"Je suis tourné vers l'avenir, c'est l'avenir qui gagne..."

C'était la veille du référendum britannique du 23 juin. Le Premier Pitre européen s'exprimait dans les grandes largeurs "en Eurovision" disait-il. Ce vidéogramme est à archiver précieusement pour être présenté aux futures générations, pendant des décennies. Voilà par quelle sorte de crétins l'Europe de 2016 était guidée et "inspirée" ; par quelle sorte de bourrin les peuples d'Europe sont représentés au Parlement européen. Tout y est : la grossièreté de cette vision de l'histoire et de l'avenir axée sur une téléologie du progrès dix-neuviémiste ; la belle arrogance d'un pouvoir temporel s'arrogeant la maîtrise imaginaire d'un destin collectif qu'il s'est autorisé à concevoir seul ; la flamboyante ignorance de toute réalité des peuples dont on entend bien canaliser le destin... etc. il y aurait trop à en dire :


[fr.news.yahoo.com]

Consolons-nous avec le Fink : video: [www.youtube.com]

Dans son analyse, il y a un point clé me semble-t-il : dès l'origine (le Marché commun) l'Europe a été conçue non comme l'unification d'un ensemble historique, civilisationnel et identitaire, mais tout au contraire, au nom du « Plus jamais ça ! », comme une machine à arracher les racines.

On peut tout de même se poser la question de savoir s'il est raisonnable d'imaginer que l'on puisse conquérir de l'intérieur une institution (comment d'ailleurs, par quel mécanisme ?) pour lui faire faire le contraire de ce pour quoi elle a été conçue.

Et Zemmour : video: [www.youtube.com]
« La Nation est le seul espace démocratique et nous préférons sacrifier un peu de notre bien-être matériel à la sauvegarde de notre identité. »