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Mehdi et Badrou du Bondy Blog : « Le grand remplacement, c’est nous »

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Oui Pierre Jean, mais il y a pire... et on commence déjà à en "manger" matin midi et soir :

[www.fdesouche.com]
02 octobre 2016, 13:45   Voit-on ce que l'on croit ?
C'est malin, j'avais lu Badiou...
La forme du titre, ces portraits, les anecdotes qui tombent à pic, ces relations d'un autre monde, cette sorte là d'exprimé, cette communauté d'extraterrestres ou, plutôt, d' Extrafrançais... Puis les photos, bien sûr. Il y a quelque chose ici de délicieusement fictif et de dépaysant. On est tout chose après avoir lu cet article, on ne sait plus trop où on habite et avec qui on vient de traîner.

Ce véritable conte remplaciste, où rien ne manque à sa place, est l'une des réponses possibles, littérairement nulle et diamétralement opposée sur le fond, à ceci: [ripostelaique.com]
Il y a quelque chose ici de délicieusement fictif et de dépaysant. On est tout chose après avoir lu cet article, on ne sait plus trop où on habite et avec qui on vient de traîner.
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D'accord avec vous. Ce spectacle et cette propagande, diffusés partout et avec les méthodes que l'on sait, sont là pour nous intoxiquer. Or, tous les éléments qui pourraient nous conduire à une cure de désintoxication (traduisez : à ouvrir grand les yeux) sont aux mains des "spécialistes".
Nous sommes au bord d'un état sauvage au sens moderne, avec les instruments modernes.
Mouloud Achour : « Nous sommes le Grand Remplacement »
le02/10/2016
Mouloud Achour est un journaliste. A la télévision, il anime l’émission Le Gros Journal sur Canal+. Fondateur de la revue Téléramadan par laquelle il porte le projet de « remplacer le bruit par la parole« . Dans l’émission L’instant M sur France Inter, il explique sa volonté: apporter une diversité véritable au sein du P.A.F. en donnant la parole aux pauvres et aux jeunes
.


« Nous sommes le Grand Remplacement. Sûrement pas celui que les fous peuvent fantasmer. Nous sommes un grand remplacement naturel, celui d’une génération face aux « autres », du cycle de la vie. Nous sommes le présent. Nous sommes le Grand Remplacement d’un système archaïque, qui ne nous parle plus et qui ne nous a jamais considéré comme ses enfants.

Nous sommes radicaux dans nos idées : nous irons au bout de la beauté. Nous écrirons quand vous voudrez qu’on se taise, et nous nous battrons quand vous aurez décidé qu’il est l’heure qu’on s’endorme. Nous reprendrons notre place, prise par ceux qu’on autorise à penser. Nous ne voulons parler qu’en NOTRE nom. De NOS gouts et de NOS couleurs. Nous sommes le Grand Remplacement d’une génération qui s’active sur internet pour contrer les coups bas. D’artistes, seuls au front, pour porter tous les combats. De révoltés d’une société qui ne sait plus se regarder dans les yeux et écouter les cœurs qui battent.

L’objet que vous tenez entre les mains a essuyé les déconvenues, les hésitations, les critiques qu’il fallait entendre, puis oublier. Il est né d’un long processus, comme on crée une œuvre, comme on écrit une musique ou comme on bâtit une maison. Il fallait que nos truelles soient affûtées et notre ciment rugueux. Nous n’avions pas peur de créer des réactions puisque nous n’avions été que cela jusqu’ici : il fallait réagir aux approximations et aux humiliations diverses. Tous les jours, nous devions entendre « islam » à la télévision. Nous devions accepter « les débats » qui n’allaient nulle part ailleurs. Nous devions comprendre que « l’islamophobie » n’existait pas et que certains hommes politiques voulaient radier les musulmans de l’espace public. D’ailleurs, nous devions éviter de dire « musulman » pour ne pas effrayer les effarouchés.


Téléramadan est né de ces frustrations. De ces « analyses » qui n’apportaient aucune réflexion à longueur de journaux. De ces chaînes de télé qui comblaient le vide par l’hostilité. De ces mots qu’on lançait comme des bombes pour faire sursauter les âmes. Mais au fond, qu’est-ce qu’allait apporter Téléramadan ? Des questions surement, quand le monde a l’impression d’avoir des réponses à tout. Des textes littéraires quand on nous promettait que la poésie était morte et que, désormais, nos nuits dureraient aussi longtemps que le ramadan. Des entretiens qui n’apporteraient pas la vérité, des reportages qui demanderaient qu’on les lise plusieurs fois alors qu’on avait pris l’habitude de lire en travers.

Téléramadan est donc une revue de notre temps. Nous revendiquons le « nous » parce qu’il n’est pas une porte fermée, mais une porte ouverte à tous ceux qui voudront bien entrer et danser avec nous. Nos danses sont nos mouvements, mais aussi nos questionnements, nos écritures, nos engagements.

Il est temps de grand-remplacer ce présent qui nous oppresse, qui nous divise. Nous voulons grand-remplacer le désespoir par un idéal : l’écoute et la réflexion. Téléramadan n’est pas une démarche militante. C’est une démarche politique qui passe par la littérature, le regard et la poésie.

Laissez-nous la naïveté de dire qu’on est les potes de personne, mais les frères de tout le monde
.

Bismillah.

— Mehdi Meklat, Badroudine Said Abdallah et Mouloud Achour
Quelle manifestation, quel manifeste même, de prétention et de vanité !
C'est une forme de maudissure, comme on disait autrefois sur le haut plateau limousin (lire Richard Millet), une maudissure où l'on devient étranger à sa propre langue, à son propre pays.
« Mouloud Achour est un journaliste. »
Calque stupide de l'anglais (Mr. Smith is a doctor.)

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