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Burkini : ce qu'en pense Michel ONFRAY.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
29 août 2016, 19:22   Burkini : ce qu'en pense Michel ONFRAY.
"Le philosophe Michel Onfray a estimé lundi que les femmes portant un burkini "ne troublent pas l'ordre public" et qu'"on est en train de s'occuper de petites choses", fustigeant la politique étrangère française notamment en Syrie et en Irak.

"Qu'on laisse les femmes qui ont envie de se baigner tout habillées le faire, ce qui est important ce n'est pas ce qu'on a sur la tête, c'est ce qu'on a dans la tête", a déclaré sur LCI l'auteur de l'essai "Penser l'islam", qui lance début septembre une web TV. "Du voile au tchador en passant par le burkini, on est en train de s'occuper de petites choses".


"On ne va pas aller arrêter des femmes sur la plage parce qu'elles ont un burkini, elles ne troublent pas l'ordre public", a-t-il poursuivi, se définissant comme un "athée tolérant". "Le trouble à l'ordre public, c'est la politique que la France mène depuis 1983 en termes de politique intérieure, le libéralisme, et en 1991 la politique indexée sur l'Otan", a-t-il encore estimé, se redisant opposé aux bombardements en Syrie et en Irak. A la question de savoir si "on peut faire la paix avec Daech", Michel Onfray, qui a déjà plaidé par le passé pour un dialogue diplomatique avec le groupe Etat islamique, a répondu "évidemment".

"L'Etat islamique, c'est un Etat et il est islamique, et cet islam-là n'est pas forcément, n'est évidemment pas l'islam de femmes qui ont envie d'aller se baigner tout habillées", a-t-il estimé, appelant à "changer de politique étrangère" et à adopter "une vraie politique pro-arabe". "Tant que nous ne poserons pas cette question-là, pourquoi les terroristes nous terrorisent-ils, pourquoi l'Etat islamique veut-il faire la guerre à l'Occident, évidemment on peut s'occuper du burkini", a-t-il dit."

7/7
Faut avouer.
J'aimais bien Onfray. Jusque-là.

(La bonne question est, pourquoi passe-t-il à côté de la question.)

Je crains que la réponse soit d'ordre très personnel.
« Tant que nous ne poserons pas cette question-là, pourquoi les terroristes nous terrorisent-ils, pourquoi l'Etat islamique veut-il faire la guerre à l'Occident »


Comme avec Chantal Delsol, il semble qu'il y ait là un vice de pensée, un angle mort dans la considération du terrorisme ou de "l'islam conquérant" : on n’envisage pas un seul instant, serait-ce à titre d'hypothèse, que le principe d'action de ces derniers puisse leur être intrinsèque, propre, immanent pourrait-on dire, plutôt que nécessairement extrinsèque et induit par des causes dont ils ne peuvent être responsables.
C'est un peu comme si on refusait de reconnaître aux musulmans ou islamistes une nature et une identité propres parallèlement au déni des siennes.
L'interchangeabilité généralisée doit certainement aussi passer par là...
Ils sont agis, ils n'agissent pas pour leur propre compte en rejoignant des mouvements et en faisant leur des doctrines qui existent pourtant depuis des centaines d'années. Que les djihadistes n'invoquent jamais les motifs que leur mettent donc dans la bouche et dans la tête Onfray et consorts n'a aucune importance. Cela s'explique par le fait qu'ils ne savent pas ce qu'ils font et pourquoi ils le font. En dernière analyse, ce sont des victimes rendues folles et meurtrières par les agissements de dirigeants de pays étrangers qui les persécutent et dont ils assassinent ensuite, en se vengeant aveuglément, les ressortissants, ces derniers étant des citoyens qui paient de leur vie les erreurs, pour ne nommer qu'eux, de Tony Blair, G. W. Bush, Sarkozy et Hollande.

En sociologie c'est encore quelque chose comme Boudon vs Bourdieu. Et comme Boudon disait simplement des choses très compliquées et que Bourdieu disait des choses simples et souvent fausses de manière apparemment très élaborée, c'est le second qui l'emporte toujours.


