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Daech et la technique du bouclier humain

Envoyé par Francis Marche 
Les hommes de l'E.I. ont enlevé des centaines de civils pour s'en protéger dans leur fuite, en Irak notamment. Ils leur servent de boucliers humains. La lâcheté de ces faux guerriers est au carré ou au cube : non content de fuir les combats, de sauver leur peau en trottant loin sur leurs pick-ups, ils protègent leur fuite par des prises d'otages massives dans les populations.

Par coïncidence, trouvé aujourd'hui ceci, dans le roman de Curzio Malaparte La Peau (1949) :

- Dans toute l’Afrique du nord, dit Jack, les indigènes se sont immédiatement accoutumés à la civilisation américaine. Depuis que nous avons débarqué en Afrique, il est indéniable que les populations du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie ont fait de grands progrès.
- Quels progrès ? demanda, étonné, Pierre Lyautey.
- Avant le débarquement américain, dit Jack, l’Arabe allait à cheval, et sa femme le suivait à pied, derrière la queue du cheval, son enfant sur le dos et un gros paquet en équilibre sur la tête. Depuis que les Américains ont débarqué en Afrique du nord, il y a eu un profond changement. Certes, l’Arabe va toujours à cheval, et sa femme continue à l’accompagner à pied, comme par le passé, son enfant sur le dos et son fardeau sur la tête. Mais elle ne marche plus derrière la queue du cheval. Maintenant elle marche devant le cheval. A cause des mines. »


Ah parlez-moi de ces guerriers virils, parlez-moi de ces braves !
20 août 2016, 15:03   Souci du détail
Toujours avec l'enfant ? La femme, ça peut se comprendre, il y en aura toujours plusieurs, mais l'enfant, surtout si c'est un mâle ?

Toutes proportions gardées, bien sûr, l'armée israélienne semble s'être inspirée de cette technique de protection, et l'avait même officialisée sous la dénomination de nohal shakhen, qui veut dire "procédure du voisin" : lors de perquisitions recherchant des Palestiniens suspects, un voisin est dépêché et sommé de frapper à la porte de l'habitation, la troupe se tenant à distance respectueuse et à couvert : si la porte est piégée ou un terroriste fait feu, c'est le voisin, ou éventuellement un proche, qui déguste.
Cela dit, comme il y eut des victimes et que l'on fit appel auprès de la Haute Cour de Justice, cette "procédure du voisin" a été interdite et a été remplacée par une série de mesures, assez variées en réalité, dont personne ne sait exactement en quoi elles consistent je crois, joliment appelées "procédure de la cocotte minute".
20 août 2016, 15:19   Re : Souci du détail
Vous devez être mieux renseigné que moi sur la question Alain, mais je n'ai jamais entendu dire que les soldats de l'armée israëlienne fuyaient les combats à toutes jambes en emportant des civils sous le bras. Ca non plus plus, ce n'est pas un détail.

La "procédure du voisin" peut se justifier : si le voisin la refuse, c'est que le risque est réel. C'est du moins ainsi que je la conçois. Y a-t-il eu des cas où "le voisin" est poussé à ouvrir les portes des maisons suspectes un canon de fusil dans le dos ?

Combattre les terroristes n'est assurément pas chose aisée et les méthodes requises ne sont pas toutes très élégantes ni jolies, il va de soi. Mais si on les combat au lieu d'opter pour se faire égorger par eux, il faut s'en donner les moyens et savoir s'en protéger.
Alain Eytan, avocat des Arabes depuis 19..
Les soldats de l'E.I. dans ce qu'ils savent faire de mieux :

[www.lexpress.fr]
Toujours dans Malaparte, sur la pitié, nord-américainement remplacée par la solidarité, notion qui, depuis 1945, s'est imposée à toute l'Europe post-moderne comme pilier de la foi nouvelle en un ordre humain remplaçant de l'ordre divin (idée chrétienne devenue folle, donc) :

