligatoirement à l'oppression de l'ethnie la moins nombreuse par la plus nombreuse.

"des leadeurs non plus choisis sur leurs supposées qualités à gouverner mais simplement comme les représentants de telle ou telle communauté";
Donc j'imagine que si lors des prochaines municipales un candidat médiocre mais de la même appartenance raciale et religieuse que vous se présente face à un brillant musulman, vous voterez pour le musulman.

Le vote communautaire politique existe déjà dans la mesure où les électeurs "de gauche" voteront presque toujours aux municipales pour le candidat "de gauche" même si celui-ci est un incapable et un malhonnête. Et inversement.

Rachida Dati a été élue maire du VII^e arrondissement de Paris.
Le Bachaga, lui, était vice-Président de l'Assemblée nationale.

Exact. Mes souvenirs sont un peu flous.

Le vote communautaire politique existe déjà dans la mesure où les électeurs "de gauche" voteront presque toujours aux municipales pour le candidat "de gauche" même si celui-ci est un incapable et un malhonnête. Et inversement.


Quel rapport ?

Que des islamistes pakistanais, pays d’origine de S. K., se soient réjouis de l’élection d’un musulman contre le "juif millionnaire" Zac Goldsmith est donc totalement anodin, puisque "Le vote communautaire politique existe déjà"...
Rien de nouveau sous le soleil pour M. Diot. Ce vote ne nous dit rien qu'on ne savait déjà.

Il a l'air vraiment très cool... :

[media.breitbart.com]

Un article informé sur le grand Khan de Luc Rosenzweig (Causeur) :
[www.causeur.fr]