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David Cameron et l'Impératrice Mol 1ère

Envoyé par Francis Marche 
On apprend par une dépêche de Reuters du 23 juillet que, quelque jours avant le vote du Brexit du 23 juin, le premier ministre britannique David Cameron a adressé une supplique à Sa Chancelière pour que, en cas du victoire du camp du maintien de son pays dans l'UE, elle consentirait à "limiter la libre circulation (donc la libre installation) des migrants au Royaume Uni". L'Impératrice Mol a opposé à cela une fin de non recevoir, ce qui a obligé le camp du Remain à limiter ses thèmes de campagne aux considérations économiques d'un Brexit. Les Anglais, voulant se réserver un droit de contrôle sur leurs frontières, la campagne de Cameron a échoué et le Brexit a été voté, quel qu'en soit le coût économique que Berlin-Bruxelles entendent bien faire payer aux Anglais pour prix de leur liberté et de leur indépendance.

La question centrale n'est pas économique, elle est celle de la frontière nationale et de la souveraineté de l'Etat face à l'Empire Mol. Et l'E.M, par la voix de son vizir luxembourgeois, ne bronche pas, ne varie pas, ne "lâche rien" comme on dit des joueurs de football : l'E.M. vous êtes dedans et vous vous pliez ou vous êtes dehors clamait-il le 24 juin.

Boris Johnson quant à lui, fait mine de pouvoir louvoyer en prétendant qu'un moyen terme, un compromis était encore possible entre le IN total et le OUT total. Ce vendredi, il déclarait qu'il "ne doutait pas qu'un équilibre pourrait être trouvé entre l'accès général au marché européen unifié et la liberté de mouvement".

Les autres membres du gouvernement de Theresa May ont des positions plus tranchées, notamment le ministre pro-Brexit David Davis qui a déclaré que la Grande-Bretagne ne transigerait pas sur la maîtrise (ou "le contrôle") de ses frontières.

Bien noter que Cameron ne s'est adressé ni au clown de la troupe (Juncker) ni à Donald "Monsieur Loyal" Tusk ni au représent délégué des actionnaires du cirque dont le parlement siège à Strasbourg, mais bien à la patronne de l'établissement Sa Chancelière Angela, Mol Première, quand il s'est agi de décider si son pays aurait permission d'avoir des frontières ou non.

[uk.news.yahoo.com]
Oui, on dit beaucoup que les Britanniques ont voté la sortie par opposition à l'immigration de masse. Cela me paraît relever de la Grande Foutaise, si je puis me permettre, même si c'est vrai — encore plus si c'est vrai, un peu comme l'hystérie anti-polonaise dont on les voit souvent atteints, alors que le Grand Remplacement dont ils sont, tout autant que nous, les victimes est dû, pour l'essentiel, à l'afflux massif d'immigrés venant de pays du Commonwealth, en particulier de Pakistanais, ces fameux “Asians” qui prennent le pouvoir démographique, culturel et à présent politique dans un nombre rapidement grandissant de villes. Par rapport à ça, le Brexit et l'hystérie anti-polonaise m'apparaissent comme une espèce de défoulement hypocrite, parfaitement vain et assez sot.
L'afflux massif d'immigrés du Commonwealth atteint leur territoire par l'Empire Mol, qui est empire ouvert comme on dit "ville ouverte". La France, qui peut s'énorgueillir de sa jungle de Calais, est bien placée pour le savoir. Si un Nigérian ou un Ghanéen se retrouve à errer dans les rues de Londres et de Birmingham c'est parce qu'il aura d'abord connu Ceuta, et Barcelone, et Calais, ou bien Lampedusa, Brindisi, Nice et Rotterdam.

La politique intérieure anglaise envers les asylum seekers, ainsi qu'on les appelle outremanche, qui viennent d'autres continents et régions du monde que l'Europe, n'a rien à envier à celle de Paris ou de Rome et ça n'a rien d'étonnant : c'est l'Empire Mol qui, jusqu'ici, l'a dictée.
Jusqu'en 1972 l'immigration directe en provenance du Commonwealth était à peu près libre. Depuis elle a été limitée et, c'est vrai, en partie importante remplacée par une immigration en provenance d'Europe ou passant par l'Europe. Il n'empêche, l'immigration directe en provenance du Commonwealth, qui était passée d'une moyenne de 72 000 immigrants par an et descendue après 1972 à 54 000 par an, est remontée à près de 100 000 par an en 1999-2000. Deux millions et demi d'immigrants en provenance du Commonwealth se sont fixés au Royaume-Uni au cours du dernier demi-siècle. Ces gens ont fait souche sans s'assimiler le moins du monde.
Cette remontée des chiffres de l'immigration du Commonwealth à partir de 1999 s'explique par les règles communautaires imposées par l'UE dans ses traités européens successifs. C'est pour y mettre fin qu'ils ont voté Brexit, sans se priver de faire de l'hystérie sur les "plombiers polonais", au passage, à l'exemple des tabloïds très influents qui ont appelé à voter Leave.

