Le site du parti de l'In-nocence

Détruire les preuves du massacre de Nice pour, plus tard, en nier la factualité

Envoyé par Francis Marche 
Dans un fil récent, intitulé "L'invisible massacre de Nice", je plaidais pour une diffusion au public des images du carnage, comme avaient été diffusées en leur temps des images de carnages de la guerre au Viet-Nam, car occulter ou cacher ces scènes d'horreur aboutit à les déréaliser, et fait le lit d'un révisionnisme historique ultérieur qui prétendra que ce massacre n'a jamais eu vraiment lieu. Je pensais qu'il s'agissait de tarfufferie, de pubibonderie mal placée, de la part des autorités médiatico-politique se refusant à cette diffusion afin de mieux épargner au public le choc de la réalité et ainsi mieux continuer leur ronron et leur mission d'abrutissement et de diversion. Je ne pensais pas qu'il pouvait s'agir d'instructions d'en-haut visant à éliminer les preuves visuelles de l'événement. Je me trompais lourdement :

[www.lefigaro.fr]

Ainsi l'Etat demande de détruire les preuves pictographiques du massacre et de ses préparatifs menés dans les jours qui l'ont précédé, et ce dans le but déclaré de "maîtriser leur diffusion". C'est très grave. Ce sont les méthodes d'une dictature qu'occupe le souci de se protéger avant celui d'armer les citoyens d'une nécessaire connaissance des faits, de la vérité des faits et des menaces qui pèsent sur eux.

On suppose que les décideurs théorisent cette mesure en la rangeant sous ce qu'ils nomment euphémistiquement leur "despotisme éclairé", par lequel on juge que les peuples ne méritent pas de s'exprimer sur le destin qu'on leur façonne, et que le principe du suffrage universel direct doit souffrir quelque exception dans un référendum sur l'intégration européenne, par exemple, et qu'ainsi le dit "despotisme éclairé" contre-indique de leur montrer, directement, crûment, les faits, les attaques, qui les frappent ou les menaces qui pèsent sur eux.

Cette décision est bien plus grave et bien pire que tous les 49.3 qui agitent la classe politique. Elle est un coup de poignard à l'état de droit et à la démocratie, et elle augure très mal de la capacité de ce régime à lutter contre l'ennemi avec l'adhésion du peuple de France. Et ses ramifications vont très au-delà de la simple incurie. Elle devrait être dénoncée politiquement pour ce qu'elle est : une mesure de désarmement moral, soit un acte de complaisance envers ceux qui terrorisent les populations et de complicité passive avec eux.
Monsieur Marche, merci pour l' acuité toute particulière de ce message.
C'est que ce pouvoir sait ce que sont les médias et l'information, et il en fait un usage (ou un non usage) radical, parfaitement cynique, donc parfaitement instrumental. Nous pouvons le regretter, mais étant donné le principe de simulation qui régit toute l'information, y compris la plus "objective", ce pouvoir cynique est dans le vrai de l'information lorsqu'il en use comme d'un simulacre inconditionnel, tout comme lorsqu'il refuse de nous montrer certaines images. Dans quel but ? Blanchir le terrorisme (et du même coup sa "lutte contre terrorisme"), faire en sorte qu'il n'ait pas eu lieu. C'est le "spiritisme de l'information", comme l'avait dit je ne sais plus qui à propos de la guerre du Golfe : événement es-tu là ?

Après tout, notre problème, c'est peut-être que nous gardons encore l'illusion de l'information, et d'"un droit à l'information."
Mais pourquoi un gouvernement, aux premiers rangs duquel son Premier ministre et son ministre de l'Intérieur, qui ne cessent de proclamer en toute occasion que "Nous sommes en guerre !", cela contre une partie non négligeable de leur propre électorat, voudrait-il effacer systématiquement les preuves de ce qu'il affirme ??
Déjà il n'agit pas en vertu de ce qu'il affirme être là situation dans laquelle nous sommes, ou serions. A partir de la, ts les subterfuges sont possibles. Si nous sommes bien en guerre alors Cazeneuve, incompétent et même pas bien informe de l'état des dispositifs de sécurité déployés sur tt le territoire en état d'urgence, Cazeneuve, qui, au lendemain d'un massacre dt l'ampleur stupéfiante lui incombe pour partie, doit démissionner. Et ds ces conditions irréelles, il ne le fait pas. (Peut-être le fera-t-il au 1000e mort, qui sait...)
Par subterfuge, j'entends "enfumage" et mensonges. A mon niveau je ne vois, à l'instar de ce spécialiste, aucune différence dans les comportements et le paysage urbain depuis le début des massacres et autres intifadas au couteau. Je reviens de Marseille, dernière cible déclarée de l'EI, et je n'y ai vu aucune force armée déployée dans les rues. Si nos soldats sont invisibles, j'aimerais bien le savoir.
Citation
Alain Eytan
Mais pourquoi un gouvernement, aux premiers rangs duquel son Premier ministre et son ministre de l'Intérieur, qui ne cessent de proclamer en toute occasion que "Nous sommes en guerre !", cela contre une partie non négligeable de leur propre électorat, voudrait-il effacer systématiquement les preuves de ce qu'il affirme ??

