Je ne saurais dire à quel point je suis accablé chaque fois, et c’est fréquent — encore plusieurs exemples à Béziers ce week-end… —, que des personnes me disent s’être inscrites à l’In-nocence ou au NON, souvent à titre de bienfaiteurs, même, ET N’AVOIR REÇU AUCUNE CONFIRMATION EN RETOUR. Il va sans dire, j’espère, que l’honnêteté de qui que ce soit n’est pas ici en cause, et d’ailleurs ces personnes qui expriment auprès de moi leur surprise ou leur regret ne le font absolument pas sur le mode du reproche, mais sur celui, au fond plus grave, de la
déception. Il est absolument accablant qu’en un moment où nous avons si fort besoin de toutes les bonnes volontés et où l’urgence est si grande, les désirs de participer, d‘agir, de combattre à nos côtés puissent n’être pas accueillies.
Il est vrai que notre existence essentiellement liée à la Toile,
webmatique, internettienne, n’est pas toujours une commodité pour des hommes et des femmes qui ne sont pas forcément très familiers de ce monde-là ou même, à tort ou à raison, le récusent complètement. Il n’en reste pas moins cette évidence : ce qui est ici cause, c’est notre capacité, et d’abord la mienne, puisque je suis le président des deux mouvements, à les administrer de façon rationnelle et féconde. Ce qui nous fait défaut, plus encore que l’argent, c’est la compétence, le temps et l’efficacité pratiques. C’est à des volontariats de cet ordre que je fais appel au premier chef. En attendant, et bien que je sois moi-même passablement débordé, j’invite les personnes qui souhaitent se rapprocher de l’In-nocence ou du NON, ou des deux, à s’adresser, si elles n’y parviennent pas, directement à moi, Renaud Camus, 32340 Plieux, ou
renaud.camus@wanadoo.fr