Quant à l’interventionnisme, il est perçu par les onfrayisés comme une autre forme de colonialisme et d'impérialisme. Si bien qu'ils ne voient même pas, par exemple, que Bengazhi, si elle n'avait pas été sauvée par les Occidentaux, aurait connu le même sort qu'Alep. Ce qui ne revient pas à dire que tout va bien en Libye mais que, sans intervention, des dizaines de milliers de Libyens parfaitement innocents auraient été massacrés par Khadafi.
Boudon commenté par F. Héran: "Au cœur des conduites, il y a toujours un raisonnement, un intérêt, une conviction, un système de valeurs dont il faut saisir le cheminement à portée d’homme – tout le contraire d’un jeu de forces occultes qui gouvernerait nos destinées."
Ce que soulignent ici MM. Eytan et Comolli est évidemment un des principaux aspects de ce qui advient : l'Occident n'est pas capable de comprendre ce qui lui arrive car il se demande toujours ce qu'il a bien pu faire de mal pour que ces choses se passent...

Cela dit Onfray déclarant qu'il faut "changer de politique étrangère" et adopter "une vraie politique pro-arabe", c'est quelque chose. On se demande ce que ça serait d'être plus pro-arabe que la diplomatie française depuis des décennies. Ah si, j'ai trouvé : devenir arabe tout simplement.
Comment peut-on appeler des collabos qui devancent les désirs du conquérant, qui collaborent avant même que l'occupation soit vraiment assise ?
Comment peut-on appeler des collabos qui devancent les désirs du conquérant, qui collaborent avant même que l'occupation soit vraiment assise ?

Je crois que ça n'est pas nouveau : le collabo vole au-devant des désirs de ses maîtres. C'est chez lui une sorte de question d'honneur : ce devancement lui sert à masquer, à ses propres yeux, sa soumission. Se montrant pro-actif il se blanchit du reproche d'obéissance veule. Il lui importe, afin de pouvoir le soir se regarder dans une glace, de s'être donné l'illusion qu'il est la source des actes qui lui sont dictés. Tous les médias collabos financés par le gouvernement (Libération, les Inrrockuptibles, etc.) son assujettis à ce mécanisme psychologique, qui leur permet de se proclamer libres de toute censure du régime et de ne recevoir d'ordres de personne. Devancer c'est s'affranchir du commandement direct et par conséquent du risque de s'en trouver, aux yeux des siens et sous son propre regard réflexif, gravement humilié.
Oui, vous avez raison, bien que les ralliements de la onzième heure soient, là comme ailleurs, légion.

C'est assez curieux d'observer la danse de funambule sur la ligne de démarcation entre le Bien et la dissidence qu'Onfray offre en spectacle. Il semblerait que son atavisme de gauche soit tout de même destiné à l'emporter. C'est un peu dommage, mais bon, il n'est pas irremplaçable, loin de là.
Onfray a juste un petit problème avec "Dieu" depuis son Cosmos, et qu'au delà de la terre et de ses essences, tout le laisse de bois quant aux oripeaux de ses semblables.
Il a surtout un problème avec le dieu des chrétiens, qu'il a ENCORE vomis tout l'été dans des chroniques bizarres publiées dans le Point, une sorte d'apologie de la vie aux îles Marquises dans les pas de Segalen et Gauguin. Ces derniers auraient fui une France chaste, bridée par un christianisme ennemi du corps depuis 2000 ans, bla-bla-bla. Et sur cette île où tout le monde a le sourire, se déplace en tenue d’Ève et où l'accès aux femmes, ma foi, n'est pas trop compliqué, la vie est belle!

Mais quel con des fois celui-là!
Quand on pense que les hommes d'Europe et du monde entier lorgnait sur la France réputée pour la liberté de ses moeurs et la facilité de ses femmes !
Utilisateur anonyme
01 septembre 2016, 10:06   Re : Burkini : ce qu'en pense Michel ONFRAY.
Onfray ne manque pas non plus de m'exaspérer. Mais dans l'entretien proposé ci-dessous je le trouve particulièrement percutant, même si, par endroits.. :

Michel Onfray : « Le drame de Rouen ne rendra pas lucides les aveugles »

ARTICLE | 27/07/2016 | "Famille chrétienne".