Je crois qu'il y a dissimulation ou effacement (plus compliqué) de preuves pour ne pas risquer d'alimenter le fameux "ventre fécond de la Bête immonde" ; des preuves qui risqueraient de pointer du doigt, voire de "stigmatiser", certaines populations déjà si lourdement "discriminées" (et surtout si rentables, électoralement parlant...).

Imaginons un instant que le terroriste soit blanc, français de souche, catholique pratiquant, plus ou moins lié à 'l"extrême droite" (on apprend qu'il consulte régulièrement le site "François de souche", qu'il lit Renaud Camus, qu'il s'est rendu l'année dernière à un meeting de Marine le Pen, etc.), quelle aurait été la réaction de ce gouvernement ?, de l'ensemble de la population française (tollé général, manifs monstres, messes antifascistes, amalgames de la pire espèce, demande d'interdiction du FN, etc.) ? Ce même pouvoir aurait-il caché certaines images ? La réponse est non, bien évidemment.
Je crois que ce gouvernement fait ce qu'il peut, avec les moyens de son bord et ses œillères coutumières : ce qu'on peut n'est jamais, à l'évidence, ce qu'il faudrait, et en l'occurrence probablement encore moins.
Amateurisme, incompétence, velléitarisme impuissant, courte vue, incohérence et gabégie, je veux bien, il faut voir, mais cela ne qualifie pas encore un acte de trahison caractérisé voulant livrer avec préméditation à l'ennemi — celui contre lequel il a si catégoriquement déclaré qu'il était en guerre — le pays pieds et poings liés.
Enfin, ces gens ne sont quand même pas complètement idiots : d'une façon générale, si l'on prône si viscéralement le "vivrensemble" et la possible et viable intégration d'une importante population originellement exogène dans le corps social français, il me semble plus probable qu'on ait tout intérêt à lutter efficacement, serait-ce ponctuellement, contre le terrorisme et à prendre toutes les mesures qu'on peut pour prévenir au maximum de tels attentats, étant donné que ceux-ci seront toujours avancés comme l'argument principal et la preuve éclatante que cette intégration est en réalité impossible, et si l'on veut être reconduit dans ses fonctions pour continuer de la mettre en œuvre.
Enfin, ces gens ne sont quand même pas complètement idiots : d'une façon générale, si l'on prône si viscéralement le "vivrensemble" et la possible et viable intégration d'une importante population originellement exogène dans le corps social français, il me semble plus probable qu'on ait tout intérêt à lutter efficacement, serait-ce ponctuellement, contre le terrorisme et à prendre toutes les mesures qu'on peut pour prévenir au maximum de tels attentats,





Alain,

Il existe un petit livre lumineux d'Éric Werner : « L’avant-guerre civile », dans lequel il explique comment les forces supranationales ont adopté la stratégie de la Tour de Babel. Une Tour maintenue intentionnellement en équilibre instable depuis la deuxième guerre mondiale.
L’immigration d’origine extra-européenne, en particulier, a été favorisée parce qu’elle créait une multiplicité de fractures permettant de paralyser toute velléité de révolte dans la population (le Français de souche perçoit l’immigré comme l’ennemi dans une logique ethnoraciale, donc il ne perçoit pas son maître comme son véritable ennemi, dans une logique de classe).
Le développement du communautarisme est une stratégie complémentaire, visant à préparer l’étape suivante : lorsqu’il n’y aura plus de majorité (les Blancs ayant cessé d’être majoritaires sur leur sol historique), le Pouvoir devra constamment jouer les minorités les unes contre les autres.
Cerise sur le gâteau : le Pouvoir laisse délibérément se développer une forte insécurité, partiellement liée au phénomène immigrationniste, parce que, rappelle Werner citant Montesquieu, la peur est le principe actif du despotisme – et le Pouvoir peut faire peur directement ou indirectement, en poussant le corps social à s’entretenir lui-même dans la peur.
La classe dirigeante favorise l’éclatement de tous les réseaux, donc l’individuation totale à tous les niveaux de la construction sociale – via, en particulier, le matraquage d’un modèle consumériste hédoniste, qui fait régresser le niveau de conscience au stade infantile. Il faut qu’il y ait autant de « camps » dans la Cité qu’il y a d’individus, ce qui rendra impossible l’émergence de la guerre civile (les heurts interindividuels peuvent provoquer de la délinquance, mais pas de contestation politique).
Précaution supplémentaire, le désarmement systématique des gens ordinaires permet d’éviter que cette « guerre de tous contre tous » ne devienne ouverte : elle reste larvée. La Cité est divisée par une infinité de guerres civiles non déclarées, guerres dont la fonction secrète est de se rendre mutuellement impossibles : nous assistons, nous dit Eric Werner, à la naissance d’un nouveau « système du Prince ». (L'avant-guerre civile » d'Eric WERNER, Editions de L'Âge d'Homme, 1999, 117 p.)
Alors, Sarkozy, Hollande, Copé, Fillon, Ayrault … quelle importance ? Ce sont tous les petits moulins à parole de l’Eurocrature.
La question du petit effacement est évoqué dans le point 5 de ce texte de Jacques Sapir :
[russeurope.hypotheses.org]