Il n'y a que les Américains, sur cette terre, qui puissent évoluer avec tant de grâce libre et souriante au milieu de gens sales, affamés, malheureux. Ce n'est pas un signe d'insensibilité : c'est un signe d'optimisme et, en même temps, d'ingénuité. Les Américains ne sont pas cyniques, ils sont optimistes. Et l'optimisme est souvent par lui-même un signe d'ingénuité. Celui qui ne fait pas, et n'imagine pas le mal, est porté non pas à nier l'existence du mal, mais à refuser de croire à la fatalité du mal, à se refuser d'admettre que le mal soit inévitable et inguérissable. Les Américains croient que la misère, la faim, la douleur, tout peut être combattu, que l'on peut guérir de la misère, de la faim, de la douleur, qu'à tout mal il y a remède. Ils ne savent pas que le mal est inguérissable. Bien qu'ils soient, sous de nombreux aspects, la nation la plus chrétienne du monde, ils ne savent pas que sans le mal le Christ ne saurait exister. No love, no nothin'. Pas de mal, pas de Christ. Moins de mal dans le monde, moins de Christ dans le monde. Les Américains sont bons. Devant la misère, la faim, la douleur, leur premier mouvement instinctif est d'aider ceux qui souffrent de la faim, de la misère, de la douleur. Il n'est pas de peuple au monde qui possède un sens de la solidarité humaine aussi fort, aussi pur, aussi sincère. Mais le Christ exige des hommes la pitié, non la solidarité. La solidarité n'est pas un sentiment chrétien

L'ingénu optimiste et idiot utile, auxiliaire du Mal à son insu, ne connaît pas de pitié. Il a foi en la solidarité humaine et ignore le Mal qui habite les hommes. Sur ce point, non seulement l'Amérique n'a pas bougé depuis le milieu du siècle dernier, mais son irénisme a contaminé toute l'Europe. L'étrange et déconcertant paradoxe est qu'il n'est pas question, évidemment, de reprocher à l'Américain cet optimisme, cette foi en l'homme bon. Cette ingénuité et cet optimisme sont intouchables, inattaquables.

Ils composent ce trait qui, par exemple, explique que les soldats américains, sur les théâtres des opérations, s'obligent à donner une sépulture décente à leurs "dommages collatéraux", ou cet autre qui les fait se confondre en excuses quand ils piétinent et réduisent en bouillie leur malheureux prochain. S'excusant auprès des victimes, il s'auto-absout comme s'il était Dieu lui-même. L'abondance d'excuses et de repentir n'est pas chrétien, seulement humain, l'apanage de la force souveraine.
Citation
Pierre Jean Comolli
Alain Eytan, avocat des Arabes depuis 19..

Il est plus que probable que j'aie un faible pour l'EI, et le terrorisme en général.
Cela dit, par principe, il me semble préférable de coller aux faits et de décrire les choses telles qu'elles sont, pour autant qu'on en soit capable, que de vouloir étayer une cause par des arguments inexacts ou mensongers, ce qui finit en général par la fragiliser d'autant.
S'en tenir aux faits n'interdit pas de les hiérarchiser. Or le fait saillant du monde me semble être l'agressivité dévastatrice que déploient, partout où ils se trouvent et existent si mal, les Arabes et les arabisés de tous pays. Si bien que toute "indulgence" envers eux, leurs tourments, leur paranoïa (nationalisme, islamisme), leur relation toujours déglinguée aux autres, même la plus raisonnablement formulée, m'est intolérable. Ainsi, il n'y a pour moi rien de plus désolant et ennuyeux, quand elle est calme, et rien de plus effrayant, quand elle entre en fusion, qu'une rue arabe.
''Ainsi, il n'y a pour moi rien de plus désolant et ennuyeux, quand elle est calme, et rien de plus efrayant, quand elle entre en fusion, qu'une rue arabe. ''
Entièrement d'accord.
Placer dans la même rue tous "les Arabes et les arabisés de tous pays" ne procède pas non plus d'une hiérarchisation très fine des faits : vous êtes en train de faire de l'Arabe comme entité générique englobant tous ses cas particuliers, où qu'ils se trouvent, le Mal en soi, ce qui va à terme vous rendre la vie, au point où en sont les choses, pratiquement invivable, parce que vous ne pourrez accepter l'idée même d'une coexistence avec une importante communauté arabo-musulmane sur un même sol, ce qui est pourtant l'hypothèse la plus probable.
Conversation en Indonésie, ce matin : une amie indonésienne (métisse, son grand-père maternel était un Espagnol), ayant longtemps exercé un attrait quasi-légendaire sur l'autre sexe, raconte :