"Après le drame de Rouen, le philosophe athée iconoclaste Michel Onfray, auteur de « Penser l’islam », explique dans une interview exclusive pourquoi il faut en passer par la sidération et la colère avant d’affronter la question de l’islam.



Dans Penser l’islam (éditions Grasset) vous expliquez combien il est difficile de parler librement de l’islam sans passer pour un « réactionnaire » ou un affreux identitaire. La critique est-elle possible en France ? Cette situation ne devient-elle pas intenable après le drame de Rouen ?

La plus grande partie des médias défend une idéologie d’État qui est libérale, donc consumériste. Cette idéologie est anticléricale s’il s’agit de christianisme, mais cléricale quand il s’agit d’islam. Elle est antinationaliste, sauf quand il s’agit du nationalisme européen. Elle est immorale, sauf quand il s’agit de politiquement correct. Elle est pour la liberté de penser, sauf s’il s’agit d’une autre pensée que la sienne. Elle est pour la tolérance, sauf quand il est question de ce qui la questionne.

En regard de cette idéologie dominante, sur la question de l’islam, tout ce qui n’est pas islamophile devient de facto islamophobe. L’islamophilie ne définit pas une lecture objective de l’islam, mais la lecture subjective qui en fait une religion de paix, de tolérance et d’amour, ce qui est vrai si l’on prélève trois ou quatre versets du Coran, mais faux si l’on renvoie à quantité d’autres versets qui invitent à l’intolérance, à la guerre, le fameux djihad par les armes, à la haine de l’ennemi.

Le drame de Rouen ne rendra pas intelligents les stupides, lucides les aveugles, déniaisés les niais ; il rendra plus stupides les stupides, plus aveugles les aveugles, plus niais les niais. Le propre des idéologues c’est que rien ne les ramène à la raison puisqu’ils sont déraisonnables et de mauvaise foi.

Précisons qu’il y a des natures idéologiques : depuis un demi-siècle, elles épousent toutes les mauvaises causes les unes après les autres. Une fois leurs idéologies tombées grâce à l’action de minoritaires conspués par eux, ils abandonnent leur idéologie, mais souvent pour en épouser une autre. Entre leurs deux niaiseries, leurs idéologies causent la mort de nombreux innocents.

Est-il philosophiquement correct de distinguer islam et islamisme en répétant en boucle « pas d’amalgame » ? Faut-il vraiment que des non musulmans séparent le bon grain et l’ivraie dans le Coran ?

Quiconque parle de l’islam et donne un avis devrait, au minimum, avoir lu le Coran, les hadiths du Prophète et une biographie de Mahomet. Ce que j’ai fait. Ce qui éviterait de parler par ouï-dire.

À la lecture, on découvre qu’il y a de nombreux versets toxiques dans le Coran et quelques-uns, beaucoup plus rares, qui permettent de construire un islam de paix, de tolérance et d’amour. Les versets toxiques sont nombreux et, en France, ils inspirent très peu de gens, ceux que jadis Jean-Pierre Chevènement appelait dans un vocable sympathique des « sauvageons », les terroristes et leurs soutiens. Les versets de tolérance, beaucoup plus rares, inspirent la quasi-totalité des comportements des musulmans français. Il y a en effet deux façons d’être musulman. Comme il y eut deux façons d’être chrétien : une qui s’appuyait sur Jésus et sa pensée sainte, une autre qui revendiquait le patronage de saint Paul, le saint… à l’épée ! Il faut donc dénoncer clairement cette schizophrénie dans le texte coranique et aider à choisir la partie saine pour permettre de se défaire de la partie corrompue.

Que vous inspirent ces attentats qui s’attaquent aussi bien à des enfants, à Nice, qu’à des religieux en train de prier ? Comment échapper à la sidération ou à la colère face à ces événements ?

