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Diktat du fauxel, évidence de la soumission

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Utilisateur anonyme
01 août 2016, 14:24   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
La réponse du Père Boulad à ces pitoyables niaiseries (voir excellente vidéo également) :


[ripostelaique.com]
Merci Pascal, c'est très intéressant et, surtout, ça remonte le moral.

Pendant ce temps, en voilà un qui ne perd pas le Nord. A vot'bon cœur! Par ici la monnaie!

Il faut dire qu'avec toutes ces mains qu'on tend frénétiquement aux musulmans, il aurait tort de se gêner le missiou.

Mais enfin, lui-même doit se dire en douce, Ci pas vri, plouss y a di li atttentats, plus qu'ils y zaiment l'islam...
Utilisateur anonyme
01 août 2016, 17:08   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Plus il y a d'attentats...


Bein oui. C'est que l'islamisme fait monter "la mayo", comme Pokémon Go ces jours-ci... :


[actualites.lefigaro.fr]
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 07:27   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Entretien avec Robert Ménard au sujet du "vivrensemble", et du pape François... (bd Voltaire)

Ce dimanche, les musulmans étaient appelés par leurs instances à se rendre dans les églises de France pour manifester leur solidarité avec les chrétiens après le meurtre de Saint-Étienne-du-Rouvray. Très peu ont répondu à cet appel. Une centaine à Rouen, certes, mais seulement une poignée à Nice, Bordeaux, Saint-Denis… Et à Béziers ?

Eh bien, il a été aperçu un musulman à l’église Sainte-Rita, en plein quartier musulman. Un autre à la cathédrale. Et, à ma connaissance, c’est tout. Dans une ville qui compte un peu plus de deux musulmans…

Ah si ! On peut y ajouter une demi-douzaine au temple protestant, dont un converti, chef local d’une mouvance islamiste qui a déjà attaqué le conseil municipal trois fois et qui se prétend, en même temps, indicateur de police ! Du beau monde…

Il serait intéressant d’avoir des chiffres pour toute la France. En tout état de cause, ce n’est pas mentir que de dire qu’au moins 99,9 % des musulmans ne se sont pas joints à ce mouvement. Faut-il leur en vouloir ? Pas forcément. Pourquoi demander à des musulmans d’aller dans une église ? Pourquoi des catholiques devraient-ils aller dans une mosquée ? Il existe d’autres moyens de montrer sa compassion : courriers, appels, textes… Le moins que l’on puisse dire est que, là aussi, il n’y a eu aucun mouvement.

Alors, si l’on compare cette absence de réaction des musulmans avec le compte rendu des médias, on reste bouche bée d’admiration devant un si beau travail de propagande. Il est vraisemblable que si Ceaușescu avait disposé d’une presse équivalente à la presse française, son régime serait encore en place. Je me demande si les journalistes qui prêtent la main à ces mensonges ressentent de la honte ou bien s’ils sont fiers d’être des commissaires politiques du « vivre ensemble ».

Le message du pape François sur ces événements n’est pourtant pas très différent de celui des médias du système. Il l’alimente, d’ailleurs.

Si le pape était un homme politique français, il ne déparerait pas dans un gouvernement de François Hollande. Quand il déclare « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique » et qu’il met sur le même plan un catholique auteur d’un meurtre relevant du fait divers (jalousie, hold-up) et les terroristes de Daech, à quoi joue-t-il ? Agit-il en chef de la chrétienté ? Il relativise la terreur islamiste. Il exonère l’islam de toute responsabilité. Quand on agit ainsi, on est complice des crimes à venir. On affaiblit tout esprit de résistance.

Le pape est comme ces bobos des beaux quartiers. Il prône la diversité mais il ne vit pas avec elle. Il prône le « dialogue interreligieux » mais il ne comprend pas qu’à Saint-Étienne-du-Rouvray, celui qui a eu le dernier mot, ce n’est pas le curé.
Quand on voit que c’est dans cette localité que se sont convertis de jeunes Français qui sont, depuis, partis en Syrie, on se dit : et si l’église catholique avait fait son boulot ? Est-il normal que ces jeunes Français qui cherchaient un dieu n’aient pu trouver que celui de l’islam ?

Le message du pape est cependant conforme à celui de l’Église et des Évangiles. Les médias n’en retiennent que ce qu’ils veulent bien.

Les médias peuvent tout retenir, car tout leur convient. Je suis maire de Béziers, pas théologien. Que le message du pape soit conforme aux Évangiles, à la doctrine de l’Église ou que ce soit parfois sa sensibilité personnelle qui s’exprime, ce n’est pas mon affaire. Je m’en tiens aux faits et à leurs conséquences politiques. Un discours de soumis, un discours qui refuse de s’affirmer est un discours incapable de faire face aux menaces historiques qui pèsent sur la France et l’Europe
.


En savoir plus sur [www.bvoltaire.fr]
Non et non, le message du pape n'est pas conforme aux évangiles.


Jésus a dit que le sabbat était fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat. Dans le prolongement de cette idée, il dirait aujourd'hui que la pratique évangélique est faite pour l' homme et non l'homme pour la pratique évangélique. C'est pourquoi sa violente colère, la seule à l'exception de celle visant les marchands du temple, contre les pharisiens qui imposent aux autres des fardeaux impossibles à supporter, se tournerait aujourd'hui contre les propos du pape et son douteux ''intégrisme'' christique.
Quelqu'un a-t-il la version originale de cette déclaration du pape ? Je n'arrive pas à comprendre comment le souverain pontife (le Pape !) puisse parler de violence catholique. Je soupçonne un caviardage des traducteurs.
Il s'agit de la transcription de l'une de ses fameuses discussions à bâtons rompus, dans l'avion, avec des journalistes. Et il parle d'emblée, dans un italien très facile à comprendre, de "violence catholique". (Tout est disponible à partir du lien posté en début de fil.)
"No me gusta hablar de violencia islámica, porque todos los días cuando hojeo los diarios veo violencias", dijo. Y agregó que en Italia a diario salen noticias de brutales asesinatos: "Éste que mata a su novia, otro que mata a la suegra, y estos son católicos bautizados, son violentos católicos", afirmó. "Si hablo de violencia islámica, debo hablar de violencia católica. Y no, no todos los islámicos son violentos, y no todos los católicos son violentos. Es como la macedonia, hay de todo", agregó. Acto seguido, aseguró que lo único cierto en este contexto es que "en casi todas las religiones hay un pequeño grupo fundamentalista". "Nosotros tenemos", admitió, refiriéndose a los fundamentalistas católicos: "Se puede matar con la lengua, como dice el apóstol Santiago", remató, irónico.

[www.lanacion.com.ar]


Déclaration faite dans son avion, le transportant de Cracovie à Rome. Et c'est bien ce que je craignais : les journaleux ont bidonné :

"Un tel tue sa petite amie, un autre sa belle-mère, et ce sont des catholiques baptisés, ce sont des catholiques violents (son violentos católicos). Si nous parlons de "violence islamique" (violencia islámica), nous devons aussi parler de "violence catholique" (violencia católica).

Donc, il y a des catholiques violents, comme il y a des musulmans violents. Mais si nous donnons cours à l'expression "violence islamique", alors il faudrait forger l'expression "violence catholique", (sous-entendu : ce qui serait un oxymoron)

Explication de texte : le pape dit qu'il y a des mohamétans violents comme il y a des catholiques violents. La violence chez ces individus appartenant à ces deux religions ne justifie en rien que l'on forge le concept de violence musulmane, expression ou concept qui n'aurait pas davantage de sens que n'en aurait l'expression violence catholique.