C'est en 1997 que le Traité d'Amsterdam, modificatif de celui de Maastricht, posait les règles d'ouverture des frontières des Etats, en violation et au mépris des principes élémentaires de la souveraineté des Etats. Les conséquences de ces traité n'ont pas manqué de se faire sentir sur le Royaume-Uni. Extrait :

15) Dans la troisième partie, le titre suivant est inséré:
«Titre III A
VISAS, ASILE, IMMIGRATION ET AUTRES POLITIQUES LIÉES À LA LIBRE
CIRCULATION DES PERSONNES
Article 73 2
Afin de mettre en place progressivement un espace de liberté, de sécurité et de justice, le
Conseil arrête:
a) dans les cinq ans qui suivent l'entrée en vigueur du traité d'Amsterdam, des mesures
visant à assurer la libre circulation des personnes conformément à l'article 7 A, en
liaison avec des mesures d'accompagnemenc directement liées à cette libre circulation
et concernant les contrôles aux frontières extérieures, l'asile et l'immigration, conformément
à l'article 73 J, points 2) et 3), et à l'article 73 K, point l), sous a), et point 2),
sous a), ainsi que de mesures visant à prévenir et à combattre la criminalité, conformé-
ment à l'article K.3, point e), du traité sur l'Union européenne;

b) d'autres mesures en matière d'asile, d'immigration et de protection des droits de
ressortissants des pays tiers, conformément à I'article 73 K;
C) des mesures dans le domaine de la coopération judiciaire en matière civile, visées à
I'article 73 M;
d) des mesures appropriées visant à encourager et à renforcer la coopération administrative
visée à I'article 73 N;
e) des mesures dans le domaine de la coopération policière et judiciaire en matière pénale
visant un niveau élevé de sécurité par la prévention de la criminalité et la lutte contre
ce phénomène au sein de l'union, conformément aux dispositions du traité sur I'Union
européenne.
Article 73 J
Le Conseil, statuant conformément à la procédure visée à l'article 73 0, arrête, dans les
cinq ans qui suivent l'entrée en vigueur du traité d'Amsterdam:
1) des mesures visant, conformément à l'article 7 A, à assurer l'absence de tout contrôle
des personnes, qu'il s'agisse de citoyens de l'Union ou de ressortissants des pays tiers,
lorsqu'elles franchissent les frontières intérieures;
2) des mesures relatives au franchissement des froncières extérieures des États membres
qui fixent:
a) les normes et les modalités auxquelles doivent se conformer les États membres pour
effectuer les contrôles des personnes aux frontières extérieures;
b) les règles relatives aux visas pour les séjours prévus d'une durée maximale de trois
mois, notamment:
i) la liste des pays tiers dont les ressortissants sont soumis à l'obligation de visa
pour franchir les frontières extérieures et de ceux dont les ressortissants sont
exemptés de cette obligation;


Et quand on lit ça dans ce traité :
15. Déclaration relative au maintien du niveau de protection et de sécurité assuré par l'acquis
de Schengen
La Conférence estime que les mesures adoptées par le Conseil qui auront pour effet de
remplacer les dispositions relatives à l'abolition des contrôles aux frontières communes contenues
dans la Convention de Schengen de 1990 devraient assurer au moins le même niveau de
protection et de sécurité que lesdites dispositions de la Convention de Schengen.


après les horreurs qu'ont connues différents pays européens de l'Ouest ces dernières années, on ne s'étonne plus que la majorité des citoyens de ces pays n'aient plus qu'une idée en tête : faire passer l'Empire Mol à la trappe et envoyer ces traités au broyeur.

Je précise bien que le traité d'Amsterdam a été signé le 2 octobre 1997 et qu'il est entré en vigueur le 1er mai 1999. Ce qui correspond au forçage migratoire sur le Royaume Uni à partir de 1999.
Oui, c'est assez convaincant. Nous verrons bien si le pays réussit dorénavant à se garder de la submersion migratoire. Je le lui souhaite, bien sûr.
Bel exemple historique, les Huns , qui envahissent l'Europe mais également la Chine sur laquelle les Huns installent leurs dynasties: les Han, qui signifie 'famille' en chinois. Famille patrilinéaire, s'entend.

Comment concentrer en deux lignes autant d'inventions et de contrevérités ? Les Huns dans le monde chinois étaient connus sous le nom de Xiongniu (匈奴) et bien évidemment les chinois Han sont ... des chinois et rien d'autre, ou plus précisément, ils s'opposent aux "barbares" de Mongolie d'où provenaient les Xiongniu ou Huns.

Sur les Xiongniu d'Asie centrale -- c'est à leurs attaques que l'on doit la construction de la Grande Muraille -- et leur longue confrontation avec le monde Han des chinois : [fr.wikipedia.org]

Enfin, le mot Han ne signifie absolument pas "famille", laquelle se dit jia (家) en chinois (le mot "pays" se disant guo jia, 國家).

Le nom Han, qui en est venu à désigner l'ethnie chinoise (les Han zi, par exemple, sont les caractères de l'écriture chinoise), fut celui de la grande dynastie qui reprit l'empire du premier empereur, et dont l'ère s'étendit quatre cents ans, en deux séquences de deux siècles chacune de part et d'autre de l'année de départ de l'ére chrétienne.

Vérifiez vos sources, tâchez de les recouper, et gardez-vous des grands systèmes explicatifs attrape-tout (et surtout attrape-nigauds) !
(message supprimé)
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