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Une vie de flic.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
06 septembre 2016, 10:11   Une vie de flic.
"Une patrouille intervenant sur un trafic de drogue aux Tarterêts à Corbeil en juin 2014 avait été encerclée et caillassée. Un policier avait été frappé et touché par une pierre au front. Les deux auteurs de cette agression ont été condamnés ce lundi.


Les deux agresseurs n’ont pas daigné se présenter au tribunal. Seule la victime, un policier encore meurtri psychologiquement par une nuit d’émeute, était à la barre du tribunal d’Évry ce lundi. Deux ans ont passé depuis les faits. Jérôme a changé de poste à sa demande et se retrouve « davantage dans les bureaux », détaille l’avocate du policier qui estime que la nuit du 21 juin 2014 a bouleversé la vie de son client.
Ce vendredi-là, vers minuit, ce père de famille est en patrouille à Corbeil-Essonnes. Il conduit lorsque ses deux collègues sortent en trombe du véhicule au beau milieu des Tarterêts pour interpeller un dealeur. Mais un groupe de jeunes fonce sur Jérôme qui n’a que le temps de s’extirper de la voiture. Il reconnaît immédiatement les « deux plus vindicatifs » : Soufiane et Fouad, 24 ans tous deux à l’époque des faits, connus pour trafic de stupéfiants. Le premier a été condamné à 5 mois de détention, le second à un an. « J’ai fait usage de ma bombe lacrymogène sur Soufiane mais elle était périmée et donc sans effet », relate le policier qui a alors reçu plusieurs coups de poing au visage.
« Il ne m’a laissé aucune chance »
« Au premier coup, je laisse tomber ma radio qui me permet de demander des renforts, car je suis censé être la liaison avec le commissariat, souffle ce gaillard pourtant robuste. Je mets un genou au sol et quand je me relève, je vois Fouad se saisir d’une pierre et je la reçois dans le front. » Le policier ne porte pas de casque, il se met à saigner abondamment. « Souvent lors des caillassages, il y a une certaine distance, rappelle celui qui a patrouillé dans le secteur durant cinq ans avant cette nuit-là. Mais là c’était à bout portant, il ne m’a laissé aucune chance. C’était un déchaînement de violence. » Jérôme recule d’un pas et, dans un réflexe, parvient à s’emparer d’une grenade de désencerclement dans la portière de la voiture. Il la lance. « Les pierres tombaient de partout, je ne savais pas où étaient mes collègues, on était au milieu de la cité, je sentais que j’allais perdre connaissance et si ça m’arrivait mes collègues n’auraient pas pu s’en sortir car j’avais les clés de la voiture dans ma poche », se remémore le policier.

Les autres fonctionnaires entrent alors dans le véhicule. Et dans un dernier effort, Jérôme roule quelques centaines de mètres avant de faire un malaise. « Aujourd’hui tout est bon pour attaquer notre état de droit, lance le procureur Bertrand Daillie. Ces faits méritent la prison ferme. » Il sera entendu.


leparisien.fr
Utilisateur anonyme
06 septembre 2016, 10:18   Re : Une vie de flic.
Difficile d'imaginer que, par l'éducation ("si on y met les moyens et une vraie volonté d'aboutir" etc), on puisse modifier certains programmes de comportements auxquels les prédestine leur satanée hérédité...
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