Nous sommes donc en présence d'une manipulation politico-linguistique : le souverain pontife, ne RECONNAIT EN RIEN, NI NE SUGGERE L'EXISTENCE D'UNE "VIOLENCE CATHOLIQUE" !

[Message à faire circuler, et à transmettre notamment au maire de Béziers qui s'est fait rouler dans la farine comme tout le monde]
@Pierre Jean Comolli, François ne parle pas de "violence catholique", si ce n'est pour dire que cette expression ne saurait avoir cours, car seuls existent des "catholiques violents" (qui tuent des membres de leur famille, etc..). Dressant un parallèle avec l'islam : il affirme que pour les mêmes raisons, l'expression "violence islamique" est inacceptable.

Je me fie à la transcription du journal argentin qui rapporte ces propos en castillan.
La soumission, comme d'ailleurs la puissance, commence par la volonté de soumission, qui elle-même commence par une mauvaise lecture de soi (en l'occurrence, lecture soumise des propos du Pape).
Le plus remarquable dans cette affaire est de voir tout un pays, avec ses esprits forts, admirables, critiques lucides de la sphère médiatico-politique, à commencer par les plus valeureux d'entre eux, dont Robert Menard, se faire embobiner comme des enfants par une intox journalistique à la française, comme cette caste a le chic pour en produire, à commencer par celle qui avait fait dire à un certain Renaud Camus il y a seize ans, "qu'il y avait trop de juifs à la radio".

Ils sont cette fois parvenus à faire dire au souverain pontife l'exact contraire de son propos, à savoir que le saint Père affirmant qu'il ne saurait y avoir de "violence musulmane davantage que de violence catholique", le voici dans les journaux reconnaissant l'existence d'une "violence catholique".

Je suis entre la nausée et le fou rire.
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 14:03   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Et cette photo, Francis, comment faut-il la lire ?

[www.liberation.fr]
Pour paraphraser Ménard, je ne suis que linguiste et traducteur, pas théologien. Mais il se trouve que j'ai reçu une éducation catholique et que je n'ai rien oublié de ce geste du Jeudi saint, qui fait partie de l'office de ce jour. Le prêtre lave symboliquement les pieds des indigents. Je l'ai vu faire enfant. Impossible de gloser ici sur cet élément de la liturgie de la Semaine sainte, et pas envie non plus.

Les juifs ont été tués à l'Hypercacher parce que juifs. Ces migrants (de confessions diverses) se font laver les pieds non parce qu'ils sont musulmans, ni même réfugiés mais parce qu'ils sont indigents et que c'est le Jeudi saint.

Les catholiques n'ont peur de rien, pas même de s'agenouiller devant la lèpre ou le seau de pus. En tout cas ils ne craignent, par définition, ni les fantômes ni leurs ombres idéologiques. C'est la manière de Saint-Louis, roi pieux, humble et combattant. Honneur à ce pape pour oser ne rien renier de cette liturgie, de n'y tolérer aucune exception.
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 14:59   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Quand un pape en est réduit à ne plus montrer que "le chemin de la paix et du vivre ensemble entre peuples appartenant à différentes religions"... Pourquoi plaît-il autant aux médias, d'après vous ?
On s'en branle des médias, Pascal. Je vous jure qu'il est urgent de s'en branler. L'important est ailleurs. Tout le monde a commencé à comprendre ça.
Dieu sait que je ne me sens pas d'indulgence pour les idoles médiatiques mais je crois, que, en l'occurrence, Francis a raison. Ce que les médias ont fait dire au pape ou laissé croire que le pape a dit n'est pas exact. Ils sont d'ailleurs coutumiers du fait, sauf que, en général, ce sont plutôt des propos condamnables par le camp du ''bien'' qu'ils mettent dans la bouche de ceux qui sont censés ne pas appartenir à ce camp. Il faut dire aussi que ce pape, question ''bienpensance'', leur facilite un peu les choses : on ne prête qu'aux riches comme on dit.
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 16:01   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Bien d'accord avec vous Cassandre mais enfin, combien sommes-nous à pouvoir profiter de la traduction et/ou de l'exégèse marchienne ? 10 ? 20 ?
Comparé à la puissance de désinformation d'un média comme BFMTV...
C'est le Pape, vulgaire apôtre de la religion du vivre-ensemble -- sous ce déguisement, il n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai -- et qui, pour enfoncer le clou, justifie ici à grands renforts de comparaisons vaseuses le bien-fondé de l'insupportable injonction pasdamalgamiste, qui me donne la nausée.

Ce Pape ne dit rien d'autre, en italien, en castillan ou en serbo-croate que ce que racontent un Mélenchon ou une Cécile Duflot. Ou pire, que cette dame, défilant aux cotés d'une poignée de musulmans quelques jours après l’assassinat du père Hamel: "Oh ben vous savez, catholiques, musulmans, juifs, français ou autres, on est tous des êtres humains avant tout..."

Tout ce que dit ce pape n'est pas très catholique, à tel point qu'on peut se demander si lui aussi croit profondément à autre chose qu'au vivre-ensemble entre indifférenciés... Benoit XVI, au moins, avait l’honnêteté intellectuelle et le cran de singulariser la violence islamique, d'associer violence et islam -- et ce sans voir plus loin que le bout de cette réalité qui est en train de faire de notre monde un véritable enfer. Comparer la violence d'un cocu baptisé à celle d'un militant de la cause islamiste, rapporter celle-ci à celle-là pour dire que les catholiques, aussi, sont ou peuvent être violents...Mon Dieu...

[www.huffingtonpost.it]

[www.trt.net.tr]

[www.npr.org]

Et un propos plus franc du collier:
[www.independentsentinel.com]
Le pape fait son boulot de pape. Il est le saint-père, pas un chef de guerre. Qu'est-ce que vous attendez ? Qu'il prenne les armes pour vous ? Je constate qu'il respecte la doctrine, n'appelle à aucune croisade anti-musulmane. Nous ne sommes plus en l'an 1099. Les musulmans, si. Nous, et le Pape, sommes plus lucide qu'eux, et cette lucidité nous est une force, et même une arme de guerre.

Franchement, je ne crois pas que nous ayons encore besoin d'un saint Bernard pour partir en guerre ou bien si ?

Ce pape est saint Louis moins le sabre ; il lave les pieds des miséreux, verse des larmes sur le malheur du monde mais ne manie aucun glaive : normal, le glaive s'est détaché de l'Eglise catholique il y a un certain temps déjà. Je pensais que vous le saviez.

Ne faites pas comme les Musulmans bordel ! Mettez-vous à jour et ouvrez les yeux sur la réalité, pas sur les sornettes des "médias" qui vous enfument tous du matin au soir et du soir au matin !
Autre chose: la thèse du bidonnage journalistique, des médias qui feraient dire au brave Pape le contraire de ce qu'il dit paraît difficile à soutenir, tant celui-ci est un bon client, tant il est d'abord et avant tout un pape médiatique. C'est un communicant planétaire de génie, plus à même de trimballer les journaliste que d'être trompe par eux. (Puis en l'occurrence, c'est d'une vidéo qu'il s'agit: il suffit donc de parler l'italien pour comprendre ce que François raconte.)
Le pape est peut-être bon communicant mais avant même de me pencher sur le texte original de ses déclarations, je savais, comme n'importe quel catholique sait, qu'il ne pouvait pas avoir parlé de "violence catholique". C'est parfaitement impossible.

