Les empires durs engendraient la
guerre des fronts. L'Empire Mol, lui, qui n'a pas de frontières arrêtées, pas d'armées, engendre
la guerre sans front, sans lignes de défense, sans territoire à libérer, sans dessein territorial, sans militaires autres que des militaires d'opérette à qui l'on interdit de faire usage de leurs armes (la force "Sentinelle" qui pourrait tout aussi bien être composée de soldats en carton-pâte). Cette guerre sans front, les autorisés de parole l'ont baptisée du nom informe, aux contours sémantiques eux-mêmes mal définis, de
terrorisme. L'empire Mol déclare qu'il faut faire la guerre au terrorisme mais comme le terrorisme n'est autre que cette forme de guerre informe, cela revient à dire qu'il faut faire la guerre à la guerre, et c'est bien ce qu'il fait : en transportant des fleurs, en offrant des cajoleries ("cellules psychologiques", etc.) aux victimes de cette guerre, et en mettant les images de ses horreurs à l'abri de tout risque de diffusion, et en placardant partout le message qu'il faut se comporter comme si de rien n'était, comme si cette guerre n'était point. Il prône ainsi la déréalisation de la guerre mais cette manière de prôner la non-guerre n'est pas pour autant prôner ou oeuvrer à la
paix.
Cette guerre sans images -- alors même qu'elle se déroule sur notre sol ! -- et sans cri de guerre, cette guerre animée de seuls cris d'amours ("vous n'aurez pas ma haine!") -- est pourtant bien réelle mais ainsi faite elle nous livre pieds et poings liés à un sentiment de complète impuissance : elle est comme l'électron, partout et nulle part, sans limites arrêtées, insaisissable comme l'est l'ennemi lui-même, indiscernable. L'empire Mol, qui ne dit jamais son nom, qui n'assume jamais sa nature impériale, qui est ectoplasmique, vas nous faire, c'est dans sa nature, barboter des décennies dans un plasma de guerre où la notion de paix elle-même sera perdue à tout jamais.
Il faut réclamer des camps de concentration contre les barbares que l'Empire Mol a installés en Europe. Les camps d'internement sont préférables à la mort qui s'abat en ricanant sur des gens venus admirer un feu d'artifice ou passer un bon moment avec des amis à une terrasse de café.
Fermer les mosquées douteuses (plusieurs centaines en France). Regrouper et interner les monstres. Expulser tous les suspects étrangers. Passer au peigne fin, les armes à la main, les immeubles des quartiers de non-droit où les services de renseignement ont tout lieu de suspecter la présence d
'ennemis. Qu'est-ce qui empêche l'Etat français de faire ça sur son sol ? qu'est-ce qu'attend l'Etat français pour agir ? De s'être désempêtré de l'Empire Mol ? Que les tueries soient désormais quotidiennes ? La permission de Bruxelles ?
Il nous appartient de le pousser à agir,
de le prendre au mot : CE N'EST PAS A LA GUERRE QU'IL FAUT FAIRE LA GUERRE MAIS A L'ENNEMI !