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Il faut savoir hiérarchiser les priorités

Envoyé par Marcel Meyer 
Mardi 10 mai 2016, séance de 17 heures, la commission parlementaire qui enquête sur la lutte contre le terrorisme auditionne Patrick Calvar, directeur général de la sécurité intérieure.

Dans sa déposition, on trouve ceci :

« (...) l’Europe est en grand danger : les extrémismes montent partout et nous sommes, nous, services intérieurs, en train de déplacer des ressources pour nous intéresser à l’ultra-droite qui n’attend que la confrontation. Vous rappeliez que je tenais toujours un langage direct ; eh bien, cette confrontation, je pense qu’elle va avoir lieu. Encore un ou deux attentats et elle adviendra. Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires. La tentation des populismes, la fermeture des frontières, l’incapacité de l’Europe à donner une réponse commune, l’incapacité à adopter une législation applicable en tous lieux, nous posent d’énormes problèmes. Et je note, de plus en plus, une tendance au repli sur soi. »

En mai dernier, donc, alors que le 13 novembre avait montré d'énormes insuffisances dans le dispositif anti-terroriste et que chacun savait parfaitement que d'autres attentats se préparaient, la sécurité intérieure déplaçait des ressources pour s'intéresser à l'ultra-droite, autrement dit elle affaiblissait le dispositif anti-terroriste parce que, n'est-ce pas, le grand danger du moment c'est la tentation des populismes, la fermeture des frontières, la tendance au repli sur soi.

Tout cela est parfaitement cohérent.
Cohérent en effet : l'ennemi, c'est le populisme des peuples européens. Contre lui : plus d'intégration européenne (dans la police, la justice, la surveillance et la répression). Les carnages qu'opère le djihad sont d'importance négligeable comparés à la menace que fait peser un refus des peuples d'Europe que cela continue..
Utilisateur anonyme
17 juillet 2016, 09:43   Re : Il faut savoir hiérarchiser les priorités
Est d'"extrême-droite" toute personne qui émet une opinion conservatrice ou patriote et tout individu qui émet une critique au sujet de la mondialisation, de la construction européenne, de la politique migratoire ou de l’islam. Notons que nos voisins allemands semblent avoir le même genre de priorité (la lutte contre le populisme et l'extrême-droite ) puisque la police a mené, le 14 juillet, une opération simultanée dans 14 länder permettant l’interpellation d’une soixantaine d’individus auteurs de « messages haineux » sur Internet, pour l’essentiel de propos hostiles aux « réfugiés ».
Utilisateur anonyme
17 juillet 2016, 09:46   Re : Il faut savoir hiérarchiser les priorités
Dans son interview inspirée du 14 juillet, quelques heures seulement avant l’effroyable massacre de Nice, François Hollande se disait résolu à lutter contre ce qui lui semblait être la principale menace actuelle, à savoir le populisme : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes, mais je ne me laisserai pas intimider par les menaces."
" Il faut savoir hiérarchiser les priorités "; Erdogan hiérarchise subito et hiérarchisera crescendo.
Quand on pense que c'est "le populisme" des peuples d'Europe de l'Est (Pologne, après la Tchécoslovaquie et la Hongrie) qui a sapé la domination de l'empire russo-soviétique sur cette partie de l'Europe, jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989 et au-delà... quand on pense que c'est le même "populisme" et le même "nationalisme extrême", villipendés aujourd'hui par l'oligarchie de l'Empire Mol, qui n'en sont pas moins les auteurs et les acteurs, outremer, de la "décolonisation", tenue pour épisode sacro-saint de l'histoire et vénérée comme telle par les porte-voix historiques de l'Empire Mol en France (Cohn-Bendit, BHL, etc.)... quand on pense que c'est encore lui, "le populisme" qui inspira en 1830 puis en 1848 le soulèvement des peuples d'Europe contre les Empires Durs qui y sévissaient depuis le Congrès de Vienne... le même populisme qui inspira la Deuxième république prenant son Décret d'abolition de l'esclavage en avril 1848...

