Décès.

L'écrivain Maurice Georges Dantec est décédé.

Non : il est mort.

Le verbe que vous avez employé est réservé aux services de l'Administration.

Lisez donc du Renaud Camus !

Et, si on lit San-Antonio, il a calanché.

Non il n'est pas réservé aux services de l'administration. Il appartient aussi à la langue française et à ce titre n'est pas réservé à quiconque.
Il n'est pas très joli, j'en conviens, par son aspect administratif mais son emploi n'est pas fautif.

De même les expressions : "Il a disparu" ou "Nous avons perdu un tel" peuvent très bien être prises dans un sens figuré et expriment ainsi le sentiment que ce mort représente, pour nous, une lourde perte.
"Il est mort" n'exprime pas mieux cette perte de l'être cher et peut aussi être perçu comme froid et administratif, malgré sa qualité de ne pas euphémiser le réel.

Ne jouons pas au petit garde rouge !

Maurice G. Dantec est mort.

Baste.

Fi de votre querelle d'Allemands !

"Fi de votre querelle d'Allemands ! "

Dont vous êtes vous-même l'instigateur cher Monsieur !

Monsieur,

Vous avez tort : je suis innocent de votre fausse accusation contre moi.

Bring Back the Duel

Merci M. Teyssier. Cette querelle, qui n'est certes pas sans intérêt, commence un peu à dater... et je n'ai hélas pas le temps de répondre au-premier-Badault-venu sur ce fil ou sur un autre (toujours entre 2 avions, c'est mon p'tit côté attalien).

Sans doute, lorsqu'on débarque sur un Forum, sur celui-ci en particulier, la première chose est de ne pas trop rouler des mécaniques, ceci afin de n'être pas la dupe d'un élan qui ne pourra que s'affaiblir, puis disparaitre - poubellication.

Dieu !

Ce ton...

Quel ton méprisant pour ce premier-Badault-venu, monsieur Mavrakis !

Pour qui vous-prenez-vous donc ?

Dites-moi donc!
On a intérêt à surveiller son vocabulaire ici.
Une querelle est si vite partie.

J'ai entendu une fois une Suissesse, très affectée, dire sourdement : "Il est passé !"
Cela m'avait fait un certain effet, m'évoquait un lointain brumeux, le clapotis des vagues, la solennité des psychopompes, la pinasse de la mort de Char, des choses comme ça...

Et sinon, vous êtes plutôt "Les Racines du mal" ou "Théâtre des opérations" ?

Toutes ces expressions du type "Il est passé", "Il nous a quittés", "Il nous a laissés", "Il est parti", "On l'a perdu", "Il nous a fait faux bond" n'appartiennent pas au registre de la novlangue.
Ils ne sont pas utiilisés à fin de ne pas nommer les choses qui arrivent, n'ont pas pour fonction de nier le réel.
Ils sont là seulement pour mettre, avec plus ou moins de bonheur (si j'ose dire), un petit vernis de poésie face à la douleur et au tragique. Cela, à certains, peut paraître pathétique ou puéril. Moi j'y vois plutôt le doux frémissement de l'âme humaine face à la perte d'un être cher.

Citation
Joseph Louis Chambon
Et sinon, vous êtes plutôt "Les Racines du mal" ou "Théâtre des opérations" ?

Merci à vous d'avoir recadré ce fil, cher Joseph Louis. Pour moi c'est le "Théâtre des opérations", sans aucun doute. Je n'aime pas ses romans (mais je n'aime pas les romans en général…).
Il y aussi que grâce à M. G. Dantec, j'ai découvert un grand philosophe : je veux parler de François Laruelle.

No mercy will be given!

Sur le Professeur Laruelle, dans un sujet qui rejoint les préoccupation européennes du jour :

[www.in-nocence.org]