Un jour j'ai fait cela à un homme, un importun, qui m'ennuyait à force de m'envoyer des messages me demandant où j'étais et ce que je faisais, comme si j'étais sa chose, alors qu'il ne m'était rien. Je lui ai dit de m'inviter à un restaurant, le plus chic du pays (Bali), et de venir en taxi car après dîner, je l'emmèrerais dans ma voiture, prendre un verre en ville, etc. Mais j'exigeai de lui qu'il soit habillé de rouge, lui promettant que je le trouverais plus sexy ainsi. Il regimba, disant que le rouge n'était pas seyant pour un homme. J'insistai. Il céda. Un quart d'heure avant le rendez-vous, je lui fixai par texto un autre rendez-vous, à l'autre bout de la ville, prétextant un empêchement. Il obtempéra. Je me rendis à cinquante mètres des lieux pour le voir s'agiter dans son habit rouge, consulter sa montre toutes les cinq secondes, trépigner d'impatience et de rage.

Le lendemain, m'accablant de reproches au téléphone, de mises en garde, de menaces voilées, de paroles de fierté virile froissée, de châtiment possible, etc. Je décidai de recommencer l'opération dans un flot d'excuses soumises. Et l'opération se renouvela. Je changeai alors de numéro de téléphone.

-- Incroyable, comment un homme peut-il être aussi con ? Il était de quelle nationalité ? Je m'attendais à une sorte d'Australien de l'Outback, peut-être d'Indien malais, ou de petit seigneur interlope, plouc mafieux de seconde zone de quelque île perdue de l'Archipel, etc..

-- Il était Français.

-- ??! (s'ensuit un court instant de silence). Etait-il Arabe alors, lancai-je à tout hasard, manière de m'assurer qu'il ne pouvait l'être ?

-- Comment l'as-tu deviné ?!
Exemple idoine que celui donné par M. Marche. La fonction des Arabes est réellement de faire chier le monde (ça c'est un fait, et je reprends à mon compte le vocabulaire excrémentiel de Pierre Hergat). Même Rodinson n'en revenait pas... Cela dure depuis des générations. Et, cher Alain, non, je ne désespère pas de vivre un jour en bonne intelligence avec des populations pour partie arabisées, mais des populations dont les torts auront été redressés, des populations qui auront été remises à leur place: par la force du droit, ou par la force tout court. Les Arabes commencent -- enfin, serait-on tentés de dire -- à taper sur le système d'un nombre considérable de groupes humains pour qui l'identité n'est pas une coquille vide. Pourrir la vie de petits Blancs houellebecquiens castrés, en mal d’exotisme et de sensations fortes, soumettre ces types d'hommes-là est un jeu facile. En revanche, chercher des poux à des Corses, des Chinois ou des Hongrois...
le vocabulaire excrémentiel de Pierre Hergat

Il est vrai qu'il m'arrive d'employer un certain vocabulaire excrémentielle envers ce que je qualifie de lumpen prolétariat du monde arabe, ces gens dont nous héritons, un peu comme si le trop-plein de leur chiasse civilisationnelle devait nous être destiné.
Dans un certain film français, on faisait dire à l'acteur:
Il y a les Français, les Français de merde, et la merde de Français.
Bien entendu:
Il y a les Arabes, les Arabes de merde, et la merde d'Arabe.

