Communiqué n° 1960 : Sur une révoltante campagne de la RATP

Communiqué n° 1960, mardi 27 septembre 2016
Sur une révoltante campagne de la RATP

Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) sont révoltés par une abjecte campagne de la RATP contre la fraude, où tous les fraudeurs potentiels, sur les affiches, paraissent appartenir à la population indigène ou assimilée. Or celle-ci a eu tout loisir, depuis des lustres, d’observer quotidiennement que ce n’est certes pas parmi elle que se recrute le gros des troupes des visibles fraudeurs, ceux qu’on a vus si longtemps sauter par-dessus les barrières et tourniquets du métro parisien, comme s’il était entendu que pour eux les transports en commun étaient gratuits. Mais sur les Français de France, en régime remplaciste, et à la notable différence de ce qui se passe avec les autres populations avec lesquelles on leur impose de partager le territoire national, on peut toujours taper sans danger et en toute bonne conscience. Il ne suffit pas qu’ils soient envahis, colonisés, conquis, grand-remplacés, il faut encore qu’ils soient humiliés, bafoués et rendus coupable des nocences mêmes qu’ils endurent de leurs colonisateurs.

Tels sont les habits neufs du réalisme socialiste.

Preuve s'il en était besoin que l'immigration (et le discours publicitaire, remplaciste, qui va avec) ne relève pas d'une quelconque fatalité historique mais bel et bien d'une décision politique, laquelle présuppose par nature la possibilité d'un choix. Car que je sache, aucun peuple n'est condamné à se faire humilier et à avaler les pires mensonges. Et aucun pays n'est condamné à se transformer ou à ne pas se transformer en société multiraciale. C'est strictement une affaire de choix - et bien entendu aussi de volonté.

L'immigration n'est pas qu'un problème économique. C'est encore moins un problème moral. C'est avant tout un problème politique.

La différence de "casting" crève les yeux lorsque vous comparez avec les pubs, films, documentaires où les
Françaisissusdeladiversité sont omniprésents et jamais dans un rôle négatif.
Cela s'appelle: la propagande.

D'un autre côté, dans un monde où règne l'antiphrase on ne saurait être plus clair : comme dans les histoires de noms changés où l'on apprend qu'un quidam nommé Hugues-Jean-Philippe de La Rivaudière* a détroussé et violé une vieille dame de soixante-dix-huit ans à Saint-Denis, tout le monde, de façon parfaitement automatique et immédiate, traduit en “un qui-vous-savez”, et les choses sont très claires.

C'est très comparable à ce qui se passait dans la défunte Europe communiste où tout le monde avait appris à décrypter les syntagmes figés, et où tout le monde les traduisait automatiquement. Il y a bien sûr une base inébranlablement fidèle au régime, dans un cas comme dans l'autre, mais même les fidèles les plus dévots savent que derrière les images pieuses il y a un monde réel et qu'il est très différent. C'est ce qui explique le caractère de château de cartes des régimes reposant sur une utopie : on a l'impression qu'ils sont d'une solidité à toute épreuve, qu'ils sont là pour mille ans, et un beau jour ils s'écroulent en un instant, parce que s'est levé le vent de l'histoire ou parce que les petits garçons commencent à dire « mais il est tout nu ! ». Bon, je prends peut-être un peu mes désirs pour des réalités mais je ne serais qu'à moitié surpris si ça arrivait.

Je crois que ce totalitarisme "soft", lequel est à mon avis infiniment plus résistant sur la durée qu'un totalitarisme "dur",
pourrait reprendre à son compte cette déclaration du propagandiste soviétique A. Arosev, lequel écrivait en 1927 : "Est ennemi quiconque donne l'impression, par des signes physiques, psychiques, sociaux, moraux ou autres, d'être en désaccord avec l'idéal du bonheur humain."

La particularité de ce totalitarisme "soft", ou "sympa", c'est que d'un côté il prolonge une intolérance de type proprement religieux, et de l'autre, il apparaît comme profondément "tolérant", et "moderne".

Quelqu'un connait-il le nom de l'agende de communication qui a réalisé ces images ? Est-ce une campagne à épisodes où apparaîtraient au fil des semaines d'autres types de "fraudeurs" ?