Il n’y a aucune raison d’échapper à la sidération et à la colère. Seuls y échappent ceux qui commettent ces actes et ceux qui les soutiennent. Cependant, l’émotion ne suffit pas au philosophe qui doit faire son travail en questionnant ces évènements : d’où vient le terrorisme ? Qu’est-ce qui le rend possible ? Une fois les causalités mises à jour, d’autres questions sont possibles : que peut-on faire pour tarir cette source empoisonnée ? Quelles logiques, autres que compassionnelles ou empathiques, peuvent être activées ? Quelles politiques intérieures et étrangères faut-il désormais activer ? Tant qu’on restera sur le registre du sentiment, utile pour la politique politicienne, mais fortement nuisible pour la politique au sens noble du terme, on ira vers le mur…

Il y a deux façons d’être musulman. Il faut donc dénoncer clairement cette schizophrénie dans le texte coranique et aider à choisir la partie saine pour permettre de se défaire de la partie corrompue.
Les commentateurs parlent souvent de « barbarie » pour qualifier des crimes dont la motivation profonde nous échappe. Mais comment qualifier ces actes terroristes du point de vue de la raison ?

Le mot « barbarie » interdit de penser. Si tuer des victimes innocentes des femmes, des enfants, des personnes âgées, définit le barbare, alors que ces victimes sont tuées au couteau du terroriste ou par le drone d’une armée d’État, où est la différence ? La motivation des deux camps n’échappe à personne : ces guerres néo-coloniales menées par les États-Unis, avec le concours de la France, depuis 1991, ont occasionné la mort de quatre millions de musulmans sur la planète, elles sont indéniablement une forme de barbarie d’État alors que le terrorisme en présente la forme ubérisée.

Les guerres sont aussi vieilles que le monde. Le travail du philosophe consiste à les prévenir, les empêcher, les critiquer. Mais, signe de la décadence nihiliste de notre époque, il existe une cohorte de philosophes qui veulent la guerre, y appellent, invitent à bombarder des populations civiles, sous prétexte d’installer la démocratie, et ce au nom des droits de l’homme. En parlant ainsi, ils mettent de l’huile sur le feu.

Pensez-vous que nos hommes politiques, de droite et de gauche, disposent aujourd’hui du bagage intellectuel pour appréhender les nouveaux défis du terrorisme ? L’unité nationale est-elle une chimère ou une nécessité ?

Pas du tout. Tous manquent de la culture historique qui est indispensable à tout chef d’État. Leur formation à l’ENA ou à Science Po est technocratique, anecdotique, utilitariste. Comment pourraient-ils avoir le sens de l’histoire alors qu’ils n’ont que le sens de leur petite histoire ? Ils sont formés à être élus ou réélus, pas à rencontrer l’histoire de face. Face à elle, ils se débinent comme les enfants devant le grand méchant loup en disant « Même pas peur »…

L’unité nationale, quand elle est le souhait d’un chef d’État qui est en campagne pour sa réélection et qu’elle est proposée à des gens qui sont concurrents, adversaires, voire ennemis parce qu’ils sont eux aussi en campagne pour la même élection, est une fiction. Hollande veut l’unité nationale… derrière lui ! La France est le cadet de ses soucis – de même chez ses challengers…

Hollande veut l’unité nationale… derrière lui ! La France est le cadet de ses soucis – de même chez ses challengers…
Que pensez-vous des recommandations de Jésus et de la tradition catholique sur le pardon des ennemis et la non-violence alors que nous sommes en guerre ouverte contre les islamistes ?