Mais, comme ce dont nous héritons vient pour l'essentiel du Maghreb, je retiendrai ce que dit 'Aldo Sterone' à propos de l'histoire de son pays, l'Algérie. Pays qui aura tout de même été parmi les premiers à subir l'arabité, pour lequel berbères, kabyles et autres ethnies, n'étaient pas nécessairement plus faits que nous le serions. C'est pour cette raison qu'Aldo Sterone est si dur envers son pays d'origine:
(aldo sterone: à propos de l'enseignement de l'arabe en France)

Ceci dit, je ne parlerai pas, aujourd'hui, du côté scato de nos élites, ce qui nous enverrait directement au film Salò. Salò ou les 120 journées de Sodome, de Pier Paolo Pasolini, un film qui décrit un troupeau de notables riches et d'âge mûr.
 
Dhimitude : Les médias aux ordres veillent et censurent Malaparte :

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Ps : pour rappel, le texte de votre article était:

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Dans La Peau, roman de Malaparte (1949) : - Dans toute l'Afrique du nord, dit Jack, les indigènes se sont immédiatement accoutumés à la civilisation américaine. Depuis que nous avons débarqué en Afrique, il est indéniable que les populations du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie ont fait de grands progrès. - Quels progrès ? demanda, étonné, Pierre Lyautey. - Avant le débarquement américain, dit Jack, l'Arabe allait à cheval, et sa femme le suivait à pied, derrière la queue du cheval, son enfant sur le dos et un gros paquet en équilibre sur la tête. Depuis que les Américains ont débarqué en Afrique du nord, il y a eu un profond changement. Certes, l'Arabe va toujours à cheval, et sa femme continue à l'accompagner à pied, comme par le passé, son enfant sur le dos et son fardeau sur la tête. Mais elle ne marche plus derrière la queue du cheval. Maintenant elle marche devant le cheval. A cause des mines."
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L'express, dont le propriétaire est Patrick Drahi.
Tous les mélanges sont possibles.

Aux dernière nouvelles:
Patrick Drahi est prêt à vendre Libération, L'Express et L'Expansion à SFR, dont il est par ailleurs, aussi, le 'propriétaire' .
Business as usual.

C'est pas à Tel Aviv qu'on verrait une chose pareille. Les Israéliens sont des gens sérieux.
Mais qu'est-ce que je dis ?
Patrick Drahi n'est pas Israélien. Il est Français.
Polytechnicien, non ?
Il a bénéficié des bienfaits de la République Française, laïque, indivisible, qui ne reconnait aucun intermédiaire entre l'Individu et l’État.
Un vrai serviteur de l’État.

(Modifié)

Les Polytechniciens sont payés pendant leurs études. En contre-partie de quoi, ils doivent consacrer une année de leur temps au service de l'Etat, leurs études une fois terminées. Si quelqu'un habite Tel Aviv, pourrait-il aller demander à Patrick Drahi ce qu'il a fait pour rembourser sa dette. La dette, chez les juifs, c'est un truc sacré.
Un juif qui ne paie pas sa dette et c'est Dieu, le Dieu 'Vivant', Yaweh, qui viendra lui couper les couilles !
Eh bien ! s'il fallait une démonstration, en voilà une qui les vaut toutes : nous vivons sous l'empire d'un pouvoir médiatique exercé par de minables petits fonctionnaires du Bien qui censurent nos écrivains du passé. Il est vrai qu'ils ne connaissent probablement, de Malaparte, même pas le nom. On se demande s'il s'agit-là d'une circonstance atténuante ou aggravante.
Utilisateur anonyme
22 août 2016, 06:22   Re : Daech et la technique du bouclier humain
Il suffit de voir comment la presse (petite ou grande) s'y prend pour protéger certains élus ou certaines fédérations : exemple avec l'affaire Béatrice Négrier (PS) :

[www.bvoltaire.fr]
La presse française : bouclier humain d'un régime condamné, et fière et heureuse de l'être.

Pitoyable.
Je suis tenté d'extrapoler à partir de ce qu'avance Marcel Meyer: ils n'auraient rien compris de ce qu'ils sont lu que ça m'étonnerait guère. Puis après, le gars d'la censure a appuyé sur le mauvais bouton...
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