Ses propos, en castillan ou en italien, peu importe, s'agissant de deux langues latines qui sont les plus proches du français que l'on puisse trouver (avec le catalan), sont sans ambiguité : il s'agit d'une démonstration sémantique de sa part, politiquement discutable certes, par laquelle il entend établir, en usant d'un parallèle, qu'il ne saurait y avoir de "violence islamique" comme il ne saurait absolument jamais y avoir de violence catholique, et le "comme", de sa part, vaut un "parce que" : PARCE QU'IL NE SAURAIT Y AVOIR DE VIOLENCE CATHOLIQUE. Il y a des hommes violents, des pécheurs, des criminels, y compris chez les baptisés, c'est ce qu'enseigne le christianisme. Mais la violence ne peut, en tant que telle, supporter l'épithète "catholique". Est-ce assez clair ?

Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour savoir cela, le petit cathéchisme suffit, ni grand linguiste pour prendre connaissance du texte original. La paresse intellectuelle chez certain est le jus, le fioul et la condition de LA SOUMISSION à ce qui arrive.
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 17:01   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Cher Francis, [je vous rend réponse ici puisque vous croisez les discussions] que les médias tournent les propos du Pape selon ce que leur oreille veut bien entendre, voire qu'ils les déforment grossièrement, volontairement ou pas, bref : qu'ils soient journalistes, en un mot, ce n'est pas une nouvelle ; mais que François ne soit pas un perdreau de l'année, surtout pas en com', c'est tout aussi évident. Premier point, qui engage pleinement sa responsabilité, quoi qu'il en soit. De plus, le Vatican dispose de tout le nécessaire pour communiquer a posteriori toute correction nécessaire. On ne verra rien venir, et pour cause : j'ai bien vu et entendu le Pape affirmer que dire de l'islam qu'il était violent n'était pas vrai, n'était pas juste (non e vere, non e iusto) ; et là, mon italien est suffisant pour n'avoir pas besoin de traduction, et ses phrases étaient tout ce qu'il y a de benoîtement simples (à dessein). Ce qui, c'est à noter, a entièrement contenté le Grand Mufti du Pakistan, c'est dire. Or, le propos sur la "violence catholique" s'inscrit dans ce cadre précis, et, c'est le point principal, il vise à rédimer toutes les atrocités musulmanes, notamment à l'encontre des chrétiens de par le monde, il nie le martyrologe de ses ouailles qui prend des proportions considérables dans tous les pays où l'islam domine (ou est en passe de le faire), en les banalisant au titre de la violence ordinaire de tout un chacun, cathos compris. C'est cette façon de confondre des choses incomparables dans un sophisme invraisemblable qui est en cause. C'est du reste le sophisme que les médias ont adoré, eux qui en sont les meilleurs spécialistes, avec toute la propagande. C'est au minimum vicieux, et plus probablement volontairement liquidateur. Inacceptable, d'autant que ce Guevariste à peine dissimulé n'en n'est pas à son coup d'essai, loin s'en faut. Faut-il refaire le florilège de ses dernières "sorties" tonitruantes, du mariage nul de la plupart des cathos à l'obligation d'accueil du tsunami migratoire ?

Difficile de croire qu'un tel jésuite se prenne à ce point les pieds dans le tapis, et que sa mine de sainte nitouche quand il profère ces énormités soit le pur reflet de son âme.
Merci de votre réponse cher Didier. Je vous ai bien lu. Et vous ai répondu, en substance, par les arguments que je développe ici.
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 17:46   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Que l'Eglise et ce pape continuent comme ça : c'est le meilleur moyen de jeter leurs ouailles dans les bras de l'islam !

Si tant de jeunes se tournent vers l’Islam, c’est qu’ils y ont trouvé des règles claires. Et c’est de leur faute.

Si l’Eglise se fait marcher sur les pieds chaque matin que Dieu fait c’est qu'ils laissent insulter la loi naturelle, l’Evangile et ceux qui l’annoncent. C’est de leur faute.

La société civile est redevenue barbare ?, les adultes comme leurs enfants sont redevenus des barbares et se comportent sans foi ni loi ? Une société qui n’a plus de catéchisme est une société qui redevient sauvage. Jean Madiran suppliait qu’on lui rende « l’Ecriture, le catéchisme et la messe. »

Le seul péché actuel pour l’Eglise de France, c’est adhérer au Front national. Pour lui seul l’enfer est une réalité. Et les seuls avec lesquels l’œcuménisme est interdit sont les prêtres de la tradition... Ils n’existent pas, leurs messes et leur presse vivent dans les catacombes. Les imams, les pasteurs et les rabbins ont droit, eux, à toute la bienveillance du pape et à tout son respect. Plus question de les convertir.
Le seul péché, aujourd’hui, c’est de dire haut et fort la vêrité. Moyennent quoi nous vivons dans le mensonge permanent et la jérémiade.
Il n'empêche, le parallèle fait par le pape est faux car il y a bel et bien une violence islamique, inscrite dans l'histoire mais aussi dans les textes, surtout si l'on n'oublie pas la prééminence des versets de Médine. On peut donc bien dire que le pape a tort de renvoyer dos à dos les deux cas : il existe évidemment des catholiques violents et des musulmans violents mais il n'y a pas de violence catholique (les violences commises par les catholiques sont contraires aux Évangiles) alors qu'il y a bel et bien une violence musulmane. Les journalistes ont compris ce qu'il étaient capables de comprendre mais en l'occurrence le fond du message pontifical n'était pas tellement différent de ce qu'ils ont compris.
C'est vrai aussi. Je pense à Benoît XVI qui s'était attiré les foudres médiatiques pour ne pas avoir hésité à lier, dans un discours mémorable, islam et violence.
Mais peut-être que le pape actuel cherche à amadouer les musulmans pour que ne s'aggrave pas le sort des chrétiens d'orient. Je ne sais pas.


Didier Bourjon : le Retour ? Je suis de celles et ceux qui s'en réjouiraient.

''Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat.''
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 20:03   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Et évidemment nous avons droit à la bonne grosse vieille culpabilité antiraciste : tout ça c'est de notre faute, nous n'avons rien fait, les conditions économiques, le chômage, l'exclusion, etc. Comment y voir autre chose que la pâle copie d'un discours d'SOS Racisme ?




« Combien de jeunes, nous, Européens, avons-nous laissés vides d’idéal, qui n’ont pas de travail, s’approchent de la drogue, de l’alcool. […] le terrorisme grandit lorsqu’il n’y a pas d’autre option. Et au centre de l’économie mondiale, il y a le dieu argent, et non la personne, l’homme et la femme ; voilà le premier terrorisme. »
En savoir plus sur [www.bvoltaire.fr]
Pour couronner le tout, j'apprends que le représentant du St-Siege s'est exprimé auj. devant le Conseil de sécurité en...arabe, cela pour la première ds l'histoire de l"ONU.

Réorganisation (à visée clienteliste) de l'islam de France, puisque celle (l'organisation) qu'inaugurait de manière géniale la laïcité ne suffit plus, arabisation impossible à stopper d'organisations internationales sous influence des pays du Golfe, leurs pétrodollars et leur Alliance des civilisations, charia appliquée partout dans l'Afrique subsaharienne et à l'intérieur de capitales européennes (Londres, Paris, Berlin, Bruxelles)...

Bref, le terrorisme et l'intimidation islamistes paient. Ils auront forme un redoutable cheval de Troie, le premier front qui aura ouvert la voie à ceux qui, dans le calme, de manière douce, les poches remplies de fonds publics, ont désormais un boulevard pr parachever l'islamisation de la France et des autres nations européennes.
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 22:11   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Bref, le terrorisme et l'intimidation islamistes paient.

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Vous avez 100 fois raison Pierre Jean !