Je suis non-violent et j’estime que les chrétiens ont raison de l’être. Mais la prière, le pardon des offenses, l’amour du prochain ne suffit pas pour faire une politique. Il faut une politique inspirée par cette non-violence. Et l’on ne saurait se contenter d’un chef d’État qui inviterait à prier et à pardonner les offenses. Il faut aussi sectionner ce qui fait pousser les fleurs vénéneuses et cela suppose une politique. La non-violence chrétienne constitue une spiritualité, qui est la mienne, même si Dieu, auquel je ne crois pas, ne m’a pas accordé la grâce ! Mais il faut que cette spiritualité devienne une politique, c’est-à-dire qu’elle sorte de la théorie (qui, au sens étymologique est « contemplation ») pour devenir une pratique. Laissons le pape à la théorie contemplative, mais exigeons du chef de l’État qu’il mette en place une politique adéquate. La non-violence fait toujours le choix de l’intelligence et de la raison quand partout on appelle à la vengeance que, pour ce faire, on libère les instincts..."
Utilisateur anonyme
01 septembre 2016, 10:29   Re : Burkini : ce qu'en pense Michel ONFRAY.
Il faut donc dénoncer clairement cette schizophrénie dans le texte coranique et aider à choisir la partie saine pour permettre de se défaire de la partie corrompue.
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"Aider à choisir".... Il est parfois d'une telle naïveté, c'en est presque effrayant.
Citation
Cassandre
Quand on pense que les hommes d'Europe et du monde entier lorgnait sur la France réputée pour la liberté de ses moeurs et la facilité de ses femmes !

Ce révisionnisme débile simplement pour dire bêtement, lâchement, platement, faussement: Il n'y pas que les musulmans qui sont méchants! Le même Onfray avait tout de même sorti un fameux, Oui "ils" décapitent mais nous, alors, pendant la Terreur, on ne guillotinait pas du matin au soir?... Certes! Mais, déjà, décapiter au couteau est mille fois plus cruel que guillotiner, cad mille fois moins civilisé. Puis jetons un coup d’œil sur, au hasard, ce qui se passa en 1793, en pleine Terreur donc: furent instaurés le code civil et le système décimal. 1793 est aussi la date de création du Louvre! L'Occident chrétien a massacré tout au long de son histoire, mais tout au long de son histoire il n'a cessé de progresser et d'inventer (l'espèce humaine, espèce inventive dit Hume). Quand les musulmans massacrent, conquièrent ou passent à l'attaque, qu'ajoutent-il aux merveilles du monde? Où amènent-ils l'humanité? Que laissent-ils de beau et de grand derrière eux? Rien.

Quant au christianisme anti-matérialiste, ennemi de la chair et des plaisirs d'ici-bas et à l'origine de sociétés aux mœurs chastes et frustrées, on se contentera de renvoyer cet idiot d'Onfray aux kilomètres de littérature érotique restituant, sur plusieurs siècles, les libertinages les plus gratinés.
Utilisateur anonyme
01 septembre 2016, 16:26   Re : Burkini : ce qu'en pense Michel ONFRAY.
Citation
Francis Marche
Comment peut-on appeler des collabos qui devancent les désirs du conquérant, qui collaborent avant même que l'occupation soit vraiment assise ?

Je crois que ça n'est pas nouveau : le collabo vole au-devant des désirs de ses maîtres. C'est chez lui une sorte de question d'honneur : ce devancement lui sert à masquer, à ses propres yeux, sa soumission. Se montrant pro-actif il se blanchit du reproche d'obéissance veule. Il lui importe, afin de pouvoir le soir se regarder dans une glace, de s'être donné l'illusion qu'il est la source des actes qui lui sont dictés. Tous les médias collabos financés par le gouvernement (Libération, les Inrrockuptibles, etc.) son assujettis à ce mécanisme psychologique, qui leur permet de se proclamer libres de toute censure du régime et de ne recevoir d'ordres de personne. Devancer c'est s'affranchir du commandement direct et par conséquent du risque de s'en trouver, aux yeux des siens et sous son propre regard réflexif, gravement humilié.

Description magistrale.


