Le temps des assassins

L'absence d'emploi du mot assassin m'étonnera toujours.
Il est vrai que notre époque impose que les choses soient compliquées, sinon, elle ne nourrissent pas les médias, organes chargés de nous dire ce que nous devons comprendre, à savoir que les choses sont compliquées et qu'elles exigent des experts, les seuls capables de sauver de la noyade le poisson et l'auditeur.

Assassin : personne commettant un meurtre prémédité.

Mais pour ceux qui trouveraient que la définition est insuffisante, il y a encore celle-ci:

L’origine du mot vient du nom persan حشیشیون, ḥašišiywn qui désignait les membres d’une secte militante musulmane, également nommée Nizârites, particulièrement active au XIe siècle en Perse et qui assassinait publiquement ses opposants.

(wiki)

Face aux assassins tels que vous les définissez étymologiquement, nous avons déployé une opération sentinelle, en d'autres termes un gentillet système de veille, plutôt passif. On laisse, à la lettre, un boulevard aux assassins d'enfants -- le nazislamiste du 14 juillet n'a pas du y croire lui-meme de se retrouver sans l'ombre d'une difficulté sur la Prom, un blvd devant lui, avec tout-plein de bambins ds le viseur. Pays de fous, de collabos et de lâches!

nazislamiste: réflexion faite, ces individus ne valent pas le poids des mots qu'on leur prête.
Un Lahouij Bouhle; c'est de la merde qui me rendrait un islamiste ou un nazi presque sympathique.
 

"un nazi presque sympathique..."

Bein disons qu'avec certains nazis (assez rares j'imagine) on pouvait au moins faire référence à "La Mythologie germanique" de Jakob Grimm ou à la "Tétralogie" de Richard Wagner... Ce même Wagner en qui Claude Lévi-Strauss voyait « le père irrécusable de l’analyse structurale des mythes". Alors qu'avec un Merah ou un Bouhle, côté "références", c'est en effet très limité.

Les Hommes ordinaires étudiés par C. Browning étaient cultivés. Mais bon...