On voudrait nous faire croire que le terrorisme nuit à l'islam ?, qu'il est sa maladie honteuse ?, un fruit pourri dont il devrait se débarrasser ?, alors qu'il n'y a pas, que je sache, de meilleur carburant à la volonté de conquête musulmane !
On le voit : l'islam s'impose partout, sur tous les plateaux TV, dans toutes les conversations. N'importe quel plouc FDS peut désormais vous expliquer ce qu'est et ce que n'est pas l'islam, d'ailleurs tous ses potes "rebeu" font le ramadan (c'est sympa, y a du couscous, des tagins, on bouffe vachement bien...). Hier encore, mon kiné, qui n'a jamais rien lu sur le sujet, qui mélange toujours tout pour noyer le poisson, m'expliquait que toutes les religions se ressemblent, que "le problème, c'est la connerie humaine", etc.


Plus ils seront plus ils nous terroriseront, et plus nous paieront.
Réorganisation (à visée clienteliste) de l'islam de France, puisque celle (l'organisation) qu'inaugurait de manière géniale la laïcité ne suffit plus

L'hollandisme est un clientélisme: Jean-François Colosimo: «Bianco a tourné l’Observatoire de la laïcité en une officine d’agréable fréquentation pour salafistes»

Avec Bianco, le plus mitterrandien des socialistes, c'est banco!
Hier encore, mon kiné, qui n'a jamais rien lu sur le sujet, et qui mélange tout pour noyer le poisson, m'expliquait que toutes les religions se ressemblent, que "le problème, c'est la connerie humaine", etc.

Mon beau-frère, agrégé de physique tout de même, pense dans les mêmes termes, à partir des mêmes cadres contaminés -- Oh Pierre-Jean, les femmes étaient aussi traitées comme des serpillières par les cathos! Quand il y a des conneries des deux côtés, il faut le dire...
Utilisateur anonyme
02 août 2016, 22:33   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Hollande évoque Chevènement pour diriger la Fondation pour l'islam de France... (On n'a pas fini de se marrer).


"Quand il y a des conneries des deux côtés, il faut le dire..."
Ah oui ! Celle-là je l'adore ! On y a droit à tous les coups. C'est le fameux "NOUS AUSSI, il n'y a pas qu'eux..." (les croisades, l'Inquisition, l'esclavage, les femmes qui ne votaient pas, etc.).
Citation
Pascal Mavrakis
Hollande évoque Chevènement pour diriger la Fondation pour l'islam de France... (On n'a pas fini de se marrer).


Jesus, Marie, Joseph, quel scénario... Au fond, le seul concurrent de Daech dans la production de films d'horreur, c'est le PS.
Pour ma part je ne comprends toujours pas que l'on reproche au pape de ne pas dire et de ne pas faire ce que les responsables politiques, les responsables des armées et de la sécurité intérieure ne disent ni ne font non plus.

François a pour mission de promouvoir le dialogue interreligieux entre religions abrahamiques et la paix entre les peuples. C'est son rôle et sa mission, tels que Vatican II les définit. Il n'a mission ni de juger de la violence islamique ni de prononcer des fatwas anti-islamiques. Il est, pardonnez la grandiloquence de ce terme, le Vicaire du Seigneur dans le monde, c'est à dire que la prérogative suprême de juger les vivants et les morts appartient à son patron, qui siège ailleurs qu'ici-bas. François, délégué du Juge suprême dépourvu d'armes s'autorise à commenter les événements dans le sens de la miséricorde, de l'apaisement, de la dignité humaine et du pardon. C'est là son domaine d'action : le spirituel. Il laisse ainsi le soin au bras séculier d'agir seul et à ses risques et périls, à savoir le risque que le Juge suprême sanctionne les excès du dit bras séculier. César doit agir, sans attendre l'assentiment du Vicaire général du Christ. Si César tue des enfants dans un bombardement en Syrie ou en Irak, il est possible qu'il ait des comptes à rendre devant le Juge suprême. C'est un risque terrible que César doit avoir les cojones de prendre. Cela fait partie de son boulot de César, comme l'autre, François, a sa charge de Vicaire général à tenir, avec ses prêchi-prêchas sur la concorde entre les hommes.

Ca s'appelle la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Curieusement, le seul leader politique occidental a avoir pleinement assimilé cela est Vladimir Poutine, lorsqu'il déclare que seul Dieu a le pouvoir de juger les terroristes, le pouvoir et le devoir miens étant de les lui expédier. Poutine ne juge pas l'ennemi : il l'élimine. Il ne quémande aucun assentiment ou soutien politique du Vatican ou d'ailleurs.

François ne "condamne" pas la violence islamique. Et alors ? Il fait même le choix stratégique et doctrinal de la nier (par souci de conciliation entre deux fois abrahamiques) mais que vouliez-vous qu'il fît ou dît d'autre ?

Avez-vous souvenance que Jean-Paul II ait condamné le communisme et ses crimes en tant que tels ? Moi pas. Jean-Paul II plaidait pour la dignité humaine, le respect de la vie, y compris de la vie spirituelle, celui de la personne humaine, etc. Il n'empêche que sa parole a eu un retentissement politique déterminant dans la crise puis la chute du communisme.

François n'est pas protecteur des croyants au Proche-Orient, en l'occurrence, ce rôle incombe traditionnellement à ... la France ! C'est à elle, à nous, et aux Européens en général de se mobiliser, de mobiliser le bras séculier, sans attendre un ordre ou le commandement de François comme si nous étions à l'époque médiévale et que François se nommât Innocent !

François a beau être "communicant hors pair", il s'est fait gruger par la caste des échotiers qui n'en est pas à son coup d'essai. Parce qu'il a "une tête à claques", voire une tête-à-dire-des-conneries, on, le redoutable "on" ontique, a décidé que le fait qu'il ait véritablement dit, ou non, que "toute violence islamique doit être mise en balance avec la violence catholique" n'avait, au fond, pas grande importance puisque le connaissant il aurait très bien pu le dire.

On se souvient de ce qu'on a appelé "l'affaire Renaud Camus" en 2000 : parce que ce type avait "une gueule à écrire des choses néo-nazies", le fait qu'il ait véritablement ou pas écrit qu'il y avait trop de juifs à la radio, n'avait au fond pas grande importance, puisque avec sa gueule, et ses manières, et toute sa personne dégoûtante, il était clair qu'il était capable de l'écrire. Or Renaud Camus possède une maîtrise remarquable de la langue, à telle enseigne que l'on peut dire de lui qu'il est aussi "communicant hors pairs". Seulement voilà : quand la caste perfide des journaleux aux ordres a décidé de vous faire dire ce que vous n'avez pas dit, elle passe à l'acte et vous met dans la machine à salir, sous le rouleau compresseur de l'infâmie qui se révèle toujours instoppable. Et tous vos talents de communicants sont impuissants à l'arrêter.

Ce que je trouve révoltant : que cette déformation et cette exploitation éhontées des propos du pape, qui s'exprimait en italien, qui n'est pas sa langue première, dans un avion, et qui a failli dans sa formulation de l'hypothèse conditionnelle seconde (s'il fallait parler de violence islamique, il faudrait alors parler d'une "violence catholique") intrinsèquement invalidée par négation ("la violence catholique" est impossible ergo "la violence islamique" ne saurait être), que cette déformation et cette exploitation dis-je, soient relayées par toutes les popotes des "réseaux sociaux" (j'apprends qu'il y a un hastag "pas mon pape") où PERSONNE n'a pris la peine de se pencher sur la transcription des propos du pape, et ce, singulièrement en France, semble-t-il.