Si l'on compare les collabos ancienne et nouvelle version (chez les écrivains, les journalistes), le manque de talent littéraire des "nouveaux collabos" (Plenel, Joffrin-Mouchard, par ex.) saute aux yeux. Un talent littéraire qui, faut-il le rappeler, dans le cas d'un Rebatet ou d'un Brasillach, fut un facteur moins atténuant qu'aggravant.
Autre différence notable : ces deux fins lettrés qui collaborèrent activement avec l'occupant nazi et qui revendiquèrent une certaine pureté dans l'ignoble n'en furent pas moins d'authentiques patriotes : des collaborateurs par patriotisme (ça peut paraître étrange mais c'est comme ça) qui aimèrent passionnément leur patrie tout en la vomissant, tout aussi passionnément.
Ce qu'il faut rappeler, c'est qu'ils furent fascinés par le style nazi et la vision du monde qu'il incarnait, et dans lequel ils voyaient (les naïfs) comme une promesse de renouvellement de la politique.
Car ces collabos-là, contrairement aux Plenel et consorts, furent aussi, et surtout, des esthètes.
Bien d'accord, cher Francis.
En fait l'immigration et l'islam permettent d'accomplir ce dont ces collabos rêvaient depuis toujours. C'est pourquoi ce sont eux qui ont toujours devancé les desiderata de l'envahisseur. Ils n'ont pas hurlé avec les loups, ce sont les loups qui ont fini par hurler avec eux.

(message corrigé)
Il n'est pire humiliation que celle que subit le peuple français actuellement : être contraint à la lâcheté face à une population qui est la lâcheté même.
Utilisateur anonyme
02 septembre 2016, 12:39   Re : Burkini : ce qu'en pense Michel ONFRAY.
Je ne crois pas qu'ils soient aussi lâches que cela, chère Cassandre. Au contraire, nombre d'entre eux, surtout chez les plus jeunes, rêvent d'en découdre physiquement avec nous : ils sont prêts, ils s'entraînent pour ça, quand pour la grande majorité des jeunes blancs l'idéal serait de continuer de ne rien voir, d'attendre que les choses se tassent... Bref, tout sauf l'affrontement physique.
Cher Pascal Mavrakis, certains ont tendance à les croire courageux parce qu'ils sont ultra violents et d'une formidable sauvagerie, violence et sauvagerie formant le fond de leur culture. A ne pas confondre, donc, avec le courage. Ils ne sont prêts à en découdre que dans la mesure où ils savent qu'ils ont affaire à des gens sans défense, désarmés au sens propre comme au figuré, c'est-à-dire ''civilisés''. Quand ils ont en face d'eux des personnes déterminées ils battent en retraite, la queue entre les jambe, en se protégeant par des boucliers humains. Toute l'expérience de ceux qui ont vécu avec eux le confirme : ils n'attaquent jamais d'égal à égal. Nous considérant comme des sous-hommes ils jugeraient d'ailleurs ne pas à avoir avec nous cette sorte d'élégance, de noblesse dans la lutte que l'on nomme le courage. Leur soi disant soif de la mort n'est que le résultat d'un formidable lavage de cerveaux débiles qu'on arrive à persuader qu'en se faisant sauter avec des ceinture d'explosifs ou des camions pour tuer le plus grand nombre de civils possibles on atteint direct le paradis de la baise. Encore que la plupart soient dopés au captagon pour plus de sûreté ou tout simplement menacés de mort immédiate ainsi que leur famille s'ils n'acceptent pas le ''martyr''. Enfin c'est compter sans leur insondable vanité qui les pousse à rouler les mécaniques pour la galerie les convaincant qu'ils seront toujours assez malins ou assez forts pour s'en tirer.

J'ai cru comprendre que ce restaurateur a été pris à parti et menacé par une bande de racailles si bien que pour garantir sa survie et celle sa famille, il a été obligé d'abandonner son travail au restaurant et de changer d'adresse. Ni le gouvernement ni aucune autorité politique ou judiciaire n'ont cillé devant cette forme de justice punitive qui n'est pas sans rappeler la loi de Lynch . On voit se profiler la prochaine étape de notre ''dhimmitude'' : après l'interdiction de toute libre parole réhabilitée par la justice droit-de-l'hommiste, le voile et le burkini réhabilités par les féministes, à quand le lynchage sans procès en faveur de ces victimes de doit divin que sont les musulmans, réhabilité par l'''état de Droit''?
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