L'Empire Mol, tel le python, tient à broyer les os des peuples, qu'il méprise, et à concasser les nations en "régions géographiques utiles", chacune identifiable et caractérisable par sa "vocation" dans le système de méga-zonation impériale : les pays du Sud et du Centre-Sud de l'Europe seront "Club-Med" et maraîchage (Espagne), ceux du Nord feront la zone industrielle et ceux de l'Est pisseront du lait et feront pousser blé et pommes de terre pour nourrir les deux autres secteurs.

Seulement voilà, le "populisme" vient mettre des bâtons dans les roues de cette jolie zonation intégrée du continent, il était et demeure aujourd'hui la bête noire de l'oligarchie néo-impériale, jadis dure, aujourd'hui faussement molle et économistique mais pernicieusement destructrice de l'identité des peuples par la submersion démographique. Le populisme est aujourd'hui très judicieusement identifié par les stratèges de l'Empire Mol comme son ennemi principal, comme on le voit dans cette citation donnée supra de l'un des exécutants en chef de ses basses oeuvres en France.

Notez bien ceci, de Victor Hugo, en 1848 :

Opposé à l'idée d'une indépendance de l'Italie, Metternich déclare : « l'Italie n'est pas un pays mais un terme de géographie » ; Victor Hugo réplique et dit aux Italiens : « N'ayez qu'une pensée, vivre chez vous de votre vie à vous ».

Foutrement lepéniste, et foutrement "nauséabond" et "repli-sur-soi-iste", tout de même, pépé Victor !
Ahurissante phrase : "Encore un ou deux attentats et elle adviendra."
Au lieu de tout faire pour prévenir ces deux attentats, ils se soucient des conséquences de ce qu'ils sont payés pour empêcher. Cet homme manifeste une fatalisme ahurissant.
Quant à l'ultra-droite, comme il dit, qui consiste surtout en patriotes, je crois, où sont ses victimes (si l'on excepte la bagarres de post-ados qui fit mourir Clément Méric) ? En revanche, les islamistes et les musulmans ont un beau tableau de chasse, depuis les petits délits quotidiens jusqu'aux gros attentats.
Le Front Populaire fut obsédé par la Cagoule (qui avait fait des attentats) mais demeura aveugle au nazisme.
Utilisateur anonyme
17 juillet 2016, 12:30   Re : Il faut savoir hiérarchiser les priorités
"Au lieu de tout faire pour prévenir..."

Oui mais tout cela est parfaitement "cohérent" (M. Meyer), là aussi. Puisqu'on nous répète a longueur de temps que ça va encore péter, de plus en plus fort, qu'il y aura d'autres victimes, toujours plus de "djihadistes français", qu'il va falloir s'y habituer, qu'ici c'est "comme au Moyen Orient", que ça prendra des générations pour en finir, mais qu'on y parviendra, etc.
Nous vivons en effet comme au Moyen-Orient ("Comme la-bas, dis!"), et force de reconnaître que nous n'aurons pas lésine sur les moyens pour en arriver là.

J'invite ceux qui ne l'ont pas encore fait à se procurer l'édition du JDD: un petit précis de soumission et de fatalisme signe du "chef" du Gouvernement (ce dernier me dit en substance que mon épouse, mon enfant et moi pourrions crever dans la prochaine boucherie de Daesh; très bien, je le note sur mon calepin) jouxte, une fois n'est pas coutume, un puissant coup de gueule de Christine Angot.
Les dernières des priorités :

[www.fdesouche.com]#

Une véritable intifada se déroule en France, qui touche l'ensemble du territoire métropolitain, mais les discours médiatiques officiels en dégradent les actes au rang "d'incivilités".

A Nice, alors que le "camion islamiste" accomplissait sa tuerie en bord de mer, on incendait église, et cimetière, ce qu'on n'apprend par aucun média national. Car la priorité, l'ennemi à combattre, le danger suprême, c'est bien sûr, encore et toujours, le "populisme", et "le repli-sur-soi"...

