Le site du parti de l'In-nocence

Le journal "Le Monde" nous explique comment "vivre avec l'immigration".

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Temps d'attente trop long à la CAF : les commentaires (qui en disent long sur ce qu'est devenu ce "journal de référence"...) :


"La réalité ce sont de pauvres gens stressés par leur misère. Ils viennent racler les fonds de tiroirs et on les fait attendre. Pour eux, il s'agit de leur vie, de leur quotidien. Pour les gens qui sont derrière leur guichet ce n'est que leur boulot ! Mais quel boulot ! Comment gérer cette réalité à laquelle ils sont, par ce face à face, confrontés eux-aussi ? Comme Rachida, il faut croire que les services publics sont délibérément abandonnés. Les plus riches devraient se méfier du boomerang…"



Rachida
"Pourquoi le titre n'est il pas: La CAF de moins en moins efficace pour aider les plus démunis à survivre? Pourtant, l'informatique, les communications, les cartes magnétiques devraient faciliter l'efficacité du système. C'est donc qu'il y a une volonté de ne rien faire, et un service public délibérément abandonné"

Là réside toute la beauté du Monde, dans le fait que ces deux articles sont publiés pratiquement l'un à côté de l'autre, mais sans qu'il n'y ait jamais aucune espèce de lien entre ceci et cela, comme s'il s'agissait de phénomènes purement indépendants. Cette candeur, cette innocence est presque touchante.
Ce n'est pas de la candeur ou de l.innocence. C'est de l'idéologie.
La plupart du temps, sans doute. Mais il ne faut pas négliger la part de candeur, de croyance profonde de ces gens-là. Après tout, ils se mirent du matin au soir dans le miroir gratifiant du Bien, de la Gentillesse, de la Générosité, de l'Ouverture et de la Tolérance. L'impact psychologique est considérable.
D'accord avec Afchine. Un idéologue peut changer, parfois radicalement. Un esprit ou une âme candide jamais !


Ce message d'Alain Eytan, que je trouve admirable :




De la sincérité des "belles âmes", by Alain Eytan (fil "Homophilie, hétérophobie." du 27/02/2016).


«Le fait est que j'ai souvent été frappé de la sincérité de certains de ces "intellectuels", dont les symptômes de bien-pensance me paraissent être bien plus graves et profonds qu'on ne pourrait le croire : à voir la réaction réflexe qui leur fait pousser de véritables gémissements de parents privés de leurs enfants dès qu'on touche à leurs idoles, réelles ou idéelles, on dirait vraiment qu'il ne s'agit pas de simples excitations superficielles ou éventuellement feintes, mais qu'on touche là à un véritable tropisme qui les fait s'orienter de tout leur être.
Pour tout dire, ils ont l'air de s'accrocher à leurs idées comme aux derniers filaments de conscience qui leur restent, et comme miser sur l'ultime indice de transcendance possible — l'élémentaire idiosyncrasie morale — dans un monde, leur monde, de plus en plus désenchanté.
Dans un sens c'en est presque poignant, et fait augurer que l'adversaire est beaucoup plus, et éperdument, motivé qu'on ne voudrait le croire."
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