On s'attriste, ou l'on se rengorge sardoniquement, et certains, ici ou là, réussissent à faire les deux à la fois, de ce que M. Edwy Plenel se réjouisse de ces propos frabriqués par ses comparses en journalisme politique. Là aussi, comment s'étonner que l'engeance qui a fabriqué cette horreur se réjouisse de la relayer ?
Je suis d'accord en gros avec ce que vous dites, mais le pape serait plus crédible s'il témoignait dans ses propos d' un minimum de compassion pour ceux qui doivent subir le fardeau que d'autres leur imposent sans le subir eux-mêmes, s'il fustigeait comme l'avait fait le Christ, le pharisaïsme des ''élites'' et les calculs égoïstes que camouflent leur ''humanisme''. Il serait tout autant et même davantage encore dans son rôle. Or le moins que l'on puisse dire est qu'il témoigne du même mépris pour les peuples d'accueil que les élites en question. Pas la moindre préoccupation chez lui pour la ''brebis égarée'' qui comptait tant aux yeux de Jésus et que le bon berger se devait de ramener avec ménagement au bercail.
Utilisateur anonyme
03 août 2016, 09:41   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Francis,



C'est peut-être que la prétention du christianisme à s'arroger le monopole du sacré n'est plus tenable aujourd'hui. Et si le discours "horizontal" et "vivrensembliste" du pape n'est plus supportable, c'est que nous (les individus, mais aussi les peuples) avons grandement besoin de sacré (mais "le sacré ne se décrète pas" (A. Eytan)), car celui-ci, comme l'écrit Evola, est "indispensable à une vision de la vie susceptible d'engendrer un mouvement de reconstruction grâce à la dimension héroïque qui lui est propre." De même, il y aura toujours chez l'être humain cette faim de transcendance, cette nécessité d'admettre que le but de la vie est au delà de nos vie, ce besoin de nous dépasser dès que nous estimons que les véritables raisons de vivre et de mourir excèdent nos petites personnes et peuvent, au besoin, nous faire agir contre nos intérêts. Or que nous dit l'Eglise à ce sujet ? Accueil du Migrant, Ouverture à l'Autre, Compassion, Bizous, etc.

Mais l'évolution actuelle de l'Eglise est incompréhensible si l'on ne saisit pas ce qui à l'intérieur du christianisme rendait possible cette évolution (c'est tout le problème des causes immédiates et des causes ultimes) dès l'instant où les barrières immunisantes qui avaient fonctionné jusque là s'effondraient. Qu'on y songe un instant : il y a plus d'un demi siècle, le sommet de l'audace en matière religieuse, c'était Teilhard de Chardin et les prêtres-ouvriers. Aujourd'hui, nous sommes tombés au niveau du discours de la pire des officines antiracistes. Face à une telle dégradation, difficile de ne pas se sentir "désorienté" (pour le dire euphémiquement).
"Le monopole du sacré"... Vous ne prôneriez tout de même pas la diversité du sacré, Pascal, qui serait bien la pire et la plus détestable de toutes, n'est-ce pas ?

Je suis pour le monopole du sacré. Simplement dit. Le christianisme a prouvé qu'il était le meilleur et que sa tolérance fondamentale au libre examen lui faisait mériter ce monopole, qui est en quelque sorte le monopole de la liberté. La foi en la Sainte Trinité est difficile, exigeante et douce. Elle a relancé l'histoire greco-romaine à la Renaissance et depuis, nous lui devons à peu près tout, l'astronomie moderne qu'elle a inspirée à Kepler, le cogito moderne, le triangle de Pascal, les logarithmes népériens et une bonne dizaine de milliers de choses auxquelles personne n'aurait pensée ni n'avait pensé ailleurs.

Les "autres sacrés" n'ont enfanté que des monstres et des morts et sont soit gisants, soit sanguinaires et fiers de l'être. Et c'est quelqu'un qui connaît la plupart des grands temples et sites religieux païens ou non chrétiens du monde, et le Machu-Pichu, qui vous le dit.
Un entretien de Christian Combaz et Eric Dickès (spécialiste du Vatican), qui soulignent ce que je disais de la différence entre violence des catholiques baptisés et une prétendue "violence catholique", dont la réalité n'est en rien suggérée par les propos du pape.

Je recommande cet article, et l'analyse fine et mesurée de Combaz, sur le site Atlantico :

[www.atlantico.fr]
Utilisateur anonyme
06 août 2016, 08:04   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Disons que je considère (avec Nietzsche) que la christianisation de l'Europe, l'intégration, plus ou moins achevée, plus ou moins réussie, de l'esprit européen dans le système mental chrétien, fut un des événements les plus désastreux de toute l'histoire européenne - une catastrophe au sens propre du terme. Il faudrait trouver ce qui, dans le mental européen, a facilité sa conversion ?

"Vous ne prôneriez tout de même pas la diversité du sacré, Pascal, qui serait bien la pire et la plus détestable de toutes, n'est-ce pas ?"

Pourquoi pas ?... A condition de ne pas dénier à ce nouveau "polythéisme", ou nouveau "paganisme" (comment le nommer ?), une aspiration à l'universel en le ramenant à une subjectivité close, régressive. Une aspiration à l'universel qui ne doit se faire qu'à partir du particulier - de l'étant à l'être, et non l'inverse. Puissamment manifesté dans la philosophie grecque, chez les Romains avec la notion d'imperium, l'universel ne doit être confondu ni avec l'universalisme théologique ou philosophique, réducteur de différences, ni avec l'ethnocentrisme.
» Une aspiration à l'universel qui ne doit se faire qu'à partir du particulier

Cher Pascal, une aspiration à l'universel qui se ferait à partir de l'universel, cela ferait un peu double emploi, ne pensez-vous pas ?
Utilisateur anonyme
06 août 2016, 19:48   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Peut-être ai-je voulu dire : une aspiration au particulier, ou une aspiration du particulier, qui se ferait à partir de l'universel... Comme si la toute puissance de l'être tombait d'un seul bloc sur ces malheureux étants que nous sommes. Mais je m'emmêle peut-être un peu les crayons, là - non ?
Je ne sais pas Pascal, il semble que vous vouliez à la fois le beurre et l'argent du beurre... Comme de toute façon ces termes, "particulier", "étant", "universel", "être", sont d'un usage délicat et ne relèvent probablement pas d'un même plan d'existence, à force de marcher ainsi sur des œufs et de les battre ensemble, on aura confectionné une belle omelette.
Je ne dis pas ça pour vous spécialement, c'est un terrain glissant ; mais c'est tout personnel, n'étant pas grand amateur de mélanges, j'ai toujours tenu en certaine suspicion l’immixtion de la métaphysique dans des considérations prosaïquement politiques.
Utilisateur anonyme
07 août 2016, 21:45   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Je ne sais pas pascal, il semble que vous vouliez à la fois le beurre et l'argent du beurre
/////////

Euh oui Alain, ça m'arrive... c'est mon p'tit côté enfant gâté, certainement. Mais pour l'heure je voudrais juste une majuscule à mon prénom, si possible.
Ah ben alors... L'universel, Pascal, a peut-être du mal avec les capitales. Je vous la remets tout de suite !
Cher Francis,

Je partage totalement votre analyse. Vous soulignez une fois de plus les inepties journalistiques, la tournure utilisée par François est classique en espagnol :
"Si" suivi de "Y no" est une forme réthorique très forte de négation : "Si" veut dire à la fois oui et si, et le "y no" est répété deux fois, avec des sens différents ("Eh bien non", dans le premier cas, et "Et non" dans le second.
François, quand il s'exprime en espagnol, le fait à la fois de façon simple mais très construite, la formation jésuite y est pour quelque chose.

Il est extraordinaire qu'un pape qui nie le concept de violence catholique soit considéré comme l'acceptant.
Dans la vidéo postée en début de fil, le Pape -- Papa Francesco -- s'exprime, parle, verbalise en italien. C'est dans cette langue que les mots sortent de sa bouche.

