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La "statue" de Trump à Seattle

Envoyé par Francis Marche 
video: [video.lefigaro.fr]

Personne ne se risquera à faire l'équivalent à Hillary Clinton. Ce serait du "sexisme" ! ce serait donner une image dégradante de la fâââme, ce serait.. bref. Moquer le physique d'un homme blanc, c'est permis, encouragé et marrant. Moquer celui d'une femme (ou d'un Noir) c'est un crime. Ca s'appelle l'égalité homme-femme et l'égalité raciale version post-moderne. A vomir.

Ces images me donnent envie d'aller plus loin : si pareille scène avait lieu dans un pays africain, certains, qui ont récemment fait un passage furtif dans nos colonnes, n'hésiteraient pas y voir un indice éloquent de "l'infériorité" ou de l'immaturité congénitale des Africains. Voyez ces sauvages, qui érigent une statue pour moquer un candidat à une élection qui a reçu l'investiture de l'un de leurs deux plus grands partis politiques....! Cette race est désespérante, etc..

La déchéance d'une race, moi, pardon, mais je la lis dans ces images.
Utilisateur anonyme
22 août 2016, 08:36   Re : La "statue" de Trump à Seattle
Mais peut-être que le plus pathétique, ce sont tous ces gogos hilares... tellement ravis de dégainer leurs satanés smartphones, pour la mille et unième fois de la journée j'imagine.

Il est fort probable que Marine Le Pen, en 2017, reçoive en France le même genre d'"honneurs", sous les applaudissements de la presse remplaciste of course.
La statue de Trump, du moins celle qui a été exposée à New York en pleine rue, le représente sans couilles! Un Blanc émasculé, c'est parfait, n'est-ce pas? En outre, le New York Times (le Times pas le Post!) ne publie jamais d'autres photos de Trump que celles qui le ridiculisent. La stigmatisation de cet homme, à travers les images et les symboles mais aussi d'interminables enquêtes de personnalité et visant à établir le niveau réel de sa fortune comme sa situation à l'égard de l'administration fiscale, est proprement étourdissante. Bref, puisque c'est comme ça, espérons qu'il soit élu.
Citation
Pascal Mavrakis
Mais peut-être que le plus pathétique, ce sont tous ces gogos hilares... tellement ravis de dégainer leurs satanés smartphones, pour la mille et unième fois de la journée j'imagine.

Il est fort probable que Marine Le Pen, en 2017, reçoive en France le même genre d'"honneurs", sous les applaudissements de la presse remplaciste of course.

Oui Pascal, tout le monde se gondolait devant ce spectacle horrible qui m'aurait fait partir en courant ou me cacher les yeux avec les mains.
Utilisateur anonyme
22 août 2016, 13:09   Re : La "statue" de Trump à Seattle
Le présidence Obama était censée liquider, entre autres choses, la question de la race. Huit ans après son élection, les relations entre les races aux Etats-Unis sont mauvaises comme elles ne l'ont pas été depuis fort longtemps.

La présidence Clinton, si par malheur elle devait avoir lieu, aura pour but de liquider la question du genre. Résultat prévisible : les relations entre les hommes et les femmes vont devenir encore plus faisandées qu'elles ne le sont actuellement (si tant est que cela soit possible, car aux Etats-Unis c'est vraiment devenu une catastrophe, des millions d'hommes, fatigués de se faire plumer par des harpies ivres de féminisme et de shopping, ne voulant plus entretenir la moindre relation avec une femme, let alone fonder une famille...)

Organiser la revanche des “minorités” (qui sont à présent la majorité) contre les blancs, des femmes contre les hommes, des jeunes contre les personnes âgées — tel aura été le programme des uns et des autres, ces dernières décennies. La victoire est déjà presque totale ; mais pour relancer quelque peu le suspense (après tout, nous sommes dans une bonne fiction à l'américaine), on voit, sur la fin, ressortir de sa boîte le super monstre en papier-mâché Trump, ultime incarnation du vilain mâle blanc âgé, pour un ultime combat qu'on espère héroïque, avant le triomphe final du Bien jeuniste, antiraciste et féministe.
Cher Davoudi, je suis entièrement d'accord avec vous. Pourtant on continue à dire que dans les états du sud la justice est beaucoup plus sévère pour les noirs que pour les blancs et que à crime égal ceux-ci s'en sortent bien plus mal que ceux-là. Qu'en est-il au juste ?
Utilisateur anonyme
22 août 2016, 18:09   Re : La "statue" de Trump à Seattle
Chère Cassandre, c'est bien possible. Ce qui est certain, c'est que depuis un demi-siècle les Etats-Unis ont globalement réglé la “question sécuritaire” en mettant en prison une proportion hallucinante d'hommes noirs âgés de 18 à 59 ans (presque un tiers d'entre eux, je crois). Le problème, c'est que cela donne des hordes d'enfants noirs élevés sans père, c'est-à-dire élevés par la rue et le ghetto, et qui viennent à leur tour remplir les prisons par millions — c'est sans fin.

