Le Cuba Libre

C'est bien connu qu'un gâteau d'anniversaire, ça peut faire 13 morts, surtout dans un bar martiniquais.
Petite précision tout de même, le gérant, se prénomme Nacer.
Son ami de toujours, qui le défend sur BFM, matin midi et soir, s'appelle Rachid.
 

NACER BOUTRIF (le Cuba Libre)
44 AVENUE JACQUES CARTIER 76100 ROUEN

Une pensée particulière pour BFM, radio Collabo

Ils sont...géniaux.

En-Belgique-un-déséquilibré-algérien-armé-d'une machette-criant-que-Dieu-est-grand-etc. L'acte-est-revendiqué-par-Daesh-et-tout-porte-à-croire-(mais ne nous emballons pas)-qu'il-s'agit-bien-là-d'un-acte-terroriste-etc. L'homme-etait-déjà-défavorablement-connu-des-services-de-police-etc.-etc.

Pourtant abonné aux magazines Mickey et Spirou , et à jour de ses règlements; bref, un brav' gars.
Mais comment a t-il pu commettre cela ?

Curieuse histoire... Ce doit être un truc vaudou, ils font ça les Cubains, ça fout les jetons : soirée d'un vendredi se prolongeant dans la nuit, Baron Samedi qui s'invite, Lwa des morts, gâteau allumé projeté au plafond inflammable, 13 morts.

Cher Alain, vous oubliez Maman Brigitte, sans laquelle Bawon Samdi ne se déplace pas.

Au passage, le Cuba libre n'est pas antillais, mais américain (tout comme le Chili con carne n'est pas mexicain, mais Texan).

Une devinette : quelle est l'origine exacte du mot lwa ?

Mon cher Jean-Marc, Maman Brigitte était de la fête !

A wild guess : lwa, loa, loi ?

Ce Monsieur Boutrif s'expose sur le site 'corporama' : pdf
Parmi ses liens vidéos, on trouve deux de ses centres d'intérêts:

Mon Film boutrif incendie fermes, sur l'incendie des fermes de colon au début de la guerre d'Algérie (1956). Mais je ne parle pas arabe. Si quelqu'un pouvait suivre la vidéo dans le texte.
Le 6 mai 1956, vingt agriculteurs furent assassinés et leurs fermes incendiées en Oranie, dans 47 fermes de la région d'Aïn Temouchent.
Mon Film boutrif 02, ancien militant PPA-MTLD (parti du peuple algérien) ---- contact pour le jour du Déclenchement de la révolution

 

Lwa vient en effet de loi, c'est en fait une transcription de l'avertissement que donnaient en français les garde-champêtres locaux, qui lisaient à la population créolophone des avis commençant par "obéissance à la loi".