Voilà ce qu'il dit, ce sont ses mots, c'est lui qui parle là, etc.:

"Se io parlo di violenza islamica devo parlare anche di violenza cattolica"

Et ci-dessous un verbatim du passage d'où est extraite la citation supra. C'est cela qu'il a dit, garanti sans déformation, détournement, traduction, interprétation mensongère et malveillante (une fois encore, qu'on puisse imaginer que le prince de la communication planétaire, appuyé par les services les plus performants au monde en la matière, ceux du Vatican, se fasse trimbaler par tous les médias de la place globale me laisse franchement pantois: personne ne pèse plus ses mots que le Pape avant de les prononcer!)

"A me - ha aggiunto - non piace parlare di violenza islamica perché tutti i giorni sui giornali vedo violenze anche in Italia ad opera di cattolici battezzati. Se io parlo di violenza islamica devo parlare anche di violenza cattolica. Ma non tutti i cristiani sono violenti così come non tutti gli islamici lo sono. Una cosa è vera: credo che in quasi tutte le religioni c'è un piccolo gruppetto fondamentalista, anche noi lo abbiamo"

Après, si vous préférez vous baser sur la version rédigée en castillan de ces propos pour en déduire à l'envi qu'on lui a fait dire le contraire de ce qu'il a vraiment dit, libre à vous.
Mais c'est la même chose : la construction "Si je dois... alors je dois... mais... ni l'un ni l'autre" est de même nature...

On ne peut pas citer une des phrases indépendamment de l'autre, comme le font nos amis journalistes...
Merci de Du Masneau to jump in on the ring pour venir à ma rescousse alors que le décompte de l'arbitre est déjà bien avancé.

Enfin vraiment, il n'est pas nécessaire d'être fin linguiste pour saisir le sens de ce propos du pape en italien comme en castillan, qui sont deux langues proches l'une de l'autre (structurellement) et toutes deux très proches du français. Il ne saurait y avoir de débat de philologues sur le sujet comme il pourrait peut-être en avoir s'il s'agissait de chinois, d'hébreu ou de syriaque. Oui, le pape a été piégé dans sa communication : le bavardage en avion vous a de ces pièges. Il faut croire que la haute altitude et l'atmosphère pressurisée, et le bruit des moteurs couvrant votre voix rendent les phrases plus elliptiques et forcent à l'économie des modes de la conjugaison. La caste échotière s'est précipitée là-dessus comme la vérole sur le... quoi déjà ? Ah oui, passons.

Enfin tout de même, le texte castillan produit en Argentine, si ce que du Masneau et moi disons était erroné, serait grossièrement tendencieux, or on ne voit pas pourquoi, dans quel but un organe de presse argentin déformerait les propos du pape. Eux ne sont pas envahis par les musulmans, quel intérêt politique ce journal (El Mundo) aurait à travestir ou à édulcorer les propos de Pape.

Enfin, l'hypothèse directe d'une "violence catholique", ne peut strictement pas, en aucun cas, être émise par le saint Père, si ce n'est comme "expérience de pensée" (si "violence musulmane il y avait, alors il faudrait parler, de "violence catholique") : c'est à l'aune de l'impossibilité d'une violence catholique qu'il faut se garder de parler (concevoir, forger le concept) de "violence musulmane", tel est le sens du propos. La valeur politique de cet affirmation est bien évidemment discutable mais le sens de l'énoncé, son statut sémantique est sans discussion possible.

Lisez l'entretien de Combaz et Dickès donné en lien supra : ils partagent la lecture que nous faisons de ces déclarations papale, Du Masneau et moi.
Utilisateur anonyme
08 août 2016, 11:32   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Oui Francis... et j'imagine aussi que, dans le discours ci-dessous, le Pape ne s'adresse pas non plus à ses "chers migrants" et à ses "chers réfugiers", qu'il nous somme d'accueillir... Mauvaise traduction, sûrement.

….......



«Migrants et réfugiés: vers un monde meilleur»

Message du Pape François pour la 100e journée mondiale des migrants et des réfugiés le 19 janvier 2014, sur le thème: «Migrants et réfugiés: vers un monde meilleur»

Chers frères et sœurs !

"Nos sociétés font l’expérience, comme cela n’est jamais arrivé auparavant dans l’histoire, de processus d’interdépendance mutuelle et d’interaction au niveau mondial, qui, s’ils comprennent aussi des éléments problématiques ou négatifs, ont pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la famille humaine, non seulement dans ses aspects économiques, mais aussi dans ses aspects politiques et culturels. Du reste, chaque personne appartient à l’humanité et partage l’espérance d’un avenir meilleur avec toute la famille des peuples. De cette constatation est né le thème que j’ai choisi pour la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié de cette année: « Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur ».

Parmi les résultats des mutations modernes, le phénomène croissant de la mobilité humaine émerge comme un « signe des temps » ; ainsi l’a défini le Pape Benoît XVI (cf. Message pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 2006). Si d’une part, en effet, les migrations trahissent souvent des carences et des lacunes des États et de la Communauté internationale, de l’autre elles révèlent aussi l’aspiration de l’humanité à vivre l’unité dans le respect des différences, l’accueil et l’hospitalité qui permettent le partage équitable des biens de la terre, la sauvegarde et la promotion de la dignité et de la centralité de tout être humain.

Du point de vue chrétien, aussi bien dans les phénomènes migratoires, que dans d’autres réalités humaines, se vérifie la tension entre la beauté de la création, marquée par la Grâce et la Rédemption, et le mystère du péché. À la solidarité et à l’accueil, aux gestes fraternels et de compréhension, s’opposent le refus, la discrimination, les trafics de l’exploitation, de la souffrance et de la mort. Ce sont surtout les situations où la migration n’est pas seulement forcée, mais même réalisée à travers diverses modalités de traite des personnes et de réduction en esclavage qui causent préoccupation. Le « travail d’esclave » est aujourd’hui monnaie courante ! Toutefois, malgré les problèmes, les risques et les difficultés à affronter, ce qui anime de nombreux migrants et réfugiés c’est le binôme confiance et espérance ; ils portent dans leur cœur le désir d’un avenir meilleur non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs familles et pour les personnes qui leur sont chères.

Que comporte la création d’un « monde meilleur » ? Cette expression ne fait pas allusion naïvement à des conceptions abstraites ou à des réalités hors d’atteinte, mais oriente plutôt à la recherche d’un développement authentique et intégral, à travailler pour qu’il y ait des conditions de vie dignes pour tous, pour que les exigences des personnes et des familles trouvent de justes réponses, pour que la création que Dieu nous a donnée soit respectée, gardée et cultivée. Le Vénérable Paul VI décrivait avec ces mots les aspirations des hommes d’aujourd’hui : « être affranchis de la misère, trouver plus sûrement leur subsistance, la santé, un emploi stable ; participer davantage aux responsabilités, hors de toute oppression, à l’abri des situations qui offensent leur dignité d’hommes ; être plus instruits ; en un mot, faire, connaître, et avoir plus, pour être plus » (Lett. enc. Populorum progressio, 26 mars 1967, n. 6).

Notre cœur désire un « plus » qui n’est pas seulement un connaître plus ou un avoir plus, mais qui est surtout un être plus. Le développement ne peut être réduit à la simple croissance économique, obtenue, souvent sans regarder aux personnes plus faibles et sans défense. Le monde peut progresser seulement si l’attention première est dirigée vers la personne ; si la promotion de la personne est intégrale, dans toutes ses dimensions, incluse la dimension spirituelle ; si personne n’est délaissé, y compris les pauvres, les malades, les prisonniers, les nécessiteux, les étrangers (cf. Mt 25, 31-46); si on est capable de passer d’une culture du rejet à une culture de la rencontre et de l’accueil.