Je n'ose penser comment les générations futures de Français considèreront ce personnage, portant le titre ronflant de directeur général de la sécurité intérieure, qui s'exprimait ainsi le 10 mai 2016.
Toujours dans le même rapport on apprend que les soldats de “Sentinelle” ne tirent qu'en état de légitime défense. En somme ils sont invités à riposter si on leur tire dessus mais pas de tirer si l'on attaque des civils :

« M. le président Georges Fenech. Vous nous avez expliqué que le rôle des forces militaires avait d’abord consisté à rassurer la population, les pompiers et la police, par la présence de personnels en armes, ainsi qu’à appuyer les forces de sécurité intérieure en bouclant les secteurs et en organisant la circulation. Le soir du 13 novembre, les premières forces à intervenir ont été celles des BAC . Alors que les forces militaires étaient également présentes, elles ne disposaient pas du cadre juridique qui leur aurait permis d’intervenir – je veux dire, de participer à un assaut contre les terroristes.
Alors que l’on se trouvait dans une situation de guerre, avec des assaillants munis d’armes lourdes, les militaires se tenaient donc en arrière, se contentant de sécuriser le quartier, tandis que les forces de police – qui, elles, n’étaient équipées que d’armes légères – étaient au plus près de l’action et tentaient même de neutraliser l’un des terroristes à l’angle du boulevard Voltaire et du passage Saint-Pierre-Amelot. À un moment donné, les fonctionnaires de police ont demandé aux personnels de l’opération Sentinelle s’ils pouvaient leur prêter leurs armes, mais se sont heurtés à un refus.
Si vous aviez été les premiers à intervenir au Bataclan, aurait-il été concevable qu’en entendant les coups de feu tirés à l’intérieur, vous décidiez de pénétrer dans le bâtiment dans le but de neutraliser les terroristes ?
M. le rapporteur. Par ailleurs, y a-t-il eu une évolution dans votre doctrine d’intervention, faisant que vous interviendriez si une situation semblable se présentait demain ?
Général Bruno Le Ray. Si je vous ai laissé penser que la mission première des personnels de l’opération Sentinelle était de rassurer, je me suis mal exprimé. En réalité, la mission première des militaires est d’appuyer, de soutenir les forces de sécurité intérieure. J’ai été informé, dans le courant de la soirée, que les militaires avaient retiré les dispositifs de sécurité de leurs armes – les TOC –, afin de rendre celles-ci immédiatement opérationnelles : en clair, les militaires qui se trouvaient aux côtés de la police et des pompiers auraient été en mesure d’ouvrir le feu immédiatement si des terroristes étaient sortis du Bataclan.
M. le rapporteur. En réplique ?
Général Bruno Le Ray. En réplique, effectivement : comme toutes les forces de sécurité, nous appliquons les règles de la légitime défense.
M. le président Georges Fenech. Mais vous n’auriez pas cherché à entrer dans le bâtiment pour aller abattre les terroristes ?
Général Bruno Le Ray. Les seuls moments où des coups de feu ont été échangés, c’est lorsqu’un terroriste a entrouvert une issue de secours pour lâcher des rafales à l’aveuglette – des impacts ont été relevés sur certains véhicules, notamment ceux des pompiers –, ce qui ne permettait pas à nos hommes de riposter efficacement. Si les terroristes étaient vraiment sortis du bâtiment en ouvrant le feu dans la rue, les militaires auraient tiré à leur tour dans le cadre de la légitime défense, sans que j’aie besoin de les y autoriser.
M. le président Georges Fenech. Vous n’avez pas répondu à ma question.
Général Bruno Le Ray. J’y réponds en vous disant qu’à l’instar des forces de sécurité intérieure, nous aurions ouvert le feu si les conditions de la légitime défense avaient été réunies, comme des soldats l’ont fait à Valence en janvier dernier. Les militaires ne sont pas inhibés dans l’usage de leur arme : ils connaissent parfaitement les règles de la légitime défense et les appliquent de manière rigoureuse.
Pour ce qui est d’entrer dans le Bataclan, nous avons agi conformément à notre mode d’action habituel – applicable en opération extérieure comme sur le territoire national –, qui veut que l’on n’entre pas dans une bouteille d’encre, c’est-à-dire sans savoir où l’on va, ce que l’on va faire et contre qui ! En mon âme et conscience, je n’aurais donc pas donné l’ordre à mes soldats de pénétrer dans le bâtiment sans un plan d’action prédéfini. Je peux concevoir que l’on intervienne en appui des forces de sécurité intérieure, qui décident de donner l’assaut parce qu’elles connaissent les lieux et savent ce qu’elles vont y trouver, mais pas que l’on se lance dans l’inconnu.
M. le président Georges Fenech. Vous entendiez tout de même des tirs en provenance de l’intérieur !
Général Bruno Le Ray. Certes, mais des bruits de tirs ne fournissent que fort peu d’informations sur ce qui se passe à l’intérieur. »
M.M. le président Georges Fenech. Vous entendiez tout de même des tirs en provenance de l’intérieur !
Général Bruno Le Ray. Certes, mais des bruits de tirs ne fournissent que fort peu d’informations sur ce qui se passe à l’intérieur. ». Vous entendiez tout de même des tirs en provenance de l’intérieur !
Général Bruno Le Ray. Certes, mais des bruits de tirs ne fournissent que fort peu d’informations sur ce qui se passe à l’intérieur. »