Ce à quoi l'on assiste depuis quelques années, et ce à quoi je faisais allusion dans mon précédent message, c'est à une propagande qui essaie de faire croire qu'il n'y a, dans les rues américaines, que des gentils noirs désarmés assaillis par des centaines de policiers blancs armés jusqu'aux dents et qui ne pensent qu'à les tuer. Voilà à quoi s'emploie un mouvement tel que Black Lives Matter (« les vies noires importent »), qui n'est qu'une escroquerie et aggrave d'ailleurs la situation.

La réalité est bien évidemment autre. Ceux qui tuent les noirs aux Etats-Unis, ce sont avant tout d'autres noirs. Et si vous êtes désarmé, vous avez bien plus de chances d'être tué par un policier si vous êtes blanc, la police américaine étant terrorisée à l'idée de tuer un noir accidentellement et de provoquer un énième scandale qui n'aboutira qu'à davantage d'émeutes et de violence.

La vidéo suivante, en anglais, explique tout cela fort bien : video: [www.youtube.com]
Ceux qui tuent les noirs aux Etats-Unis, ce sont avant tout d'autres noirs.

Il s'agit de tueries par armes à feu: ce sont donc davantage les Noirs des ghettos qui sont surarmés et qui vivent de l'hyper violence que le plouc moyen que l'on stigmatise tant et plus. Chicago, la ville de cœur...d'Obama, est littéralement gangrenée par ce phénomène, qui, d'ailleurs, ne concerne plus seulement des gangs structurés. On rapporte désormais des cas de vengeance dans lesquels les enfants d'ennemis ou de rivaux sont sciemment pris pour cibles.

Personne ne débat plus de ce problème majeur, de cette tragédie que seul, à ma connaissance, le romancier noir-américain John Edgar Wideman traite dans ses livres et aborde dans ses interviews. Aux Etats-Unis, de la violence entre communautés, oui, on veut bien entendre parler: de la violence intra-communautaire, en revanche, surtout pas!
Utilisateur anonyme
22 août 2016, 22:22   Re : La "statue" de Trump à Seattle
« le romancier noir-américain John Edgar Wideman »

Ah oui, quel excellent écrivain !
Il paraît qu'en Amérique les femmes noires ne sont jamais violées par des hommes blancs alors que
chaque année plus un grand nombre de femmes blanches sont violées par des noirs.
(Je ne sais plus où j'ai lu cet article et je n'ai plus les chiffres mais c'est impressionnant).
Analyse, explication?
Alphabet City, quartier de l'arrondissement de Manhattan à New York, fut à partir des années 1950 jusqu'à la fin des années 1990, considéré comme un quartier populaire, de grande mixité sociale, ethnique, et culturelle. De ce fait, certaines parties étaient des zones d'insécurité, où étaient menés notamment des trafics de stupéfiants, entrainant un fort niveau de crimes. Un dicton fut alors utilisé par les New-Yorkais à propos d'Alphabet City:
Avenue A, you're Alright
Avenue B, you're Brave
Avenue C, you're Crazy
Avenue D, you're Dead.
Quand même, moquer le physique d'un ennemi politique, que certains considèrent même comme l'un des pires épouvantails du conservatisme américain, cela a toujours été pratiqué, permis, jouissif, rigolo : les Seattleites bien blancos et proprets qui gloussent gentiment là ont parfaitement l'air de ce qu'ils doivent être : des bobos-wasps satisfaits pour qui Donald Trump énormément, le plus possible, jusqu'à leur en faire saigner les tympans...
Pourriez-vous conseiller un livre en particulier de John Edgar Wideman ?
Utilisateur anonyme
23 août 2016, 17:35   Re : La "statue" de Trump à Seattle
L'Incendie de Philadelphie (Philadelphia Fire), qui m'avait beaucoup marqué. Permet de se faire une bonne idée du génie de l'écrivain.

Un peu plus connu en France, Suis-je le gardien de mon frère ? (Brothers and Keepers)
Egalement, chez Gallimard, la trilogie Damballah / Où se cacher / Le rocking-chair qui bat la mesure. La puissance d'un Joyce ou d'un Faulkner n'est pas loin (pour peu que l'on goûte ces auteurs-là).
Utilisateur anonyme
23 août 2016, 19:32   Re : La "statue" de Trump à Seattle
Vous me donnez très envie, cher Afchine. Le problème, c'est que j'ai déjà 50 livres, peut-être plus, qui m'attendent, et que je lis de plus en plus lentement.
Renaud Camus
‏@RenaudCamus
Même quand Trump décrit clairement la réalité de la France méconnaissable, la Collabosphère noie le poisson et lui fait dire autre chose.


Il aura fallu que vienne André Bercoff (auj. sur France5) -- qui, lui, s'est entretenu avec D. Trump pendant près d'une heure -- pour enfin entendre un avis tant sensé qu'informé sur le candidat américain et son rapport à la France. Rapport basé sur un diagnostic clair comme du Camus quant à l'état "catastrophique" dans lequel se trouve le pays, un pays qui en est là, au 36e dessous, "d'avoir laissé entrer n'importe qui" sur son territoire. Mais en effet, on préfère ergoter bêtement sur sa détestation supposée de la France... (Alors oui, il déteste et s'émeut sincèrement de ce qu'elle est devenue, autre chose qu'elle même, en si peu de temps.)
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