Et là, je vous renvoie aux travaux d'Alain Connes qui dit en substance qu'une logique dans laquelle tout commute indéfiniment produit des univers qui ne génèrent pas de temps.
Alain Connes, cosignataire des
Savoirs fondamentaux au service de l'avenir scientifique et technique... C'était en 2004, autant dire il y a cent cents, une époque où l'on y croyait encore et où l'on pouvait écrire ce genre de folie:
"L'enseignement le plus fondamental est à l’évidence
celui de notre langue nationale, le français.
À l’école primaire, l’apprentissage de la lecture et
de l’écriture doit avoir priorité sur tous les autres.
Dès l’école primaire, puis au collège et au
lycée, les élèves doivent apprendre véritablement
à écrire, ce qui suppose, d’abord, de maîtriser l’orthographe
(ce pour quoi nous recommandons de
faire dans les écoles une dictée par jour), la grammaire
(qui à notre avis s’apprend sous forme de
règles) et les conjugaisons des verbes, puis de se
rompre aux exercices de la rédaction (dans ses
divers types : récit, description, essai de réflexion
plus ou moins abstraite) et de la dissertation. C’est
important, même dans la perspective des sciences,
car tout texte scientifique est un genre de rédaction
et plus profondément toute réflexion, toute
pensée se construisent en écrivant.
Nous pensons enfin qu’il est fondamental qu’à
partir de la Sixième les élèves soient introduits à
la belle littérature, qu’au fil des ans on leur fasse
découvrir le plus grand nombre possible de grandes
œuvres du patrimoine français et universel, qu’on
leur apprenne à en saisir les beautés et qu’on leur
donne progressivement des éléments solides d’histoire
littéraire. Pour nombre de mathématiciens et
de scientifiques, c’est d’abord à travers la littérature
ou la poésie que le sens de la beauté et de
l’esthétique a pu se développer. Cette esthétique
de la pensée, on la retrouve naturellement aussi
dans les mathématiques et dans les sciences où elle
est tout autant présente, bien qu’elle y soit peut-
être moins directement accessible.
Bien que nous n’ayons aucune compétence
particulière dans ce domaine, nous nous faisons
l’écho des nombreux témoignages de familles,
d’instituteurs, d’orthophonistes, de neurologues
que nous avons entendus en tant que simples
citoyens et qui conduisent à remettre en cause les
méthodes « globales » et « semi-globales » pour
l’apprentissage de la lecture. Tout indique que ces
méthodes doivent être bannies des manuels scolaires,
au profit de la méthode syllabique fondée
sur la nature alphabétique de notre écriture."