Il semble que le ministère de la Justice mette en avant une possible utilisation des images par des sites djihadistes.
Après tout, ne méritons-nous pas de disparaître ?

[www.bvoltaire.fr]
Les complicités de l'assassin de Nice étaient albanaises. Alors, quel dénominateur commun entre un Tunisien et un albanais ?

A l'attention d'Alain Eytan, je reproduis ci-après le point de vue d'Yves Michaux, publié sur son mur FB et qui est axé tout entier sur l'incompétence crasse et les motivations lamentables de l'exécutif en place:

"La vigueur avec laquelle j'attaque la politique de Hollande et de son gouvernement n'a rien de passionnelle mais tient à un diagnostic net de la situation.

En premier lieu j'estime que la politique internationale de la France est inepte. Et ce n'est pas parce qu'elle le fut sous Sarkozy que c'est excusable. Je ne comprends franchement rien à notre engagement au Moyen-Orient. Qu'allons nous y faire et surtout que voulons-nous, qu'y cherchons-nous ? Idem en Afrique – mais si c'est pour maintenir les chasses gardées du Medef Afrique et de ses barbouzes... Hollande fanfaronne mais le manque de justifications de sa politique est abyssal. Je n'ose pas penser que dans son machiavélisme de chef de rayon il se dise que quelques attentats de plus régleront la question des primaires à droite comme à gauche et le confronteront donc à Sarkozy. Mais je commence à me demander pourquoi il multiplie les provocations.

En second lieu, je suis effaré de la légèreté et du manque de professionnalisme de l'action anti-terroriste. La protection de Charlie était ridicule. Et si le massacre du Bataclan était quasiment inévitable, celui de Nice était évitable Simplement on a baissé la garde après l'euro et les pantalonnades du maintien de l'ordre pendant les manifestations contre la loi Khomri ont désorienté et épuisé les forces de l'ordre. Les services de renseignement n'ont toujours pas été réorganisés. Quant aux mesures réglementaires et législatives pour faire face au terrorisme, elles ne sont pas prises au nom de la bien-pensance socialiste. Il faut continuer à penser que les terroristes sont juste des forcenés. On a donc un état d'urgence sans mesures d'urgence. Ça consiste en gros à balader des militaires en treillis sur les trottoirs. Ce qui n'empêche pas de parler toute la journée de "guerre" avec et contre le terrorisme. Faudra-t-il que monsieur Cazeneuve attende le 500ème catafalque pour qu'on comprenne qu'il faut tout changer, à commencer par lui.

En troisième et dernier lieu, il est patent que Hollande n'agit que par électoralisme. Qui se souvient que dans la nuit du 13 au 14 novembre, lors de sa première déclaration post-Bataclan, Hollande a affirmé que désormais le pacte de sécurité (on voit comment il l'a assuré!) se substituait désormais au pacte de stabilité? Qui? Et pourtant c'était tellement significatif: le médiocre opportuniste veillait au milieu de a tragédie: quel meilleur prétexte trouver pour ouvrir les vannes permettant d'acheter les voix? Ce à quoi on assiste depuis plus de six mois dans tous les domaines possibles et imaginables. Le pays est gouverné par un individu qui ne pense qu'à se faire reconduire, dût le pays s'effondrer.
Telles sont mes raisons. Je ne les développe pas car elles sont chaque jour ou presque corroborées par un (non)-acte ou une déclaration de fanfaron prudhommesque.