M. le président Georges Fenech : Et comment obtenir les informations nécessaires dans ce cas, sinon en entrouvrant la porte pour savoir ce qui se passe derrière, c'est ce que vous avez-fait je suppose ?
Général Bruno Le Ray. Ca va pas la tête non ? L'est fou lui ! Nous mettre la tête dans un bouteille d'encre, et pis quoi encore ! Je suis responsable de mes hommes moi eh ho ! Si ya du barouf et qu'on sait pas ce qui se passe la consigne est claire : on se ca-ra-pa-te ! non mais !
Oui, Francis, exactement : on se carapate. Toute la question est : se carapater, d'accord, mais où ça ?
Ne blamez pas le pudique Le Ray. Un jour il nous dira que les jours précédents la tuerie du Bataclan, ses hommes pistaient prioritairement de dangereux fascistes de l'ultradroite. Oui, 2 debilos à gros souliers qui avaient récemment été surpris en train de jeter des tranches de saucisson Cochonou devant la salle de prière de Fouzy-les-Ridelles. Les vrais ennemis, ce sont eux, ne l'oublions pas.
... ou qui avaient changé le nom de Fouzy-les-Ridelles en Fouzy-des-Rillettes, par haine de l'autre et repli sur soi...
Ce sont donc deux civils qui ont eu l'action déterminante qui a permis de stopper la tuerie de Nice : l'homme qui a rattrapé le camion en courant et a tenté d'ouvrir la portière et celui qui a jeté son scooter sous les roues, ce qui détourné l'attention du tueur et ralenti ou même arrêté le camion. C'est alors que des policiers ont pu ouvrir le feu à coups de pistolet.
Pendant ce temps, on suppose que les soldats de “Sentinelle” sécurisaient le périmètre et se préparaient à exercer éventuellement leur droit à la légitime défense d'eux-mêmes au moyen de leurs fusils d'assaut.

video: [www.nicematin.com]
C'est un peu la vieille doctrine de l'amiral Darlan : la flotte est trop précieuse pour la risquer dans une bataille avec l'ennemi ; elle doit d'abord et avant tout se protéger.

Pendant ce temps, comme à Nice la semaine dernière, c'est les civils (de la Résistance) qui allaient au casse-pipe avec des armes de fortune.

Valls a été hué hier à la minute de silence à Nice, conspué comme un collabo. Valls ressemble de plus en plus à Pierre Laval ("oui, il y aura d'autres massacres, si les Français ne sont pas gentils ni raisonnables"); et Le Drian (qui se terre) tient le rôle de l'amiral Darlan, avec ses "troupes d'élites" (comme l'autre sa flotte nickel chrome, dernier cri de la technologie navale militaire) auxquelles on ordonne de garder l'arme au pied face aux massacres de populations.

C'est la guerre, clament-ils à chaque nouvelle tuerie, il est vital que nos troupes se protègent !
J'espère que nous aurons bientôt des nouvelles, et des bonnes, des rassurantes, de l'homme en scooter. Vous aurez donc noté que les deux chevaliers avaient immédiatement senti le danger, que quelque chose clochait. Le badaud qui a filmé en premier le camion sur le point de s'élancer dans sa course meurtrière, aussi, avait perçu l'anormalité de cette présence prédatrice.

Instinct, perception, nerf. Dans la France dévitalisée d'aujourd'hui, les données immédiates de la conscience qui préparent l'acte courageux et héroïque ont déserté les esprits. La France et son armée de poules mouillées n'ont jamais été aussi peu gaulliennes et bergsoniennes.
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