Migrants et réfugiés ne sont pas des pions sur l’échiquier de l’humanité. Il s’agit d’enfants, de femmes et d’hommes qui abandonnent ou sont contraints d’abandonner leurs maisons pour diverses raisons, et qui partagent le même désir légitime de connaître, d’avoir mais surtout d’être plus. Le nombre de personnes qui émigrent d’un continent à l’autre, de même que celui de ceux qui se déplacent à l’intérieur de leurs propres pays et de leurs propres aires géographiques, est impressionnant. Les flux migratoires contemporains constituent le plus vaste mouvement de personnes, sinon de peuples, de tous les temps. En marche avec les migrants et les réfugiés, l’Église s’engage à comprendre les causes qui sont aux origines des migrations, mais aussi à travailler pour dépasser les effets négatifs et à valoriser les retombées positives sur les communautés d’origine, de transit et de destination des mouvements '.

Malheureusement, alors que nous encourageons le développement vers un monde meilleur, nous ne pouvons pas taire le scandale de la pauvreté dans ses diverses dimensions. Violence, exploitation, discrimination, marginalisation, approches restrictives aux libertés fondamentales, aussi bien des individus que des collectivités, sont quelques-uns des principaux éléments de la pauvreté à vaincre. Bien des fois justement ces aspects caractérisent les déplacements migratoires, liant migrations et pauvreté. Fuyant des situations de misère ou de persécution vers des perspectives meilleures, ou pour avoir la vie sauve, des millions de personnes entreprennent le voyage migratoire et, alors qu’elles espèrent trouver la réalisation de leurs attentes, elles rencontrent souvent méfiance, fermeture et exclusion et sont frappées par d’autres malheurs, souvent encore plus graves et qui blessent leur dignité humaine.

La réalité des migrations, avec les dimensions qu’elle présente en notre époque de la mondialisation, demande à être affrontée et gérée d’une manière nouvelle, équitable et efficace, qui exige avant tout une coopération internationale et un esprit de profonde solidarité et de compassion. La collaboration aux différents niveaux est importante, avec l’adoption, par tous, des instruments normatifs qui protègent et promeuvent la personne humaine. Le Pape Benoît XVI en a tracé les lignes en affirmant qu’« une telle politique doit être développée en partant d’une étroite collaboration entre les pays d’origine des migrants et les pays où ils se rendent ; elle doit s’accompagner de normes internationales adéquates, capables d’harmoniser les divers ordres législatifs, dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés » (Lett. enc. Caritas in veritate, 29 juin 2009, n. 62). Travailler ensemble pour un monde meilleur réclame une aide réciproque entre pays, avec disponibilité et confiance, sans élever de barrières insurmontables. Une bonne synergie peut encourager les gouvernants pour affronter les déséquilibres socioéconomiques et une mondialisation sans règles, qui font partie des causes des migrations dans lesquelles les personnes sont plus victimes que protagonistes. Aucun pays ne peut affronter seul les difficultés liées à ce phénomène, qui est si vaste qu’il concerne désormais tous les continents dans le double mouvement d’immigration et d’émigration.

Il est important, ensuite, de souligner comment cette collaboration commence déjà par l’effort que chaque pays devrait faire pour créer de meilleures conditions économiques et sociales chez lui, de sorte que l’émigration ne soit pas l’unique option pour celui qui cherche paix, justice, sécurité, et plein respect de la dignité humaine. Créer des possibilités d’embauche dans les économies locales, évitera en outre la séparation des familles, et garantira les conditions de stabilité et de sérénité, à chacun et aux collectivités.

Enfin, regardant la réalité des migrants et des réfugiés, il y a un troisième élément que je voudrais mettre en évidence sur le chemin de la construction d’un monde meilleur ; c’est celui du dépassement des préjugés et des incompréhensions dans la manière dont on considère les migrations. Souvent, en effet, l’arrivée de migrants, de personnes déplacées, de demandeurs d’asile et de réfugiés suscite chez les populations locales suspicion et hostilité. La peur nait qu’il se produise des bouleversements dans la sécurité de la société, que soit couru le risque de perdre l’identité et la culture, que s’alimente la concurrence sur le marché du travail, ou même, que soient introduits de nouveaux facteurs de criminalité. Les moyens de communication sociale, en ce domaine ont une grande responsabilité : il leur revient, en effet, de démasquer les stéréotypes et d’offrir des informations correctes où il arrivera de dénoncer l’erreur de certains, mais aussi de décrire l’honnêteté, la rectitude et la grandeur d’âme du plus grand nombre. En cela, un changement d’attitude envers les migrants et les réfugiés est nécessaire de la part de tous ; le passage d’une attitude de défense et de peur, de désintérêt ou de marginalisation – qui, en fin de compte, correspond à la « culture du rejet » – à une attitude qui ait comme base la « culture de la rencontre », seule capable de construire un monde plus juste et fraternel, un monde meilleur. Les moyens de communication, eux aussi, sont appelés à entrer dans cette « conversion des attitudes » et à favoriser ce changement de comportement envers les migrants et les réfugiés.

Je pense aussi à la manière dont la Sainte Famille de Nazareth a vécu l’expérience du refus au début de sa route : Marie « mit au monde son fils premier né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (Lc 2,7). Plus encore, Jésus, Marie et Joseph ont fait l’expérience de ce que signifie laisser sa propre terre et être migrants : menacés par la soif de pouvoir d’Hérode, ils ont été contraints de fuir et de se réfugier en Égypte (cf. Mt 2, 13-14). Mais le cœur maternel de Marie et le cœur prévenant de Joseph, Gardien de la Sainte Famille, ont toujours gardé la confiance que Dieu ne les abandonnerait jamais. Par leur intercession, que cette même certitude soit toujours ferme, dans le cœur du migrant et du réfugié.

En répondant au mandat du Christ « Allez, et de toutes les nations faites des disciples », l’Église est appelée à être le Peuple de Dieu qui embrasse tous les peuples, et qui porte à tous les peuples l’annonce de l’Évangile, puisque, sur le visage de toute personne est imprimé le visage du Christ ! Là se trouve la racine la plus profonde de la dignité de l’être humain, qui est toujours à respecter et à protéger. Ce ne sont pas tant les critères d’efficacité, de productivité, de classe sociale, d’appartenance ethnique ou religieuse qui fondent la dignité de la personne, mais le fait d’être créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26-27), et plus encore le fait d’être enfants de Dieu ; tout être humain est enfant de Dieu ! L’image du Christ est imprimée en lui ! Il s’agit alors de voir, nous d’abord et d’aider ensuite les autres à voir dans le migrant et dans le réfugié, non pas seulement un problème à affronter, mais un frère et une sœur à accueillir, à respecter et à aimer, une occasion que la Providence nous offre pour contribuer à la construction d’une société plus juste, une démocratie plus accomplie, un pays plus solidaire, un monde plus fraternel et une communauté chrétienne plus ouverte, selon l’Évangile. Les migrations peuvent faire naître la possibilité d’une nouvelle évangélisation, ouvrir des espaces à la croissance d’une nouvelle humanité, annoncée par avance dans le mystère pascal : une humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère.

Chers migrants et réfugiés ! Ne perdez pas l’espérance qu’à vous aussi est réservé un avenir plus assuré, que sur vos sentiers vous pourrez trouver une main tendue, qu’il vous sera donné de faire l’expérience de la solidarité fraternelle et la chaleur de l’amitié ! À vous tous et à ceux qui consacrent leur vie et leurs énergies à vos côtés, je vous assure de ma prière et je vous donne de tout cœur la Bénédiction apostolique."

Du Vatican, le 5 août 2013.
Laissez, Pascal, François n'est pas le pape le plus fervent du vivre-ensemble, du padamalgame et de l'horrible idéologie qui accélère partout l'accomplissement du Grand Remplacement (il se convertirait demain à l'islam sous les vivats de la foule arabisee, je ne serais surpris ni déçu).