De toute manière qui peut imaginer qu'un homme qui n'est pas Président de la république mais "fonctionnaire à la cour des comptes en détachement pour exercer les fonctions de Président de la République" - pour garder ses droits à la retraite et son avancement – soit quelqu'un d'estimable et d'honorable?"
Sur le site de “francetvinfo” (sic !) on apprend aujourd'hui que la responsable de la vidéosurveillance de Nice a subi des pressions du ministère de l'Intérieur pour qu'elle accepte de faire croire que la police nationale était présente sur la Promenade des Anglais.

Apparemment c'est la panique à bord et les journalistes ne savent plus très bien quel discours tenir et qui défendre, d'autant que l'audition, par la commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme, de Patrick Calvar, l’ignominieux crétin qui, au printemps dernier, a décidé d'enlever des moyens en hommes, matériel et finances à la lutte contre le terrorisme islamiste pour les affecter à la surveillance de ce qu'il appelle l'“ultra-droite” a fait jaser.

Cet homme est, en partie seulement mais en partie à coup sûr, responsable du massacre de Nice. Il mériterait d'être jeté en prison, à moins qu'il n'ait fait qu'obéir à des ordres gouvernementaux directs, auquel cas c'est Cazenave (au moins lui) qui devrait, en bonne justice, moisir sur le paille humide des cachots. Ces gens ne sont pas seulement incompétents, comme tout le monde semble à présent le penser, ce sont des traîtres.
Et pour faire diversion et divertir le couillon ils n'ont trouvé que ça :


[www.google.fr]#
On apprend également que Christian Estrosi, le "Mr. Sécurité" de l'ex. UMP, lequel ne cesse de fustiger le gouvernement, l'accusant tantôt de le traiter comme un "subalterne", tantôt de "mentir" sur les effectifs de police présents le soir de l'attaque terroriste, n'a assisté à aucune des réunions préparatoires au feu d'artifice du 14 juillet... Peut-être était-il, lui aussi, trop occupé à combattre le FN (?).
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Citation
Marcel Meyer
Sur le site de “francetvinfo” (sic !) on apprend aujourd'hui que la responsable de la vidéosurveillance de Nice a subi des pressions du ministère de l'Intérieur pour qu'elle accepte de faire croire que la police nationale était présente sur la Promenade des Anglais.

Apparemment c'est la panique à bord et les journalistes ne savent plus très bien quel discours tenir et qui défendre, d'autant que l'audition, par la commission d'enquête parlementaire sur le terrorisme, de Patrick Calvar, l’ignominieux crétin qui, au printemps dernier, a décidé d'enlever des moyens en hommes, matériel et finances à la lutte contre le terrorisme islamiste pour les affecter à la surveillance de ce qu'il appelle l'“ultra-droite” a fait jaser.

Cet homme est, en partie seulement mais en partie à coup sûr, responsable du massacre de Nice. Il mériterait d'être jeté en prison, à moins qu'il n'ait fait qu'obéir à des ordres gouvernementaux directs, auquel cas c'est Cazenave (au moins lui) qui devrait, en bonne justice, moisir sur le paille humide des cachots. Ces gens ne sont pas seulement incompétents, comme tout le monde semble à présent le penser, ce sont des traîtres.

C'est véritablement stupéfiant. A ces accusations précises, claires comme de l'eau de roche, et que nous n'avons aucune raison de rejeter, Cazeneuve, alias Cazenase, au JT de 20h, a opposé les habituelles postures courroucées en invoquant polémique et autre dignité. Or, Mme Bertin ne créé pas de polémique, elle raconte ce qui s'est passé et les pressions qu'elle a subies. Quand le présentateur du JT demande à Cazeneuve à qui profiteraient alors de telles accusations, en clair, qui téléguiderait Sandra Bertin, ce monsieur botte en touche et, la main sur le cœur, de nouveau se drape dans la gravité et parle de la nécessité d'élever le débat! Aucun rapport... Les réactions du procureur de la République sont tout aussi pathétiques: s'il y a eu demande d'effacer les bandes vidéos, c'est pour le bien de l'enquête! Quoi?! Mme Bertin est comme tout un chacun: responsable de la vidéosurveillance, excusez du peu, elle confirme l'invisibilité de forces de sécurité dont on nous assure qu'elles existent et sont effectivement déployées! Tout cela est à la fois complètement surréaliste et édifiant.
Et les types de “Sentinelle”, ils étaient où ? Quelqu'un a posé la question ou bien tout le monde a compris qu'ils étaient là uniquement pour faire de la figuration et que ça n'est vraiment pas la peine de s'occuper d'eux ?
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