Qu'est-ce qui peut avoir poussé ce brave homme à accomplir un pareil geste si l'on exclut l'hypothèse d'une certaine conception (certes un peu collet monté) de la
common decency ?
Le suspense est insoutenable. Et voilà qu'hier soir, les médias,
Libération, que l'on devine soulagé, en tête, annonce que Momo n'a fait que répondre à une provocation du mari et père des victimes, qui se serait livré à des gestes obscènes en passant devant le bungalow sensible. De quoi justifier bien entendu que l'on éventre et découpe la famille du provocateur de souche (qui doit ressembler un peu à Jean Carmet dans
Dupont-Lajoie).
Je pensais être rassuré, mais ce matin qu'apprends-je ? Momo aurait hurlé trois fois "Ouallakbar !" dans le bureau du procureur Padamalgam, pourtant gentil et bien intentionné.
On attend avec impatience le prochain rebondissement.