Après, si l'on songe que c'est sur ce forum qu'on soutient que le Pape n'a pas dit ce qu'il a dit -- ce qu'il a dit et qui a fait bondir tous les sites frères de celui-ci --, si l'on pense que c'est ici qu'on assure en réalité qu'il a dit le contraire de ce que nous autres avons clairement entendu et qui illustre parfaitement la politique sadomaso et complaisante de l'Eglise envers les musulmans et les migrants, alors la tentation est fort grande d'aller sans jeter un au zinc du coin. Pour oublier et tacher de passer outre.
Avant de vous abandonner au désespoir et à l'alcoolisation, je vous engage tous à lire ce texte papal du 5 août. Je suis d'accord, par exemple, avec ceci :

La réalité des migrations, avec les dimensions qu’elle présente en notre époque de la mondialisation, demande à être affrontée et gérée d’une manière nouvelle, équitable et efficace, qui exige avant tout une coopération internationale et un esprit de profonde solidarité et de compassion. La collaboration aux différents niveaux est importante, avec l’adoption, par tous, des instruments normatifs qui protègent et promeuvent la personne humaine. Le Pape Benoît XVI en a tracé les lignes en affirmant qu’« une telle politique doit être développée en partant d’une étroite collaboration entre les pays d’origine des migrants et les pays où ils se rendent ; elle doit s’accompagner de normes internationales adéquates, capables d’harmoniser les divers ordres législatifs, dans le but de sauvegarder les exigences et les droits des personnes et des familles émigrées et, en même temps, ceux des sociétés où arrivent ces mêmes émigrés » (Lett. enc. Caritas in veritate, 29 juin 2009, n. 62). Travailler ensemble pour un monde meilleur réclame une aide réciproque entre pays, avec disponibilité et confiance, sans élever de barrières insurmontables. Une bonne synergie peut encourager les gouvernants pour affronter les déséquilibres socioéconomiques et une mondialisation sans règles, qui font partie des causes des migrations dans lesquelles les personnes sont plus victimes que protagonistes. Aucun pays ne peut affronter seul les difficultés liées à ce phénomène, qui est si vaste qu’il concerne désormais tous les continents dans le double mouvement d’immigration et d’émigration.

Il est important, ensuite, de souligner comment cette collaboration commence déjà par l’effort que chaque pays devrait faire pour créer de meilleures conditions économiques et sociales chez lui, de sorte que l’émigration ne soit pas l’unique option pour celui qui cherche paix, justice, sécurité, et plein respect de la dignité humaine. Créer des possibilités d’embauche dans les économies locales, évitera en outre la séparation des familles, et garantira les conditions de stabilité et de sérénité, à chacun et aux collectivités.


J'ai toujours soutenu qu'un développement autochtone en Afrique est le meilleur remède contre la colonisation de l'Europe par des paumés "à la recherche d'une vie meilleure".

La question de "la violence catholique", et l'unanimité scélérate des journaux français à ce sujet, est extérieure à la problématique de l'islamisation et des migrations à motif économique, que ce dernier soit réel ou prétendu. Vous devez distinguer les deux problématiques : la sémantique et la politique. Le Pape s'exprimant sur la violence récuse l'épithète "musulmane" et choisit de n'y voir que celle d'individus violents ; il a des musulmans violents et assassins comme il y a des catholiques baptisés violents et assassins. Sur ce point, au plan politique, il a tort, incontestablement, au plan stratégique, ses torts sont plus discutables (voir ce qu'en dit Combaz) ; le pape construit un syllogisme dans lequel il "prouve" l'invalidité du concept "violence musulmane" en s'appuyant sur l'invalidité du concept "violence catholique" : qu'il y ait des catholiques violents n'autorise en rien de supposer ou de poser l'existence d'une "violence catholique".

Mais je râbache. Je devrais faire comme Renaud Camus : vous le psalmodier ou vous le vocaliser.

"Sites frères" vous a un drôle d'écho, cela dit.
Utilisateur anonyme
08 août 2016, 13:30   Re : Diktat du fauxel, évidence de la soumission
Mais je râbache. Je devrais faire comme Renaud Camus : vous le psalmodier ou vous le vocaliser.

Un p'tit "slam" avec le sieur du Masnau fera très bien l'affaire, si vous manquez de temps...
Et les textes du slam traduits en castillan par un professionnel assermenté afin d'éviter toute équivoque.
Encore une fois (pardon de me répéter), en admettant — ce que je suis tout prêt à faire — que le pape rejette l'idée qu'il y ait une violence catholique, intrinsèque au catholicisme et produite par lui, il rejette indubitablement aussi l'idée qu'il y ait une violence islamique, intrinsèque à l'islam et produite par lui : lorsqu'il déclare en somme que parler de violence islamique serait aussi trompeur et faux que parler de violence catholique, qu'il n'y a que, dans les deux cas, des individus ou de petits groupes fondamentalistes violents, il établit un parallèle trompeur qui exonère, tout à fait à tort, l'islam lui-même de toute responsabilité dans la violence de beaucoup de ses fidèles. N'est-ce pas ça l'important ici ? Le discours de Ratisbonne, dans lequel Benoît XVI rappelait la controverse entre je ne sais plus quel empereur d'Orient et je ne sais plus quel Turc, était tout de même d'une autre envergure et approchait la réalité de beaucoup plus près, non ?
C'est vrai bien sûr, cependant Benoît XVI, démissionnaire face au siècle, n'a pas été confronté à ce qui se dresse en Europe aujourd'hui, depuis deux ou trois ans, et dont François est le témoin. Il y a une dimension stratégique, dans les admissions politiquement coupables de François. C'est, selon Combaz qui avance cette idée qui ne me serait pas venue à l'esprit mais que je crois pertinente, que François, pape non démissionnaire, connaît mieux les dangers que nous autres et qu'il a résolu de les affronter mieux et plus franchement que Benoît XVI, qui était peut-être plus direct mais moins bon stratège que ce jésuite. Les jésuites sont redoutablement bien informés et cela ne date pas d'hier. Il a mesuré les risques et, ce Vicaire du Seigneur a décidé d'oeuvrer avec ses armes, à les écarter au mieux.

Un mot sur la liberté : François n'est le patron d'aucune puissance sublunaire, libre à chacun par conséquent de lui rire au nez et de lui faire des bras d'honneur, de dénigrer sa parole et de cracher sur le passage de sa papamobile. C'est le risque que prendront ceux qui sont épris de liberté et qui jouissent ici-bas de ce droit et de cet enviable pouvoir puisque le maître du Vatican n'a point de puissance de feu contre la moquerie, la raillerie et le dénigrement. Cette liberté est terrible : elle amène celui qui en jouit, et qui jouit du même coup de toutes les méprises qui lui feront plaisir s'agissant de la parole émise par le saint Père, cible humaine de choix puisque désarmée, à prendre des risques qui font pendant à ceux qu'ici-bas le pape a résolu de conjurer. Le pari fou qu'il n'y ait pas de Dieu ni de morale est un beau défi à tenir. Il est facile de s'y engager ici et dans ce moment ; que ceux qui lancent ce défi comprennent bien que le Grand Impuissant qui siège à Rome est paradoxalement le délégué du Tout-Puissant et que les risques qu'ils encourront Là-haut sont pis que ceux auxquels ils pourraient s'exposer ici.

Rigolez bien, raillez bien. Ici-bas, c'est gratuit.
Francis,

L'Evangile de ce dimanche était justement sur le thème du "Vous ne connaîtrez ni le jour, ni l'heure".
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